12 mars 2018 sur Mediapart
- Par Mauro
- Blog : Le blog de Mauro
A partir du 27 janvier passé le nom Areva s’est changé en ORANO. Ce nom, qui vient du latin uranus, fait aussi écho à Ouranos, le dieu grec du ciel qui devient Uranus dans la mythologie romaine. Il est encore lui qui donne le nom au planète qui a son tour prête le nom au minerai dont il est question à Arlit. La lettre O indique le cycle du combustible nucléaire qui permet de transformer le matériel en «yellow cake», le gâteau jaune qui, avec le noir, est la couleur d’Orano. Voilà le miracle, l’uranium se transforme en or pour quelqu’un et en mort pour d’autres qui ne rentrent pas dans le gâteau : voilà le sens de la bande noire dans le logo de la régie française. La colère dans le vent est militarisée tout comme la zone de Arlit où plusieurs techniciens avaient été enlevés et puis libérés après avoir payé une rançon aux ravisseurs. Ils ont acheté le silence de la ville minière en échange des maisons, des écoles, du dispensaire et d’une route que le camions utilisent pour transporter le minerai traité jusqu’à la mer. C’est un silence contaminé par les intérêts de la puissance coloniale qui achète la mort des pauvres avec la complicité des politiciens.[...]
La suite ci-dessous :
Source : https://blogs.mediapart.fr/mauro/blog/120318/la-colere-dans-le-vent-l-uranium-au-sahel
Auteur : Mauro Armanino, Niamey
Les gisements d’uranium exploités par Orano (ex-Areva) empoisonnent la population, explique Amina Weira, auteure d’un documentaire sur le sujet.
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