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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
24 juin 2019 1 24 /06 /juin /2019 16:34

Lire aussi cette tribune dans FigaroVox :

"1000 emplois supprimés par General Electric: l’histoire d’un piège américain et d’une trahison française"

par Jean-Charles Hourcade, ingénieur, polytechnicien, ancien Directeur Général Adjoint du groupe Thomson, ancien Directeur Général de France Brevets. Il est responsable Industrie de République Souveraine.

http://www.lefigaro.fr/vox/politique/1000-emplois-supprimes-par-general-electric-l-histoire-d-un-piege-americain-et-d-une-trahison-francaise-20190528?redirect_premium&fbclid=IwAR208b1YqiCHqx0bC_ogKNRkLh5jmf9Z_1V5359sSpg7YibVIOwiqBSmL4o

https://www.republique-souveraine.fr/

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 17:08

Vérification.  Effectivement.  Les codes postaux des communes ne sont pas les bons !!!

Incompétence ou sabotage ?  Comme je ne veux pas être accusée de complotisme, je choisis l'incompétence.  A leur décharge, la démocratie n'a pas le vent en poupe dans cette Vème République, modifiée en pire par E. Macron et ceux qui l'ont précédé ...

 

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 17:06

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 16:40

Avec le CETA, impossible de contrôler les multinationales étrangères qui pourraient faire appel à une juridiction privée extra-territoriale.

Si la privatisation d'ADP venait à être mise en oeuvre par le gouvernement français, elle serait difficilement, voire impossible à remettre en cause, même si un vote majoritaire le souhaitait.

La bataille contre la privatisation d'ADP est directement liée au vote sur le  CETA  au Parlement français Les parlementaires européens, élus à la proportionnelle, avaient voté NON au CETA au Parlement européen.  Il serait anti-démocratique que le Parlement français déjuge ce vote.

Peu de Français souhaitent une telle société libérale.  Il faut en finir avec le "Il n'y a pas d'autre choix" de M. Thatcher.  On peut dire NON aux multinationales.  On peut dire NON au capitalisme mondialisé.

YG

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 16:22
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31 mai 2019 5 31 /05 /mai /2019 14:42

Israël peine à trouver des entreprises internationales prêtes à développer le tramway de Jérusalem, qui relie ses colonies de peuplement illégales en Cisjordanie occupée à Jérusalem - Photo : OZinOH

 

Communiqué de l’Association France Palestine Solidarité, CFDT, CGT, FIDH, Al Haq, LDH, Solidaires, Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

A l’issue d’une intense campagne de mobilisation, nos organisations se félicitent aujourd’hui du retrait d’ALSTOM de l’appel d’offre pour l’extension du réseau de tramway à Jérusalem-Est, outil de la politique de colonisation et d’annexion israélienne à Jérusalem. Après le retrait en juin de Systra, filiale de la SNCF et de la RATP, nous demandons à la dernière entreprise française historiquement impliquée dans le projet : la Caisse des Dépôts et Consignations via sa filiale EGIS, de s’en retirer pour ne pas se rendre complice de violations du droit international. Nous demandons à l’État de jouer son rôle au titre de ses responsabilités en matière de relations internationales comme d’investisseur.

Paris, le 16 mai 2019 – La situation de Jérusalem, avec l’annexion illégale de Jérusalem-Est, le développement galopant de ses colonies et les transferts forcés de sa population palestinienne, est un concentré des violations du droit international par Israël. La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par Trump et le déplacement officiel de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem le 14 mai 2018, en contradiction avec les engagements de la communauté internationale, ont encore accéléré la dégradation de la situation sur le terrain.

La ligne de tramway existante et les extensions en projet visent à relier Jérusalem-Ouest à ces colonies israéliennes implantées sur le territoire palestinien occupé de Jérusalem-Est et à favoriser le développement de colonies illégales en violation du droit international. C’est pour cette raison que, le 13 juin 2018, huit organisations (L’Association France Palestine Solidarité, la CFDT, la CGT, la FIDH, Al-Haq, la LDH, l’Union syndicale Solidaires et la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine) ont publié le rapport « Tramway de Jérusalem : des entreprises françaises contribuent à la colonisation israélienne du territoire palestinien occupé », et lancé officiellement la campagne pour le retrait de ce projet des entreprises françaises qui y sont impliquées.

Le retrait de Systra, filiale commune de la SNCF et de la RATP, a été annoncé dès le 20 juin 2018 par la voix du président de la SNCF. C’est maintenant au tour d’Alstom de se retirer de ce projet : ce retrait a été annoncé par les deux sociétés israéliennes qui étaient ses partenaires dans un consortium qui devait soumettre son offre au plus tard le 13 mai. L’argument initial d’Alstom présenté aux deux entreprises était que « l’appel d’offres et le projet lui-même sont ostensiblement nuisibles, ou pourraient potentiellement nuire aux droits de l’Homme. En outre, selon Alstom, la participation à l’offre est contraire au droit français ».

Le nombre de consortiums candidats à la construction de la phase 2 du projet est passé de sept à deux. Nous appelons maintenant les consortiums restants à se retirer de ce projet, pour marquer qu’ils ne peuvent pas cautionner l’annexion de territoires par la force, la colonisation de territoires occupés et la violation constante du droit international par Israël.

Au moins une société française reste impliquée dans le projet du tramway colonial de Jérusalem. Il s’agit de Egis Rail, dont l’actionnaire majoritaire est la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), et donc majoritairement à capitaux publics. Nous demandons d’urgence au gouvernement et à la direction de la CDC qu’au nom de l’éthique de l’entreprise, qui ne doit souffrir aucune exception, ils exigent d’Egis Rail son retrait immédiat de ce projet.

Après la belle victoire pour le droit que constitue le retrait d’Alstom du projet de tramway, il est indispensable que le gouvernement français et l’ensemble des gouvernements européens prennent clairement position contre toute implication des entreprises dans le déni du droit que constitue la politique israélienne d’annexion, de colonisation et d’occupation.

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24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 15:20

Le 26 mai prochain, nous sommes appelés à élire nos députés européens.

Depuis 1957 les gouvernements européens ont oeuvré dans l'ombre pour enfermer les citoyens de chaque pays adhérent dans une Europe ayant pour principes quasi constitutionnels le capitalisme mondialisé : "Libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux", "concurrence ... pas faussée".

Tout le pouvoir a été confié à la commission européenne, véritable gouvernement de l'Union européenne. Politique agricole commune, Traité de Maastricht, Traité de Lisbonne : peu à peu les Etats ont été privés de pans entiers de leur souveraineté au plan monétaire, commercial, économique, extérieur. Pendant ce temps la défense était confiée à l'OTAN.

Toute la politique de la France aujourd'hui est corsetée et inspirée par l'UE : Casse des transports publics, des retraites, du droit du travail, de la sécurité sociale, privatisations ... Tout est dans les directives. Toutes les luttes des dernières années ont eu pour enjeu ces politiques européennes. Même si les salariés, tout comme les gilets jaunes, préfèrent s'adresser à ceux qu'ils ont élus en France, en oubliant l'UE plus lointaine.

Dans cette Europe là, les Français peuvent voter pour un changement politique et social. Mais les traités européens s'y opposent. Juncker l'a bien martelé à propos de la Grèce : "Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens".

Sauf à décider d'en sortir.

Alors changer l'Europe en changeant la majorité du Parlement européen ?

Ce dernier n'a aucun pouvoir. Il ne désigne pas la commission. Ni même le président de la commission. C'est un arrangement entre amis européistes et non le résultat de l'application d'un texte institutionnel. Même si le président était, jusqu'alors, le chef du parti victorieux : socialiste ou de droite. Le Parlement ne vote ni les traités, ni les directives, ni même les lois européennes. Chaque fois qu'il vote contre l'avis de la commission - c'est très rare - il doit ensuite discuter avec la commission et faire des "compromis". Il ne décide donc de rien.

Dans cette UE dominée par les lobbys et le capitalisme mondialisé, le citoyen n'a aucun pouvoir. Tous les 5 ans, les institutions européennes lui donnent l'illusion qu'il peut décider. Mais aucune élection au Parlement ne peut faire évoluer quoique ce soit en Europe. Et même si une percée des opposants aux politiques européennes se faisait, la droite européenne bâtirait une alliance très rapide avec les socialistes et les libéraux pour s'opposer au "populisme".

Alors la décision se fera dans chaque pays, mais certainement pas dans les urnes dimanche prochain.

Je ne veux cautionner ni l'illusion sociale, ni l'illusion démocratique. Je m'abstiendrai.

Soutenons, renforçons les luttes partout où elles existent - syndicales, politiques, gilets jaunes - et à faire la clarté sur les politiques européistes du pouvoir Macron-Philippe. Seule solution pour créer le rapport de force nécessaire pour en finir avec ces politiques européennes mortifères. Et pour sortir de cette UE qui les conduit.

Yvette Genestal

 

 

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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 15:55

14 septembre 2015

Extraits

Traité du fonctionnement de l'UE

 

"Article 120

Les États membres conduisent leurs politiques économiques en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union, tels que définis à l’article 3 du traité sur l’Union européenne, et dans le contexte des grandes orientations visées à l’article 121, paragraphe 2. Les États membres et l’Union agissent dans le respect du principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre, favorisant une allocation efficace des ressources, conformément aux principes fixés à l’article 119."

"Le Conseil européen, sur la base du rapport du Conseil, débat d’une conclusion sur les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union.

Sur la base de cette conclusion, le Conseil adopte une recommandation fixant ces grandes orientations. Le Conseil informe (?) le Parlement européen de sa recommandation." [...]

Traité de Maastricht

"4. Lorsqu’il est constaté, dans le cadre de la procédure visée au paragraphe 3, que les politiques économiques d’un État membre ne sont pas conformes aux grandes orientations visées au paragraphe 2 ou qu’elles risquent de compromettre le bon fonctionnement de l’Union économique et monétaire, la Commission peut adresser un avertissement à l’État membre concerné. Le Conseil, sur recommandation de la Commission, peut adresser les recommandations nécessaires à l’État membre concerné. Le Conseil, sur proposition de la Commission, peut décider de rendre publiques ses recommandations.

Dans le cadre du présent paragraphe, le Conseil statue sans tenir compte du vote du membre du Conseil représentant l’État membre concerné."

 

Pacte de stabilité et de croissance  fut signé à Amsterdam, le 17 juin 1997 (merci M. Jospin) :

Les Etats membres  : " 3. s’engagent à prendre les mesures budgétaires correctrices qu’ils jugent nécessaires pour atteindre les objectifs de leurs programmes de stabilité ou de convergence lorsqu’ils reçoivent un avertissement sous la forme d’une recommandation adressée par le Conseil conformément à l’article 103 paragraphe 4 du traité; "

2005 : «Améliorer la mise en œuvre du pacte de stabilité et de croissance»:

Quand vous votez, le Conseil et la Commission vous surveille.  Interdit de changer de politique:

" Le Conseil invite les États membres, lors de l’élaboration de la première actualisation de leur programme de stabilité/convergence après l’entrée en fonction d’un nouveau gouvernement, à faire preuve de continuité pour ce qui est des objectifs budgétaires approuvés par le Conseil sur la base de la précédente actualisation du programme de stabilité/convergence et à fournir – avec une prévision pour l’ensemble de la législature – des informations sur les moyens et les instruments qu’ils entendent utiliser pour atteindre ces objectifs dans le cadre de la description de leur stratégie budgétaire. […] "

 

Le rôle du parlement dans tout cela ?  Aucun. Il est seulement informé.  Et encore.  Rappelons que les négociations commerciales ( TAFTA, CETA) se tiennent et se sont tenues sous le sceau du secret.

 

Lire l'article très documenté ici sur le site Les Crises : https://www.les-crises.fr/comment-bruxelles-a-mis-l-europe-sous-tutelle-1/

 

 

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20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 15:37
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20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 15:02
Aurélien Bernier : "L’Union européenne se révèle comme un agent du capitalisme le plus violent, jusqu’à nier l’expression démocratique et martyriser le peuple"
Aurélien Bernier : « L’Union européenne surplombe toutes les questions économiques et sociales »
Ancien militant d’Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne), Aurélien Bernier est l’auteur de nombreux essais sur la démondialisation ou l’écologie, dont « La gauche radicale et ses tabous » (Seuil, 2014) et « La démondialisation ou le chaos » (Utopia, 2016). Il vient de publier avec le collectif Chapitre 2 « La gauche à l’épreuve de l’Union européenne » (éditions du Croquant, 2019). Il revient avec nous sur ce dernier ouvrage.
 
Le Comptoir : Comment et pourquoi s’est constitué le collectif Chapitre 2 ?

Aurélien Bernier : Nous sommes un groupe d’amis. Nous nous sommes croisés dans des mouvements militants et nous avons gardé le contact. Nous sommes tous actifs dans le débat politique et intellectuel et partageons des valeurs essentielles : nous sommes internationalistes, nous luttons contre le pouvoir de la finance et des multinationales et nous sommes eurocritiques.

Chapitre 2 se constitue entre les précédentes élections européennes (2014) et les élections nationales de 2017, après la capitulation de Syriza en Grèce. La crise grecque a profondément changé les données du débat politique. Nous voyons d’abord l’Union européenne se révéler comme un agent du capitalisme le plus violent, jusqu’à nier l’expression démocratique et martyriser le peuple. Nous voyons également la gauche incapable d’élaborer un plan crédible pour sortir de la crise, en particulier parce que ses réponses sur l’Union européenne ne sont pas du tout à la hauteur des enjeux. Pour nous, le sujet européen est central pour la gauche, car l’Union européenne surplombe toutes les questions économiques et sociales.

« Au cœur de ce livre, nous avons placé la question taboue par excellence : celle du carcan juridique européen. »

Les positions des partis de gauche présents à l’élection européenne de 2014 étaient floues et largement basées sur l’idée de changer l’Union européenne “de l’intérieur”, un scénario que la crise grecque rendait irréaliste (à supposer qu’il ait un jour été possible, ce que je n’ai personnellement jamais cru). Notre groupe a donc voulu intervenir publiquement dans la séquence électorale de 2017. Nous avons notamment organisé un débat pendant la campagne présidentielle en invitant toutes les forces étiquetées “à gauche”, qui sont toutes venues. Nous les avons interpellées sur les angles morts de leur approche sur l’Union européenne, sur le fait qu’elles sous-estimaient les rapports de force et les contraintes juridiques. [...]

La suite ici : https://comptoir.org/2019/05/09/aurelien-bernier-lunion-europeenne-surplombe-toutes-les-questions-economiques-et-sociales/

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