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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
27 mars 2018 2 27 /03 /mars /2018 13:19

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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27 mars 2018 2 27 /03 /mars /2018 10:45
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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 23:35
Armement : la Pologne prête à acheter à nouveau aux Etats-Unis

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Varsovie pourraient acheter jusqu'à 150 missiles AIM-120C-7 AMRAAM pour un coût estimé à 250 millions de dollars
Varsovie pourraient acheter jusqu'à 150 missiles AIM-120C-7 AMRAAM pour un coût estimé à 250 millions de dollars (Crédits : Michal banach)

Les Etats-Unis sont prêts à vendre des services de soutien pour la flotte de F-16 de la Pologne. Varsovie pourrait acheter jusqu'à 150 missiles air-air à Raytheon.

Après les missiles antimissiles Patriot (10,5 milliards de dollars), la Pologne pourrait poursuivre ses emplettes d'armements auprès des Etats-Unis. Varsovie a demandé à Washington de lui vendre des services de soutien et de maintien pour sa flotte de F-16, dont les moteurs,pour un montant évalué à 200 millions de dollars. Si elle se concrétise, cette vente permettra donc de maintenir la capacité des F-16 de l'armée de l'air polonaise mis en service en 2006. Ce contrat bénéficiera notamment à Lockheed Martin, UTC, ou encore Harris.

La Pologne souhaite à nouveau acheter des missiles air-air Advanced Medium Range Air-to-Air Missiles (AMRAAM) fabriqué par Raytheon. Varsovie pourraient acheter jusqu'à 150 missiles AIM-120C-7 AMRAAM pour un coût estimé à 250 millions de dollars. Cette vente participe également au soutien des F-16 de la Pologne. Ces missiles devraient en outre améliorer la capacité de la Pologne pour mener ses propres opérations de défense et des opérations menées au sein d'une coalition. La Pologne avait signé en avril 2003 un contrat pour l'achat de 48 F-16 pour un montant de 3,5 milliards de dollars.

Sur latribune.fr

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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 14:34

Voici la phrase incriminée et présente dans le communiqué confédéral CGT du 21 mars et intitulé "L’extrême droite n’a pas sa place ni dans les cortèges syndicaux Ni nulle part ailleurs !" :

"C’est dans ce contexte que du « Front National » aux « Patriotes », en passant par différents mouvements favorables au « Frexit », des organisations identitaires, xénophobes et racistes se travestissent en pseudo-alliés et soutiens des travailleurs en lutte."

Voici un amalgame honteux. Car les dirigeants de la CGT savent très bien que si le FN reste raciste et xénophobe, il n'est plus partisan, ni du "Frexit", ni de la sortie de l'euro. 

Ce n'est donc pas l'extrême-droite qui est visée par la dénonciation du "Frexit". 

Sont ainsi ciblés ceux qui, dans les rangs des militants de la classe ouvrière, réclament une plus forte critique des politiques de  l'UE et de la commission et dénoncent la position de la Confédération Européenne des Syndicats qui se tait sur les mobilisations en cours en France, la bataille contre la privatisation du rail et contre la casse des services publics.

La motivation cachée d'un tel texte est d'empêcher, de diaboliser, tout débat sur les responsabilités européennes, les directives de la commission et les moyens de s'y opposer.  Ce n'est pas ainsi qu'on se donne les moyens de fortifier les luttes en France.  Ce n'est pas non plus de la sorte qu'on se bat contre le racisme, fruit de la crise sociale, économique, idéologique qui s'aggrave dans notre pays.

Yvette Genestal

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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 13:59
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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 09:16

L'Union Européenne en gestation-le point de vue de la CGT en 1957

Lors du congrès de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) qui se tient à Leipzig du 4 au 15 octobre 1957, Benoît Frachon, secrétaire général de la CGT de France,  prononce un discours dans lequel il pointe les dangers du Marché commun qui allait donner naissance à l'Union européenne

[...]

Je veux limiter mon intervention à deux points sur lesquels il me semble nécessaire d'apporter une contribution à leur approfondissement.

 

Le premier est le Marché commun des six pays d'Europe.

A première vue, cette question semble intéresser plus particulièrement les syndicats membres du Marché commun. En réalité, elle soulève des problèmes qui ont une valeur internationale.

La CGT française s'est prononcée à l'unanimité contre le Marché commun sans rémission.

Cependant, les promoteurs de ce Marché ont fait beaucoup de propagande pour le présenter comme une réforme progressive, une mise en commun des ressources de l'Allemagne, de la France, de l'Italie, de la Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg, et comme un moyen d'améliorer le sort des peuples de ces pays.

Cette propagande cache des visées bien différentes.

Le Marché commun fait partie d'un ensemble de mesures conçues et mises en œuvre par les impérialistes américains en vue de poursuivre leur objectif de domination mondiale.

Les six pays intéressés font partie de cette machine de guerre qu'est l'OTAN et qui a déjà abouti à la création de nombreuses bases militaires américaines en Europe, à la militarisation à outrance des pays membres, à imposer à leurs peuples des charges militaires écrasantes, à la remilitarisation de l'Allemagne de l'Ouest.

[...]

Elle n'est cependant pas la seule raison.

Le Marché commun constitue en fait un grave danger pour l'économie nationale des pays les plus faibles et une menace non moins grave pour les travailleurs de l'ensemble de ces pays. Contrairement à ce qu'en disent les promoteurs, le Marché commun ne fait pas disparaître les contradictions internes du régime capitaliste. Ces contradictions s'expriment déjà dans notre pays par les craintes exprimées par certains dirigeants d'industries ou d'entreprises menacées par la concurrence d'industries similaires d'autres pays du Marché commun mieux placés qu'eux. Le Marché commun ne peut favoriser le développement économique dans tous les pays intéressés, il ne peut aboutir qu'à l'hégémonie des capitalistes et des monopoles les plus puissants, en l'occurrence les monopoles allemands étroitement associés aux monopoles américains.

Ce en quoi cette question du Marché commun a une importance internationale pour les syndicats réside notamment dans les moyens employés par les monopoles et les gouvernements qui mènent leur politique pour essayer de le faire admettre par les masses populaires et la classe ouvrière, alors qu'il constitue une véritable trahison des intérêts nationaux de la plupart des pays qui y participent. Ce qui intéresse les travailleurs de tous les pays, ce sont les moyens que ces mêmes monopoles et gouvernements utilisent pour troubler la conscience de classe des travailleurs et pratiquer une politique réactionnaire en essayant de la parer des vertus du progrès, en utilisant même parfois ou en faisant utiliser par des dirigeants d'organisations ouvrières un langage à prétention socialiste. [...]

 

Le renforcement des monopoles signifie également une domination plus grande des capitalistes sur l'État et l'utilisation de l'appareil de cet État contre les libertés et les droits de la classe ouvrière. Le Marché commun prévoit la libre circulation des travailleurs dans les six pays intéressés. On nous présente cela comme une grande conquête dans la voie de la liberté, une espèce de préface à la suppression des frontières. La vérité est beaucoup plus prosaïque.

Pour s'opposer aux revendications de la classe ouvrière, pour réduire les salaires réels, imposer de longues journées de travail et des conditions de travail toujours plus dures, les capitalistes ont besoin d'une armée de réserve de chômeurs. La soi-disant libre circulation des travailleurs leur permettra d'utiliser à leur gré cette armée, de la transporter d'un pays à l'autre suivant les besoins.

En ce qui concerne le niveau de vie des travailleurs, tous ceux qui veulent cacher les véritables buts du Marché commun affirment que les salaires et conditions sociales seront nivelés par le haut. Mais comme le rappelait le camarade Di Vittorio, c'est au contraire vers le niveau le plus bas que s'orientent les capitalistes de tous les pays. Chez nous, bien avant que le Marché commun ait été voté par le Parlement, les patrons répondaient aux demandes d'augmentation des salaires formulées par les syndicats par la nécessité de faire face à la concurrence dans le futur marché et faisaient peser la menace du chômage.

Chez nous, les dirigeants social-démocrates de droite, ainsi que les dirigeants réformistes et les partisans de la collaboration des classes dans les syndicats présentent le Marché commun comme une tranche de socialisme.[...]

En lire davantage ici : http://hlguemene.over-blog.org/pages/LUnion_Europeenne_en_gestationle_point_de_vue_de_la_CGT_en_1957-1400140.html

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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 07:45

Réédition de cet article paru sur ce blog le 3 juillet 2016.  Toujours et plus que jamais d'actualité.

La Fédération CGT des organismes publie un texte dans lequel elle met en évidence qu'à travers les directives européennes, l'Union européenne en demande toujours plus aux peuples et aux Etats.  Elle joint en annexe le texte de recommandations adressée par la Commission au Conseil européen le 18 mai 2016. L'an dernier, les recommandations de la Commission avaient été retenues sans grandes modifications, sinon à la marge.  C'est sur ce texte de 2015 que s'était appuyé le gouvernement français, ses rapporteurs et la ministre pour élaborer la loi Travail contre laquelle se mobilisent les salariés.  Du "copié-collé" pour ainsi dire.  Le conseil européen du 28 juin dernier a adopté les recommandations présentées par la Commission européenne en mai dernier. Rappelons que le conseil européen est composé des chefs d'Etat.  François Hollande a donc pleinement approuvé les recommandations présentées par la Commission.

Vous pouvez lire ci-dessous ce qu'en dit le site officiel du Conseil européen.

"Semestre européen

Le Conseil européen a approuvé les recommandations par pays qui avaient été examinées et approuvées par diverses formations du Conseil. Les recommandations seront formellement adoptées par le Conseil le 12 juillet 2016, ce qui marquera la fin de l'exercice 2016 du Semestre européen. Les États membres sont censés tenir compte de ces recommandations dans les politiques qu'ils mènent au niveau national en 2016."

 

Ci-dessous, le texte de la Fédération CGT des organismes sociaux et en annexe le texte en PDF avec les recommandations du conseil européen.

Fédération CGT des organismes sociaux : La France soumise depuis 2012 au conseil européen - Il va falloir se serrer encore plus fort la ceinture en 2016 et 2017 !
Fédération CGT des organismes sociaux : La France soumise depuis 2012 au conseil européen - Il va falloir se serrer encore plus fort la ceinture en 2016 et 2017 !

Dans ce document, le texte des recommandations de la Commission européenne.

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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 07:38

par

 

Un « contrat à impact social » visant à lutter contre la solitude des personnes âgées est expérimenté au Royaume-Uni. De quoi s’agit-il ? Le dispositif mobilise des fonds privés pour financer des programmes d’aide aux populations en difficultés : retraités isolés, anciens détenus, sans-abri, sans-emploi, ou encore enfants de l’assistance publique. Le tout, en échange d’une rémunération des investisseurs en cas de bons résultats. Comment ces « performances » sont-elles évaluées ? Le système permet-il de s’attaquer aux problématiques sociales, ou s’agit-il d’un supplétif pour des services publics menacés par les politiques d’austérité ? [...]

Le « social impact bond », dernier-né des partenariats public-privé

Marjorie fait partie des plus de 1000 femmes et hommes à bénéficier ou à avoir bénéficié de ce programme de lutte contre la solitude, mis en place en juillet 2015 à l’initiative du Comté de Worcestershire, dont fait partie Kidderminster. Pour les aider à se réinsérer socialement et à rompre leur isolement, le service offre à chaque personne prise en charge un suivi personnalisé de six à neuf mois, assuré grâce à une dizaine de travailleurs sociaux, mais aussi et surtout grâce à une armada de bénévoles – plus de 300 recrutés chaque année – sans lesquels le modèle ne serait pas viable.

Reconnections se distingue aussi par son mode de financement : ici, pas de fonds publics, mais une délégation à des investisseurs privés, sur le modèle désormais répandu au Royaume-Uni des « social impact bonds » (SIB), traduits en France par « contrats à impact social ». Leur principe ? Permettre à des collectivités de faire financer des programmes sociaux par le privé – fondations, entreprises sociales, banques... – comme la réinsertion d’ancien détenus, l’hébergement de sans-abris, ou la reconnexion des personnes âgées avec la société. Il s’agit, en somme, d’une nouvelle forme de partenariat-public-privé [1].

Concilier « profits » et « progrès social » ?

Le premier programme de ce type, lancé en 2010 après la crise financière, visait à réduire le taux de récidive des anciens détenus de la prison de Peterborough. Celui du comté de Worcestershire s’attaque à la solitude des personnes âgées. 850 000 euros sont levés, dont une grosse moitié auprès de Nesta impact investment, un fonds rattaché à une fondation internationale. Chez Nesta, on veut « démontrer qu’il est possible d’investir à la fois pour faire des profits et pour le progrès social ». Ce qui impliquerait de « mesurer l’impact social de manière rigoureuse », et de choisir des problématiques « à haut potentiel de retour sur investissement social et financier ».[...]

La suite sur le site Bastamag :

 

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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 07:04
Sur LCI - Septembre 2016
FIASCO – Les parlementaires britanniques dénoncent dans un rapport publié mardi l'intervention militaire du Royaume-Uni et de la France en Libye en 2011. Nicolas Sarkozy y est directement mis en cause.

5 ans après sa mort, le colonel Kadhafi continue de causer des soucis à Nicolas Sarkozy. Dans un rapport révélé mardi, les membres d’une commission d’enquête parlementaire britannique s’attaquent en effet à la mauvaise gestion de la crise libyenne en 2011 par l’ancien président français et l’ex-Premier ministre du Royaume-Uni David Cameron.

Le document d’une cinquantaine de pages dénonce le fiasco d’une intervention censée, au départ, être humanitaire (la ville de Benghazi, dans le nord de la Libye, est alors assiégée par les forces loyalistes, ndlr). Intervention qui s’est pourtant rapidement avérée être une opération purement militaire contre le régime de Mouammar Kadhafi. 

Les motivations de Sarkozy et de la France pointées du doigt

David Cameron se voit notamment reproché d’être le "responsable final" de l’échec de l’opération aérienne menée en application d’une résolution de l’ONU. Pour les parlementaires, c’est cette décision qui a conduit au chaos actuel : guerre civile et implantation massive des jihadistes dans la région.

Mais si la finalité du revers est attribuée au Royaume-Uni, la France est désignée comme étant à l’origine de l’initiative militaire. Et Nicolas Sarkozy est directement visé. A partir d’une conversation entre un conseiller diplomatique d’Hillary Clinton – alors secrétaire d’Etat – et l'un de ses homologues français, le texte liste ainsi en détail ce que les députés estiment être les raisons de la volonté française :

  • 1 - S'emparer d'une plus grande part de la production libyenne de pétrole
  • 2 - Accroître l'influence française en Afrique du Nord
  • 3 - Améliorer la situation politique personnelle de Nicolas Sarkozy en France
  • 4 - Permettre à l'armée française de réaffirmer sa position dans le monde
  • 5 - Répondre à la volonté de Kadhafi de supplanter la France comme puissance dominante en Afrique francophone

Cinglant, le texte relève que "quatre des cinq facteurs identifiés concernent les intérêts nationaux de la France tandis que le cinquième n’est relatif qu’aux intérêts personnels du président Sarkozy". 

"Des solutions politiques auraient dû être explorées" La commission d’enquête parlementaire britannique sur l’intervention militaire en Libye.

Le rapport, selon lequel "des solutions politiques auraient dû être explorées", conclut que cinq ans plus tard, le pays est livré aux milices formées d'ex-rebelles et qu’il reste miné par les luttes de pouvoir et les violences meurtrières. Une situation qui a grandement contribué à la montée en puissance des terroristes de Daech.

Pour les parlementaires, David Cameron et Nicolas Sarkozy auraient dû savoir que les jihadistes allaient chercher à profiter de la rébellion. 

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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 06:02

Alors que les vieux renégats de 68 reviennent rabâcher impuissance et renoncement, nous préférons vous offrir un bon coup de printemps au goût de lutte, de colère, de solidarité et d’espoir. Direction Londres pour une rencontre avec Ken Loach, un des réalisateurs les plus populaires au monde, 82 ans, 50 films, deux Palmes d’or et toujours le poing levé « pour le peuple contre les puissants ! »

[VIDÉO : 51’05] À Londres, une rencontre avec le cinéaste Ken Loach, à voir ici : la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/ken-loach-je-soutiens-totalement-la-greve-des-cheminots

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