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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
10 juin 2024 1 10 /06 /juin /2024 13:29
Pourquoi le patronat persécute de plus en plus les syndicalistes

On s’étonne souvent de la faiblesse du taux de syndicalisation en France – environ de 8 % dans le secteur privé et 18 % dans le public – en mettant ce faible engagement sur le compte du « repli individualiste » ou de « l’atomisation des collectifs de travail ». Ces deux idées reçues ne suffisent pas à expliquer ce phénomène de baisse de la syndicalisation, qui était de 30% au début des années 50. D’abord, une grande partie du salariat du privé reste subordonné à de grandes entreprises, et il en va de même des fonctionnaires qui évoluent dans d’importantes structures (administration, hôpitaux etc.). Ensuite, si le mode de management agressif et individualisant joue un rôle important dans la peur de se syndiquer, si les compromissions répétées de plusieurs grands syndicats avec le gouvernement et le patronat explique aussi le manque de confiance que les citoyens ressentent envers eux (40% ont confiance dans les syndicats selon la dernière étude du CEVIPOF, loin devant les partis politiques à 20%), il y a une explication qui est nettement moins mise en avant, et qui dit pourtant beaucoup de l’époque autoritaire dans laquelle nous vivons : les discriminations, violences et intimidations judiciaires dont sont victimes les syndicalistes dans ce pays. Loin d’être un phénomène isolé, ces comportements anti-syndicaux sont devenus, de la part des directions d’entreprise, de véritables stratégies, avec la bénédiction de l’Etat, comme en témoigne le succès du hashtag StopDictaturePatronale sur les réseaux sociaux.

Pourquoi le patronat persécute de plus en plus les syndicalistes
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10 décembre 2023 7 10 /12 /décembre /2023 00:34
La durée moyenne des téléconsultations sur les plateformes est de 4 minutes, selon une enquête de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) d’Île-de-France. GARO/Phanie/Phanie via AFP

La durée moyenne des téléconsultations sur les plateformes est de 4 minutes, selon une enquête de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) d’Île-de-France. GARO/Phanie/Phanie via AFP

Nadège Dubessay

Elles sont censées lutter contre les déserts médicaux. Le syndicat des médecins généralistes MG France dénonce au contraire le coût élevé et l’offre de soin « dégradé » des plateformes de téléconsultation, alors que des espaces dédiés doivent être déployés dans 300 gares d’ici 2028.

Extrait :

Des dérives dangereuses

Seulement voilà, ici et là, les médecins généralistes alertent sur les dangereuses dérives de ces pratiques. Le syndicat des médecins MG France, en premier lieu, s’appuie sur les résultats d’une enquête de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) d’Île-de-France, et s’élève contre ce qu’il considère comme un « mésusage du système de santé et des fonds publics ».

L’étude montre notamment que les téléconsultations « plateforme » ont été pratiquées à 82 % au bénéfice de patients de 16 à 39 ans, quand celles effectuées par les médecins libéraux ne les concernent qu’à 51 %. De plus, 90 % de ces consultations de plateforme le sont pour des patients n’ayant pas d’affection longue durée. En résumé, les utilisateurs sont urbains, jeunes, cadres et cadres supérieurs, et pas vraiment malades. On est bien loin de résoudre le problème des déserts médicaux ou celui de la démographie médicale en berne.

La docteure Agnès Giannotti dénonce ce qu’elle nomme « une médecine dégradée ». La présidente de MG France s’explique : « Ces plateformes de téléconsultation, avec des fonds privés derrière, échappent à tout contrôle depuis que l’État a aboli les réglementations. Elles n’ont pas connaissance du patient, ni de son dossier médical, ni des examens cliniques. Les consultations sont extrêmement rapides : 4 minutes en moyenne. Je ne vois pas comment il est possible de faire du bon travail dans ces conditions. »

L'intégral sur le site de l'Humanité :

 
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3 août 2023 4 03 /08 /août /2023 16:11

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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19 décembre 2022 1 19 /12 /décembre /2022 07:38
Non, la Social-Démocratie n’est plus une voie vers un quelconque progrès Humain !

par Alain Chancogne (ANC)

On aura le droit de me reprocher à juste titre du rabâchage, voire "d’enfoncer des portes ouvertes".
Il vaut mieux se répéter que se contredire.

Un échange avec une camarade me conduit à préciser
(pardon de me citer) :

Nous devrions ( moi le premier), éviter cette référence à la "sociale démocratie". Parce qu’elle n’a plus aucun espace et que rien ne justifie maintenant cette appellation.
Pas plus que celle de" réformisme ".

Il fut un temps où pour reprendre la parole de Bergeron "il y avait du grain à moudre" pour notre classe dans l’affrontement avec le Capital.
Ce qui nous a permis effectivement des avancées sociales et démocratiques, sans processus révolutionnaire.

Ces temps sont révolus.

 

Pour cause de crise systémique du capitalisme.

J’userai d’une comparaison comme toujours très discutable.
Il fut un temps ou dans le cadre de l’accumulation du capital les propriétaires des moyens de production et d’échanges ont eu besoin d’améliorer la condition de ceux qui n’ont que leur force de travail à vendre....
Je m’en tiendrai un exemple
Celui des mineurs.

C’est le besoin pour les patrons d’avoir des salariés très proches du terril que les exploiteurs construisirent les corons...
Qui constituèrent une amélioration de l’habitat !
C’est pour ne pas que les enfants meurent trop vite en étant au fond de la mine à 8 ans, que l’âge du début de l’exploitation fut reculé.
Pour avoir une force de travail à acheter dans les meilleures conditions de rentabilité, il était nécessaire de la conserver "en bon état ".

Pour ne pas avoir une baisse de taux de profit !

[...]

La suite sur le site de l'ANC :

 

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25 novembre 2022 5 25 /11 /novembre /2022 16:13
Pourquoi parler de « consumérisme » ménage le capitalismePourquoi parler de « consumérisme » ménage le capitalisme

« Consumérisme », n.m. : terme qui sert à faire passer les classes laborieuses pour des masses incapables de réfréner leurs pulsions d’achats et faire porter le chapeau au consommateur plutôt qu’aux producteurs. Son utilisation, toujours tournée vers l’extérieur et jamais vers soi, provoque un doux sentiment d’autosatisfaction.

Exemples : « l’individualisme, les réseaux sociaux et le consumérisme m’effraient » (personnalité lambda sur le plateau de Quotidien, saluée par des hochements de tête et des regards graves) ou encore « cette œuvre vendue 23 millions d’euros à la Foire Internationale de l’Art Contemporain dénonce le consumérisme de nos sociétés occidentales déracinées » (le consumérisme est le sujet d’une œuvre d’art contemporain sur quatre, selon une étude personnelle et subjective).

J’ai beaucoup pensé au consumérisme, notamment parce qu’hier, à l’agence postale de mon village, l’agente au guichet a annoncé joyeusement « pour le Black Friday : un colissimo international acheté : un offert ! ». Devant moi, l’offre n’a pas eu grand succès : on vient généralement à la Poste pour un but précis, pas pour flâner en rêvassant devant les promos Colissimo. Pourtant, l’entreprise publique s’est essayée plusieurs fois au jeu de la marchandisation capitaliste, notamment en faisant payer l’attention que le facteur pouvait avoir pour votre parent ou parente âgée

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14 septembre 2022 3 14 /09 /septembre /2022 05:15
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire (à droite) et le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux (à gauche), le 30 août 2022 à Paris. (ERIC PIERMONT / AFP) - Les superprofits ... Bruno Lemaire" ne sait pas ce que c'est" ... Et le président du Medef ajoute "le plus grand super profiteur", "c'est l'Etat."  Questions : des superprofits pour combien d'actionnaires ?  Des recettes fiscales pour combien de Français, pour combien d'hôpitaux, combien d'écoles ?

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire (à droite) et le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux (à gauche), le 30 août 2022 à Paris. (ERIC PIERMONT / AFP) - Les superprofits ... Bruno Lemaire" ne sait pas ce que c'est" ... Et le président du Medef ajoute "le plus grand super profiteur", "c'est l'Etat." Questions : des superprofits pour combien d'actionnaires ? Des recettes fiscales pour combien de Français, pour combien d'hôpitaux, combien d'écoles ?

jeudi 8 septembre 2022 par Guillaume Bernard

Emmanuel Macron l’a annoncé : dans ce contexte d’explosion des prix de l’énergie et des profits de certaines multinationales, il ne taxera que les « bénéfices indus ». Et si ce qualificatif cachait juste la volonté de soustraire à la taxation la plupart des entreprises qui profitent de la crise ?

Il est bien évident que le gouvernement ne fera rien qui nuise aux actionnaires. La seule solution étant la lutte résolue anti-capitaliste !(JP-ANC)

Nous ne sommes qu’au début du feuilleton des superprofits, mais déjà les rôles sont bien campés.
D’un côté, en la personne du ministre de l’économie Bruno Le Maire : la droite du gouvernement.
De l’autre, présentée comme telle du moins, sa gauche : la première ministre Elisabeth Borne.
Le premier rassure son auditoire lors de l’université d’été du MEDEF. Il « ne sait pas ce qu’est un superprofit ». Alors, forcément, il est bien impossible qu’il taxe quoi que ce soit.
La seconde, elle, ménage davantage son opposition et louvoie dans une interview donnée au Parisien. Elisabeth Borne ne veut pas « fermer la porte » à une taxation des « superprofits ». Le jeu du bon flic et du méchant flic aurait pu durer longtemps si un troisième protagoniste n’était intervenu pour y mettre fin.
Il s’agit bien-sûr d’Emmanuel Macron.

[...]

Lire la suite ci-dessous :

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26 août 2022 5 26 /08 /août /2022 22:55

Cet article est reposté depuis Bolivar Infos.

Un tribunal de Washington en charge du juge Carl Nichols a ordonné au Venezuela de payer quelques 8 700 000 000 de dollars à l'entreprise pétrolière étasunienne ConocoPhilips pour la nationalisation de ses actifs au Venezuela.

ConocoPhilips et l’entreprise Exxon, également étasunienne , ont été les seules entreprises étrangères à ne pas se soumettre au processus  partiel de nationalisation des entreprises et des projets grâce a la modalité des entreprises mixtes dans la frange pétrolière de l’Orénoque en 2007, c'est pourquoi ses actifs ont été expropriés.

 

Le tribunal étasunien a émis lundi 22 août un ordre destiné à faire accomplir une sentence arbitrale que ConocoPhilips a gagné en 2019.

 

Cette entreprise étasunienne recherche  très activement les ressources vénézuéliennes à l'étranger pour « faire valoir les respecter » les sentences préjudiciables au Venezuela qui les ont favorisées dans des tribunaux internationaux.

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3 août 2022 3 03 /08 /août /2022 15:50

Dans la société capitaliste centrée sur le marché, la vie quotidienne est envahie par toutes sortes de marchés. Ils sont fondés sur les motivations du profit résultant du rapport de force concurrentiel pour ceux qui mettent les produits et services sur le marché, et bien souvent par le paraître ou la jalousie pour l’acquisition des biens et services qui ne relèvent pas de la subsistance. Telles sont les échelles de valeurs dans la société capitaliste qui, dans toutes ses dimensions essentielles, devient soumise à des objectifs lucratifs. Ce n’est pourtant pas dans la nature de l’être humain. Car les historiens et anthropologues montrent que l’être humain n’agit pas, globalement, pour son simple bénéfice personnel dans les affaires économiques et plus généralement dans la société. La nature de l’homme ne le pousse pas spontanément à échanger ou à chercher un gain matériel. L’anthropologie et l’histoire révèlent au contraire une variété de motivations humaines comme la solidarité, le devoir, le statut, l’honneur, à côté de la recherche du profit. Pour Aristote, la « vie bonne » est pervertie en un désir de biens physiques. La vie bonne, hormis la satisfaction des besoins substantiels, est celle de l’élévation que procure le théâtre, le service que l’on rend en participant à un jury populaire, une campagne pour des élections, l’exercice d’une charge publique…
La mentalité de marché est obsolète et dangereuse, elle doit être éradiquée, les motivations dominantes ne doivent plus être économiques.

La forme capitaliste du marché est une création récente

Le marché n’est pas une « loi » de développement économique, et encore moins une loi « naturelle ».
L’économie de marché, contrairement à une croyance savamment entretenue, résulte d’une discontinuité historique. C’est une rupture radicale et non l’aboutissement d’un processus millénaire d’évolution graduelle des sociétés et de l’économie en particulier, fondée sur la prétendue propension naturelle de l’homme à troquer et à échanger. Dans le monde antique par exemple, l’activité économique ne passe pas de manière significative par le marché. Le commerce et les usages de la monnaie, qui existent, n’impliquent pas nécessairement les marchés et ont existé séparément pendant la plus grande partie de l’histoire économique. Des « marchés non faiseurs de prix » ont ainsi longtemps existé avant l’apparition des premiers marchés faiseurs de prix dans la Grèce des périodes classique et hellénistique. Ce n’est que dans l’économie de marché moderne impulsée par le capitalisme que ces différents éléments se trouvent intimement reliés, et constituent un système intégré. Dans les économies antérieures, en particulier antiques, ils entraient dans des arrangements institutionnels réglés principalement par la réciprocité ou la redistribution, qui ne remettaient pas en cause l’imbrication des activités économiques dans les institutions non économiques de la société. [...]

La suite sur le site du Pardem en cliquant ci-dessous :

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31 juillet 2022 7 31 /07 /juillet /2022 19:07
Pardem- Economie - Principe 5 : Sortir le travail, la terre, la monnaie et le commerce international de l’univers du marché

La dynamique du système capitaliste le pousse en permanence à universaliser le marché, c’est-à-dire non seulement à l’étendre sur le plan géographique, mais aussi à l’étendre du domaine des biens matériels au travail, à la terre, à la monnaie et au commerce international. Ce ne sont là toutefois que des « marchandises fictives ». Elles touchent en effet respectivement à l’être humain, à la nature, au pouvoir, aux relations entre nations. Ces quatre éléments ne peuvent dans la réalité être totalement soumis à des mécanismes de marché sans provoquer d’immenses effets destructeurs sur les sociétés comme nous l’observons quotidiennement depuis plusieurs décennies.

C’est pourtant le changement fondamental produit par le capitalisme qui avance sans discontinuer vers la plus complète transformation possible du travail, de la terre, de la monnaie et du commerce international en marchandises. Il traite ces éléments comme s’ils avaient été produits dans le seul but d’être vendus comme des marchandises ordinaires, alors que ce ne sont pas d’authentiques marchandises, et qu’ils ne le seront jamais.
Si le travail, la terre, la monnaie, tout ce qui circule grâce au commerce international peuvent être achetés ou vendus librement, le mécanisme du marché leur sera appliqué avec une offre et une demande. Il y aura donc un prix de marché pour l’usage de la force de travail (le salaire), l’usage de la terre (la rente), l’usage de la monnaie (l’intérêt), l’usage de ce qui circule grâce au commerce international (les relations entre nations). Travail, terre, monnaie, commerce international ont désormais leurs propres marchés, semblables à ceux des marchandises authentiques que l’on produit grâce à eux.
Le travail n’est qu’un autre nom donné à l’humain, la terre n’est qu’un autre nom donné à la nature, la monnaie n’est qu’un autre nom donné au pouvoir, le commerce international n’est qu’un autre nom donné aux relations internationales et à leurs rapports de force. Par l’illusion que la marchandise s’applique à ces quatre catégories, l’être humain et la nature sont soumis à un mécanisme « naturel » qui les dépasse et sur lequel ils ne peuvent avoir de prise. La prospérité matérielle promise par ce système ne repose que sur les motivations de la faim et du gain : la crainte de mourir de faim pour les pauvres et l’appât du gain pour les riches et demi-riches. [...]

La suite sur le site du Pardem :

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22 juillet 2022 5 22 /07 /juillet /2022 13:53
Retraites misérables : le rêve du capitalisme financier
Retraites misérables : le rêve du capitalisme financier
Retraites misérables : le rêve du capitalisme financier

La mainmise de la finance sur les ressources nécessaires pour faire face à la fatalité humaine universelle qu’est la vieillesse est un désastre certain pour nos années de vieillesse. Le complexe financier de la retraite doit être combattu pied à pied.

En 1994, la Banque mondiale a publié un rapport intitulé Averting the Old Age Crisis : Policies to Protect the Old and Promote Growth (Anticper la crise des personnes âgées : les politiques pour protéger les personnes âgées et promouvoir la croissance), qui présentait une série de politiques de privatisation destinées à réduire les obligations de l’État en matière d’aide aux personnes âgées. Dans le cadre de l’effort visant à réduire les appareils d’État en lésinant sur les investissements publics, les États ont tenté de réorienter l’épargne-retraite vers les marchés financiers.

La combinaison des crises des retraites et des attaques contre l’État-providence a fourni une opportunité en or aux néolibéraux qui ont cherché à démanteler les systèmes publics de retraite et à ouvrir de nouvelles possibilités au capital financier. S’appuyant sur la politique de retraite du Chili d’Augusto Pinochet, qui a privatisé le système de retraite public pour le transformer en comptes de retraite individuels, et la mondialisant, la Banque mondiale et ses acolytes ont inscrit la privatisation des retraites à l’ordre du jour des politiques mondiales. Cela a conduit au démantèlement des systèmes de retraite publics dans de nombreux pays.

Près de trente ans après la publication du rapport de la Banque mondiale, les soins aux personnes âgées en Amérique du Nord sont effectivement en crise, mais il s’agit d’une crise qui a été créée par le type de réflexion caractéristique de ce même rapport . C’est la conséquence d’années de transfert des coûts de la retraite sur l’individu, au détriment des systèmes socialisés pour vieillir.

Le complexe financier de la retraite

[...]

Lire la suite sur le site Les Crises :

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