Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 23:50

France TV Info avec AFP, samedi 19 décembre 2015

Selon l’organisme, une exposition de MSF consacrée à la vie des Palestiniens constitue "une apologie du terrorisme". L’ONG dénonce des accusations "inacceptables".

Pour le Crif, l’exposition "ne peut qu’attiser la violence antisémite et augmenter la menace terroriste" dans la capitale. Le Conseil représentatif des institutions juives de France demande, vendredi 18 décembre, à la maire de Paris de mettre fin à une installation de l’ONG Médecins sans frontières sur la vie des Palestiniens.

"Une apologie du terrorisme", selon le Crif

L’exposition contestée, "In Between wars" ("Entre deux guerres"), se veut "une immersion au coeur du quotidien des Palestiniens" en territoire occupé. ¨Présentée jusqu’au 23 décembre puis du 5 au 17 janvier à la Maison des métallos, elle a pour cadre une programmation plus large intitulée "Focus Palestine", présentée sous cette phrase : "Entre ceux qui sont désespérément faibles et ceux qui disposent d’une force militaire presque illimitée, comment rester neutre et se prétendre humaniste ?"

Selon le communiqué du Crif, l’exposition constitue "une incitation à la haine et une apologie du terrorisme". "Nous pleurons encore 130 morts, mais pour @MSF les terroristes sont des ’martyrs’, écrit son président, Roger Cukierman, sur Twitter. Choquant." Le responsable de l’organe de représentation politique de la première communauté juive d’Europe a protesté par courrier auprès d’Anne Hidalgo, la maire de Paris.

Des accusations "inacceptables", répond MSF

Le président de Médecins sans frontières, Mego Terzian, indique à l’AFP "comprendre" et "accepter" que l’exposition "puisse faire l’objet de critiques". Elle ambitionne de "rendre compte d’un point de vue humanitaire des difficultés quotidiennes des Palestiniens sous occupation israélienne", explique-t-il, un "parti-pris dont nous connaissons le caractère controversé".

Pour autant, le responsable de l’ONG estime que le président du Crif a "perdu le sens de la mesure et des responsabilités". Pour Mego Terzian, ses accusations "sortent du cadre d’un débat d’opinion et sont inacceptables".

Note de l’AFPS : Faisons de cette exposition un succès !

Elle a lieu jusqu’au 23 décembre PUIS du 5 au 17 janvier, à la Maison des Métallos (94 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e ; M  ligne 2 arrêt Couronnes ; M  ligne 3 arrêt Parmentier ; Bus ligne 96).Voir ici

L’entrée est gratuite alors passez l’info, amenez-y vos amis, parents, enfants !

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 23:07

Nous vivons une étrange catastrophe. Un Président de la République issu d’un parti en déshérence, une classe dite dirigeante qui ne cherche son salut que dans les anathèmes, un exécutif qui n’a plus que les apparences de l’autorité… Autant de symptômes d’une grave crise de régime.

Le résultat du premier tour des régionales n’est pas un accident de parcours. Il se situe dans la logique des décennies récentes. Il ne sert à rien de se voiler la face : la légitimité du pouvoir est atteinte en France. Si sa légalité est effective, c’est seulement grâce à des institutions tout entières dans les mains d’une personne inamovible.

Mais l’illégitimité n’est pas que celle du sommet de l’État. Elle est celle de l’appareil du pouvoir national et européen dans son ensemble et donc de la règle du jeu qui lui donne raison. Elle est la conséquence d’une contradiction majeure : celle d’un système politique qui prétend tirer sa légitimité de la démocratie alors que les aspirations populaires sont étouffées, alors même que les institutions de Bruxelles nient l’existence du peuple souverain.

La montée du Front national n’est que l’expression malheureusement logique de cette situation. Les appels pathétiques à y faire barrage, qu’ils soient issus de Paris ou de Bruxelles, peuvent de moins en moins être entendus dès lors qu’ils émanent de ceux qui depuis des années, en particulier après le 29 mai 2005, bafouent cette souveraineté.

Les abominables tueries qui ont frappé les Français sont le fait de fanatiques sanguinaires. Mais, facteur aggravant, ces crimes touchent une société que les responsables successifs ont déconstruite et que sa déliquescence fragilise. Il est ahurissant, dans ce contexte, qu’un Président de plus en plus affaibli puisse décider, en s’appuyant sur un Parlement qui n’est plus que l’ombre de lui-même, de réformer profondément une fois de plus la Constitution.

La logique mortifère que subissent les Français ne pourra être endiguée que par la remise à plat de notre vie publique, aujourd’hui dans l’impasse. Seul le peuple, en tant que corps social souverain, peut donner une réponse autre que la marche vers l’autoritarisme. Encore faut-il que la vitalité de la société soit reconnue comme fondement de la démocratie. Tel est le sens de l’élection d’une Assemblée constituante en France.

Il est encore temps. C’est toujours le combat qu’on ne commence jamais qu’on met le plus de temps à gagner.

Article également publié par l’ASSOCIATION POUR UNE CONSTITUANTE : www.pouruneconstituante.fr
et par Agoravox.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 21:24

L’opposition a remporté la majorité dans un processus électoral qui a été défini par les observateurs internationaux comme l’un des systèmes les plus sûrs et transparents au monde.

Le Plan République, composé de 163.000 membres des forces armées bolivariennes a été efficacement déployé dans tout le pays, notamment dans la région frontalière avec la Colombie, pour veiller à ce que les élections se déroulent dans un climat de paix et sécurité.

Depuis que la nouvelle Constitution fut approuvé en 1999 sous l’initiative du président Hugo Chavez, et avec des taux de participation les plus élevés dans l’histoire de la démocratie au Venezuela, 20 élections ont eu lieu les derniers 16 ans avec un modèle de démocratie participative originale et créative.

A cette occasion, les votants des différents partis se sont montrés particulièrement satisfaits avec le déroulement du processus électoral, malgré les campagnes persistantes de rumeurs ayant pour cible le Conseil National Electoral.

Jusqu’à la dernière minute, des acteurs nationaux et internationaux ont questionné la fiabilité du système électoral vénézuelien, avec la répétition d’un récit grossier et mensonger basé sur des rumeurs et des attaques personnalisées contre la présidente du CNE Tibisay Lucena.

Des ex-présidents de droite de plusieurs pays d’Amérique Latine, dont l’ex président colombien Pastrana, ont montré une attitude d’ingérence constante et une délégation s’est même rendu le jour de la votation sans compter avec l’accréditation correspondante du CNE, ce qui leur a valu une demande d’expulsion du territoire.

L’épouse de Leopoldo Lopez, Lilia Tintori, s’est réjoui des résultats et s’est montrée confiante dans la suite, en annonçant qu’elle n’allait pas baisser ses bras " jusqu’à la libération de tous les prisonniers". Souvenons-nous que son mari Lopez a été emprisonné pour son rôle dans l’incitation à la violence début 2014, qui a entraîné 43 victimes mortelles lors de l’opération anti-démocratique appelée "La Sortie". Le comité de victimes des guarimbas [groupes dont le moyen d’expression est la violence de rue. Note du GS] a effectué des tournées en Europe avec le silence des médias, tandis que le cas de Leopoldo Lopez est présenté comme celui d’un prisonnier politique. Le regretté écrivain uruguayen Eduardo Galeano aurait décrit cette situation comme "le monde à l’envers"

Après deux années particulièrement difficiles sur le plan social et économique en raison du modèle rentier du pays qui lui fait dépendre des prix du baril de pétrole ; de la chute depuis un an du prix du baril de 100 à moins de 40 dollars ; du phénomène de stockage massif des denrées alimentaires par les grands distributeurs, entraînant des queues pour les aliments fournis par le gouvernement ; des campagnes de désinformation médiatiques visant à déstabiliser le pays ; et des tentatives de déstabilisation telles que le décret Obama, on constate une ingérence permanente du capitalisme et de la droite internationale face à laquelle le peuple a exprimé son mécontentement avec son vote.

Il est digne de souligner qu’une fois les résultats connus, cette fois-ci l’opposition de la MUD (Mesa de Unidad Democratica), n’a pas dénoncé la fraude dans le système électoral. Les sympathisants avec le processus bolivarien affrontent une année 2016 très compliquée avec l’impossibilité de gouverner, de provoquer la démission des ministres de la majorité, allant jusqu’à la quasi certitude du recours à un référendum révocatoire contre le président Maduro.

La guerre économique et médiatique ont sans doute joué un rôle essentiel dans l’orientation du vote, mais l’écart dans les résultats (107 députés pour l’opposition et 55 pour le PSUV) met en évidence aussi une gestion insuffisante à plusieurs niveaux par le gouvernement. Les voix critiques et constructives devront être écoutés pour que les différentes composantes et forces politiques rassemblées dans le GPP Gran Polo Patriotico, coalition de la majorité, restent unies et le processus bolivarien assure sa continuité dans des circonstances extrêmement adverses.

Alex Anfruns

Envoyé spécial d’Investig’Action à Caracas

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 20:03
église orthodoxe

Un important débat est en cours en Russie depuis l’imposition des sanctions financières occidentales aux  banques et aux sociétés russes en 2014. Il fait suite à une proposition présentée par le Patriarcat de Moscou de l’Église orthodoxe. La proposition, qui ressemble à bien des égards aux modèles bancaires islamiques sans intérêts, a été dévoilée la première fois en décembre 2014, face à la profondeur de la crise du rouble et au prix du pétrole en chute libre. Depuis août, l’idée a reçu un énorme coup de pouce avec l’approbation de la Chambre de commerce et d’industrie de Russie. Elle pourrait changer l’histoire pour le meilleur selon ce qui en sera fait et où elle conduit.

Il y a vingt ans, pendant l’ère Eltsine, dans le chaos de l’hyperinflation en Russie suite à la thérapie de choc du FMI, l’Église orthodoxe russe a présenté une proposition alternative pour des services bancaires sans intérêts. Pendant cette période, une tripotée d’économistes russes libéraux, adeptes du marché libre, dans l’entourage de Eltsine, comme Yegor Gaider, ont prévalu. Ils ont livré les actifs de l’État russe au pillage par les banques occidentales, les hedge funds et les corporations.

Lors de ma première visite en Russie, en mai 1994, pour donner une conférence dans un institut économique russe sur la thérapie de choc du FMI, j’ai vu de première main la mafia sans foi ni loi, la mafia Russkaya, fonçant à travers la rue Tverskaya presque vide, près de la Place Rouge dans la nouvelle limousine Mercedes 600 dernier modèle, sans plaques d’immatriculation. Ce fut un temps dévastateur pour la Russie, et Washington et les technocrates du FMI savaient exactement ce qu’ils faisaient en favorisant le chaos.

Les sanctions américaines concentrent l’attention

En 2014, beaucoup de choses ont changé en Russie. Plus important encore, l’engouement qui existait il y a deux décennies pour tout ce qui venait de l’Amérique a naturellement disparu. Les sanctions financières du Trésor américain ont été lancées par étapes en 2014 contre des individus spécifiques autour du président Poutine, puis des banques et des sociétés ciblées dépendant du crédit étranger. Elles ont eu pour effet de forcer un réexamen critique de la part des intellectuels, des représentants du gouvernement russe et du Kremlin lui-même.

La suite sur Mondialisation.ca

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 19:58

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 19:51
26 janvier 2016: grande mobilisation des fonctionnaires

UL CGT Dieppe

19 déc. 2015

26 janvier 2016: grande mobilisation des fonctionnaires
La CGT, FO et Solidaires ont lancé un appel à la grève pour le 26 janvier « pour un service public de qualité et une nette augmentation du pouvoir d'achat ».

« Les organisations syndicales signataires se rencontreront le 5 janvier 2016 pour préciser les modalités de cette journée d'action », indiquent-elles dans un communiqué commun.

CGT (1e syndicat), FO (3e) et Solidaires (6e) appellent « d'ores et déjà les agents à se rassembler unitairement afin de construire les conditions de réussite de cette journée, résolument inscrite dans un processus de lutte ».

Augmenter les salaires, compenser les pertes de pouvoir d'achat, embaucher dans les services public !

Ils appellent à « un temps fort de mobilisation, par la grève et les manifestations pour

  • > Une significative augmentation de la valeur du point d'indice, prenant en compte l'inflation subie depuis plusieurs années et, en particulier, depuis 2010 ;
  • > Des mesures générales permettant de compenser les pertes de pouvoir d'achat ;
  • > Le développement de l'emploi public statutaire par des créations nettes, dans les très nombreux secteurs qui en ont besoin ».

Ils revendiquent également « des moyens financiers à la hauteur des besoins de service public et la défense d'un service public de proximité garant de la cohésion sociale ».

Les syndicats signataires estiment que « si la négociation salariale qu'ils réclament depuis plusieurs années est bien confirmée pour le mois de février, elle ne se présente pas dans de bonnes conditions ».

Mettre un coup d'arrêt à l'austérité

CGT, FO et Solidaires dénoncent « les déclarations [qui] se multiplient sur les difficultés de la relance, une croissance toujours en berne, qui laissent très mal augurer de ce rendez-vous salarial ».

Ils considèrent en effet que la loi de finances et la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2016, dans la droite lignée du Pacte de responsabilité qui prévoit 50 milliards d'économies sur trois ans, ne laissent « aucune marge de manœuvre pour une augmentation générale des traitements ».

« Il est temps de mettre un coup d'arrêt à l'austérité, suicidaire économiquement, socialement et démocratiquement », ont déclaré à l'AFP les responsables des organisation syndicales signataires qui espèrent être rejoints « par d'autres syndicats de la Fonction publique » et veulent croire à « une forte mobilisation ».

Avec 5 ans sans augmentation de salaire, quel fonctionnaire, et plus largement quel salarié, penserait le contraire ! C'est sous le gouvernement Sarkozy-Fillon que ce mauvais coup a été porté. Le candidat Hollande avait promis d'y remédier, et l'on attend encore le début du changement !

Trop de travail, avec pas assez de personnel pour y faire face dans les services publics !
Il faut embaucher les chômeurs !

Dans leur communiqué, les syndicats signataires déplorent également « de nombreux secteurs de la Fonction publique, confrontés à des sous-effectifs absolument insupportables ».

Ils mettent en garde contre « la poursuite à une vitesse effrénée et sans réelle négociation, de nombreuses réformes (collèges, territoriales, santé…) qui, si elles sont mises en œuvre, vont avoir de nouveaux et graves impacts négatifs sur le service public rendu aux citoyens et aggraver encore les conditions de travail des personnels ».

>>> Lire le communiqué commun sur le site de l'UNSEN CGT

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 19:35
Grève unitaire le mardi 26 janvier ! sur le site du SNES-FSU, Académie de Rouen.

Depuis des mois, le SNES-FSU, dans l’Intersyndicale, se bat pour obtenir l’abrogation de la réforme du collège. Aujourd’hui, il appelle les collègues à amplifier la mobilisation en construisant une grève majoritaire le mardi 26 janvier. Nous pouvons obtenir l’abrogation de la réforme !

Depuis quelques semaines et dans les jours qui viennent, tandis que l’administration continue à vouloir imposer cette réforme à marche forcée, le SNES-FSU appelle les collègues à bloquer sa mise en place par tous les moyens : ce sont autant de GrainS de Sable qui empêcheront la réforme de s’appliquer.

Dans les conseils pédagogiques (qui, rappelons-le, ne font pas partie de nos obligations de service !) et les conseils d’enseignement, les chefs d’établissement tentent de nous impliquer dans la préparation de la réforme, prétextant qu’elle doit être un préalable à la répartition de la DHG. Partout, il faut résister aux pressions des chefs d’établissement et des IPR, il faut refuser de s’investir dans l’AP ou de proposer des EPI.

Contrairement à certaines rumeurs, l’AP et les EPI, pris sur les horaires disciplinaires, ne permettront pas de sauver des postes menacés. Contrairement à d’autres rumeurs, il ne sera pas possible d’aménager cette réforme au local en neutralisant ses effets délétères.

Il nous faut continuer sans relâche à informer les collègues et les parents d’élèves sur les dangers de cette réforme afin de préparer la mobilisation du 26 janvier. La victoire est à notre portée, la réforme peut être abrogée, elle doit être abrogée.

Vous trouverez sur notre site :

- l’article qui recense les actions menées dans les collèges de l’académie

- le compte-rendu de la journée spéciale réforme du collège organisée le jeudi 3 décembre

- un article sur les formations-formatages à venir

- un article sur le sort particulier des Langues Vivantes

- un article sur les conséquences de la réforme pour les TZR

- des modèles de lettres à distribuer aux parents d’élèves pour les informer

- le compte-rendu de la conférence de Florence Robine aux chefs d’établissement pour voir ce que pense vraiment le ministère

- sur le site national, des témoignages de collègues ayant déjà assisté aux formations

- sur le site national, des diaporamas ministériels pour expliquer la réforme

- sur le site académique du SNEP-FSU, d’autres articles sur la réforme et les menaces qui pèsent sur l’EPS

- le tract intersyndical d’appel à la grève du 26 janvier

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 19:25

sur le site de l'UL CGT Dieppe

16 déc. 2015

 Collège : Grève le mardi 26 janvier contre la réforme, à l’appel de l’intersyndicale

Malgré 3 journées de grève nationales très suivies dans les collèges, une grande manifestation nationale et de multiples actions dans les établissements notamment à l’occasion des journées de formation, la Ministre persiste dans sa volonté de mettre en oeuvre la réforme du collège à la rentrée 2016. De ce fait, elle maintient une situation de blocage qui l’oppose à la majorité des personnels.

Les nombreuses remontées des bilans des journées de « formation à la réforme » qui ont été organisées dans les académies montrent clairement que le refus de cette réforme reste profondément ancré chez les personnels, que les réponses à leurs questions concernant la mise en oeuvre concrète sont floues, imprécises ou dilatoires.

Dans le même temps le ministère ouvre des discussions sur « le bilan des réformes du lycée », tout en annonçant qu’elles ne pourraient déboucher que sur d’éventuels ajustements techniques à la marge. Ces réformes ont été conçues selon les mêmes principes que la réforme « collège2016 »

Sans doute est-ce la raison principale pour laquelle le ministère refuse, de fait, d’en faire un bilan sincère et de discuter de modifications profondes, pourtant nécessaires, dans l’organisation du lycée !

L’intersyndicale réaffirme sa détermination à obtenir l’abrogation de la réforme et l’ouverture de discussions pour le collège sur d’autres bases.

Elle appelle les personnels à amplifier la mobilisation :

  • > en continuant à s’opposer localement aux formations à la réforme en décidant collectivement de la forme de cette opposition ;
  • > en poursuivant les modalités d’action : refus de toute anticipation de la mise en oeuvre de la réforme sous quelque forme que ce soit, motions, lettres aux parents, adresses aux élu-e-s, distribution de la carte pétition au Président de la république…
  • > en faisant, à partir de la réalité des DGH 2015, la vérité dans les établissements sur les DGH 2016 en préparation qui découlent de la réforme afin de défendre les postes, les conditions de travail des personnels et des élèves et de préparer les interventions sur les évolutions de cette dotation que la réforme impliquerait.
L’intersyndicale, (le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNFOLC, le SNETAA-FO, le SFSDPEP-FO, la CGT, la CGT de l’enseignement privé, le SNALC, le SNCL, le SIES, la CFE-CGC, le SUNDEP-Solidaires et SUD), pour monter d’un cran dans la mobilisation, appelle à la construction d’une grève nationale majoritaire le mardi 26 janvier 2016.

Elle appelle les personnels à se réunir en assemblées générales, en heures d’information syndicale pour organiser la mobilisation permettant de créer le rapport de force nécessaire pour gagner.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 19:17

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 19:13
 
argent comptes
[dossiers]

Un an après le scandale Luxleaks, qui a révélé l’ampleur de l’évasion fiscale au niveau européen, un rapport intitulé « 50 nuances d’évasion fiscale au sein de l’Union européenne », publié en novembre dernier, analysait les mesures européennes et comparait les politiques de lutte contre l’évasion fiscale de 15 pays européens.

 

Réalisé par Eurodad avec une quinzaine d’associations européennes, dont le CCFD-Terre Solidaire et Oxfam France, ce rapport pointait la France pour son rétropédalage sur la transparence fiscale des entreprises.

Le jugement porté par ce rapport pourrait être plus sévère et grave s'il était rédigé aujourd'hui, car depuis le gouvernement français a fait en sorte de bloquer l'adoption d'une mesure réclamée de longue date par les ONG afin de lutter contre l'évasion fiscale. Cela s'est passé de nuit le 16 décembre à l’Assemblée nationale alors que se tenaient les discussions autour du reporting public pays par pays, une mesure essentielle dans la lutte contre l’évasion fiscale.

Après un premier vote de l’Assemblée favorable à la transparence fiscale, le gouvernement a manœuvré en coulisses, mobilisé des députés au milieu de la nuit pour un nouveau vote qui a finalement rejeté le reporting public pays par pays.

Cette mesure aurait obligé les entreprises françaises à rendre publiques des informations sur leurs activités et les impôts qu’elles paient dans tous les territoires où elles sont implantées. Elle aurait ainsi permis à la société civile dans son ensemble de savoir si les impôts payés par les entreprises correspondent à leur activité économique réelle.

Sans cette mesure de transparence essentielle pour mettre fin à l’évasion fiscale, les entreprises continueront à construire des montages fiscaux artificiels dans le but d’échapper à l’impôt et donc de priver les pays des recettes fiscales nécessaires au financement de leurs services publics.

Des pratiques à l'œuvre chez Mc Do. Ainsi, au lendemain de ce vote, les élus du comité d’entreprise de McDonald’s Ouest parisien, composé en majorité d’élus UNSA et CGT, ont déposé plainte le 17 décembre pour blanchiment de fraude fiscale, abus de biens sociaux, présentation de comptes inexacts, faux et usage de faux, et recel, entre les mains du procureur national financier. Sur la base de rapports d'expertise du comité d'entreprise, la CGT McDonald's Paris et Ile-de-France, évoque des "flux financiers" entre les restaurants et la maison-mère. Ces échanges visent "à affaiblir chacun de nos restaurants", avec, pour conséquence, "pas de bénéfices, donc pas d'impôts sur les sociétés et pas de prime de participation pour les salariés".

Publié le lundi, 21 décembre 2015 dans Billets de la semaine
Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents