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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
17 novembre 2022 4 17 /11 /novembre /2022 15:47

Vu sur le site de l'ANC

 

Nos médias, depuis quelques jours, ne nous laissent rien ignorer des élections de mi-mandat présidentiel qui ont eu lieu le 8 novembre. Chacun devrait, selon nos « experts » consacrés par les chaînes d’info et les divers réseaux de formatage idéologique, être persuadé que le moindre battement de cils des citoyens de l’Arkansas profond a une importance majeure pour le monde entier, comme si la France était une lointaine province des États Unis d’Amérique du Nord.

Ce qui n’est pas totalement faux, puisque ce pays est devenu au XXéme siécle la première puissance mondiale, et l’est encore, sur le plan économique, monétaire, militaire, et culturel ou idéologique. Il en a profité pour étendre sa domination impérialiste, d’abord à l’ensemble des pays d’Amérique, puis aux autres continents, Asie, Afrique et Europe, y compris par la vassalisation de ses alliés capitalistes, de l’OTAN en Europe, Japon, Corée du Sud en Asie, Israël et Royaumes Arabes au Moyé-Orient.

Et cela durant toute la « Guerre froide » ( 1945-90 ) jusqu’à l’effondrement de l’URSS et ses alliés européens, qui n’a pas manqué d’être perçue par les dirigeants des USA comme une victoire définitive de leur système social capitaliste, et de leur domination mondiale.

Ce qui, évidemment, a été démenti par les faits : dès la fin du XXéme siècle et les premières décennies du XXIème, l’Impérialisme États-unien et Occidental en général ont vu surgir et croître des concurrents de plus en plus rétifs à sa tutelle économique et politique, qui l’ont conduit à des guerres pour les éliminer autant qu’il le pouvait : ils réussirent ainsi l’invasion de l’Irak ( en 2003 par l’armée des USA ) ou de la Libye ( en 2011 sous la direction de Sarkozy ), en y détruisant l’État national.[...]

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29 août 2022 1 29 /08 /août /2022 22:46
Bulgarie : bientôt les quatrièmes élections en un an et demi

Les électeurs bulgares seront à nouveau appelés aux urnes le 2 octobre prochain. Ce sera la quatrième fois en dix-huit mois, puisque des élections générales ont déjà eu lieu en avril, juillet, puis novembre 2021. Les deux premiers scrutins n’avaient pu dégager aucune majorité parlementaire ; le dernier avait enfin permis que se constitue une coalition de quatre partis, mais l’attelage était fragile. Il a finalement déraillé lors de l’adoption, le 22 juin, d’une motion censure à la faveur de la défection d’un des quatre partenaires.

Le 14 novembre 2021, seulement 38,6% des inscrits s’étaient déplacés pour voter, afin de renouveler le parlement, mais également de désigner le président de la République. Il n’est pas certain que l’échéance d’octobre prochain mobilisera beaucoup plus fortement. Le pays, déjà considéré comme le plus pauvre de l’Union européenne, est confronté à une situation économique et sociale alarmante ; il est également l’objet de tensions géopolitiques exacerbées par la guerre en Ukraine.

La Bulgarie a été gouvernée de 2009 à 2021 quasiment sans interruption par le parti GERB (« citoyens pour le développement européen de la Bulgarie »), dit de centre-droit et affilié au Parti populaire européen (PPE, qui compte parmi ses membres la CDU/CSU). Son chef, Boïko Borissov, un ancien garde du corps, a toujours mis en œuvre de manière zélée les orientations préconisées par Bruxelles, tout en déployant ouvertement et sans complexe une stratégie clientéliste dans un pays où l’achat de voix est monnaie courante.[...]

Lire la suite :

 

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28 mai 2021 5 28 /05 /mai /2021 15:58

Jeudi 27 mai 2021 par ANC

Pour nous, et c’est particulièrement vrai dans cette période où l’épidémie a été le prétexte à attaquer tous les droits, nous ne nous présentons pas aux élections avec un catalogue de promesses que nous serions libres d’oublier une fois élus, mais pour en finir avec la délégation de pouvoir et lutter avec vous pour ce que nous devons gagner ensemble.

Notre seul engagement : lutter avec vous.
Sans lutte aucun élu ne peut réaliser de grandes avancées.

Notre conviction  : le peuple de France ne rejette pas LA politique mais LES politiques parce qu’il est privé de souveraineté nationale et populaire par des gouvernants qui passent leur temps à faire rentrer par la fenêtre ce que le peuple a rejeté par la porte.

De ce point de vue l’Union européenne est une machine à ôter au peuple tout pouvoir de décision. Elle est d’ailleurs à l’offensive pour casser l’état français et les lois dites de décentralisation ont aggravé cela les unes après les autres.

Notre conception  : les questions stratégiques ne doivent pas prendre le pas sur les choix de société et si l’union est une nécessité elle ne peut pas se faire avec des organisations qui ne veulent pas changer de société.

Quelques pistes de réflexion

Les départements, ont été conçus dans la foulée de la Révolution française avec un souci : l’égalité d’accès au service public déconcentré avec un découpage mettant chaque citoyen à égal temps d’accès des représentations de l’état.

Avec l’UE ce qui est en cours c’est de remplacer les conseils départementaux élus par des métropoles, collectivités dont les dirigeants ne sont plus élus par la population mais par des conseils municipaux de plus en plus démunis de pouvoir ce qui permet toutes les manœuvres comme on l’a vu lors des dernières municipales à Bordeaux et Marseille par exemple.

La création des régions résulte, elle, d’une volonté de casser les états nationaux pour faire une UE des régions sur le modèle allemand des Landers dans laquelle les responsables politiques sont de plus en plus éloignés des citoyennes et citoyens.

Ce qui est en jeu aujourd’hui à travers les institutions locales avec la soumission volontaire des gouvernements, c’est la fin de deux notions fondamentales :

  • L’égalité de traitement qui fait que chaque individu a les mêmes droits en matière de transport, d’énergie, de logement, d’emploi, de formation, d’accès au pouvoir…
  • La solidarité nationale qui organise cette égalité sur l’ensemble du territoire

Ces deux notions, seul un service public étendu et contrôlé par le peuple peut les permettre.

Dans cet esprit, pour les élections locales nous appelons à combattre la droite et son extrême dont le programme va à l’encontre de ce qui précède.

Nous appelons à soutenir les candidatures, s’il y en a, qui proposeront de se battre au côté de la population pour le développement du service public et s’affranchir de la tutelle de l’UE.

Tout le reste n’est que clientélisme, bavardage et aménagement d’un capitalisme à bout de souffle pilleur de peuples et fauteur de guerres comme actuellement en Afrique et au Moyen Orient.

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8 avril 2021 4 08 /04 /avril /2021 03:05

Le 11 avril, l’économiste Andrés Arauz, soutenu par l’ex-président et figure de la gauche latino-américaine Rafael Correa, affrontera l’ex-banquier conservateur Guillermo Lasso au second tour de l’élection présidentielle. Ce dénouement interviendra au terme d’une virulente polémique déclenchée par l’« Indigène écolo de gauche » Yaku Perez. Candidat du parti Pachakutik, bras politique du mouvement indigène, celui-ci a dénoncé un «  complot »  et une «  fraude »  l’écartant de ce second tour au cours duquel il entendait défaire son « ennemi principal » Andrés Arauz. La controverse a remis à l’ordre du jour le débat consistant à définir qui, en Amérique latine (et même ailleurs) représente la « vraie gauche ». Avec des résultats pour le moins surprenants…

Le 7 février 2021, un peu plus de 13 millions d’Equatoriens se sont rendus aux urnes pour choisir entre 16 candidats à la présidence de la République et élire 137 parlementaires et 5 députés andins. D’emblée, et sans contestation possible, l’économiste socialiste Andrés Arauz (Union pour l’espérance ; UNES), soutenu par l’ex-président et figure de la gauche latino-américaine Rafael Correa, a été déclaré vainqueur du premier tour avec 32,72 % des voix.[...]

Lire la suite ici : https://venezuelainfos.wordpress.com/2021/03/22/equateur-le-felon-le-socialiste-le-banquier-et-par-maurice-lemoine/

 

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5 octobre 2020 1 05 /10 /octobre /2020 13:48

Cet article est reposté depuis Analyse communiste internationale.

Quinze jours avant les élections, l’homme fort du gouvernement bolivien de facto cherche le conseil d’Almagro

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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 10:08

Vikash Dhorasso, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Corinne Masiero, Gilles Perret et d'autres … soutiennent la liste "Bordeaux En Luttes" conduite par  Philippe Poutou à Bordeaux.

Commentaire : Le PCF a, quant à lui, choisi de figurer sur la liste EELV, en compagnie du PS.  On l'y voit à peine …  C'est une présence très, très réduite.  Un choix qui interroge.  Mener un combat électoral en compagnie de candidats qui n'ont pas renié la loi Travail votée sous Hollande pose un sérieux problème.  Ce qui importe, c'est favoriser le combat de classe.  Surtout dans une période où s'aiguise ce combat.

Yvette Genestal

La liste Bordeaux En Luttes conduite par Philippe Poutou proposera pour la première fois une alternative à l’abstentionnisme pour les Bordelais.e.s qui payent cher la crise et les politiques dévastatrices d'Alain Juppé.

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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 15:53

André Chassaigne : « Dans les conditions actuelles, il n’est pas possible de soutenir Mélenchon »

Le Parti communiste doit déterminer quelle candidature il propose ou soutient en 2017. André Chassaigne, député PCF et président du groupe Front de gauche à l’Assemblée, exprime ses doutes envers celle de Jean-Luc Mélenchon et n’exclut pas de présenter la sienne.

 

Regards. Vous sortez d’un conseil national décisif. Serez-vous en mesure d’arrêter une stratégie politique avant la mi-novembre, comme Pierre Laurent s’y était engagé ?

André Chassaigne. Au regard de l’urgence de la situation politique et de l’éclatement de la gauche, le Parti communiste français s’apprête à faire un choix décisif pour l’avenir. Mais comme nous l’avons toujours fait lors des moments cruciaux, nous prendrons nos responsabilités. C’est pour cela que nous nous réunirons en conférence nationale le 5 novembre pour arrêter les options définitivement soumises aux communistes.

Sur quoi reposera la consultation des communistes ?

Il y a trois hypothèses sur la table. La première est celle du statu quo pour marquer notre détermination à faire émerger une candidature de rassemblement. Dans ce cas de figure, le PCF ne ferait pas le choix immédiat d’un candidat pour parvenir à cette candidature de rassemblement. La deuxième hypothèse suggère une candidature issue du PCF. Il ne faudrait pas, pour autant, y voir un repli identitaire. Au contraire, nous aurions là une candidature qui défendrait certes les idées communistes, mais en poursuivant l’objectif d’un rassemblement large pour parvenir une candidature unique. Enfin, dernière option : un soutien à Jean-Luc Mélenchon. Mais il ne se ferait pas sans clarification. [...]

La suite sur le site de Regards :

http://www.regards.fr/web/article/andre-chassaigne-dans-les-conditions-actuelles-il-n-est-pas-possible-de

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24 septembre 2016 6 24 /09 /septembre /2016 21:14

Rencontre des élus signataires potentiels aux présidentiables

A quoi peuvent servir les présidentielles pour les communistes ?

 
, par  pam sur "Faire vivre et renforcer le PCF"
 

Pierre Laurent avait invité les élus qui peuvent signer pour soutenir un présidentiable à une rencontre ce 21 septembre à Paris ; parlementaires, conseilles régionaux, départementaux, conseillers de Paris et....conseillers métropolitains de Lyon. Nous n’étions que 64 présents, et la discussion a confirmé la situation profondément divisée de notre parti, chacun essayant à partir de son expérience de se construire une ligne politique.

 

Le rapport de Pierre Laurent était vraiment désespérant, se voulant neutre, présentant les hypothèses, sans jamais esquisser une orientation cohérente dans une stratégie de long terme, renvoyant aux discussions de la prochaine conférence nationale le 5 novembre prochain, et allant même jusqu’à dire "la situation pourrait être totalement différente en Janvier"... certes, elle sera même totalement différente en mars... Bref, attendons.

 

Le plus grave sans doute, c’est que Pierre Laurent considère la vie politique comme le seul cadre de réflexion pour les communistes, une vie politique qui aurait sa logique propre, dans laquelle il faudrait trouver son rôle. Il a totalement oublier le cœur marxiste du parti communiste, penser le monde pour le transformer, le monde, pas la vie politique.

 

Je suis intervenu en tout début de la matinée pour essayer de pousser une discussion sur les conditions dans lesquelles les communistes agissent.

 

Le rapport de Pierre Laurent a raison de souligner que des bases progressistes existent dans notre pays face au dérives à droite toute, mais il rate quelque chose d’essentiel en ne proposant aucune analyse de ce qui freine, ce qui limite ces bases progressistes. En ne donnant pas une lecture critique du rapport de forces dans lequel agissent les forces sociales, il ne dit pas la vérité sur la situation et donc sur ce qui est possible.

 

Car les forces progressistes font face à de terribles difficultés.

 

D’abord, elles sont profondément affaiblies, désorganisées, et notre parti en est l’exemple, mais nous connaissons tous l’état de la vie associative et syndicale. Le mouvement contre la loi El Khomri a peut-être été le signal d’un inversement de tendances, en tout cas pour la CGT, mais il a aussi montré la grande difficulté à organiser et tenir les manifestations face aux provocations, à organiser un service d’ordre à la hauteur de la situation.

 

Ensuite, elles sont profondément divisées dans leur réalités sociales, entre précaires et statutaires, urbains et ruraux, banlieue et villes, public et privé, et le racisme et l’intégrisme pèsent fortement sur les capacités de solidarité.

 

Enfin, elles sont émiettées dans une grande confusion sur le projet de société qui pourrait être une alternative au capitalisme mondialisé. Elles sont écartelées entre l’idéalisme écologiste, qui est le plus souvent un conservatisme conduisant par exemple pour l’énergie à préférer le marché au service public, et ce que j’appelle la nostalgie de la gauche, qui refusant de tirer les leçons de décennies d’échecs ne peut voir que la gauche est dans une impasse dont elle ne sortira pas dans la recherche désespérée d’un nouveau "programme commun" et d’une nouvelle démarche électorale, enfin d’un gauchisme dont nous savons tous qu’il est l’arme de la division, de l’isolement, de la perte d’utilité pour le monde ouvrier, le peuple.

 

Ces blocages sont là, profonds, anciens, et les difficultés politiques n’en sont que la traduction. Un marxiste prendrait le temps de chercher dans les conditions économiques et sociales les bases de ces divisions, se rappelant ce que Brecht fait dire à Lénine "idée, qui sers-tu ?"

 

Mais il faut dire la vérité aux communistes. Il faudra de longues années pour surmonter ces blocages, reconstruire à la fois une cohérence idéologique, une efficacité d’action, une unité populaire. Reconstruire la conscience, l’organisation, l’unité populaire, après 4 décennies de stratégie d’union de la gauche qui nous a enfermé dans les institutions et l’électoralisme ne se fera pas sans nombreuses batailles sociales allant de pas en pas beaucoup plus loin que le mouvement du printemps, car la seule école des peuples, c’est la lutte des classes.

 

Alors, a quoi peuvent bien servir les échéances électorales de 2017 pour les communistes ? Qui peut sérieusement tenter de faire croire au peuple qu’il a un "truc" pour surmonter tous ces obstacles et construire un rassemblement progressiste majoritaire dans ce cadre ? L’élection présidentielle est le cœur d’une constitution faite pour assurer la domination de la bourgeoisie et lui permettre de construire une alliance majoritaire pour elle.

 

Répéter qu’on va trouver une nouvelle formule à gauche pour "changer la vie", c’est mentir aux communistes. Nous savons tous que le prochain président de la république sera l’outil d’une aggravation de la guerre contre le peuple quel qu’il soit. Je dis souvent à des amis qui croient au miracle des insoumis : « admettons à un miracle en mars, il faudrait que le miracle soit ensuite permanent, car sinon, JLM n’aura le choix qu’entre la soumission à la Tsipras, ou l’honneur de la fin d’Allende... »

 

C’est le premier pas d’une bataille de reconstruction d’une stratégie de rassemblement populaire progressiste, faire reculer à la fois ce qui reste d’illusions électorales sur le sauveur suprême, et la terrible désillusion, le renoncement à se faire entendre, à comprendre le monde pour le transformer, le renoncement à la résistance qui est la première étape incontournable de la prise de conscience.

 

Dans les deux cas, en direction donc de l’électorat de gauche déçu mais inquiet de la dérive à droite, comme en direction du peuple abstentionniste, il faut gagner des votes qui diront "je ne vote pas pour qu’un président miraculeux change la vie, mais pour affirmer que j’existe, que je vais me battre, m’organiser, et pas à pas reconstruire l’unité populaire".

 

Le seul enjeu pour nous de la bataille présidentielle, c’est de faire entendre et de mesurer l’idée qu’il est possible de reconstruire une histoire populaire progressiste tirant toutes les leçons de l’impasse de la gauche, et que c’est le seul chemin utile, que c’est même l’urgence face au Front National.

 

La question d’une candidature communiste se pose uniquement dans cet objectif, et elle doit être décidée pour répondre à une seule question. Le parti communiste sera-t-il en meilleur état après cette bataille ? Autrement dit, une bataille communiste en 2017 doit se fixer comme objectif de renforcer et d’unir les communistes.

 

J’ajoute après avoir entendu l’excellente intervention de Sébastien Jumel, maire de Dieppe, qui, constatant que les stratégies de ces dernières années nous ont mis dans une impasse et, pour lui, dans l’impossibilité de préparer sérieusement une candidature [1], qu’il faudrait mener une campagne communiste avec la candidature Mélenchon. Il se trompe de mon point de vue, car évidemment, Mélenchon ferait disparaitre médiatiquement tout effort de bataille communiste, et surtout, il est impossible de faire progresser ce réengagement dans les luttes de classe au plan politique en votant pour un sauveur suprême... J’avoue d’ailleurs que Sébastien ferait un excellent candidat communiste aux présidentielles !!!

 

[1]en gros, il dit très gentiment et poliment que la direction nationale nous a mis dans la m...

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22 septembre 2016 4 22 /09 /septembre /2016 09:49

Russie: les élections du 18 septembre 2016 consacrent le retour du monopole politique d'Edinaya Rossiya

 

 

Résultat de recherche d'images pour "итоги выборов в госдуму 2016"
 
Les élections de dimanche furent quand même une surprise. Si la victoire d'Edinaya Rossiya était attendue, car ce parti n'a pas d'opposant réel potentiel et les turbulences internationales conduisent les électeurs à se serrer les coudes autour d'un axe stable, le mésamour qu'a développé le parti dans la population, justement en raison de sa domination politique, laissait croire à un score plus faible.  Ce que les sondages annonçaient. Toutefois, le Parti a pris le taureau par les cornes lors de la campagne électorale, qui fut, de son côté et contrairement à beaucoup d'autres, d'un grand professionnalisme et a obtenu la majorité constitutionnelle avec 343 députés sur 450.
 
Le 18 septembre 2016 se sont tenus trois scrutins principaux: les élections des députés de la Douma fédérale (la chambre basse du Parlement russe), l'élection de 9 gouverneurs et l'élection des députés locaux dans 39 des 85 entités fédérées, ou Sujets de la Fédération, que compte la Russie ainsi que 11 centres administratifs de Sujets, des chefs de municipalités et des députés municipaux. 
 
Résultats électoraux
 
En ce qui concerne l'élection des Gouverneurs, tous les gouverneurs nommés par intérim furent reconduits dans leur fonction suite aux élections. Dans 7 cas, il s'est agit d'un suffrage universel direct (par la population), en république d'Ossetie du Nord et en république de Karatchaïévo-tcherkessie l'élection est indirecte, elle est faite par les assemblées locales.
 
Pour ce qui concerne des élections directes:
 
Tchétchénie : Kadyrov 98%
Toula: Diumine 84%
Tver: Rudena 72%
Ulianov: Morozov 54%
Transbaïkalie: Jdanova 54%
Komi: Gaplikov 62%
Touva: Kara-Ool 86%
 

Pour les élections des assemblées régionales, dans la plupart des cas, elles conservent la partition en 4 partis politiques, comme à la Douma fédérale: Edinaya Rossiya (Russie Unie), Parti Communistes, LDPR et Spravedlivaya Rossiya (Russie juste). Mais également 5 autres partis, qui n'entrent pas à la Douma, ont pu obtenir des députés locaux : Iabloko, Patrioty Rossii, Partia rosta (Parti de la croissance), Rodina (Patrie), Partia pensionerov (Parti des retraités). La victoire d'Edinaya Rossiya est visible également dans les régions, car le parti obtient entre 40 et 50% selon les Sujets pour le scrutin de parti et également la majorité au scrutin individuel nominatif des députés. (plus de détails en russe ici).

 

Ce qui a évidemment, le plus retenu l'attention, est l'élection des députés de la 7e législature à la Douma fédérale. Le taux de participation était de 47,78%. Ici, la victoire de Edinaya Rossiya est absolument écrasante. Les résultats officiels seront annoncés vendredi, mais à un dépouillement de 99,38%, on obtient ces résultats

 

 Ediaya Rossiya: 54,18%

Parti communiste: 13,35%

LDPR: 13,16%

Spravedlivaya Rossia: 6,21%

Communistes de Russie: 2,40%

Iabloko, 1,77%

Parti des retraités 1,75%

Rodina: 1,42%

Partia Rosta; 1,11%

Les Verts: 0,72%

PARNAS: O,68%

Patrioty Rossii: 0,57%

Grajdanskaya Platforma (platforme citoyenne): O,22%

Grajdanskaya Sila (force citoyenne) : 0,13% 

 

Les régions dans lesquelles Edinaya Rossiya a obtenu le plus de voix sont la Tchétchénie (96,3%), le Daghestan (88,6%), le Tatarstan (85,4%), la Mordovie (84,9%) et Touva (83,8%).

Lire la suite de l'analyse en cliquant sur le lien ci-dessous

http://pcfbassin.fr/37-politique-internationalea/russie/31084-russie-les-elections-du-18-septembre-2016-consacrent-le-retour-du-monopole-politique-d-edinaya-rossiya

 

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22 septembre 2016 4 22 /09 /septembre /2016 09:45
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