24 janvier 2022
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Journée d'action à Renault Cléon Octobre 21 - À Renault Cléon, le mouvement social prend de l’ampleur. (©DR)
"Quand je vois Renault et Peugeot délocaliser en Chine la Dacia Spring électrique et la C5 électrique, c'est une trahison contre la nation, un crime de lèse-majesté, un coup de poignard dans le contrat républicain", a assuré le candidat communiste. "Avec une majorité de gauche, je dirai à Peugeot et Renault stop, c'est terminé"
Fabien Roussel considère la délocalisation comme "une trahison contre la nation". Le candidat communiste promet de l'interdire s'il est élu.
Le candidat communiste à l'Élysée Fabien Roussel a accusé dimanche Peugeot et Renault de "trahison contre la nation" pour avoir délocalisé une partie de leur production en Chine, tout en accusant Emmanuel Macron de dérouler le tapis rouge à "des délinquants en col blanc".
"Je demande l'arrêt de toute délocalisation", a affirmé Fabien Roussel au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, promettant de les "interdire" pour mettre un terme à ce qu'il a présenté comme "une saignée de plus d'un million d'emplois industriels" subie par la France.
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La suite ci-dessous :
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L’histoire du PCF: “la vie est à nous” de Renoir
https://www.cinearchives.org/Films-447-16-0-0.html
La vie est à nous est un film français réalisé par Jean Renoir en 1936 et sorti en 1969. Le film a été tourné à l’initiative du Parti communiste français pour la campagne électorale du Front populaire avec des fonds recueillis à la suite de collectes effectuées au cours de meetings, et avec la participation bénévole des techniciens et artistes. Il illustre admirablement ce que proclame alors le parti communiste: la classe capitaliste sacrifie la nation comme les travailleurs et conduit le pays vers le fascisme. Le parti communiste issu de la classe ouvrière réconcilie la nation.
Lors de sa sortie, il s’est vu refuser le visa permettant sa projection publique et il n’a alors été diffusé que dans les cellules et meetings communistes. Il ne reçoit son visa d’exploitation des autorités françaises qu’en 1969.
Outre sa portée politique puisqu’il se veut clairement un film de propagande, le film innove en matière cinématographique. Renoir avec des techniciens, des acteurs, la plupart bénévoles, trouve un langage approprié à son contenu : par exemple, on peut considérer comme un morceau d’anthologie d’une grande efficacité le montage sonore d’aboiements sur les images d’un discours d’Hitler. Cela dépasse le réalisme que défend la majeure partie du film pour atteindre le fantastique et ce montage est en quelque sorte la traduction sonore des montages photographiques de John Heartfield pour AIZ (je pense en particulier à Hitler avalant de l’or et crachant des saloperies).
Mais il n’y a pas que l’attaque, Renoir arrive réellement à restituer la force du collectif politique d’une manière différente de celles de l’école russe tout en l’ayant étudiée, là encore c’est le réalisme mais théâtralisé… Les foules qui arrivent, surgissent du fond de l’image, les foules sont montrées avec des visages de combattants en gros plan. C’est tout le film qui est conçu comme une pédagogie entre individu et collectif avec les idées chères à Renoir aussi, celle d’une France divisée qui se réunifie et si c’est de l’usine d’où part la lutte, les solidarités, les analyses politiques, le propos prend de l’ampleur et débouche sur l’apothéose des paysages français. [...]
L'intégralité de l'article de Danielle Bleitrach ci-dessous :
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