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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
7 avril 2022 4 07 /04 /avril /2022 14:36
Manifestations à Rouen en 2020, le 14 janvier, le 16 janvier ...
Manifestations à Rouen en 2020, le 14 janvier, le 16 janvier ...
Manifestations à Rouen en 2020, le 14 janvier, le 16 janvier ...
Manifestations à Rouen en 2020, le 14 janvier, le 16 janvier ...
Manifestations à Rouen en 2020, le 14 janvier, le 16 janvier ...

Manifestations à Rouen en 2020, le 14 janvier, le 16 janvier ...

LU sur LVSL

Alors que le projet de réforme des retraites de 2019 consacrait un changement total d’architecture du système, Emmanuel Macron vient récemment d’abandonner cette stratégie systémique. Le décalage de l’âge de départ à la retraite à 64 ans – proposé par le candidat E. Zemmour – ou même à 65 ans – piste privilégiée par V. Pecresse et E. Macron – a désormais le vent en poupe. Michael Zemmour est maître de conférences en économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le coauteur du système français de protection sociale (La découverte, 2021). Ce dernier nous invite à reconsidérer certaines idées reçues sur le système de retraite français – insoutenabilité, hausse des dépenses… – tout en nous proposant quelques pistes de réflexion pour en améliorer l’architecture. Entretien réalisé par Jules Brion et retranscrit par Dany Meyniel.

 

LVSL : Dans vos travaux, vous montrez que la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron en 2019 entérinait le passage d’un régime à prestations définies à un système à cotisations définies. Ce nouveau paradigme fonctionnerait « en pilotage automatique » puisqu’aucun déficit ne serait possible en théorie. L’annonce récente du candidat Macron revient totalement sur cette volonté de changer l’architecture du système. Devons-nous pour autant nous réjouir de ce discours ?

 

Michaël Zemmour : L’intérêt du système en pilotage automatique est qu’il permet à la politique de se désengager des réformes. On met le système dans une trajectoire voulue et les ajustements se font automatiquement, sans débat politique. L’annonce qui vient récemment d’être faite met de côté cette volonté de changer l’architecture du système pour revenir à des discours plus habituels en France : on va faire des économies sur les retraites en décalent l’âge de pension. On assume frontalement la conflictualité. Est-ce que nous devons nous en réjouir ? Bien sûr que non, la réforme qui est proposée est plus dure dans ses paramètres que tout ce qui avait été proposé en 2019. Derrière la réforme Delevoye, il y avait une volonté de faire des économies mais celles qui sont proposées avec la retraite à 65 ans sont plus importantes. De tous les scénarios de 2019, aucun n’envisageait de décaler l’âge de la retraite à 65 ans en seulement neuf ans, comme cela a été récemment annoncé. Macron a durci sa position. C’est un véritable tournant car on va plus loin que l’objectif d’équilibre ; on veut carrément faire des économies sur les dépenses. Ceci peut s’expliquer par deux raisons. Soit c’est une sorte d’obsession pour la réduction des dépenses publiques qu’exprime souvent Bruno Le Maire, soit une volonté de mettre les gens au travail coûte que coûte, dans toutes les conditions. [...]

 

La suite ci-dessous :

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24 septembre 2021 5 24 /09 /septembre /2021 12:27
Lu sur le site de la FSU :
 
Septembre, octobre, novembre seront des mois clés pour les retraités. C’est à cette période que se voteront les budgets de le Sécurité sociale et de la loi des finances.
Alors mobilisons-nous le vendredi 1er octobre !
Notre Intersyndicale nationale dite “le Groupe des 9” organise cette nouvelle journée nationale d’action pour :
  • Augmentations des retraites, pensions de base et complémentaires
  • Sécurité Sociale, santé, autonomie
  • Services publics

 

3 rassemblements unitaires sont prévus dans le département :
à Rouen – 10h au Palais de Justice
au Havre – 10h à l’Hôtel de Ville
à Dieppe – à fixer

La suite ci-dessous sur le site de la FSU :

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22 janvier 2021 5 22 /01 /janvier /2021 14:35

Cet article est reposté depuis Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges..

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10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 15:36

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

En général les prêteurs sont les riches, l'impôt retombe sur les pauvres ; et comme le pauvre ne peut jamais faire la loi, il faut qu'il supporte l'impôt.
Citation de Mirabeau ; Discours Assemblée nationale, 24 octobre 1790.

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28 mai 2019 2 28 /05 /mai /2019 23:31
Le 21 mai dernier, l’intersyndicale avait appelé à manifester pour la défense de l’emploi chez GE.  Photo d’archives ER /Christine DUMAS

Le 21 mai dernier, l’intersyndicale avait appelé à manifester pour la défense de l’emploi chez GE. Photo d’archives ER /Christine DUMAS

"Belfort est une ville résistante. Elle espère que son gouvernement ne la livrera pas une seconde fois."

Ce matin, la direction du groupe américain General Electric a annoncé la suppression de 1 050 emplois sur Belfort, 800 dans les turbines à gaz, 250 dans le centre de services installé il y a deux ans, conformément aux engagements pris, et désormais voué à la fermeture.

Le coup est terrible pour Belfort, qui voit de surcroît l’exécution des nouvelles commandes transférée aux Etats-Unis.
Dans ce sinistre industriel, la responsabilité de l’Etat est doublement engagée. D’abord pour avoir accepté, dans la plus grande opacité, un accord déséquilibré avec General Electric en 2014. Ensuite pour n’être pas monté au capital pour y remplacer Bouygues en 2017 et ainsi donner vie aux trois « co-entreprises » prévues entre Alstom et General Electric. « Tout pour les actionnaires, haro sur les salariés ! », ainsi se résume ce bradage à 12,5 milliards d’euros.

Belfort est un grand site industriel français depuis 1878. Je n’imagine pas que le Président de la République, que j’ai accompagné à Belfort en 2015 quand il était ministre de l’Economie et qui connait parfaitement bien le dossier Alstom, ne prenne pas aujourd’hui des initiatives d’abord pour rappeler à General Electric que le slogan « America first ! » ne saurait s’appliquer en violation des engagements pris, et qu’ensuite il ne donne pas une vigoureuse impulsion aux projets de diversification industrielle qui existent en matière aéronautique comme dans la maintenance nucléaire.

Belfort est une ville résistante. Elle espère que son gouvernement ne la livrera pas une seconde fois.

Jean-Pierre Chevènement - Mardi 28 mai 2019

https://www.chevenement.fr/GE-Belfort-la-responsabilite-de-l-Etat_a2047.html

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 16:47

Histoires d’actu. On y invoque le ras-le-bol de ces impôts que les riches ne paient pas, l’exaspération liée au pouvoir oppressant des puissants, le sentiment d’une justice de classe : c’est la Normandie de 1789, à travers ses cahiers de doléances. Morceaux choisis avec une plongée dans les archives normandes des germes de la fronde.

  Olivier CASSIAU
DEHORS !... les taxes

Il y a ceux qui mettent les formes, comme à Buchy. « À ce qu’il plaise à sa majesté étendre sa bienséance sur ses fidèles sujets pour l’encouragement et l’exploitation de leurs terres et herbages, le commerce de leurs denrées et bestiaux et par adoucissement des charges excessives qui leur sont imposées. »

Et ceux qui mettent les pieds dans le plat.

Comme aux Andelys« Égalité proportionnelle de répartition de toute espèce d’impôt qui sera établi ou conservé soit ordonné entre tous les citoyens sans distinction d’ordre ni d’état. Qu’il soit demandé la suppression des vingtièmes, tailles, corvées, gabelles. » Car si aujourd’hui, les « gilets jaunes » revendiquent entre autres le rétablissement de l’ISF, bourgeois, employés et paysans demandent juste en 1789 que la noblesse et le clergé paient tout simplement des... impôts ! Une revendication que l’on trouve dans les villes, et dans les campagnes. Les habitants de Saâne-Saint-Just et ses quelques feux, comme on dit à l’époque pour évoquer les ménages, sollicitent « l’abolition de la gabelle (NDLR : taxe sur le sel) et de l’impôt sur le tabac. Quant à la corvée qui pèse sur les agriculteurs qui paient pour des travaux qui languissent ou sont mal faits. » Et certains de faire des propositions.

À Gournay-en-Bray, on propose « de préférer autant qu’il se pourra ceux (NDLR : les impôts) liés à la consommation d’autant qu’ils tiennent moins de l’arbitraire, qu’après tout il dépend du choix de consommer plus ou moins et que celui qui consomme est aussi censé être plus riche ou fait plus de profits. » Dans le nord de la Seine-Inférieure, on vient d’inventer sans le savoir une forme de TVA. Aujourd’hui chacun s’accorde pourtant à dire que c’est un impôt injuste. « La paroisse est surchargée dans la répartition de la taille (NDLR : impôt direct). Il serait bien que la répartition ne soit pas arbitraire et qu’elle soit dite dans chaque province et chaque baillage », assure-t-on dans la paroisse de Pavilly, « 330 à 340 feux », en mars 1789.

DEHORS !... le pouvoir vertical

Alors certes, on ne demande alors ni la tête ni l’abdication du roi. Mais tout de même, on profite des cahiers de doléances pour dénoncer ce que le peuple considère comme des abus du pouvoir royal. Et de la noblesse.

À Vernon, on fait « doléance au Roy sur l’existence et l’entretien onéreux d’un trop grand nombre de demeures royales et les dépenses excessives qu’elles entraînent. Il faut que le Roy réforme l’économie de sa maison, de celle de la Reine, des princes ses enfants et des princes ses frères et autres princes et princesses » ; au Havre, on demande la suppression de toute place, emploi et office qui ne sont pas nécessaires. À Buchy, aussi on demande poliment au roi de « se faire rendre compte de l’emploi des deniers afin de diminuer les dépenses, les gratifications qui forment un poids qui pèse sur les habitants de la campagne. » Aux Andelys, que l’administration des forêts soit « plus régulière » et que « les ministres soient responsables de l’emploi des sous qui leur ont été confiés. » À Pont-Audemer, on veut connaître « les sources des abus de l’État, et là aussi, que les ministres soient comptables des deniers publics. » À Charleval, on pointe du doigt les richesses du clergé : « les maisons conventuelles sans aucune utilité doivent être supprimées et les fonds employés pour la pension du curé, l’augmentation des gages du vicaire, du maître et de la maîtresse d’école. » [...]

DEHORS !...les restrictions

Quand les campagnes ont l’impression de payer pour les villes... À Saâne-Saint-Just, on veut « faire supporter les frais des grandes routes à ceux qui les dégradent » et l’on « réclame le secours du gouvernement afin qu’il fasse procurer au peuple les aliments nécessaires à la vie et arrêter le tumulte de la disette. » On préconise même des mesures radicales. « Pour faciliter l’abondance de blé, nécessaire à tous les citoyens, denrée qui leur est indispensable il sera défendu, sous peine de punition corporelle, d’exporter cette denrée hors du royaume, si ce n’est de province à province », propose-t-on à Buchy. À Gisors, c’est une régulation du prix du blé en cas de disette que l’on réclame. [...]

DEHORS !...Les pigeons

[...]

DEHORS !... L’automatisation

La fin du XVIIIe siècle voit naître les premières mécanisations, et notamment celle de la filature. Les premières peurs aussi face aux prémices du capitalisme industriel. « Les mécaniques pour la filature de coton retirent les moyens nécessaires aux pauvres et aux artisans pour leur subsistance », assure-t-on dans la paroisse de Pavilly.

[...]

DEHORS !... LA justice à deux vitesses

Dans de nombreux cahiers de doléances, on retrouve des préoccupations plus politiques, mis en avant notamment dans les grandes villes. La liberté de la presse, sans censure, revient régulièrement. Même dans les cahiers de doléances des campagnes. [...]

DEHORS !... et après ?

Parmi les 188 000 tisserands de la région de Rouen, plus d’un tiers est au chômage et sans ressource. Le 14 juillet 1789, une foule de 300 à 400 personnes envahit une filature du faubourg Saint-Sever. Trente métiers à tisser mécaniques anglais sont brisés. Pendant ce temps-là, à Paris... [...]

Claude Mazauric, historien de la Révolution française (1)
Les « gilets jaunes » d’aujourd’hui sont-ils les sans-culottes d’hier ?
Claude Mazauric : « Oui et non. Non, car l’histoire ne se répète jamais. Nous ne sommes pas dans la même organisation de la société, de l’économie, des échanges commerciaux qu’à l’époque. Tout cela nous permet de garder le sens aigu des différences.
Ce qui est vrai, c’est que les « gilets jaunes » comme les sans-culottes n’est pas un mouvement social homogène. À Rouen, on trouve dans la sans-culotterie à la fois des maîtres de métiers, des petits chefs d’entreprise, des compagnons, des portefaix, des apprentis et avec autour d’eux toute une plèbe d’habitants. Ce sont les couches populaires dominées avec au-dessus d’eux notamment la grande bourgeoisie. Aujourd’hui, les « gilets jaunes » appartiennent aussi à ces couches sociales dominées qui sont la proie des crises, comme l’étaient les sans-culottes avec la hausse du prix du pain au XVIIIe siècle. [...]
 

 

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30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 12:32
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4 avril 2019 4 04 /04 /avril /2019 09:23

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

Sortie en salle :

Le Havre au Sirius

Voir les horaires ci-dessous

Rouen à l'Omnia

Oissel à l'Espace Aragon

 

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3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 23:02

17 personnes, gilets jaunes ou sympathisants, comparaissaient ce matin devant le tribunal de police du Havre pour occupation illicite du domaine public. En janvier, ils avaient été contrôlés aux abords du rond-point de Saint-Romain-de-Colbosc.

Par Elise Laperdrix

Un "procès politique", pour "casser le mouvement des gilets jaunes", les mots sont de Sophie Haussetête, avocate de 16 des 17 prévenus poursuivis devant le tribunal de police. 

Le 6 janvier dernier, ses clients, gilets jaunes ou sympathisants du mouvement, avaient fait l'objet d'un contrôle d'identité par la gendarmerie - alors qu'ils étaient rassemblés aux abords du rond-point de Saint-Romain-de-Colbosc - puis de poursuites judiciaires pour occupation illicite du domaine public.

Une procédure jugée disproportionnée par l'avocate, qui a plaidé l'exception de nullité pour ces contrôles - "les gendarmes n'étaient pas habilités à faire des contrôles d'identité sur la D81" - mais aussi la dispense de peine. "Le trouble à l'ordre public a cessé, ils ne sont pas revenus sur les lieux pour manifester", explique Sophie Haussetête.[...]
La suite ici : https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/havre/havre-gilets-jaunes-devant-justice-1648836.html
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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 16:32

 

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