Un échange avec une camarade me conduit à préciser
(pardon de me citer) :
Nous devrions ( moi le premier), éviter cette référence à la "sociale démocratie". Parce qu’elle n’a plus aucun espace et que rien ne justifie maintenant cette appellation.
Pas plus que celle de" réformisme ".
Il fut un temps où pour reprendre la parole de Bergeron "il y avait du grain à moudre" pour notre classe dans l’affrontement avec le Capital.
Ce qui nous a permis effectivement des avancées sociales et démocratiques, sans processus révolutionnaire.
Ces temps sont révolus.
Pour cause de crise systémique du capitalisme.
J’userai d’une comparaison comme toujours très discutable.
Il fut un temps ou dans le cadre de l’accumulation du capital les propriétaires des moyens de production et d’échanges ont eu besoin d’améliorer la condition de ceux qui n’ont que leur force de travail à vendre....
Je m’en tiendrai un exemple
Celui des mineurs.
C’est le besoin pour les patrons d’avoir des salariés très proches du terril que les exploiteurs construisirent les corons...
Qui constituèrent une amélioration de l’habitat !
C’est pour ne pas que les enfants meurent trop vite en étant au fond de la mine à 8 ans, que l’âge du début de l’exploitation fut reculé.
Pour avoir une force de travail à acheter dans les meilleures conditions de rentabilité, il était nécessaire de la conserver "en bon état ".
Pour ne pas avoir une baisse de taux de profit !
[...]
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