Les tests sont-ils les nouveaux masques ? Une petite musique monte depuis plusieurs semaines : la France ferait face à une pénurie, ou du moins une tension, sur les réactifs – ces produits chimiques nécessaires à l'analyse des tests PCR. Le 8 septembre, le syndicat national des jeunes biologistes médicaux alertait sur la situation par voie de communiqué. "Certains fournisseurs de réactifs n'arrivent pas à suivre et de nombreux laboratoires sont en pénurie de réactifs et donc menacés d'arrêter toutes activités PCR Covid", écrivaient-ils. Une situation qui expliquerait, entre autres, pourquoi les files d'attente ne dégrossissent pas devant les laboratoires des métropoles, mais aussi pourquoi les résultats tardent souvent à arriver. Plus d'une semaine après, rien n'a changé selon Lionel Barrand, le président du syndicat. Explications.
Manifeste original publié en janvier 2024
Un exemple à suivre ? On en discute... (JP-ANC)
Notre pays n’est pas en bonne santé. Pendant des années, les gouvernements ont ignoréles souhaits de la majorité. Au lieu de récompenser les performances, les richesses ont été redistribuées des travailleurs les plus laborieux vers les dix pour cent les plus riches. Plutôt que d’investir dans une gouvernance compétente et des services publics performants, les hommes politiques se sont pliés aux désirs de lobbies influents en vidant les caisses de l’État. Au lieu de respecter la liberté et la diversité d’opinion, une politique autoritaire se répand, qui cherche à dicter aux citoyens comment vivre, comment chauffer leurs maisons, comment penser et comment parler. Le gouvernement semble sans direction, à courte vue et, sur de nombreux sujets, tout simplement incompétent. Sans réorientation politique, nous mettons en péril notre industrie et notre prospérité.
De nombreuses personnes ont perdu confiance en l’État et ne trouvent pas de représentation dans les partis politiques existants. Ils estiment à juste titre qu’ils ne vivent plus dans le même pays que la République fédérale. Ils s’inquiètent de l’avenir de leurs enfants. Ils souhaitent une politique responsable, capable de préserver notre force économique, d’assurer la justice sociale et une répartition équitable des richesses, de maintenir la coopération pacifique entre les peuples et de préserver notre environnement.
"L’Union Sahra Wagenknecht - Pour le bon sens et la justice" a été fondée pour jeter les bases d’un nouveau parti qui donnera la parole au peuple. Nous plaidons pour un retour à une politique raisonnable. L’Allemagne a besoin d’une économie forte et innovante, de justice sociale, de paix et de commerce équitable, du respect des libertés individuelles de ses citoyens et d’un environnement propice à la discussion. Elle a besoin de politiciens fiables qui s’engagent à atteindre leurs objectifs. Les membres de notre organisation défendent les positions et les objectifs suivants, qui constitueront également la norme pour notre nouveau parti.
Notre pays dispose encore d’une base industrielle solide et d’une classe moyenne performante et innovante. Mais les conditions économiques se sont considérablement détériorées au cours des dernières années. Notre infrastructure publique est dans un état déplorable par rapport aux normes d’une nation industrielle de premier plan. [...]
Nous aspirons à une économie axée sur l’innovation, caractérisée par une concurrence loyale, des emplois sûrs et bien rémunérés, axés sur la création de valeur industrielle, une politique fiscale équitable et le renforcement de la classe moyenne. À cette fin, nous voulons limiter le pouvoir de marché et décartelliser les entreprises qui dominent le marché. Lorsque les monopoles sont inévitables, la responsabilité doit être confiée à des prestataires publics. [...]
L’Allemagne, en tant que pays exportateur et pauvre en ressources, doit avoir une politique étrangère économique qui vise à établir des relations commerciales stables avec le plus grand nombre possible de partenaires et à garantir notre approvisionnement en ressources naturelles et en énergie abordable, plutôt que de se concentrer sur la politique des blocs et les sanctions. [...]
Depuis des années, les inégalités se sont accrues dans notre pays. Des millions de personnes travaillent dur pour assurer leur confort et celui de leur famille. Ce sont elles qui font vivre notre société et qui paient la plupart des impôts. Au lieu de bénéficier du respect et de la sécurité sociale qu’ils méritent, leur vie est devenue progressivement plus difficile et plus précaire au cours des dernières décennies. [...]
La privatisation des services essentiels, tels que les soins de santé, les soins à domicile et le logement, doit être stoppée, et les fournisseurs agissant dans l’intérêt du bien-être public devraient être privilégiés dans ces secteurs. Une politique fiscale juste qui allège le fardeau des personnes à faible revenu et empêche les grandes entreprises et les riches particuliers de refuser leur contribution à la communauté. [...]
Notre politique étrangère est ancrée dans la tradition du chancelier Willy Brandt et du président soviétique Michail Gorbatchev, qui, contrairement à la logique de la guerre froide, ont mené une politique de détente, de réconciliation des intérêts et de coopération internationale. Nous sommes fondamentalement opposés à la résolution des conflits par des moyens militaires. Nous nous opposons à l’augmentation constante des ressources consacrées aux armes et au matériel de guerre, au lieu d’investir dans l’éducation de nos enfants, la recherche de technologies respectueuses de l’environnement ou l’entretien de nos infrastructures de santé. [...]
Une alliance militaire dont la principale puissance a envahi illégalement cinq pays au cours des dernières années et qui a tué plus d’un million de personnes au cours de ces guerres, alimente la peur et le ressentiment et contribue ainsi à l’instabilité mondiale. [...]
Notre pays mérite une politique indépendante, qui place le bien-être de ses citoyens au centre de ses préoccupations et qui reconnaît que les intérêts des États-Unis diffèrent parfois grandement des nôtres. Notre objectif est une Europe indépendante de démocraties souveraines dans un monde multipolaire et non la formation d’un nouveau bloc dans lequel l’Europe serait pulvérisée entre les États-Unis et le bloc de plus en plus sûr de lui qui se forme autour de la Russie et de la Chine. [...]
Nous voulons raviver la liberté d’opinion démocratique, élargir la participation démocratique et protéger les libertés individuelles. Nous rejetons les idéologies d’extrême droite, racistes et violentes de toutes sortes. Annuler La culture, la pression pour se conformer et le spectre d’opinion de plus en plus étroit sont fondamentalement incompatibles avec une société libre. Il en va de même pour la nouvelle tendance politique autoritaire qui prétend éduquer les gens et leur dicter leur mode de vie et leur discours. Nous condamnons les tentatives de surveillance et de manipulation des personnes par les entreprises, les services secrets et les gouvernements.
L’immigration et la coopération entre les cultures ne peuvent être que bénéfiques. Mais seulement si l’afflux est limité de manière à ne pas submerger l’infrastructure de notre pays, et si l’intégration est activement encouragée et réussie. Nous savons que le poids de la concurrence accrue pour les logements abordables, les emplois à bas salaires et le coût de l’échec de l’intégration ne sont pas essentiellement supportés par ceux qui mènent une vie privilégiée. Ceux qui sont politiquement persécutés ont droit à l’asile. Mais l’immigration n’est pas la solution à la pauvreté dans le monde. Nous avons plutôt besoin de relations économiques équitables et de politiques qui s’efforcent de créer davantage d’opportunités dans leurs pays respectifs. [...]
Traduction JP(ANC) avec DeepL
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