Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
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Humeur
Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de
l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].
Après le succès de l'assemblée constituante vénézuélienne et la réussite du parti chaviste aux dernières municipales, Nicolas Maduro a remporté la présidentielle. Pour l'universitaire Sal...
"Scander « Vive l’Europe sociale » est aussi réaliste que de dire « Vive le capitalisme social » ! "
, par Pascal Brula sur le site "Faire vivre le PCF"
La lutte pour défendre ce qui reste du service public ferroviaire, amène certains, à la direction du PCF, Pierre Laurent et sa cour pour ne pas les citer, mais aussi la section économique du PCF, à essayer de brouiller les pistes et de nous vendre le fait que le gouvernement actuel serait l’unique responsable des ordonnances Macron, l’U.E. n’y étant pour rien. Oh, rassurez-vous, ce texte ne cherche pas à dédouaner les représentants de la bourgeoisie française au pouvoir ; mais est-ce bien vrai que cette "pauvre" U.E. n’y serait pour rien et que si le PCF était au pouvoir, il suffirait d’utiliser la "liberté de choix" que soi-disant elle nous laisse ? Et bien examinons ce qu’il en est réellement.
L’Union européenne, le bras armé du capital
Tout d’abord, l’U.E. n’est pas une structure supranationale indépendante des gouvernements des états membres et vice-versa ; en effet, la Commission européenne est toute puissante, mais ce n’est que l’émanation des Conseils des Ministres des Etats membres... Il n’y a donc pas de contradiction entre la politique de l’U.E. et celle des bourgeoisies au pouvoir, et pour cause, puisque l’U.E. a été créée par et pour les capitalistes, comme réponse européenne à la mondialisation capitaliste. La seule contradiction possible serait l’arrivée au pouvoir, dans un pays des 28, de forces révolutionnaires qui décideraient d’instaurer une société en rupture avec le système capitaliste ; mais dans ce cas il y aurait obligatoirement rupture avec l’U.E., car ses contraintes verrouillent tellement le système qu’il est impossible, en respectant les traités et les directives, de mener une politique économique en faveur des travailleurs. Dans le cas où l’on refuse toute rupture avec l’U.E., on est alors obligé de trahir et de se coucher comme l’a fait Syrisa en Grèce. Scander « Vive l’Europe sociale » est aussi réaliste que de dire « Vive le capitalisme social » !
Lors de la bataille contre le traité de Maastricht (1992), instituant la BCE (Banque Centrale Européenne) et l’euro, Antoine Casanova (hélas décédé fin 2017), historien, alors membre du bureau politique et du comité central du PCF, disait ceci : « la nation française perdrait cette liberté des libertés qu’est la souveraineté nationale, c’est-à-dire le droit pour chaque peuple à disposer sans cesse lui-même de son destin. (…) La subsidiarité, selon le traité de Maastricht, assure en fait au pouvoir central de la Communauté européenne, le droit intégral (et par là même un pouvoir absolu supérieur à celui des parlements, expressions pourtant de la souveraineté populaire de chaque pays) de se substituer aux États nationaux en tous les domaines, y compris ceux qui ne sont pas de sa compétence directe. » [1]. Après cette analyse, difficile de penser que l’U.E. et l’euro n’imposent aucune obligation aux États membres. Mais comme tous les gouvernements européens sans exception servent loyalement les intérêts capitalistes, les "injonctions" de l’U.E. sont acceptées de leur part comme une partie de plaisir et non une contrainte.
11 mai 1968. Claude Mazauric s'adresse aux étudiants en 1968 à Rouen. Photo Paris-Normandie
Série (3/7). Étudiants, ouvriers, hommes politiques, syndicalistes, ils ont vécu Mai 1968 de l’intérieur. Cinquante ans après, ils se souviennent avec - parfois - le recul nécessaire à l’Histoire. Aujourd’hui, la grève générale des ouvriers vus par ceux qui ont occupé les usines et défilé dans les rues.
«Viansson Ponté a écrit pour justifier Mai 68 que la France s’ennuyait, c’est une erreur considérable, juste une impression de mandarin parisien. Entre1963 et1968, la France a connu cinq ans de luttes sociales, de tensions politiques extrêmes, comme en 1963 la grève des mineurs. Nous avons organisé à Rouen une campagne de soutien et de solidarité aux mineurs.» Non vraiment non, pour Claude Mazauric, Mai 68 n’est pas arrivé par hasard, pas né d’une envie subite de casser les codes et les carcans. «Non, mai1968 n’était pas un simple orage dans un ciel serein», assène celui qui est à l’époque professeur d’histoire moderne à l’université de Rouen et l’un des leaders de la contestation à la fac, côté profs cette fois. «Nous sommes encore dans les Trente glorieuses mais le pouvoir d’achat ne suit pas la hausse des prix. Il y a des luttes sociales depuis quatre ou cinq ans, on ne comprend pas Mai 68 si on ne comprend pas cela», martèle celui qui s’imposera comme l’un des spécialistes de la Révolution française et de Robespierre en particulier.
À 36 ans, Claude Mazauric milite depuis plus de quinze ans au Parti communiste, depuis «le 29mai 1952» se souvient sans souci le professeur émérite, âgé aujourd’hui de 85 ans. «Au lendemain de la venue du général Ridgway à Paris en pleine guerre de Corée.» Le général est alors accusé par les communistes d’utiliser des armes bactériologiques. Professeur au lycée Corneille avant de rejoindre l’université en 1965, il parvient même à créer une cellule du PCF au lycée Corneille, «j’en ai créé une aussi à l’université. Tous les profs n’étaient pas communistes ou de gauche, mais ceux qui l’étaient habitaient Rouen ou son agglo, étaient implantés, militaient à l’endroit où ils habitaient.» Jusqu’au combat de mai 1968.
«Une véritable marée humaine»
« Le matin du 11mai, nous apprenons par des étudiants et des professeurs qui étaient sur place ce qui s’est passé la veille sur les barricades à Paris.» Les étudiants comme les professeurs sont effarés de la répression policière et décident d’une manifestation l’après-midi même dans les rues de Rouen. Place Foch, le professeur d’histoire moderne prend la parole au nom du SNES-UP, «l’indignation était forte, notamment chez les étudiants».
13 mai 1968 Place Saint-Marc à Rouen
Manifestation au Havre en 1968. Arrivée devant l'Hôtel de Ville.Photo Paris-Normandie
En Italie, le cauchemar de Bruxelles - la formation du premier gouvernement " anti-système " de l'histoire de l'UE - se précise. La déclaration surprise de Silvio Berlusconi, le 9 mai, avait ouvert
Le président français est à Sofia pour le sommet UE-Balkans. Il y a réaffirmé son intention de maintenir l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien. Abonnez-vous à la chaîne YouTube de RT France : https://www.youtube.com/user/rtenfrancais RT en français : http://francais.rt.com/ Facebook : https://www.facebook.com/RTFrance Twitter : https://twitter.com/rtenfrancais Google+ : https://plus
A Rouen, le film n'est pas encore programmé semble-t-il. Les parisiens sont toujours privilégiés ... On espère que le film sera bientôt dans toutes les grandes salles normandes. En tout cas merci à Jean Lévy de faire sa promotion de si belle façon. YG.
Ceci n'est pas une critique de film, mais un cri du coeur !
"En guerre", un film de Stéphane Brizé et de Vincent Lindon (co-producteur), est sorti en salle ce mercredi 16 mai. Il s'agit d'un événement artistique, mais aussi, et peut-être d'abord, d'un moment de réalité sociale du monde dans lequel nous vivons.
Oeuvre servie par des acteurs de talent, Vincent Lindon, est le seul, selon la critique, qui soit de profession. Dans son rôle de militant ouvrier CGT, dirigeant syndical d'une usine du sud-ouest, il est plus vrai que nature. Son attitude, son allant, le ton de vérité des paroles qu'il prononce, l'empathie qu'il procure nous feraient douter de sa véritable métier : on jurerait qu'une vie parallèle ait fait de lui, à la fois un copain d'atelier, et un meneur d'hommes.
Mais il n'est pas le seul acteur vrai dans le film. Tous non professionnels, des ouvriers, militants ou pas, aux cadres de direction et jusqu'au PDG allemand de la multinationale, tous sont criant de vérité.
Le dialogue est comme ajusté par un spécialiste : les arguments des militants, des simples salariés, aussi bien que ceux des patrons, les réactions des uns et des autres, reflètent la réalité sociale du temps présent. Le film est, de ce fait, comme un document humain de la "guerre" de classe que se livrent aujourd'hui exploiteurs et exploités dans notre pays, et dans les autres aussi.
Il n'est pas convenable de livrer les secrets d'un film, le déroulement de ses séquences, ses péripéties, à des personnes qui ne l'ont pas encore vu. Chacun a compris : il s'agit d'une oeuvre cinématographique d'ampleur sociale, traitée sobrement et pourtant il s'en dégage une grandeur shakespearienne.
Aujourd'hui, dans la France de Macron, en cette période de luttes, il est bon de voir et d'entendre un autre son de cloche, un réel parler vrai, à l'opposé des fadaises méprisantes que les puissants du jour répandent sous tous formats, au nom de la culture.
Qu'en soient remerciés Stéphane Brizé et Vincent Lindon pour ce grand film, à qui le Festival de Cannes devrait offrir les plus hautes récompenses.
Au public, à tous nos lecteurs, un seul conseil : que vos premières heures de liberté soient réservées à ce film, noir en profondeur, et pourtant si rouge de raison.
Après Le Journal, Aude Lancelin et Virginie Cresci sont de retour pour le direct politique du Média. Gérard Filoche, Elsa Faucillon, Eric Coquerel, Alexandre Devecchio et Gaël Quirante débattront sur... Le retour de la lutte des classes ⚡️ Le Média existe grâce aux Socios, rejoignez-nous !
Aude Lancelin et Virginie Cresci sont de retour pour le direct politique du Média. Gérard Filoch
Brasilia, 16 mai, (RHC).- Des personnalités politiques européennes ont exigé la mise en liberté de Luiz Inacio Da Silva Lula, accusé sans preuve de corruption. La pétition signée par José Luis Rodriguez Zapatero, ex-président du gouvernement espagnol, François Hollande, ex-président français, Elio Di Rupo, ex-Premier ministre de la Belgique et par les ex-présidents du Conseil des mini
La reconstitution d’un front unitaire complet dans l’ensemble de la Fonction publique souligne combien le gouvernement est en difficulté quant à sa volonté d’imposer des réformes régressives : avec toutes leurs organisations syndicales, les agents de la Fonction publique font massivement entendre leur refus de la mise à mal des missions publiques, de la dégradation des conditions de travail, du gel des salaires.Alors qu’est engagée une tentative d’ampleur inédite de casse de la Fonction publique,les conditions sont aujourd’hui réunies pour une mobilisation des personnels de nature à faire reculer le pouvoir.
OUI LA LUTTE ET L’ACTION SYNDICALE PAYENT
Le gouvernement vient d’officialiser le recul de Macron sur sa volonté de supprimer la valeur unique du point d’indice Fonction publique ;
Face aux mouvements de grève, plusieurs ministres ont annoncé des mesures catégorielles concernant des secteurs qui se sont mobilisés ;
La publication du rapport du Comité Action publique 2022, qui doit notamment formuler des préconisations de privatisation et d’abandons de missions, a été retardée à plusieurs reprises et aucune date précise ne figure actuellement au calendrier s’agissant du prochain Comité Interministériel de la Transformation Publique ;
De nombreuses luttes locales dé-bouchent sur la satisfaction des revendications. Si à ce stade le gouvernement affiche sa fermeté sur les aspects fondamentaux de sa politique, il est bien sur la défensive.
La grève des fonctionnaires allemands démontre que gagner des augmentations générales fortes en matière salariale (7,5 % !) est possible face à un gouvernement au moins aussi déterminé que le nôtre sur sa volonté de mettre en œuvre des politiques d’austérité.
C’est pourquoi la CGT appelle à faire vivre pleinement l’appel des neuf organisations syndicales de la Fonction publique pour construire une grève massive le 22 mai, encore plus forte que celle du 22 mars !
MANIFESTATIONS ROUEN : 10h - Cours Clémenceau LE HAVRE : 10h - devant l’Hôtel de ville DIEPPE : 10h30 - devant la gare EVREUX : 14h00 - gare SNCF
Les syndicats de la SNCF sont unanimes : ils exigent “un moratoire” sur le redécoupage de Fret SNCF en deux sociétés distinctes, Hexafret et Technis, qui doit prendre effet le 1er janvier 2025. Sans quoi, ils feront grève à compter du 11 décembre. Le...
Capture d'écran sur REPORTERRE
L'Allemande madame Ursula von der Leyden, patronne de la Commission européenne, adoubée à ce poste par les 27 chefs d'état et de gouvernement, vient de parapher le Mercosour en se déplaçant en Uruguay. L'Allemagne, chef...
La CGT appelle l’ensemble des salarié.e.s à se mobiliser par la Grève et à s’inscrire massivement dans les initiatives du 12 décembre ! - DIEPPE : 10H30 - Place Pierre Semard (Gare SNCF Dieppe) - Rassemblement. - FONTAINE LE BOURG : 10H30 - Devant Usine...
Deux TACTIQUES opposées pour dénouer la crise de régime en France A lors que, reconnaissons-lui ce mérite, la France Insoumise (LFI) refuse de composer avec Macron, en négociant au rabais pour entrer dans un éventuel gouvernement Lecornu, Cazeneuve ou...
Dimanche 8 décembre 2024 Une déclaration importante du Parti communiste turc pour comprendre ce qui se joue en Syrie Le gouvernement AKP, avec Israël, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, a lancé une opération globale en Syrie. Hay’at Tahrir al-Sham,...
R ony Brauman a été président de Médecins sans frontières de 1982 à 1994. Il est actuellement membre du Centre de réflexion sur l’action et les savoirs humanitaires (CRASH) de Médecins sans frontières. Une voix importante pour nous parler de la situation...
Mis en ligne sur Ruptures le 29 novembre 2024
Les ministres des affaires étrangères des vingt-sept pays de l’Union européenne se sont réunis le 18 novembre à Bruxelles. C’était probablement la dernière rencontre présidée par Josep Borrel, le chef de la...
Douarnenez la vaillante, en prise sur l'avenir
30/11/2024. Douarnenez. Les syndicats CGT de Douarnenez, leur UL, l'UD 29 et ses syndicats, fêtent le 100e anniversaire de la grève des sardinières. Festif et combattif un beau cortège à travers la ville,...
Édité par Reynaldo Henquen 2024-12-05 09:02:30 Par María Josefina Arce La politique économique du président argentin, Javier Milei, continue de faire des ravages dans des domaines clés comme la santé, qui fait face à des coupes budgétaires et à un exode...
Roumanie : la Cour constitutionnelle annule l’élection présidentielle sur fond de "suspicion d’ingérence russe" Le deuxième tour de l’élection présidentielle était prévu dimanche 8 décembre. Au premier tour, le candidat nationaliste Calin Georgescu était...