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Published by Antoine Manessis
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Published by anonyme
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Published by Le Mantois et Partout ailleurs
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par Régis de Castelnau
Emmanuel Macron n’avait aucune expérience politique avant qu’il soit propulsé à l’Élysée en 2017 grâce à une opération concoctée par la haute fonction publique d’État, probablement aujourd’hui une des plus corrompues d’Occident. Il ne possède aucune culture démocratique et considère tout désaccord avec ses orientations et ses décisions comme une injure personnelle. Son narcissisme pathologique fait le reste. Comme le dit Frédéric Lordon, concernant la conduite de son projet de réforme des retraites, il a commis toutes les erreurs possibles, en général sous forme de provocations insupportables. Mettant l’énorme majorité du peuple français dans un état de rage dirigée contre sa personne. La seule solution qu’il envisage pour en sortir, est celle qu’il avait mise en œuvre au moment de la crise des gilets jaunes : une répression policière et judiciaire de masse que l’on n’avait pas vue depuis la guerre d’Algérie. Il a bénéficié pour cela de l’appui des forces de police chargée du maintien de l’ordre qui n’eurent aucune hésitation à utiliser une violence débridée, mais aussi de celui de la magistrature. Qui a non seulement condamné à tour de bras, mais refusé méthodiquement de sanctionner les débordements et les violences policières, alors que c’est une de ses missions essentielles.
Répression policière et judiciaire du mouvement social, deuxième saison.
Le couple Darmanin/Dupond Moretti a donc remplacé celui qui avait officié pour les gilets jaunes à savoir Castaner/Belloubet. Auquel avait été adjoint le chevènementiste Didier Lallement de sinistre mémoire, officiant comme préfet de police de Paris. On a su très vite l’absence de scrupules de Darmanin pour conduire les répressions voulues par son patron, mais il est clair que la catastrophe du Stade de France nous a montré qu’un homme de main ne faisait difficilement un véritable Ministre de l’intérieur.
Éric Dupond Moretti, ancien avocat médiatique batteur d’estrade, a été choisi par Emmanuel Macron pour occuper un des postes les plus importants de la République, celui de Garde des Sceaux. Ce représentant de la société du spectacle, et d’ailleurs probablement choisi sur ce critère, nous avait habitué entre deux grossièretés, à la plus grande docilité vis-à-vis du locataire de l’Élysée. Il vient de nous indiquer clairement l’idée qu’il se faisait de sa mission : celle d’un garde-chiourme. En adressant aux parquets de notre pays, une « dépêche » contenant les consignes les plus fermes pour une répression implacable à l’égard de ses couches populaires qui osent user de leur droit constitutionnel de manifestation contre la politique voulue par son patron. [...]
La suite :
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Published by Jean Lévy
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Published by El Diablo
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Published by Le Mantois et Partout ailleurs
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Published by anonyme
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Pour illustrer le texte du PRCF. Et c'est C News qui le dit !
5% des exploitations agricoles concernées
Mais selon les opposants à ce projet, ces réserves ne profiteront qu’à petite poignée d’agriculteurs, ceux pratiquant une culture intensive qui est très gourmande en eau. Selon la Coop de l’eau, 220 exploitations sont engagées dans le projet sur les 300 exploitations ayant le droit de prélever de l’eau à partir de points définis.
Pourtant, il y aurait plus de 4.990 exploitations agricoles dans tout le département des Deux-Sèvres. Seulement 5% des exploitations pourraient donc profiter de ces méga-bassines.
Source : https://www.cnews.fr/environnement/2022-10-29/deux-sevres-tout-savoir-sur-les-mega-bassines-ces-reservoirs-geants-deau
Photo 1 © Maxppp - Photo 2 Ces bassines peuvent contenir plusieurs centaines de milliers de m3 d'eau. Il est par exemple prévu que les trois réserves construites sur la seule commune de Mauzé-sur-le-Mignon pourront stocker 1.133 millions de m3 d'eau. © Photo NR
25 mars 2023
Avec l’autorisation et les vifs encouragements du brutal régime Macron, des « méga-bassines » sont systématiquement installées dans notre pays. Dans le principe, cela revient, au profit d’intérêts privés, à privatiser l’eau des nappes phréatiques qui sont, par définition une ressource commune comme l’air, la lumière, la mer et le littoral. Bien entendu, il faut tout faire pour alimenter en eau les paysans travailleurs, mais cette tâche de drainage, d'irrigation et de répartition égalitaire des ressources hydriques revient par principe à l’Etat républicain ; or ce dernier, qui n’a désormais plus de République que le nom, est aux mains des groupes capitalistes médiatico-financiers, militaro-industriels et agro-industriels. De ce fait, les euro-gouvernements maastrichtiens successifs passent leur temps, pour entrer dans les clous austéritaires de l’euro et de l’UE, et aussi pour financer la marche générale de l’UE-OTAN vers un terrifiant « conflit global de haute intensité » avec la Russie et la Chine, à désosser tous les services publics et à asphyxier la fonction publique d’Etat, notamment en affaiblissant systématiquement l’ex-ministère français de l’Equipement (devenu, par antiphrase « de l’Ecologie »…). En outre le problème de fond posé par les sècheresses à répétition n’est pas de parer, en les aggravant, aux seules conséquences d’un réchauffement climatique potentiellement hors de contrôle, mais de le combattre sans merci ni retard en traitant le mal à la racine; et pour cela il faut oser affronter le grand capital qui, comme le disait Marx, « ne produit la richesse qu’en épuisant ses deux sources, la Terre et le travailleur« . Il faut siphonner les dividendes du grand capital et le tout-profit pollueur dont il se nourrit, pas les nappes phréatiques du pays !C’est pourquoi la commission Ecologie et Agriculture du PRCF réaffirme sa solidarité de principe avec les résistants climatiques qui, malgré l’interdiction de Darmanin et de sa préfète, manifestent aujourd’hui contre la privatisation de fait des nappes phréatiques.
[...]
La suite ci-dessous :
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Article paru le 29 octobre 2022
irrigation du maïs - © Maxppp - JEAN-PIERRE AMET
Extraits d'articles parus sur Basta mag
« c’est de l’accaparement d’eau financé par de l’argent public à destination d’une minorité d’exploitants agricoles, qui pille les nappes phréatiques alors qu’avec la sécheresse de cet été, la moitié des cours d’eau ont été asséchés. On sait que ces projets de bassines vont aggraver la situation ».
« près de 1000 méga-bassines risquent d’être construites à l’horizon 2025 si l’agro-industrie poursuit ses projets et que les pouvoirs publics continuent de les soutenir, et même de les financer à hauteur de 80 %. D’autres solutions pour le partage de l’eau et pour une agriculture paysanne existent. »
« Il y a 15 ans, nous avions fait un colloque sur le dérèglement climatique et sur cette fausse bonne solution qu’étaient les bassines », rappelle Nicolas Girod, porte-parole national de la Confédération Paysanne. « Que les choses soient claires, on ne s’oppose pas au fait d’irriguer. Mais ce mode de stockage de l’eau n’est rien de moins qu’une privatisation d’un bien commun. Nous sommes opposés à ces bassines car elles ne servent qu’un seul modèle agricole : l’agriculture intensive », précise-t-il.
Nicolas Girod explique qu’une exploitation maraîchère de trois personnes dans les Deux-Sèvres utilise environ 2000 mètres cube d’eau à l’année alors que certaines exploitations qui bénéficieront des bassines utilisent près de 100 000 mètres cube d’eau par an, pour de la production animale ou de l’exportation, très peu génératrice de valeur ajoutée et d’emplois. « L’eau doit être partagée et il faut décider collectivement ce que nous voulons en faire. Ce modèle souhaite produire du maïs en grains et concurrencer le Brésil et l’Ukraine. À la Confédération paysanne, nous souhaitons irriguer des légumes pour une production plus locale et de qualité », ajoute-t-il.