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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 22:00

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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 16:54
"Scander « Vive l’Europe sociale » est aussi réaliste que de dire « Vive le capitalisme social » ! "
 
, par  Pascal Brula  sur le site "Faire vivre le PCF"

La lutte pour défendre ce qui reste du service public ferroviaire, amène certains, à la direction du PCF, Pierre Laurent et sa cour pour ne pas les citer, mais aussi la section économique du PCF, à essayer de brouiller les pistes et de nous vendre le fait que le gouvernement actuel serait l’unique responsable des ordonnances Macron, l’U.E. n’y étant pour rien. Oh, rassurez-vous, ce texte ne cherche pas à dédouaner les représentants de la bourgeoisie française au pouvoir ; mais est-ce bien vrai que cette "pauvre" U.E. n’y serait pour rien et que si le PCF était au pouvoir, il suffirait d’utiliser la "liberté de choix" que soi-disant elle nous laisse ? Et bien examinons ce qu’il en est réellement.

L’Union européenne, le bras armé du capital

Tout d’abord, l’U.E. n’est pas une structure supranationale indépendante des gouvernements des états membres et vice-versa ; en effet, la Commission européenne est toute puissante, mais ce n’est que l’émanation des Conseils des Ministres des Etats membres... Il n’y a donc pas de contradiction entre la politique de l’U.E. et celle des bourgeoisies au pouvoir, et pour cause, puisque l’U.E. a été créée par et pour les capitalistes, comme réponse européenne à la mondialisation capitaliste. La seule contradiction possible serait l’arrivée au pouvoir, dans un pays des 28, de forces révolutionnaires qui décideraient d’instaurer une société en rupture avec le système capitaliste ; mais dans ce cas il y aurait obligatoirement rupture avec l’U.E., car ses contraintes verrouillent tellement le système qu’il est impossible, en respectant les traités et les directives, de mener une politique économique en faveur des travailleurs. Dans le cas où l’on refuse toute rupture avec l’U.E., on est alors obligé de trahir et de se coucher comme l’a fait Syrisa en Grèce. Scander « Vive l’Europe sociale » est aussi réaliste que de dire « Vive le capitalisme social » !

Lors de la bataille contre le traité de Maastricht (1992), instituant la BCE (Banque Centrale Européenne) et l’euro, Antoine Casanova (hélas décédé fin 2017), historien, alors membre du bureau politique et du comité central du PCF, disait ceci : « la nation française perdrait cette liberté des libertés qu’est la souveraineté nationale, c’est-à-dire le droit pour chaque peuple à disposer sans cesse lui-même de son destin. (…) La subsidiarité, selon le traité de Maastricht, assure en fait au pouvoir central de la Communauté européenne, le droit intégral (et par là même un pouvoir absolu supérieur à celui des parlements, expressions pourtant de la souveraineté populaire de chaque pays) de se substituer aux États nationaux en tous les domaines, y compris ceux qui ne sont pas de sa compétence directe. » [1]. Après cette analyse, difficile de penser que l’U.E. et l’euro n’imposent aucune obligation aux États membres. Mais comme tous les gouvernements européens sans exception servent loyalement les intérêts capitalistes, les "injonctions" de l’U.E. sont acceptées de leur part comme une partie de plaisir et non une contrainte.

 
[...]
 
Lire l'intégralité de cet article et des arguments avancés, très détaillés, sur le site "Faire vivre et renforcer le PCF" ici :https://lepcf.fr/Non-Pierre-Laurent-l-U-E-n-est-pas-pour-rien-dans-le-demantelement-de-la-SNCF#comment2880
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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 16:51
Olivier CASSIAU

 

Publié 12/05/2018
 
11 mai 1968.  Claude Mazauric s'adresse aux étudiants en 1968 à Rouen. Photo Paris-Normandie

 

Série (3/7). Étudiants, ouvriers, hommes politiques, syndicalistes, ils ont vécu Mai 1968 de l’intérieur. Cinquante ans après, ils se souviennent avec - parfois - le recul nécessaire à l’Histoire. Aujourd’hui, la grève générale des ouvriers vus par ceux qui ont occupé les usines et défilé dans les rues.

 
«Viansson Ponté a écrit pour justifier Mai 68 que la France s’ennuyait, c’est une erreur considérable, juste une impression de mandarin parisien. Entre 1963 et 1968, la France a connu cinq ans de luttes sociales, de tensions politiques extrêmes, comme en 1963 la grève des mineurs. Nous avons organisé à Rouen une campagne de soutien et de solidarité aux mineurs. » Non vraiment non, pour Claude Mazauric, Mai 68 n’est pas arrivé par hasard, pas né d’une envie subite de casser les codes et les carcans. « Non, mai 1968 n’était pas un simple orage dans un ciel serein », assène celui qui est à l’époque professeur d’histoire moderne à l’université de Rouen et l’un des leaders de la contestation à la fac, côté profs cette fois. « Nous sommes encore dans les Trente glorieuses mais le pouvoir d’achat ne suit pas la hausse des prix. Il y a des luttes sociales depuis quatre ou cinq ans, on ne comprend pas Mai 68 si on ne comprend pas cela », martèle celui qui s’imposera comme l’un des spécialistes de la Révolution française et de Robespierre en particulier.

À 36 ans, Claude Mazauric milite depuis plus de quinze ans au Parti communiste, depuis « le 29 mai 1952 » se souvient sans souci le professeur émérite, âgé aujourd’hui de 85 ans. « Au lendemain de la venue du général Ridgway à Paris en pleine guerre de Corée. » Le général est alors accusé par les communistes d’utiliser des armes bactériologiques. Professeur au lycée Corneille avant de rejoindre l’université en 1965, il parvient même à créer une cellule du PCF au lycée Corneille, « j’en ai créé une aussi à l’université. Tous les profs n’étaient pas communistes ou de gauche, mais ceux qui l’étaient habitaient Rouen ou son agglo, étaient implantés, militaient à l’endroit où ils habitaient. » Jusqu’au combat de mai 1968.

« Une véritable marée humaine »

« Le matin du 11 mai, nous apprenons par des étudiants et des professeurs qui étaient sur place ce qui s’est passé la veille sur les barricades à Paris. » Les étudiants comme les professeurs sont effarés de la répression policière et décident d’une manifestation l’après-midi même dans les rues de Rouen. Place Foch, le professeur d’histoire moderne prend la parole au nom du SNES-UP, « l’indignation était forte, notamment chez les étudiants ».

 

13 mai 1968 Place Saint-Marc à Rouen

Manifestation au Havre en 1968.  Arrivée devant l'Hôtel de Ville.Photo Paris-Normandie

La suite de l'article avec le témoignage de Claude Mazauric :http://www.paris-normandie.fr/region/13-mai-68-les-etudiants-laissent-la-rue-aux-ouvriers-JN12979918

 

 

 
 

 

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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 16:46
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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 16:44

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 16:35

A Rouen, le film n'est pas encore programmé semble-t-il.  Les parisiens sont toujours privilégiés ... On espère que le film sera bientôt dans toutes les grandes salles normandes.  En tout cas merci à Jean Lévy de faire sa promotion de si belle façon. YG.

 

Ceci n'est pas une critique de film, mais un cri du coeur !

par Jean LEVY

source : http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2018/05/en-guerre-sociale-sur-grand-ecran-un-film-a-voir-de-toute-urgence.html

"En guerre", un film de Stéphane Brizé et de Vincent Lindon (co-producteur), est sorti en salle ce mercredi 16 mai. Il s'agit d'un événement artistique, mais aussi, et peut-être d'abord, d'un moment de réalité sociale du monde dans lequel nous vivons.

Oeuvre servie par des acteurs de talent, Vincent Lindon, est le seul, selon la critique, qui soit de profession.  Dans son rôle de militant ouvrier CGT, dirigeant syndical d'une usine du sud-ouest, il est plus vrai que nature. Son attitude, son allant, le ton de vérité des paroles qu'il prononce, l'empathie qu'il procure nous feraient douter de sa véritable métier : on jurerait qu'une vie parallèle ait fait de lui, à la fois un copain d'atelier, et un meneur d'hommes.

Mais il n'est pas le seul acteur vrai dans le film. Tous non professionnels, des ouvriers, militants ou pas, aux cadres de direction et jusqu'au PDG allemand de la multinationale, tous sont criant de vérité.

Le dialogue est comme ajusté par un spécialiste : les arguments des militants, des simples salariés, aussi bien que ceux des patrons, les réactions des uns et des autres,  reflètent la réalité sociale du temps présent. Le film est, de ce fait, comme un document humain de la "guerre" de classe que se livrent aujourd'hui exploiteurs et exploités dans notre pays, et dans les autres aussi.

Il n'est pas convenable de livrer les secrets d'un film, le déroulement de ses séquences, ses péripéties, à des personnes qui ne l'ont pas encore vu. Chacun a compris : il s'agit d'une oeuvre cinématographique d'ampleur sociale, traitée sobrement et pourtant il s'en dégage une grandeur shakespearienne. 

Aujourd'hui, dans la France de Macron, en cette période de luttes, il est bon de voir et d'entendre un autre son de cloche, un réel parler vrai, à l'opposé des fadaises méprisantes que les puissants du jour répandent sous tous formats,  au nom de la culture.

Qu'en soient remerciés Stéphane Brizé et Vincent Lindon pour ce grand film, à qui le Festival de Cannes devrait offrir les plus hautes récompenses.

Au public, à tous nos lecteurs, un seul conseil : que vos premières heures de liberté soient réservées à ce film, noir en profondeur, et pourtant si rouge de raison.

 

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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 16:16
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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 16:14

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 23:39

Cet article est reposté depuis Analyse communiste internationale.

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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 23:30

MANIFESTATIONS
ROUEN : 10h - Cours Clémenceau
LE HAVRE : 10h - devant l’Hôtel de ville
DIEPPE : 10h30 - devant la gare
EVREUX : 14h00 - gare SNCF

La reconstitution d’un front unitaire complet dans l’ensemble de la Fonction publique
souligne combien le gouvernement est en difficulté quant à sa volonté d’imposer des réformes régressives : avec toutes leurs organisations syndicales, les agents de la Fonction publique font massivement entendre leur refus de la mise à mal des missions publiques, de la dégradation des conditions de travail, du gel des salaires.Alors qu’est engagée une tentative d’ampleur inédite de casse de la Fonction publique,les conditions sont aujourd’hui réunies pour une mobilisation des personnels de nature à faire reculer le pouvoir.


OUI LA LUTTE ET L’ACTION SYNDICALE PAYENT

  • Le gouvernement vient d’officialiser le recul de Macron sur sa volonté de supprimer la valeur unique du point d’indice Fonction publique ;
  • Face aux mouvements de grève, plusieurs ministres ont annoncé des mesures catégorielles concernant des secteurs qui se sont mobilisés ;
  • La publication du rapport du Comité Action publique 2022, qui doit notamment formuler des préconisations de privatisation et d’abandons de missions, a été retardée à plusieurs reprises et aucune date précise ne figure actuellement au calendrier s’agissant du prochain Comité Interministériel de la Transformation Publique ;
  • De nombreuses luttes locales dé-bouchent sur la satisfaction des revendications. Si à ce stade le gouvernement affiche sa fermeté sur les aspects fondamentaux de sa politique, il est bien sur la défensive.
  • La grève des fonctionnaires allemands démontre que gagner des augmentations générales fortes en matière salariale (7,5 % !) est possible face à un gouvernement au moins aussi déterminé que le nôtre sur sa volonté de mettre en œuvre des politiques d’austérité.

C’est pourquoi la CGT appelle à faire vivre pleinement l’appel des neuf organisations syndicales de la Fonction publique pour construire une grève massive le 22 mai, encore plus forte que celle du 22 mars !
 

MANIFESTATIONS
ROUEN : 10h - Cours Clémenceau
LE HAVRE : 10h - devant l’Hôtel de ville
DIEPPE : 10h30 - devant la gare
EVREUX : 14h00 - gare SNCF

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