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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 23:16

Pour info, nous avons sélectionné trois articles sur la coalition islamique crée par l'Arabie Saoudite.  Il faut dire que cette coalition a de quoi surprendre, venant d'un pays qui a soutenu, organisé et armé les rebelles, "modérés" ou non, contre le gouvernement Syrien.

Nous avons sélectionné trois articles venant d'horizons différents: Le Monde, Sputnik News, Algérie patriotique.

L'Arabie saoudite forme une coalition islamique anti-terroriste de 34 pays

Texte par FRANCE 24

L'Arabie saoudite a formé une coalition islamique pour lutter contre le terrorisme. Elle comprend 34 pays dont l'Égypte, la Turquie, les Émirats arabes Unis, mais aussi des pays d'Afrique et d'Asie. L'Iran, grand rival de Riyad, n'en fait pas partie.

L'Arabie saoudite a annoncé, lundi 14 décembre, la formation d'une coalition islamique antiterroriste. Elle comprend 34 pays du Moyen-Orient, mais aussi d'Afrique et d'Asie, avec notamment l'Égypte, la Turquie, le Pakistan, le Sénégal ou encore la Malaisie.

Cette coalition, placée sous la conduite de l'Arabie saoudite, sera dotée d'un centre de commandement basé à Riyad pour "soutenir les opérations militaires dans la lutte contre le terrorisme", a ajouté l'agence. Dix autres pays musulmans, dont l'Indonésie, soutiennent la nouvelle coalition et pourraient se joindre à elle ultérieurement, selon l'agence d'information saoudienne Spa.

Cette coalition témoigne "du souci du monde islamique à combattre le terrorisme et à être un partenaire dans la lutte mondiale contre ce fléau", a déclaré le futur prince héritier et ministre saoudien de la Défense, Mohamed Ben Salmane, lors d'une conférence de presse à Riyad.

[...] La suite sur le site de France 24

L'Arabie saoudite forme une coalition islamique anti-terroriste de 34 pays

L'Arabie saoudite a formé une coalition islamique antiterroriste de 34 pays, dont l'Egypte, la Turquie, le Pakistan et le Sénégal, a annoncé mardi l'agence officielle Spa qui publie une liste de ces pays n'incluant pas l'Iran ou l'Irak.

Cette coalition, placée sous la conduite de l'Arabie saoudite, sera dotée d'un centre de commandement basé à Ryad pour "soutenir les opérations militaires dans la lutte contre le terrorisme", a ajouté l'agence.

Cette coalition témoigne "du souci du monde islamique à combattre le terrorisme et à être un partenaire dans la lutte mondiale contre ce fléau", a déclaré le futur prince héritier et ministre saoudien de la Défense, Mohamed Ben Salmane, lors d'une conférence de presse à Ryad.

L'Arabie saoudite, qui dirige une coalition arabe contre les rebelles chiites au Yémen, fait partie aussi de la coalition internationale qui, sous la conduite des Etats-Unis, combat Daech qui sévit en Syrie et en Irak.

A la question de savoir si la nouvelle coalition va se consacrer à la lutte contre Daech, le prince Mohamed, fils du souverain saoudien, a souligné que cette coalition allait combattre "toute organisation terroriste".

Dix autres pays musulmans, dont l'Indonésie, soutiennent la nouvelle coalition et pourraient se joindre à elle ultérieurement, selon l'agence Spa, souligne l'AFP.

Paru dans Algérie patriotique
Article |

Le ministre saoudien de la Défense, Mohammed ben Salmane Al-Saoud. D. R.

Le ministre saoudien de la Défense, Mohammed ben Salmane Al-Saoud. D. R.

Les médias arabes ont révélé que le Pakistan n’était pas au courant qu’il faisait partie de la coalition de 34 pays musulmans mise sur pied par le régime saoudien pour combattre «tous les terrorismes». Les dirigeants pakistanais ont salué la formation de la coalition tout en signalant qu’ils n’ont pas été consultés sur cette initiative et qu’ils n’en ont pris connaissance qu’après son annonce par Riyad, une annonce qui les a d’ailleurs surpris, et qui, semble-t-il, ne les engage pas. Selon d’autres sources, la Malaisie également a été mise devant le fait accompli. Ce pays musulman jeté dans le sac des «34» par le régime saoudien a démenti être partie prenante de la coalition. Cette information est révélatrice du mépris des Saoudiens pour leurs «obligés», tous ces pays musulmans et arabes que l’Arabie Saoudite «nourrit» et desquels elle attend un renvoi d’ascenseur «sans discuter» et «sur le champ» ! Riyad a, donc, constitué son alliance sans même avoir auparavant consulté les pays qui la composent ! Cette coalition est de toutes les façons vouée à l’échec et c’est la véritable raison du refus de l’Algérie d’en faire partie. De plus, l’Algérie n’a pas l’habitude de recevoir des ordres ou d’être commandée par un autre pays, qui plus est, lorsque celui-ci est pourvoyeur de terroristes et propagateur de wahhabisme, cette doctrine religieuse extrémiste, source de tous nos maux. Le régime saoudien a donné le ton en précisant que sa coalition est dirigée contre tous les terrorismes, dans le but évident de semer la confusion et de produire un amalgame qui sert les visées de Daech et Al-Qaïda. Cette manœuvre rappelle celle qui avait été adoptée par les promoteurs du «qui tue qui» qui avaient commencé par se dire opposés à «la violence d’où qu’elle vienne». La suite, on la connaît. Cette thèse a été détruite par les faits qui ont fini par éclairer l’opinion publique sur la réalité du terrorisme et permis de distinguer entre les criminels qui agissent en son nom et les forces anti terroristes qui le combattent. On sait que le régime saoudien et ses alliés du Golfe, en particulier le Qatar, veulent faire passer des pays comme l’Iran, l’Irak et la Syrie comme «terroristes», c’est d’ailleurs l’argument avancé par les Saoudiens pour justifier leur absence de la coalition. Et comment expliquer l’absence de l’Algérie sur la liste des coalisés ? Les «experts» qui parlent au nom de Riyad restent muets sur ce point, et leur prudence se comprend : l’Algérie est un pays indépendant, une indépendance chèrement conquise, et sa politique étrangère, en particulier quand elle concerne la défense, est mûrement réfléchie sur la base de principes dont l’expérience a montré qu’ils sont immuables. Cela dit, l’Algérie est résolument engagée dans la lutte contre le terrorisme à travers l’éradication de ses résidus sur son territoire et la coopération internationale établie avec ses partenaires. Le rôle déterminant de l’Algérie dans ce domaine est reconnu par tous les pays qui sont confrontés au terrorisme. A quoi va servir la coalition saoudienne, si ce n’est, dans les faits, à chercher à neutraliser les véritables forces antiterroristes ? En inscrivant dans sa démarche, un volet idéologique (le wahhabisme en parallèle au volet sécuritaire (renseignement et action militaire), Riyad confirme sa volonté de dénaturer la lutte antiterroriste. Enfin, il n’est pas exclu que l’intention du régime saoudien, derrière sa coalition, soit de «légaliser» le mercenariat et de le propulser à une échelle plus grande.
Kamel Moulfi

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 18:35

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 18:32

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 18:02
Affiche du PCF - 1986

Affiche du PCF - 1986

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 17:37

Ce n'est pas avec des mesures de charcutage électoral ou des manquements à la démocratie que l'on combat le Front National.

Première remarque : en faisant cela le chef de l'Etat renie une promesse électorale.  Une de plus.

Deuxième remarque : si le Front National est un danger pour la démocratie, il faut l'interdire. 

Troisième remarque : le système politique est déjà rejeté par une partie importante de l'électorat, cela contribuera à une accentuation de ce rejet.  Cela ne pénalise pas seulement les électeurs du Front National, mais aussi les électeurs écologistes, communistes ou Front de gauche, LO ou NPA.  Il y aurait donc deux sortes d'électeurs. D'une part les "bons" électeurs, ceux du PS et ceux de la droite, d'autre part les citoyens de seconde zône, tous ceux qui ne votent ni pour le PS ni pour la droite...

Quatrième remarque : c'est avec une politique progressiste, un combat vigoureux contre les licenciements, le chômage et le mal vivre dans les quartiers que l'on peut s'attaquer à la racine du mal et combattre le Front National.  Hélas, les socialistes ont au contraire désespéré encore davantage les Français qui subissent la politique européenne, austéritaire et anti-sociale, appliquée avec ferveur par Valls-Hollande.

Seule la proportionnelle intégrale peut redonner du sens au droit de vote. 

 

Après les régionales, Hollande renonce définitivement à la proportionnelle

Jeudi 17 Décembre 2015 sur le blog de Nicolas Maury.

Le chef de l'Etat estime que cela favoriserait trop le Front national aux législatives de 2017. Un argument cache-misère visant a "protéger" les députés socialistes de l'extinction et à imposer un "tripartisme" PS-LR-FN bienveillant
 
Après les régionales, Hollande renonce définitivement à la proportionnelle
 
A l'issue du premier tour, il s'était fait très discret. Au second, François Hollande aura adopté la même attitude. Le chef de l'Etat n'a toujours pas livré le moindre commentaire sur les résultats des élections régionales qui ont vu la droite remporter sept régions et la gauche en conserver cinq. Sa stratégie est claire : en conservant de la hauteur, François Hollande conserve l'habit du président de tous les Français. Ce qui ne l'empêche pas, en privé, d'avoir minutieusement analysé le scrutin et d'en avoir tiré plusieurs enseignements.

Pas de proportionnelle. Le premier d'entre eux, c'est qu'il est hors de question d'instaurer la proportionnelle lors des prochaines élections législatives, en 2017. Ni proportionnelle intégrale, ni même une part de proportionnalité, comme le proposait le rapport de la commission Jospin en 2012. Pourtant, François Hollande s'était engagé à mener cette réforme pendant sa campagne pour la présidentielle, notamment dans une lettre écrite à François Bayrou. Il promettait alors de rénover la vie publique en échange du soutien du président du MoDem pour le second tour.

Un rétropédalage annoncé. Ce renoncement, prévisible au vu des multiples reculades du gouvernement sur le sujet depuis le début du quinquennat, François Hollande s'y est résolu après avoir fait ses calculs. La proportionnelle permet de favoriser les petits partis, qui la réclament à corps et à cris. Si elle était instaurée en 2017, "ce ne serait pas les 35 députés Front National des législatives de 1986 que vous auriez, mais bien une centaine d'élus frontistes", explique le chef de l'Etat en privé.

http://www.europe1.fr/politique/apres-les-regionales-hollande-renonce-definitivement-a-la-proportionnelle-2637517
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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 17:32
Relevons le défi de l’existence du PCF pour le combat révolutionnaire du 21éme siècle !
, par  lepcf.fr
 
 

Ces élections régionales laissent un goût amer. Le Parti socialiste et la droite se partagent des régions dans lesquelles le Front National obtient un nombre croissant d’élus.

Certes ce dernier ne dirigera aucune région. Mais cela ne saurait occulter que le piège FN a bien fonctionné. Le Front National obtient en effet sur l’ensemble du territoire un nombre de suffrages jamais atteint. Ce vote est évidemment renforcé par la politique désespérante du gouvernement Hollande et par la main de fer de L’Union européenne qui étrangle les peuples.Election après élection le vote FN augmente, stimulé par la contre performance d’un front républicain qui loin de le contenir, à long terme fait son jeux en accréditant l’idée du tous pourri.

Le FN est sciemment entretenu par François Hollande et Cambadélis, comme par Sarkozy et consorts à droite, qui espèrent ainsi gagner les élections présidentielles pour que rien ne change, c’est à dire pour que tout continue de s’aggraver pour les peuples en France, dans l’Union européenne et dans le monde.

Loin de bousculer la vie politique, comme le croient certains électeurs qui se fourvoient, le vote FN contribue à maintenir le pouvoir des représentants du capital et à bloquer toute perspective de changement, c’est ainsi qu’il faut comprendre le soutien déguisé de Gattaz à Marine Le Pen .

Ses scores, comme ceux des « Républicains », traduisent la droitisation de la vie politique et de la société française, sa présence renforcée dans les assemblées régionales va favoriser des décisions toujours plus dures contre le monde du travail et les services publics .

En PACA et Nord/Pas de Calais /Picardie, la décision de retrait unilatérale du PS conduit à que la droite et son extrême dirigent seuls deux des plus importantes régions de France.

Au final, l’objectif est atteint. Ces grandes régions, faites pour satisfaire le capital et détruire les nations au profit de l’Union européenne, se mettent en place dans des conditions particulièrement défavorables au peuple, alors que l’État d’Urgence pèse sur les mobilisations nécessaires.

La manipulation du suffrage universel atteint un sommet, comment s’étonner du dégoût croissant de nombreux citoyens de la vie politique qui se traduit dans une abstention qui reste un fait dominant de la situation ?

En l’absence d’une ligne et d’un projet politique à la hauteur des attentes du monde du travail ,

le PCF essuie une défaite électorale. Nous ne conservons des élus que dans 5 régions sur 13. Dans 6 régions, nos listes n’ont pas atteint la barre des 5%, dans deux régions la décision de retrait du PS nous a contraint à jeter l’éponge.

Le PCF, comme force nationale sur l’ensemble du territoire, subit un nouvel affaiblissement.Nos accord au second tour avec les socialistes nous permettent de sauver quelques élus. Mais ils nous enfoncent en même temps dans une impasse politique. car prétendre combattre la droite et l’extrême droite en s’alliant avec un PS qui fait et fera une politique au service du capital est source d’ambiguité et de discrédit.

Les élus communistes ne doivent pas se fourvoyer dans des exécutifs qui accompagneront la politique gouvernementale et les objectifs de Bruxelles, se fondre et se confondre dans des oppositions dominées par le PS. Il y a un espace pour travailler à la résistance, aux projets alternatifs, aux luttes que nos élus doivent occuper en travaillant sur le terrain avec les communistes, les forces syndicales et citoyennes.

La direction du PCF est bien obligée de reconnaître l’échec . Encore faut-il en rechercher les causes et les solutions. Depuis le refus d’une candidature communiste en 2012 jusqu’à l’écrasement de la Grèce cet été, en passant par les pertes des municipales en 2014, les appels à un débat sans tabou n’ont pas manqué relayés par de nombreux communistes. Quelle est la nature du vote FN, comment le combattre au-delà d’une posture morale ? Comment expliquer dès les législatives de 2012, le recul électoral du PCF et du Front de gauche ? Quelles conséquences d’alliances à géométrie variable aux municipales de 2014 et à ces dernières régionales. ? Pourquoi une telle absence de bataille et visibilité nationale, sur l’affichage comme sur le fond des propositions ? Allons nous en finir avec des stratégies mortifères limitées à une vision électoraliste et institutionnelle de la vie politique ? Enfin, quand allons nous reconnaître l’échec de notre ralliement au PGE et à l’Europe sociale, quand il nous faudrait au contraire combattre frontalement la forteresse européenne pour la faire tomber, regagner notre souveraineté nationale et populaire et travailler à de nouvelles coopérations et solidarités, en Europe et dans le monde.

Ces questions doivent s’ouvrir dans le parti sans que les réponses soient figées à l’avance et en laissant aux communistes le temps nécessaire pour en débattre.

Les accords de sommet et nouvelles combinaisons politiques ne sont pas à l’ordre du jour. Pour rassembler, pour reconstruire une gauche de combat il faut exister et le moins qu’on puisse dire, c’est que cette exigence est la première question pour le PCF.

Dans des conditions difficiles et diverses, des communistes agissent pour reconstruire dans les entreprises et les quartiers les organisations communistes de base, indispensables à l’action, la solidarité et l’éducation populaire, des communistes travaillent à reconstruire une pensée communiste utile pour résister, agir et transformer la société.

Les points d’appui existent pour faire vivre et renforcer le PCF de résistance et de combat dont nous avons besoin.

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 17:09

Les actions se multiplient à La Poste, tant le travail est désorganisé et les postiers soumis à la pression de la compétitivité.  C'est partout en France que ceux-ci sont mobilisés, tour à tour.  Mais la cause est la même dans tout le pays : la désorganisation du travail et des conditions dégradées, les pressions de la hiérarchie, la compétitivité, la mise en cause du service public avec la fin de l'équité de traitement de chaque citoyen, Poste des villes et Poste des champs ... 

Alors pourquoi cette dispersion ?

Le Havre et agglomération : grève des agents des postes ce jeudi

Un rassemblement des guichetiers grévistes est prévu ce jeudi matin à partir de 10 heures 30 à Caucriauville (quartier du Havre ville haute). C'est l'un des points de crispation à l'origine de ce mouvement social à la Poste. 

  • Marc Moiroud-Musillo
  • Publié le 17/12/2015 | 10:22 sur FR3 Normandie
 

© Karima Saïdi / France 3 Baie de Seine

© Karima Saïdi / France 3 Baie de Seine

 

Le mouvement de grève touche la plupart des bureaux du Havre et de son agglomération. Les agents se plaignent d'une détérioration de leurs conditions de travail.

Depuis l'automne plusieurs bureaux de poste (Sanvic, Graville ou Caucriauville) connaissent des travaux. Selon les syndicats, les conditions d'accueil du public se sont dégradées, entraînant stress et tension pour les personnels d'accueil. Les grévistes dénoncent également un manque chronique d'effectifs.

Grève à la Poste en Dordogne : pas de courrier le samedi ?

La CGT a déposé un préavis pour ce jeudi à Sourzac. Et SUD invite les facteurs à cesser le travail, chaque samedi à partir du 19 décembre, dans tout le département

Grève à la Poste en Dordogne : pas de courrier le samedi ?

La distribution du courrier pourrait être perturbée chaque samedi... ©

illustration, archives Linda Douifi.
 

La température monte à la Poste en Dordogne. On a appris ce mercredi que deux mouvements de grève se profilent. Le premier concerne le secteur de Mussidan, avec le bureau de Sourzac centre courrier, l'autre tout le département.

La CGT a déposé un préavis de grève illimité pour jeudi 17 décembre à compter de 6 h 30 sur Sourzac. Il concerne "l'ensemble des agents, fonctionnaires et contractuels de droit public et privé, cadres ou non cadres de ce bureau". En ligne de mire, "une énième réorganisation" avec "la suppression de cinq positions de travail". Le syndicat déplore dans un communiqué : "La Poste se repose sur le professionnalisme des agents qui n'hésitent pas à revenir sur leurs RTT, leurs congés et faire des heures supplémentaires (payées ou pas, ça dépend!!!) afin de ne pas mettre des tournées à découvert (NDLR : c'est-à-dire non distribuées)."

De son côté, SUD-PTT appelle les facteurs de Dordogne à cesser le travail chaque samedi, à compter du 19 décembre. S'il dénonce de mauvaises conditions de travail dans la distribution et demande, pêle-mêle, "le comblement des vacances d'emploi, l'arrêt des sécables, des suppressions d'emplois et de la pression managériale", le syndicat met aussi en avant la dégradation du service aux usagers. "De 600 en moyenne par mois, notre zone a enregistré un bond à 1.200 réclamations (...). Au bout de la chaîne, l'usager est le dindon de la farce."

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 15:48

Saint-Germain-en-Laye, ce vendredi. Les grévistes étaient réunis devant la Poste du Bel-Air pour faire entendre leurs revendications.

Saint-Germain-en-Laye, ce vendredi. Les grévistes étaient réunis devant la Poste du Bel-Air pour faire entendre leurs revendications. (LP/S.B.)

Une partie des postiers de Saint-Germain-en-Laye, Noisy-le-Roi, Chanteloup-les-Vignes et Conflans-Sainte-Honorine étaient en grève ce vendredi à l’appel de FO et de la CGT. Ils réclament notamment à leur direction des renforcements d’effectif via des embauches en CDI et dénoncent le changement de modalités de paiement des heures supplémentaires. A savoir la disparition d’un forfait de 10 heures dans le cadre, entre autres, de la distribution des professions de foi pour les élections régionales. Du côté de la direction de la Poste, où l’on comptabilise « 55 grévistes sur 295 agents, soit une grève suivie à 18 % », on indique que « tout travail supplémentaire doit être payé » tout en précisant que « le volume de travail s’apprécie au niveau local ». Si « la distribution des documents électoraux a été faite », La Poste reconnaît toutefois « quelques retards à prévoir dans celle du courrier ».

Publié le .  Extraits.

PAR CHRISTELLE JEUDY

Va-t-on vers un troisième jour de grève au centre de tri de la Poste, avenue de l’Europe, ce samedi ? Impossible de le dire car ce vendredi, la vingtaine de grévistes présents devant le centre de tri ont eu la visite du directeur de la plateforme locale ainsi que d’un représentant départemental de la Poste.

La grève entamée jeudi au centre de tri par les facteurs s’est poursuivie hier. Le mouvement doit continuer ce samedi, sauf accord entre le syndicat et la direction.

« Ils nous ont redit avoir prévu l’arrivée de deux renforts lundi et ont de nouveau évoqué le renforcement des groupes de travail, mais nous voulons des engagements écrits et surtout, une remise à plat de la réorganisation des tournées effective depuis juin. Sans un protocole écrit, la grève doit se poursuivre ce samedi », indique Samira Taibi, déléguée CGT FAPT. [...]    La  suite ici

 

 

On lui reproche son activité syndicale.
12/12/2015 05:38 sur  lanouvellerepublique.fr.  Extraits.
 
Joël Flirden, Angélique Bury, Yves Choubrac, représentants de la CGT PTT, devant les multiples cartons procéduraux, utiles à la défense de leur collègue licenciée, Geneviève Choubrac. - Joël Flirden, Angélique Bury, Yves Choubrac, représentants de la CGT PTT, devant les multiples cartons procéduraux, utiles à la défense de leur collègue licenciée, Geneviève Choubrac. 

Joël Flirden, Angélique Bury, Yves Choubrac, représentants de la CGT PTT, devant les multiples cartons procéduraux, utiles à la défense de leur collègue licenciée, Geneviève Choubrac.

La factrice d’Issoudun, en conflit avec La Poste, a été licenciée pour faute grave. La CGT-PTT dénonce une sanction liée à ses actions syndicales.

La sanction est tombée. Geneviève Choubrac a reçu sa notification de « licenciement pour faute grave ». Cette factrice d'Issoudun faisait déjà l'objet d'une mise à pied à titre conservatoire, depuis le 10 septembre. Une mesure disciplinaire contre laquelle s'était élevé le syndicat départemental CGT-PTT, en octobre.
Quelques jours avant la convocation de Geneviève Choubrac, devant la commission consultative paritaire, les syndicalistes avaient recueilli plus de 1.000 signatures à une pétition de soutien à l'agent issoldunois.

[...] Lire le détail des agissements de la direction contre les libertés syndicales ici

Publié le - Mis à jour le 12/12/2015 à 14:49 Extraits.

PAR CLAIRE DE VREGILLE et SAMI BELLOUMI sur lavoixdunord.fr

Pour la deuxième matinée consécutive, près de la moitié des facteurs de la plateforme de Maubeuge ont tenu un piquet de grève devant l’entrée du centre de distribution, à l’appel de la CGT, syndicat majoritaire. Toujours pour contester la nouvelle organisation mise en place en octobre, qui a, selon eux, alourdi leurs journées de travail.[...]

La suite ici

UL CGT Dieppe.  Extraits.  Lire l'intégralité de l'article en cliquant sur le titre ci-dessus.

10 déc. 2015

Dieppe : Conflit victorieux chez les facteurs de la Poste

Depuis le conflit de fin 2014 la situation ne s’est pas améliorée à la distribution de La Poste à Dieppe. Depuis la réorganisation de juillet dernier, en fait, ça a été de pire en pire, et le mécontentement du personnel est allé croissant.

En effet, à l'opposé des promesses faites par la direction en 2014, le 21 juillet 2015 celle-ci a supprimé 4 emplois, et restructuré les tournées de distribution en en supprimant 2.

Évidemment cela ne fonctionne pas, et le personnel souffre !

[...]

Le personnel contraint à refaire grève !

[...]

 

Bilan positif !

Il se traduit par

  • > 2 embauches,
  • > Une augmentation des repos,
  • > Le réaménagement de plusieurs chantiers.

Même si tout n’est évidemment pas réglé dans le CDIS de Dieppe, on peut dire que c’est un conflit victorieux.

La vigilance reste de mise, et le personnel reste mobilisé pour que ce qui a été acté avec la direction entre dans la vie !

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:09
Commentaires publiés en avril 2015 par AC alors que des menaces pesaient sur l'emploi à Vallourec: 
L'investissement au Brésil et aux Etats-Unis semble plus juteux pour les actionnaires que l'implantation historique en France.  Le climat est d'ailleurs très favorable aux actionnaires de l'entreprise aux Etats-Unis ( Youngstone): les salariés y ont interdiction de créer un syndicat sur le site ...
 Quand le président du directoire de Vallourec prétend « surcapacité de production » en Europe il faut entendre délocalisation.  C’est en effet après avoir lourdement investi au Brésil et aux Etats-Unis que Vallourec déclare vouloir rentabiliser ses investissements.  Comprenons : l'entreprise Vallourec investit dans de nouvelles usines sur le continent américain en sachant pertinemment qu’elle sera en surproduction en Europe … et décide de licencier en France et en Allemagne. 
Cette surcapacité de production est en réalité organisée pour justifier des suppressions d'emploi en Europe pour le plus grand bénéfice des actionnaires ! L’État a engagé 4,5 millions d’aides publiques cette année, 3 millions l’an dernier. Les cadeaux fiscaux et sociaux n’ont jamais été aussi importants. Pourtant l'emploi industriel continue de fondre.  Les multinationales et les banques bradent l'emploi et le secteur industriel.  Le problème n'est donc ni la fiscalité ni les cotisations sociales mais l'appétit des actionnaires !  Ce ne sont pas les salariés qu'il faut licencier.  C'est le système qu'il faut changer.  AC

Sur le site de fabrication de tubes en acier, à Deville-lès-Rouen, la mise en place du PSE inquiète. Pour maintenir la pression, les salariés ont débrayé, mardi 1er décembre 2015.

Mise à jour : 01/12/2015 à 19:30 par Fabien Massin

 

Vallourec, qui a un site à Déville-lès-Rouen, a engagé un important plan de restructuration. (photo DR)

Vallourec, qui a un site à Déville-lès-Rouen, a engagé un important plan de restructuration. (photo DR)

Vallourec, le fabricant de tubes en acier à destination de l’industrie pétrolière, est entré dans une vaste phase de restructuration. Le PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) implique la suppression de 1 500 postes en Europe, 550 en France, dont 109 (sur 380) sur le site de Déville-lès-Rouen, près de Rouen (Seine-Maritime). À Déville, les-Rouen, cette réduction de la voilure doit se faire sans licenciement, mais en privilégiant les départs en retraite non remplacés ou les reclassements en interne, assurait la direction du groupe, en juin 2015, lors d’une annonce confirmant le plan. Toutefois, l’incertitude est grande, du côté des salariés, qui, pour maintenir la pression, ont débrayé, mardi 1er décembre 2015.

Inquiétudes sur le périmètre de la restructuration
L’inquiétude va au-delà de la suppression annoncée des 109 postes, indique Dominique Boutard, responsable syndical CFDT. En fait, nous craignons que cela aille beaucoup plus loin. Nous avons peur que le site se spécialise dans les activités de traitement thermique. L’unité à chaud serait ainsi menacée, et 90 emplois supplémentaires avec. Le sujet a été évoqué au détour d’une question, lors d’une réunion informelle avec Philippe Carlier, le responsable Europe (secteur pétrole et gaz) au sein du groupe, le 17 novembre 2015.
Rendez-vous au siège de Vallourec le 8 décembre 2015

En conséquence, un comité d’entreprise extraordinaire a été convoqué, et la CFDT, le syndicat majoritaire sur le site de Déville-lès-Rouen, a appelé à un mouvement de grève, pour la journée de mardi 1er décembre 2015. Les équipes de nuit, du matin et de l’après-midi ont tour à tour débrayé pendant deux heures.

Lors du CE extraordinaire, la direction s’est voulue rassurante. Mais nous demandons plus d’informations précises, d’où le débrayage, qui nous a permis d’obtenir une nouvelle rencontre avec Philippe Carlier, au siège à Boulogne-Billancourt, le 8 décembre 2015.

L’activité de Vallourec dépend fortement de celle de l’industrie pétrolière.

Pour gagner en compétitivité, deux leviers d’actions sont possibles : baisser les coûts ou monter en gamme, expliquait la direction du groupe, à Normandie-actu, en juin 2015. Dans son projet de plan industriel européen, Vallourec a choisi de faire les deux.
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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 15:16

1million 254.293 mille votes BLANCS et NULS

 

Publié par Jean Lévy et mis en ligne sur le blog d'Action communiste avec un commentaire d'Yvette Genestal sur la Normandie en fin d'article.

1million254.293 mille votes BLANCS !  par Jean LEVY

 

C’est le nombre des citoyens qui ont refusé l’offre politique

de l’ensemble des  partis ou coalitions en lice au second tour des élections régionales.

Le fait que des électeurs fassent l’effort de se déplacer pour simplement refuser de choisir parmi les bulletins de vote, constitue un fait politique de grande importance.

Pourtant ils avaient le choix entre la « fausse gauche », la vraie droite extrême et l’extrême droite…

En glissant un bulletin blanc dans l’urne, ces Français exprimaient un autre choix : celui d’un vote différent, porteur de véritable changement et de progrès.

 

Certes, les bulletins blancs ont été les plus massifs dans les régions,  en PACA (115.050), et en Nord-Pas-de-Calais-Picardie (117.469), où ne subsistaient que la droite dure et le Front national, du fait du retrait des listes dites de « gauche ».

Mais dans les autres régions où l’offre était tripartite, PS avec ou sans Front de gauche, « Les Républicains » et le FN, le vote blanc s’est compté par des dizaines de milliers de bulletins.

Ainsi en Champagne-Lorraine-Alsace, 51.418, en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, 62.455, en Auvergne-Rhône-Alpes, 58.679, en Bretagne, 43.227, en Ile-de-France, 90.265...

 

Chiffres identiques dans les autres régions.

 

Il faut noter aussi des différences constatées entre les secteurs « bourgeois» et populaires.

Ainsi à  Paris même, si seuls 90 électeurs ont voté BLANC dans le 1er arrondissement, 149 dans le 8ème, 565 dans le 16ème, ils étaient 1374 dans le 18ème, 1131 dans le 19ème et 1521 dans le 20ème.

En banlieue, c’est par le volume de l’abstention que s’est mesuré le rejet du vote : 54% d'abstentions à Drancy, 57% à La Courneuve, 63% à Bobigny, mais 38% à Antony, 44% à Courbevoie, 40% à Levallois-Perret, 42% à Rueil-Malmaison…

 

Ainsi, 4,88% des électeurs ont voté BLANC au total en France.

C’est un chiffre extraordinairement élevé, surtout dans un scrutin fortement médiatisé, soumis à la pression du « danger FN ».

Ces 1.254.293 électeurs et, bien sûr,  une très large part des 18 millions de ceux qui ne se sont pas dérangés, tous ont voulu marquer ainsi leur opposition à l’ensemble des forces politiques en présence.

 

Ils constituent ensemble un front du refus du monde politique actuel, toutes familles confondues. 

Cela donne une lueur d’espoir pour la lutte qui s’annonce.

 

Commentaires pour la Normandie : En Normandie la différence entre la liste de droite et la liste socialiste est de 4709 voix.  C'est peu.  Surtout si l'on compare ces chiffres au nombre de bulletins blancs, 12 119 pour la seule Seine-Maritime et 29 278 pour toute la Normandie. 

Si on ajoute le nombre de bulletins nuls, en considérant que les électeurs qui déchirent un bulletin, mettent deux bulletins différents ou émettent des commentaires politiques critiques sur les bulletins ont voulu eux aussi exprimé leur rejet des politiques actuelles et passées, on atteint pour le total des blancs et nuls 18 641 pour la Seine-Maritime et 51 662 pour toute la Normandie.  Comme l'écrit Jean Lévy, ces électeurs, et une large part de ceux qui se sont abstenus constituent un front du refus des politiques actuelles.

Et si les abstentionnistes du premier tour se sont, pour certains, déplacés pour voler au secours de la liste socialiste, ils n'ont visiblement pas été assez  nombreux.  Les électeurs de droite ont été plus nombreux.  Certes dans la plupart des communes, la liste socialiste réunit plus que le total des voix de "gauche" du premier tour, mais rien n'interdit de penser que certains électeurs Verts, LO ou PCF-Front de gauche du premier tour ne se sont pas déplacés au second.  Dans deux villes de Seine-Maritime, Gonfreville l'Orcher et Dieppe, Nicolas Mayer Rossignol ne fait pas le plein des voix de gauche.  Dans ces deux villes la liste de Sébastien Jumel, le maire communiste de Dieppe, tête de liste PCF-Front de gauche, était arrivé largement en tête au premier tour.

On peut donc raisonnablement penser que certains électeurs  vraiment à gauche n'ont pas voulu se déplacer pour mettre dans l'urne un bulletin social-démocrate, c'est à dire un bulletin de soutien à la politique du Parti socialiste, fusse celui d'une liste baptisée abusivement "Union de la gauche" et constituée hâtivement après le premier tour.

 

Yvette Genestal

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