Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
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Humeur
Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de
l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].
Ces dernières semaines, la presse a fait état d’un certain nombre de décès de personnes qui visiblement n’ont pas bénéficié de soins adaptés dans des situations d’urgence. Ces quelques cas médiatisés ne représentent que la partie émergée de l’iceberg quand on reprend les chiffres de l’enquête menée l’hiver dernier par l’association professionnelle SAMU-Urgences de France qui permet d’estimer par extrapolation à au moins 1 500 le nombre de morts appelées évitables, liées aux multiples dysfonctionnements et au manque de moyens en personnels et en lits dans nos hôpitaux. Très récemment un responsable de cette organisation évoquait même dans la presse ce drame avec un euphémisme glaçant : «Aux urgences, les morts inattendues, c’est ce que tout le monde redoute».
La crise des urgences ne date pas d’aujourd’hui et elle est le miroir grossissant de la dégradation de notre système de santé que les politiques libérales détruisent petit à petit. Quand on n’a pas ou plus de médecin traitant, que celui-ci ne se déplace pas à domicile et que les délais de rendez-vous s’allongent, il ne reste plus que les urgences. Face à l’explosion du nombre de passages aux urgences, la réponse du gouvernement est de désigner les patients comme boucs émissaires en leur reprochant de venir pour rien aux urgences et en mettant en place des mesures punitives comme le forfait de passage aux urgences ou l’obligation d’appeler le centre 15 afin de pouvoir obtenir l’autorisation de passer la porte des urgences.
Ce discours est inacceptable, tout comme les propos récents de la nouvelle ministre en charge entre autres de la santé, qui explique que la mise en place de ce qui est appelé le service d’accès aux soins (SAS) va régler le problème. De quoi s’agit-il ? Simplement de renvoyer toutes les personnes qui ont besoin de soins vers les centres 15 qui sont censés les conseiller et les orienter. En fait, il s’agit de créer une nouvelle barrière qui aboutit à des drames car dans de très nombreux départements il n’existe pas ou plus de moyens de réponse adaptés, si ce n’est au mieux d’envoyer une ambulance ou un véhicule des pompiers pour transporter la personne aux urgences où elle attendra des heures sur un brancard. L’exemple du département de la Seine-Saint-Denis est éclairant, il s’agit d’un de ceux où a été mis en place ce fameux SAS. Le résultat est catastrophique, il y a bien des médecins au téléphone mais il n’y a plus de médecins pour effectuer des visites à domicile la journée. En effet, ces derniers ont jugé que cette activité était chronophage et trop mal rémunérée et ils préfèrent donc rester au téléphone ou accueillir les patients dans des centres de consultations sans rendez-vous. Mais comme je le disais dans ma chronique la semaine dernière, malheur à ceux qui ne peuvent se déplacer.
Alors, madame la ministre, assez de fausses solutions égrenées dans les médias, malheureusement trop souvent sans contradiction de la part des journalistes. La réalité de terrain est que votre politique est meurtrière et que vous en porter la responsabilité morale avec vos prédécesseurs ainsi que le président de la République.
Un paysage paisible où il fait bon vivre I l ne suffit pas de ressasser ce qui ne va pas dans la société dans laquelle nous vivons. Il est nécessaire de proposer un autre modèle, celui où l'argent de quelques-uns ne régente pas l'existence du plus grand nombre. Les progrès scientifiques et technologiques ont des débouchés de plus en plus rapides dans la vie pratique. Qui s'en plaindrait
3000 personnes réunies à Oloron-Sainte-Marie contre la fermeture des urgences. 1000 à Carhaix contre celle des soins continus. La grève des urgences annoncée le 7 juin dans les hôpitaux s’annonce suivie parce qu’elle s’appuie sur des zones de résistance, déjà mobilisées tout au long du mois de mai…et parfois victorieuses. Tour d’horizon.
« Nous sommes dans une situation inédite : il n’y a jamais eu autant de fermetures de services d’urgences. Il n’y a jamais eu autant de fermetures de lits, jamais eu un taux d’absentéisme aussi élevé partout », résume Cédric Volait animateur du groupe de travail national de la CGT sur les services d’urgence.
Syndicats et associations professionnelles s’accordent : environs 120 services d’urgences rencontrent actuellement des problèmes d’effectif au point de voir leur fonctionnement fortement perturbé. Certains d’entre eux sont fermés la nuit, d’autres ont mis en place un système de filtre consistant à demander à tout patient souhaitant se rendre aux urgence d’avoir préalablement contacté le 15 (voir notre article).
Une situation qui ne peut plus durer selon neuf syndicats et collectifs, qui appellent à la grève ce mardi 7 juin. Mis sous-pression, Emmanuel Macron a dores et déjà commandé une « mission flash » d’un mois pour faire un bilan de la situation dans les urgences. [...]
3000 personnes réunies à Oloron-Sainte-Marie contre la fermeture des urgences. 1000 à Carhaix contre celle des soins continus. La grève des urgences annoncée le 7 juin dans les hôpitaux s'ann...
La CGT et neuf syndicats et collectifs appellent à une journée d’action nationale le 7 juin prochain.
La carte des services d'urgence en difficulté en France. Infographie Humanité
À Bordeaux, Rennes ou encore Oloron-Sainte-Marie, rares sont les hôpitaux épargnés par la crise de ces services vitaux. Partout, bricolages et bouts de ficelle soutiennent l’édifice. Pour combien de temps ? La parole à celles et ceux qui sont encore et toujours en première ligne pour pallier le manque de moyens.
Pour Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT santé et action sociale, il est plus que temps d’agir. « On se demande comment on va continuer à tenir avec les collègues qui démissionnent. Tant qu’il n’y aura pas d’augmentation significative des salaires et des recrutements massifs, ça continuera de se dégrader. » La CGT et neuf syndicats et collectifs appellent à une journée d’action nationale le 7 juin prochain.
1. Alerte rouge au CHU de Bordeaux
Les urgences du CHU, classé parmi les meilleurs du pays, ne peuvent plus accueillir les malades se présentant spontanément la nuit. Pour faire le tri à l’entrée de 17 heures à 22 heures : des bénévoles de la protection civile et un agent de sûreté chargés de la mise en lien avec le 15 (Samu). Entre 22 heures et 8 heures du matin, une seule personne répond à l’interphone. Du jamais-vu. « Est-ce que bientôt des bénévoles feront fonctionner tout le service ? Je ne reproche rien à ceux de la protection civile mais ce n’est pas comme avoir un infirmier régulateur à l’accueil », pointe Gilbert Mouden, représentant de SUD santé, avant de constater : « De nombreux malades arrivent désormais entre 8 heures et 9 heures du matin. Ils diffèrent leur entrée alors qu’il peut s’agir de pathologies graves. »
De son côté, Alain Es-Sebbar, secrétaire de la CGT de l’hôpital, relève que ce dispositif « pose des problèmes d’intimité. On demande aux patients ce qu’ils ont alors qu’ils sont les uns à côté des autres ». Cet aménagement est parti pour durer. 40 % des médecins manquent à l’appel et la pénurie de paramédicaux est réelle. « On nous dit qu’il va falloir apprendre à travailler comme ça, mais on ne s’y résout pas. Olivier Véran nous avait annoncé des milliers d’emplois pour l’hôpital public qu’on n’a jamais vu venir », déplore Gilbert Mouden. [...]
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(CercleFinance.com) - Aedifica annonce un investissement de126 millions d'euros dans deux portefeuilles. La société a réalisé un investissement de 58 millions £ dans un portefeuille de 5 maiso...
Selon la presse anglo-saxonne, le fonds d'investissement prépare une offre pour racheter le réseau de santé. Les cliniques Ramsay Santé pourraient-elles passer sous pavillon américain? Selon l..
La saturation que connaissent régulièrement les urgences adultes du Groupe hospitalier du Havre l’incite une nouvelle fois à alerter la population. En lui demandant de composer systématiquement un numéro d’urgence avant de se présenter à Montivilliers, à commencer par ce week-end des 8, 9 et 10 avril 2022
Le résultat de près de 40 ans de politique de la santé des gouvernements successifs ...
La saturation que connaissent régulièrement les urgences adultes du Groupe hospitalier du Havre l'incite une nouvelle fois à alerter la population. En lui demandant de composer systématiquement...
"Se passer du consentement au prétexte de l’intérêt des patients s’apparente à un contrôle social qui ne peut qu’engendrer une suspicion légitime des intéressés."
A près l’échec du Dossier Médical Partagé dont le développement a coûté près d’un milliard d’euros, l’Assurance maladie propose aujourd’hui un nouvel outil informatique appelé Mon Espace Santé. Si l’objectif d’un accès rapide aux données de santé individuelles importantes de chaque patient par les professionnels de santé a un intérêt certain, ce qui est proposé aujou
Des soignants lors de la manifestation pour l'hôpital public, le samedi 4 décembre 2021 à Paris. (ANNE-LAURE DAGNET / RADIO FRANCE)
Alors que la cinquième vague de Covid-19 remet sous pression le système hospitalier, des milliers de personnels soignants se sont mobilisés, samedi, à Paris pour "défendre l’hôpital public". Saturation des services d’urgence, fermetures de lits, difficultés à assurer la continuité des soins pour les patients hors Covid…
Des soignantes mayennaises manifestent à Paris pour la défense de l'hôpital public, le 4 décembre 2021. (FRANCE BLEU MAYENNE) - A lire pour comprendre la crise qui secoue le système public de santé : Pour la santé 2022 du Pr André Grimaldi
Paroles de soignants
"On risque d'avoir une vague de désertion des soignants qui va encore s'aggraver", alerte sur franceinfo Isabelle Desguerre, la cheffe du service pédiatrie de l'hôpital Necker à Paris
"Mais les faits sont têtus. Les soignants partent, les urgences ferment", commente sur franceinfo Arnaud Chiche, anesthésiste et réanimateur, fondateur du collectif Santé en Danger
Conséquence, "les jeunes qui arrivent dans l’hôpital public n’y arrivent plus", poursuit-elle. "On voit bien maintenant qu’on ne peut plus soigner les patients comme on voudrait : il y a des fermetures de lits, une hémorragie de personnel… J’ai des collègues qui pleurent quand ils viennent travailler, ils sont épuisés professionnellement. D’autres sont en arrêt, et ceux qui sont encore là comblent les manques et finissent eux aussi épuisés au travail."
Jérémy, aide-soignant âgé de 41 ans
"Je travaille au service des urgences depuis 12 ans, et je vois le service public hospitalier se dégrader avec des fermetures de lits chaque année faute de personnel disponible", explique-t-il à France 24. "On fait face à un afflux de patients mais comme on n’a pas assez de bras pour les prendre en charge, des personnes âgées restent des heures sur des brancards dans l’attente d’être transférées dans un service".
Mathieu, médecin à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine) estime que 20% des lits sont fermés au sein de son établissement. "Il y a 25 patients dans le couloir, tous les jours, aux urgences.""Il nous manque du personnel soignant et nous sommes dans une politique de restrictions budgétaires majeures. Cela fait qu'on cherche des personnes en intérim la veille pour le lendemain, après avoir harcelé le personnel qui est épuisé", déplore ce professionnel sur France Info
Revue de presse : des liens vers quelques articles
Ils étaient peu nombreux mais représentatifs de professions de santé qu'ils estiment épuisées, à bout de souffle. La prise de parole ce samedi après-midi place de la République à Lille tra...
Alors que la cinquième vague de Covid-19 remet sous pression le système hospitalier, des centaines de personnels soignants se sont mobilisés, samedi, à Paris pour "défendre l'hôpital public" ...
La catastrophe dans laquelle les hôpitaux publics, le privé non lucratif, et tout le secteur de la Santé sont plongés par O. Véran (et les gouvernements précédents) éclate au grand jour après les chiffres donnés par le Dr Delfraissy : Jusqu’à 20% de lits fermés par manque de soignants et de médecins.
Le Ministre O. Véran prend les décisions depuis 9 ans, avec Hollande puis Macron, et prétend découvrir les milliers et milliers de fermetures qu’il a supervisées.
L’USD CGT 76 appuie cette initiative, invite ses syndicats à en discuter et à envisager toute action et mobilisation pour arrêter la casse organisée par Véran et obtenir nos revendications :
□ Contre toute fermetures.
□ Pour les recrutements d’effectifs.
□ Pour les mises en stage des précaires.
□ Pour l’augmentation immédiate de 15% des salaires.
Union Syndicale Départementale 76 Santé et Action Sociale.
La catastrophe dans laquelle les hôpitaux publics, le privé non lucratif, et tout le secteur de la Santé sont plongés parO.Véran (et les gouvernements précédents) éclate au grand jour après les chiffres donnés par le Dr Delfraissy : Jusqu'à 20% de lits fermés par manque de soignants et de médecins. Le Ministre O. Véran prend les décisions depuis 9 ans, avec Hollande puis Macron, et prétend découvrir les milliers et milliers de fermetures qu'il a supervisées.
En Seine Maritime, l'accès aux soins est menacé quand : □A la clinique Mathilde, en 3 mois il y a eu 12 départs dans le personnel. Les Sages-femmestravaillent à 2 alors que les soins et la sécurité nécessiteraient qu'elles soient 3.
Pas assez de recul entre la mise au point et la production massive des vaccins ?
Cet argument qui revient de façon récurrente est-il valide ? Celles et ceux qui l'utilisent prennent le plus souvent exemple sur les délais antérieurs de cinq ans et plus entre la faisabilité scientifique et la réalisation pratique des vaccins comparés aux 15 mois du 21e siècle. Cette question est-elle pertine
par Francis Arzalier (ANC) " Comment peut-on être saxon ou thuringeois ?" On se souvient de l’exclamation ironique de Montesquieu dans ses « Lettres », que les Français d’aujourd’hui, abrutis par le matraquage imbécile des télévisions, feraient bien de...
Édité par María Candela 2024-09-04 14:31:57 Imagen ilustrativa tomada de Telesur. Par María Josefina Arce Le sixième et dernier rapport sur son gouvernement présenté par le président mexicain Andrés Manuel López Obrador, qui cédera les rênes du pays pour...
On n'avait pas encore fait le tour des mystifications de Mitterrand sur son passé. Loin du partisan des indépendances qu'il prétendit tardivement avoir été pour séduire à gauche, il en fut un ennemi farouche dans les années 1950. Thomas Deltombe le démontre...
SAHRA WAGENKNECHT ÉTAT DE L'ALLEMAGNE Entretien avec Thomas Meaney et Joshua Rahtz L’économie allemande est confrontée à de multiples crises convergentes, à la fois structurelles et conjoncturelles. La hausse des coûts de l’énergie due à la guerre avec...
Ci-dessous, le texte intégral de la Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim 7 octobre ! La nouvelle est officielle : le 7 octobre 2024, le tribunal d'application des peines tiendra audience à Lannemezan pour statuer sur la demande de libération...
« Réveillez-vous et résistez, car vous êtes les prochains sur la liste ! » En Israël, les voix opposées à la guerre et au génocide des palestiniens sont réprimés. Lundi, La police a fermé le siège du Parti Communiste d'Israël (MKI) à Haïfa. Le Parti communiste...
Le Parti communiste du Chili appelle à « s'abstenir d'adopter des positions susceptibles d'attiser la confrontation au Venezuela ». 8/26/24, 2:44 PM Déclaration publique Le Parti communiste du Chili, face à la situation complexe au Venezuela, souligne...
« Depuis plus de dix mois, tous les jours à Gaza, des vieillards, des femmes, des enfants, des hommes sont sciemment visés et tués. L’occupant attaque les écoles, les hôpitaux, les campements de réfugiés. Il s’acharne sur les médecins, les journalistes,...
Édité par Catherin López 2024-08-24 21:20:21 Le président mexicain rejette l'ingérence de l'ambassadeur américain La Havane, 24 août, (RHC)- Le président du Mexique, Andrés Manuel Lopez Obrador, a qualifié vendredi d'ingérence les déclarations faites...
La cour suprême du Venezuela a lancé son verdict. Nicolas Maduro a bien été réélu le 28 juillet dernier. Le journaliste Romain Migus analyse cette décision revient sur l'enquête, analyse les possibles réactions des USA et du monde multipolaires, et fait...