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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 18:14

Amnesty International condamne l'interdiction du Parti Communiste d'Ukraine

Jeudi 17 Décembre 2015 sur le blog de Nicolas Maury

Le Parti communiste a été interdit en Ukraine par une décision de justice, après avoir été accusé de soutenir le séparatisme prorusse dans l'Est du pays, une mesure critiquée jeudi par Amnesty International
 
Amnesty International condamne l'interdiction du Parti Communiste d'Ukraine
 
Une cour de Kiev a ainsi donné raison à une demande en ce sens du ministère de la Justice déposée dès 2014, suite à l'arrivée au pouvoir des pro-occidentaux. "Le tribunal a satisfait la demande du ministère ukrainien de la Justice (...), en interdisant les activités du parti communiste en Ukraine", a indiqué une cour administrative de Kiev dans un communiqué, précisant que la décision avait été prise mercredi.

Le Parti communiste, qui pour la première fois depuis l'indépendance du pays n'avait obtenu aucun siège au Parlement lors des législatives d'octobre 2014, ne pourra désormais plus participer à des élections. "C'est illégal. (...) Nous allons lutter. Nous allons faire appel et nous nous préparons à présenter les documents à la Cour européenne des droits de l'Homme", a réagi auprès de l'AFP Petro Simonenko, le chef du KPU.

L'ONG spécialisée dans la défense des droits de l'Homme Amnesty International a vivement condamné cette décision comme une "violation flagrante de la liberté d'expression et d'association". Cela "créé un dangereux précédent. Avec ce geste, l'Ukraine va en arrière et non en avant sur la voie des réformes et d'un plus grand respect des droits de l'Homme", a déclaré John Dalhuisen, responsable d'Amnesty International pour l'Europe et l'Asie centrale dans un communiqué. Cette décision "peut être considérée par ses défenseurs comme une façon de gérer les vestiges néfastes du passé soviétique. Mais cela fait exactement le contraire en recourant au même style de mesures draconiennes visant à étouffer toute dissidence", a-t-il ajouté.

Le président ukrainien Petro Porochenko a promulgué en mai de nouvelles lois interdisant toute propagande communiste et nazie dans le pays, y compris les symboles soviétiques encore très présents dans cette ex-république.

http://www.dhnet.be/dernieres-depeches/belga/l-ukraine-interdit-le-parti-communiste-5672b1a53570ed3894a01202
http://www.amnestyusa.org/news/press-releases/communist-party-ban-decisive-blow-for-freedom-of-speech-in-the-country
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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 18:10

Le Parti Communiste d'Ukraine (KPU) pourra être officiellement interdit

Jeudi 17 Décembre 2015 sur le blog de Nicolas Maury

La Cour administrative d'appel de Kiev a rejeté les demandes des avocats du Parti Communiste d'Ukraine et les recours intentés contre le Ministère de la justice. Avec cette décision la junte fasciste de Kiev a les mains libres pour interdire le Parti Communiste d'Ukraine - article et traduction Nico Maury
 
Le Parti Communiste d'Ukraine (KPU) pourra être officiellement interdit
 
Le tribunal a conclu son examen en appel dans l'affaire qui oppose le ministère de la Justice et le KPU pour interdire ce dernier. Malgré les arguments des partisans du Parti communiste, la Cour administrative d'appel de Kiev a refusé la demande du Parti Communiste d'Ukraine. "Le tribunal a validé la requête du ministère de la Justice pour interdire les activités du Parti communiste d'Ukraine" déclare la cour.

La décision de la Cour administrative d'appel de Kiev était déjà écrite à l'avance selon l'avocate des communistes ukrainiens Susanna Tirzikyan.

Depuis le coup d'Etat de "EuroMaïdan", la junte fasciste de Kiev a initié une procédure pour interdire les activités politiques des communistes. Le Président par intérim, Alexandre Tourtchinov avait accusé les communistes de coopérer avec les "terroristes" dans le Donbass.

Le premier procès contre le Parti communiste a été ouvert en Juillet 2014. Avant la loi dite de «décommunisation» le tribunal se retrouvait dans l'impossibilité de satisfaire le désir des autorités de Kiev.
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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:58

Par sur Russeurope· 17 décembre 2015

 

Le « Front de Gauche », cette alliance de partis et de mouvements qui représente ce qu’il est convenu d’appeler la « gauche radicale » a subi une terrible défaite lors des élections régionales du 6 et du 13 décembre 2015. Cette défaite est aussi l’un des faits marquants de cette élection.

 

Exeunt Front de Gauche ?

Cette défaite était en réalité prévisible. Jean-Luc Mélenchon, pour le Parti de Gauche, avait lucidement dénoncé les compromissions, les absences de politiques et les manques de clarté d’une campagne[1] qui s’est soldée par un émiettement sur le terrain, et une défaite en rase campagne. Avec un certain courage politique, il avait anticipé le résultat désastreux pour le FdG. J’ai rendu compte de ce constat dans une note publiée sur ce carnet[2]. Cette note m’a valu un immense courrier (plusieurs centaines de courriels, des dizaines de messages sur Twitter, et plus de 100 messages sur Russeurope), venant de militants du Parti de Gauche, du PCF, des divers mouvements membres du FdG, mais aussi de responsables locaux ainsi que de responsables syndicaux. Une partie de la « gauche radicale » est en deuil, mais elle est aussi très largement en colère. Elle ne se satisfait pas des « explications » fournies par le sieur Pierre Laurent[3], ci-devant dirigeant du PCF. Mais, elle ne se retrouve pas non plus dans la déclaration de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier a écrit, à chaud : « N’oubliez jamais que le printemps revient toujours. Une affaire de patience »[4]. Piètre consolation quand on est militant politique. On comprend qu’il ait été affecté, lui qui s’était opposé aux manœuvres d’appareil qui ont couté si cher au FdG. Mais, on ne peut qu’être surpris, justement, qu’un dirigeant n’ait à offrir que ses consolations. Ou alors, cela signifie que le FdG est moribond, et que la seule chose qui reste à faire est de prononcer – si l’on croit – la prière aux agonisants.

 

Un assassinat

Mais s’il y a mort, elle n’est pas naturelle. Si le FdG est mort, ce n’est pas « à l’insu de son plein gré », selon la formule rendue célèbre par la télé-réalité. Le FdG a été assassiné ; il a été assassiné dans le dos, de manière traitreuse, par des sicaires aux allégeances multiples et aux intérêts divers. Et, ceux qui ont tenu le couteau sont hélas nombreux.

Il y a d’abord la presse que l’on qualifierait bien de « bourgeoise » si ce n’était lui faire trop d’honneur, car dans ce qualificatif de « bourgeois » il y eut des qualités de lucidité que l’on aurait bien peine à retrouver aujourd’hui. Bref, dans les colonnes du Monde et de Libération, en passant par l’Obs, on n’a pas été avare en calomnies et en déformations. Mais, ayons l’honnêteté de reconnaître qu’il fallait s’y attendre. Que ces journaux n’ont finalement été que fidèles à leur nature profonde. Coupables donc, cette presse aux ordres et ces journalistes à gages, mais coupables mineurs.

Car, dans cet assassinat, il faut aller chercher le coupable parmi les siens. On connaît la phrase de Voltaire : « Mon Dieu, protégez moi de mes amis… ». Elle s’applique à merveille tant aux manœuvres d’appareil qu’ont tentées certains des responsables du Parti de Gauche. Elle s’applique encore mieux au comportement du PCF qui n’a eu de cesse que de vouloir préserver des sièges et des sinécures, et qui s’est précipité dans une « union » que l’on ne peut plus appeler « de la gauche » dès le second tour de ces élections régionales en croyant que sa virginité était préservée par une dénonciation de l’austérité.

Mais, toute dénonciation qui ne tire pas clairement les conséquences de ce qu’elle dénonce, qui ne fournit pas une stratégie alternative, n’est qu’une imposture, un masque commode sous lequel on peut cacher bien des turpitudes.

 

Tirer les leçons d’une défaite

Ceci conduit à s’interroger sur les erreurs stratégiques qui ont été commises depuis ces deniers mois. Car, nous voyons bien que la situation désastreuse dans laquelle se trouve le peuple de France, accablé par un chômage qui atteint les 4,5 millions de personnes, une précarité qui en frappe plus de 8 millions, dans une situation tragique du point de vue de sa sécurité, que ce soit au niveau individuel ou au niveau collectif, tire ses racines et de la politique de l’Union européenne et de la mise en place de l’Euro qui a dramatiquement aggravé et consolidé cette course vers le moins d’emploi. L’erreur stratégique fondamental a été de ne pas vouloir combattre cette politique au nom de cette chimère qui s’appelle un jour « une autre Europe » et le lendemain « un autre Euro ». Cette chimère porte la responsabilité de cette défaite politique que la gauche radicale a subie : E fructu arbor cognoscitur…

Car, et il faut s’en persuader, il n’y aura pas d’autre Union européenne, cette « Europe sociale » dont on nous rebat les oreilles, tout comme il n’y aura pas « d’Euro démocratique ». Les eurocrates ne proposent que des surenchères dans des politiques qui ont fait faillites. La seule manière d’espérer pouvoir aboutir à des changements substantiels et de revenir à la souveraineté nationale et, sur cette base, de passer des coopérations avec les peuples qui se seront, eux aussi, libérés de joug européistes. Ce n’est pas mépriser l’internationalisme que de reconnaître qu’il n’existe, à certains moments de l’histoire, que de solution dans le cadre de cette unité politique que représente un peuple particulier, le peuple français en l’occurrence.

Pour cela, il faudra balayer les élites compradores qui nous gouvernent, que ces élites soient politiques, économiques ou médiatiques, et non mendier une alliance avec elles en supposant que si elles agissent ainsi c’est par bêtise ou aveuglement. Soyons en sûr : les gens qui nous gouvernent savent parfaitement ce qu’ils font. Rien n’est plus faux, rien n’est plus porteur de confusion, que de penser, ou de laisser à penser, que le néo-libéralisme ne serait que le produit d’un aveuglement[5].

Il faudra donc aussi s’organiser en pleine autonomie pour se garantir contre une nouvelle compradorisation des forces politiques une fois ces élites balayées.

 

Les principes d’un programme

Ceci découpe en creux ce que devrait être le programme de la « gauche radicale ». Un programme non pas nationaliste au sens étroit de ce mot, mais qui s’appuie sur la notion de souveraineté pour garantir son projet démocratique, que ce soit dans le cadre politique français, et il convient de rappeler que la souveraineté est la base de la démocratie, ou que ce soit dans un cadre international. C’est dans le respect et la collaboration des peuples souverains que pourra se construire réellement se construire un programme contre l’austérité des peuples européens. C’est dans ce respect de la souveraineté que nous pourrons tendre une main fraternelle aux autres peuples pour poser les bases avec eux de projets de développement qui éviteront à tant de malheureux de connaître le drame du déracinement.

Fors ce programme, la gauche radicale est condamnée à disparaître. C’est aussi cela la leçon de ce qui s’est produit lors des élections régionales.

[1] Voir Mélenchon J-L, « Front de Gauche : l’état d’imbroglio permanent », note postée le 2 décembre 2015 sur http://melenchon.fr/2015/12/02/front-de-gauche-letat-dimbroglio-permanent/

[2] Sapir J., « Mélenchon et l’imbroglio », note publiée le 3 décembre 2015 sur Russeurope, http://russeurope.hypotheses.org/4526

[3] Voir http://www.pcf.fr/79808

[4] Mélenchon J-L, le 7 décembre 2015, http://melenchon.fr/2015/12/07/sous-le-choc/

[5] Voir Garnier J-P, « Lordo-Libéralisme ou le néolibéralisme vu par Frédéric Lordon », texte posté le 17 décembre 2015 sur http://www.librairie-tropiques.fr/2015/12/de-quoi-le-lordo-liberalisme-est-il-le-nom.html


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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:42

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:37

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:32

Sur les blogs de Mediapart

Le gouvernement a montré un bien triste visage cette nuit à l’Assemblée nationale alors que se tenaient les discussions autour du reporting public pays par pays, une mesure essentielle dans la lutte contre l’évasion fiscale. Il a manœuvré en coulisses, mobilisé des députés au milieu de la nuit pour obtenir le rejet de ces dispositions.

Cette nuit du 16 décembre 2015, l’Assemblée nationale a envoyé un signal extrêmement négatif dans la lutte contre l’évasion fiscale. Dans le cadre de la deuxième lecture du PLFR 2015, vers 1h30 du matin, les députés ont finalement rejeté le reporting public pays par pays après l’avoir pourtant adopté deux fois. La première fois il y a 10 jours, dans le cadre de la 1ere lecture du PLFR (voir communiqué de la Plateforme du 4 décembre). La seconde, cette nuit à minuit, quand les députés ont voté en scrutin public en faveur de l’amendement concerné à 28 voix contre 24. Mais le gouvernement, défavorable à cette mesure, a demandé une seconde délibération. Au terme d’une suspension de séance qui a duré plus de 40 minutes, et au cours de laquelle le gouvernement a orchestré les conditions d’un nouveau vote en sommant des députés de corriger le tir et en appelant d’autres à la rescousse, il a refait voter l’Assemblée et a finalement obtenu le rejet de cet amendement, à 25 voix contre 21.

Les organisations de la Plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires dénoncent avec la plus grande fermeté ce passage en force. Nos organisations appellent les députés mobilisés contre l’évasion fiscale à poursuivre leur bataille, notamment dans le cadre de la loi Transparence qui sera présentée par Monsieur Sapin en début d’année .

Les organisations rappellent que cette mesure, défendue depuis une dizaine d’années par les organisations de la société civile, aurait obligé les entreprises françaises à rendre publiques des informations sur leurs activités et les impôts qu’elles paient dans tous les territoires où elles sont implantées. Elle aurait ainsi permis à la société civile dans son ensemble de savoir si les impôts payés par les entreprises correspondent à leur activité économique réelle. Sans cette mesure de transparence essentielle pour mettre fin à l’évasion fiscale, les entreprises continueront à construire des montages fiscaux artificiels dans le but d’échapper à l’impôt et donc de priver les pays des recettes fiscales nécessaires au financement de leurs services publics. C’est donc la pauvreté et les inégalités qui vont continuer à croître, notamment dans les pays en développement qui souffrent particulièrement des pratiques d’évasion fiscale des entreprises multinationales.

Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n'engagent pas la rédaction.

 
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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 23:16

Pour info, nous avons sélectionné trois articles sur la coalition islamique crée par l'Arabie Saoudite.  Il faut dire que cette coalition a de quoi surprendre, venant d'un pays qui a soutenu, organisé et armé les rebelles, "modérés" ou non, contre le gouvernement Syrien.

Nous avons sélectionné trois articles venant d'horizons différents: Le Monde, Sputnik News, Algérie patriotique.

L'Arabie saoudite forme une coalition islamique anti-terroriste de 34 pays

Texte par FRANCE 24

L'Arabie saoudite a formé une coalition islamique pour lutter contre le terrorisme. Elle comprend 34 pays dont l'Égypte, la Turquie, les Émirats arabes Unis, mais aussi des pays d'Afrique et d'Asie. L'Iran, grand rival de Riyad, n'en fait pas partie.

L'Arabie saoudite a annoncé, lundi 14 décembre, la formation d'une coalition islamique antiterroriste. Elle comprend 34 pays du Moyen-Orient, mais aussi d'Afrique et d'Asie, avec notamment l'Égypte, la Turquie, le Pakistan, le Sénégal ou encore la Malaisie.

Cette coalition, placée sous la conduite de l'Arabie saoudite, sera dotée d'un centre de commandement basé à Riyad pour "soutenir les opérations militaires dans la lutte contre le terrorisme", a ajouté l'agence. Dix autres pays musulmans, dont l'Indonésie, soutiennent la nouvelle coalition et pourraient se joindre à elle ultérieurement, selon l'agence d'information saoudienne Spa.

Cette coalition témoigne "du souci du monde islamique à combattre le terrorisme et à être un partenaire dans la lutte mondiale contre ce fléau", a déclaré le futur prince héritier et ministre saoudien de la Défense, Mohamed Ben Salmane, lors d'une conférence de presse à Riyad.

[...] La suite sur le site de France 24

L'Arabie saoudite forme une coalition islamique anti-terroriste de 34 pays

L'Arabie saoudite a formé une coalition islamique antiterroriste de 34 pays, dont l'Egypte, la Turquie, le Pakistan et le Sénégal, a annoncé mardi l'agence officielle Spa qui publie une liste de ces pays n'incluant pas l'Iran ou l'Irak.

Cette coalition, placée sous la conduite de l'Arabie saoudite, sera dotée d'un centre de commandement basé à Ryad pour "soutenir les opérations militaires dans la lutte contre le terrorisme", a ajouté l'agence.

Cette coalition témoigne "du souci du monde islamique à combattre le terrorisme et à être un partenaire dans la lutte mondiale contre ce fléau", a déclaré le futur prince héritier et ministre saoudien de la Défense, Mohamed Ben Salmane, lors d'une conférence de presse à Ryad.

L'Arabie saoudite, qui dirige une coalition arabe contre les rebelles chiites au Yémen, fait partie aussi de la coalition internationale qui, sous la conduite des Etats-Unis, combat Daech qui sévit en Syrie et en Irak.

A la question de savoir si la nouvelle coalition va se consacrer à la lutte contre Daech, le prince Mohamed, fils du souverain saoudien, a souligné que cette coalition allait combattre "toute organisation terroriste".

Dix autres pays musulmans, dont l'Indonésie, soutiennent la nouvelle coalition et pourraient se joindre à elle ultérieurement, selon l'agence Spa, souligne l'AFP.

Paru dans Algérie patriotique
Article |

Le ministre saoudien de la Défense, Mohammed ben Salmane Al-Saoud. D. R.

Le ministre saoudien de la Défense, Mohammed ben Salmane Al-Saoud. D. R.

Les médias arabes ont révélé que le Pakistan n’était pas au courant qu’il faisait partie de la coalition de 34 pays musulmans mise sur pied par le régime saoudien pour combattre «tous les terrorismes». Les dirigeants pakistanais ont salué la formation de la coalition tout en signalant qu’ils n’ont pas été consultés sur cette initiative et qu’ils n’en ont pris connaissance qu’après son annonce par Riyad, une annonce qui les a d’ailleurs surpris, et qui, semble-t-il, ne les engage pas. Selon d’autres sources, la Malaisie également a été mise devant le fait accompli. Ce pays musulman jeté dans le sac des «34» par le régime saoudien a démenti être partie prenante de la coalition. Cette information est révélatrice du mépris des Saoudiens pour leurs «obligés», tous ces pays musulmans et arabes que l’Arabie Saoudite «nourrit» et desquels elle attend un renvoi d’ascenseur «sans discuter» et «sur le champ» ! Riyad a, donc, constitué son alliance sans même avoir auparavant consulté les pays qui la composent ! Cette coalition est de toutes les façons vouée à l’échec et c’est la véritable raison du refus de l’Algérie d’en faire partie. De plus, l’Algérie n’a pas l’habitude de recevoir des ordres ou d’être commandée par un autre pays, qui plus est, lorsque celui-ci est pourvoyeur de terroristes et propagateur de wahhabisme, cette doctrine religieuse extrémiste, source de tous nos maux. Le régime saoudien a donné le ton en précisant que sa coalition est dirigée contre tous les terrorismes, dans le but évident de semer la confusion et de produire un amalgame qui sert les visées de Daech et Al-Qaïda. Cette manœuvre rappelle celle qui avait été adoptée par les promoteurs du «qui tue qui» qui avaient commencé par se dire opposés à «la violence d’où qu’elle vienne». La suite, on la connaît. Cette thèse a été détruite par les faits qui ont fini par éclairer l’opinion publique sur la réalité du terrorisme et permis de distinguer entre les criminels qui agissent en son nom et les forces anti terroristes qui le combattent. On sait que le régime saoudien et ses alliés du Golfe, en particulier le Qatar, veulent faire passer des pays comme l’Iran, l’Irak et la Syrie comme «terroristes», c’est d’ailleurs l’argument avancé par les Saoudiens pour justifier leur absence de la coalition. Et comment expliquer l’absence de l’Algérie sur la liste des coalisés ? Les «experts» qui parlent au nom de Riyad restent muets sur ce point, et leur prudence se comprend : l’Algérie est un pays indépendant, une indépendance chèrement conquise, et sa politique étrangère, en particulier quand elle concerne la défense, est mûrement réfléchie sur la base de principes dont l’expérience a montré qu’ils sont immuables. Cela dit, l’Algérie est résolument engagée dans la lutte contre le terrorisme à travers l’éradication de ses résidus sur son territoire et la coopération internationale établie avec ses partenaires. Le rôle déterminant de l’Algérie dans ce domaine est reconnu par tous les pays qui sont confrontés au terrorisme. A quoi va servir la coalition saoudienne, si ce n’est, dans les faits, à chercher à neutraliser les véritables forces antiterroristes ? En inscrivant dans sa démarche, un volet idéologique (le wahhabisme en parallèle au volet sécuritaire (renseignement et action militaire), Riyad confirme sa volonté de dénaturer la lutte antiterroriste. Enfin, il n’est pas exclu que l’intention du régime saoudien, derrière sa coalition, soit de «légaliser» le mercenariat et de le propulser à une échelle plus grande.
Kamel Moulfi

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 18:35

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 18:32

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 18:02
Affiche du PCF - 1986

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