Extrait de l'article : "Le jeune président du RN a récemment fait paraître un livre (titré Ce que je cherche) pour affirmer son identité politique. Il y assume implicitement une rupture avec la ligne précédente du parti sur l’Ukraine, estimant que les choix anciens avaient plombé la bataille électorale de 2022. « Beaucoup de compatriotes craignirent, en cas de victoire à l’élection présidentielle, une faiblesse de notre camp face à l’expansionnisme de Poutine » écrit M. Bardella."
Le Rassemblement national (RN, fréquemment étiqueté extrême droite) a soif de respectabilité. Et il ne s’en cache guère. Il rêve de paraître acceptable vis-à-vis des dirigeants actuels du système politique, système que son discours continue pourtant de dénoncer.
Ce n’est pas tout à fait nouveau. Il y a quelques années déjà, ce parti renonçait à mettre en cause l’euro, alors qu’il avait jadis, en paroles du moins, combattu le principe de la monnaie unique. Les stratèges de Marine Le Pen estimèrent après coup que cette opposition avait contribué à la défaite de cette dernière lors de l’élection présidentielle de 2017.
Ce renoncement avait suivi l’alignement du RN (qui s’appelait alors Front national) sur l’idéologie dominante concernant l’appartenance de la France à l’UE. En réalité, le « Frexit » n’avait jamais fait partie du programme officiel du parti. Mais, en cultivant l’ambiguïté, ses dirigeants tentaient de séduire les électeurs résolument opposés à l’intégration européenne. Ce n’est plus qu’un vieux souvenir… [...]
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Le Rassemblement national en cours de ralliement à l'OTAN... - Ruptures
L'intégration assidue de Jordan Bardella et de ses amis au sein des institutions européennes a contribué à une " mutation " pro-UE du RN, qui rappelle celle du PCF il y a vingt-cinq ans
https://ruptures-presse.fr/actu/rn-bardella-mutation-otan-2/