Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>
Rechercher
Recherche
Humeur
Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de
l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].
En général les prêteurs sont les riches, l'impôt retombe sur les pauvres ; et comme le pauvre ne peut jamais faire la loi, il faut qu'il supporte l'impôt. Citation de Mirabeau ; Discours Assemblée nationale, 24 octobre 1790.
Chers tous, Hier [le 07/04/2020], au journal télévisé de 20 h de France 2, le 13e sujet était intitulé : "Aides de l’État à l'économie : qui paiera la facture ?". Et le sujet était ainsi déroulé : [Voix de la journaliste] : "Le coronavirus : quel sera le coût pour l'économie française et qui paiera le déficit ? Chantiers et usines à l'arrêt, restaurants fermés, un tiers de l'é
Le 21 mai dernier, l’intersyndicale avait appelé à manifester pour la défense de l’emploi chez GE. Photo d’archives ER /Christine DUMAS
"Belfort est une ville résistante. Elle espère que son gouvernement ne la livrera pas une seconde fois."
Ce matin, la direction du groupe américain General Electric a annoncé la suppression de 1 050 emplois sur Belfort, 800 dans les turbines à gaz, 250 dans le centre de services installé il y a deux ans, conformément aux engagements pris, et désormais voué à la fermeture.
Le coup est terrible pour Belfort, qui voit de surcroît l’exécution des nouvelles commandes transférée aux Etats-Unis.
Dans ce sinistre industriel, la responsabilité de l’Etat est doublement engagée. D’abord pour avoir accepté, dans la plus grande opacité, un accord déséquilibré avec General Electric en 2014. Ensuite pour n’être pas monté au capital pour y remplacer Bouygues en 2017 et ainsi donner vie aux trois « co-entreprises » prévues entre Alstom et General Electric. « Tout pour les actionnaires, haro sur les salariés ! », ainsi se résume ce bradage à 12,5 milliards d’euros.
Belfort est un grand site industriel français depuis 1878. Je n’imagine pas que le Président de la République, que j’ai accompagné à Belfort en 2015 quand il était ministre de l’Economie et qui connait parfaitement bien le dossier Alstom, ne prenne pas aujourd’hui des initiatives d’abord pour rappeler à General Electric que le slogan « America first ! » ne saurait s’appliquer en violation des engagements pris, et qu’ensuite il ne donne pas une vigoureuse impulsion aux projets de diversification industrielle qui existent en matière aéronautique comme dans la maintenance nucléaire.
Belfort est une ville résistante. Elle espère que son gouvernement ne la livrera pas une seconde fois.
Histoires d’actu. On y invoque le ras-le-bol de ces impôts que les riches ne paient pas, l’exaspération liée au pouvoir oppressant des puissants, le sentiment d’une justice de classe : c’est la Normandie de 1789, à travers ses cahiers de doléances. Morceaux choisis avec une plongée dans les archives normandes des germes de la fronde.
Il y a ceux qui mettent les formes, comme à Buchy. «À ce qu’il plaise à sa majesté étendre sa bienséance sur ses fidèles sujets pour l’encouragement et l’exploitation de leurs terres et herbages, le commerce de leurs denrées et bestiaux et par adoucissement des charges excessives qui leur sont imposées.»
Et ceux qui mettent les pieds dans le plat.
Comme aux Andelys : «Égalité proportionnelle de répartition de toute espèce d’impôt qui sera établi ou conservé soit ordonné entre tous les citoyens sans distinction d’ordre ni d’état. Qu’il soit demandé la suppression des vingtièmes, tailles, corvées, gabelles.» Car si aujourd’hui, les « gilets jaunes » revendiquent entre autres le rétablissement de l’ISF, bourgeois, employés et paysans demandent juste en 1789 que la noblesse et le clergé paient tout simplement des... impôts ! Une revendication que l’on trouve dans les villes, et dans les campagnes. Les habitants de Saâne-Saint-Just et ses quelques feux, comme on dit à l’époque pour évoquer les ménages, sollicitent «l’abolition de la gabelle (NDLR : taxe sur le sel) et de l’impôt sur le tabac. Quant à la corvée qui pèse sur les agriculteurs qui paient pour des travaux qui languissent ou sont mal faits.» Et certains de faire des propositions.
À Gournay-en-Bray, on propose «de préférer autant qu’il se pourra ceux (NDLR : les impôts) liés à la consommation d’autant qu’ils tiennent moins de l’arbitraire, qu’après tout il dépend du choix de consommer plus ou moins et que celui qui consomme est aussi censé être plus riche ou fait plus de profits.» Dans le nord de la Seine-Inférieure, on vient d’inventer sans le savoir une forme de TVA. Aujourd’hui chacun s’accorde pourtant à dire que c’est un impôt injuste. «La paroisse est surchargée dans la répartition de la taille (NDLR : impôt direct). Il serait bien que la répartition ne soit pas arbitraire et qu’elle soit dite dans chaque province et chaque baillage», assure-t-on dans la paroisse de Pavilly, «330 à 340 feux», en mars 1789.
DEHORS !... le pouvoir vertical
Alors certes, on ne demande alors ni la tête ni l’abdication du roi. Mais tout de même, on profite des cahiers de doléances pour dénoncer ce que le peuple considère comme des abus du pouvoir royal. Et de la noblesse.
À Vernon, on fait «doléance au Roy sur l’existence et l’entretien onéreux d’un trop grand nombre de demeures royales et les dépenses excessives qu’elles entraînent. Il faut que le Roy réforme l’économie de sa maison, de celle de la Reine, des princes ses enfants et des princes ses frères et autres princes et princesses»; au Havre, on demande la suppression de toute place, emploi et office qui ne sont pas nécessaires.À Buchy, aussi on demande poliment au roi de «se faire rendre compte de l’emploi des deniers afin de diminuer les dépenses, les gratifications qui forment un poids qui pèse sur les habitants de la campagne.» Aux Andelys, que l’administration des forêts soit « plus régulière» et que «les ministres soient responsables de l’emploi des sous qui leur ont été confiés.» À Pont-Audemer, on veut connaître «les sources des abus de l’État, et là aussi, que les ministres soient comptables des deniers publics.» À Charleval, on pointe du doigt les richesses du clergé : «les maisons conventuelles sans aucune utilité doivent être supprimées et les fonds employés pour la pension du curé, l’augmentation des gages du vicaire, du maître et de la maîtresse d’école.» [...]
DEHORS !...les restrictions
Quand les campagnes ont l’impression de payer pour les villes... À Saâne-Saint-Just, on veut «faire supporter les frais des grandes routes à ceux qui les dégradent» et l’on «réclame le secours du gouvernement afin qu’il fasse procurer au peuple les aliments nécessaires à la vie et arrêter le tumulte de la disette.» On préconise même des mesures radicales. «Pour faciliter l’abondance de blé, nécessaire à tous les citoyens, denrée qui leur est indispensable il sera défendu, sous peine de punition corporelle, d’exporter cette denrée hors du royaume, si ce n’est de province à province», propose-t-on à Buchy. À Gisors, c’est une régulation du prix du blé en cas de disette que l’on réclame. [...]
DEHORS !...Les pigeons
[...]
DEHORS !... L’automatisation
La fin du XVIIIe siècle voit naître les premières mécanisations, et notamment celle de la filature. Les premières peurs aussi face aux prémices du capitalisme industriel. «Les mécaniques pour la filature de coton retirent les moyens nécessaires aux pauvres et aux artisans pour leur subsistance», assure-t-on dans la paroisse de Pavilly.
[...]
DEHORS !... LA justice à deux vitesses
Dans de nombreux cahiers de doléances, on retrouve des préoccupations plus politiques, mis en avant notamment dans les grandes villes. La liberté de la presse, sans censure, revient régulièrement. Même dans les cahiers de doléances des campagnes. [...]
DEHORS !... et après ?
Parmi les 188 000 tisserands de la région de Rouen, plus d’un tiers est au chômage et sans ressource. Le 14 juillet 1789, une foule de 300 à 400 personnes envahit une filature du faubourg Saint-Sever. Trente métiers à tisser mécaniques anglais sont brisés. Pendant ce temps-là, à Paris... [...]
Claude Mazauric, historien de la Révolution française (1)
Les «gilets jaunes» d’aujourd’hui sont-ils les sans-culottes d’hier?
Claude Mazauric: « Oui et non. Non, car l’histoire ne se répète jamais. Nous ne sommes pas dans la même organisation de la société, de l’économie, des échanges commerciaux qu’à l’époque. Tout cela nous permet de garder le sens aigu des différences.
Ce qui est vrai, c’est que les « gilets jaunes » comme les sans-culottes n’est pas un mouvement social homogène. À Rouen, on trouve dans la sans-culotterie à la fois des maîtres de métiers, des petits chefs d’entreprise, des compagnons, des portefaix, des apprentis et avec autour d’eux toute une plèbe d’habitants. Ce sont les couches populaires dominées avec au-dessus d’eux notamment la grande bourgeoisie. Aujourd’hui, les « gilets jaunes » appartiennent aussi à ces couches sociales dominées qui sont la proie des crises, comme l’étaient les sans-culottes avec la hausse du prix du pain au XVIIIe siècle. [...]
Les quatre syndicats n'ont pas ratifié l'accord de branche dans la banque sur les CDI d'opération, signé par le SNB/CFE-CGC. Une décision inédite des organisations syndicales qui dénoncent un...
"J'ai changé les plaquettes de frein et le liquide de refroidissement. 350 EUR chez Norauto..." C'est parti pour un road-movie dans la France d'aujourd'hui! Avec leur humour et leur caméra, Gille...
J'veux du soleil ! débarque dans les salles de cinéma mercredi 3 avril ! Après une mois et demi de tournée dans toute la France, avec Gilles, et plus de 25 000 entrées, "J'veux du soleil !" débarque officiellement dans 140 salles mercredi 3 avril pour vivre sa vie au cinéma ! Retrouvez : La carte des salles La bande-annonce officielle La bande-annonce non-officielle La fiche du film sur All
17 personnes, gilets jaunes ou sympathisants, comparaissaient ce matin devant le tribunal de police du Havre pour occupation illicite du domaine public. En janvier, ils avaient été contrôlés aux abords du rond-point de Saint-Romain-de-Colbosc.
Par Elise Laperdrix
Un "procès politique", pour "casser le mouvement des gilets jaunes", les mots sont de Sophie Haussetête, avocate de 16 des 17 prévenus poursuivis devant le tribunal de police.
Le 6 janvier dernier, ses clients, gilets jaunes ou sympathisants du mouvement, avaient fait l'objet d'un contrôle d'identité par la gendarmerie - alors qu'ils étaient rassemblés aux abords du rond-point de Saint-Romain-de-Colbosc - puis de poursuites judiciaires pour occupation illicite du domaine public.
Une procédure jugée disproportionnéepar l'avocate, qui a plaidé l'exception de nullité pour ces contrôles - "les gendarmes n'étaient pas habilités à faire des contrôles d'identité sur la D81" - mais aussi la dispense de peine. "Le trouble à l'ordre public a cessé, ils ne sont pas revenus sur les lieux pour manifester", explique Sophie Haussetête.[...]
Première action conjointe entre les activistes du climat et les gilets jaunes. Les uns ont bloqué le dépôt pétrolier de Feluy. Les autres ciblent les banques. Les deux sont luttes liées, disent-ils.
Au cours de l’examen de la loi d’orientation sur les mobilités, la commission de l’aménagement du territoire du Sénat a adopté un amendement déposé par des sénateurs LR relevant le délai de préavis dans les entreprises de transport.
C’est par un amendement, adopté le 5 mars en commission des lois du projet de loi d’orientation des mobilités, que seize sénateurs Les Républicains ont poussé l’avantage des employeurs du secteur des transports un peu plus loin. Ainsi, ils ont fixé à 72 h, au lieu de 48 h, le délai de prévenance pour les salariés soumis, comme à la SNCF, à l’obligation de déclaration individuelle d’intention (DII) avant toute grève. Inacceptable pour la fédération des transports CGT et celle des cheminots qui se sont fendues d’un communiqué de presse commun le 11 mars.
« Cette mesure des 48 heures sert de délai pour les directions d’entreprises pour faire pression, toujours de manière officieuse, mais néanmoins réelle, sur les salariés souhaitant avoir recours collectivement à leur droit constitutionnel de faire grève », s’insurge la CGT. Elle conteste catégoriquement l’argumentaire de Roger Karoutchi, à l’origine de l’amendement, qui consiste à trouver le délai trop court pour permettre aux entreprises la mise en place d’une organisation optimum. Un argument prétexte ? En tout cas, une façon discrète avec cet amendement de limiter un peu plus l’impact des grèves dans ce secteur.
Les deux fédérations de la CGT affirment qu’elles mettrons « tout en œuvre pour empêcher de nouvelles restrictions à l’exercice du droit de grève, dans un contexte où les libertés publiques sont de plus en plus remises en cause ». Mardi 12 mars, le Sénat a adopté définitivement la loi sur le maintien de l’ordre dans les manifestations. Un texte décrié par les associations, les avocats et plusieurs centrales syndicales, dont la CGT.
Une centaine de manifestants de la CGT s’est rassemblée aujourd'hui devant la mairie pour protester contre l’expulsion du syndicat de son local. Photo La Dépêche
Robin Serradeil
Mis à jour le
Une centaine de manifestants de la CGT s’est rassemblée aujourd'hui devant la mairie pour protester contre l’expulsion de son local, réclamée par la mairie de Foix. Le syndicat se dit déçu de la rencontre de médiation qui s'est tenue mardi 12 mars dernier.
Le bras de fer, plus que la réconcialitaion. Entre la mairie de Foix et l’ UnionLocale CGT de l’Ariège, le divorce semble être consommé. Aujourd'hui, plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblées devant l’ Hôtel de ville, pour protester contre l’expulsion du syndicat de son local, rue Parmentier.
L’objectif pour la municipalité de Foix : rénover la bâtisse pour y aménagersixlogements . « Cela faitprès de 40 ans que nous occupons ce local, scande MaryseGomez, responsable de l’UL CGT de Foix. Et voilà quatre ans que nous sommes en conflitavec la mairie. Nous demandons qu’une solution de relogement viable soit proposée. » [...]
En effet « Le local se trouve sur un lieu excentré de Foix. Il est entouré de composteurs et de containers , et fait l’ objet d’un accès restreint en termes d’ horaires , regrette Didier Mezin. Nous serions alors dans l’impossibilité de recevoir du public . »
Quand, dans toute sa carrière, de Henri IV à l'Ena, de Bercy à l'Elysée, quand Emmanuel Macron a-t-il rencontré, vraiment rencontré, une caissière de Carrefour ? Ou une auxiliaire de vie sociale ? Ou un plaquiste ? Jamais. En revanche, il dînait chaque semaine avec Bernard Arnault, actionnaire principal de Carrefour, PDG de LVMH, première fortune de France... Voilà avec qui il noue des relations, suivies, régulières. Voilà sa France.
En direct de l'Assemblée Nationale pour traiter du sujet de la betterave picarde, de la journée du 8 mars, du député le plus low cost de l'hémicycle et du rendez-vous du 16 mars !
En pleine tempête pandémique mondiale et quand le géant international gaulois de l'industrie pharmaceutique est gravement à la bourre pour un vaccin anti-covid!
Mais Sanofi, c'est plutôt Sanofric selon la politique dite du ruissellement préconisée par...
18 JANVIER 2021 ASIE DU SUD, MULTINATIONALES ET AGRIBUSINESS Bravant les intempéries et un gouvernement apathique, les paysans indiens continuent de camper dans la capitale nationale pour exiger que le gouvernement central revienne sur les trois projets...
Comment casser la vie associative pilier de la démocratie.
Telle la progressivité des tortures infligées lors de la question préalable en usage il y a plusieurs siècles, le gouvernement via son ministère de l'Intérieur lequel comme chacun sait est le...
Ici le ridicule tue le dialogue social ... Qui peut y croire encore ? A part, bien sûr, Laurent Berger ...
Publié le 14 janvier 2021 par UD76 à l’observatoire du Dialogue Social de Seine Maritime du 12 janvier 2021 Malgré une décision du Conseil d’Etat,...
Janvier 1991. Guerre du Golfe, campagne Tempête du Désert. , Intense bombardement de 6 minutes sur Bagdad, diffusé en direct sur CNN..., Pour plus : http://thierrylefranc.midiblogs.com/archives/
Par Manlio Dinucci ilmanifesto.it Il y a trente ans, à l’aube...
A priori cette position du vice président du comité central du KPRF concernant Navalny est celle qui se rapproche le plus de la nôtre. En effet face à cet opposant qui ne représente qu’entre 2 et 4% des électeurs on se demande pourquoi le pouvoir russe...
Sanofi , qui n’a pas encore mis au point de vaccin contre le Covid-19 et pourrait fabriquer celui de ses concurrents, selon les souhaits du gouvernement français, va supprimer 400 postes , selon France Inter . « 400 postes vont y être supprimés en France,...
D es documents confidentiels publiés sur le Dark Web par des hackers ayant piraté en décembre 2020 l'Agence européenne des médicaments ont été consultés par Le Monde. Ils montrent la pression subie par l’AEM pour approuver le vaccin Pfizer-BioNTech. Des...
Si on reconnaît ici l'influence de Gramsci, on n'aura pas tort : un Gramsci restitué dans sa dimension orthodoxe. On a toujours martelé l’accusation : les communistes sont les fossoyeurs de la liberté. En effet, nous sommes les fossoyeurs de la liberté...