Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
10 novembre 2020 2 10 /11 /novembre /2020 15:31
À Rouen, ils étaient environ 400 enseignants à manifester mardi 10 novembre 2020, jour de grève nationale. Ils réclament le renforcement du protocole sanitaire. (©MN/76 actu) - Tous sont unanimes : il faut plus de personnel, aussi bien parmi les professeurs que parmi les agents de nettoyage. (©MN/76 actu)
À Rouen, ils étaient environ 400 enseignants à manifester mardi 10 novembre 2020, jour de grève nationale. Ils réclament le renforcement du protocole sanitaire. (©MN/76 actu) - Tous sont unanimes : il faut plus de personnel, aussi bien parmi les professeurs que parmi les agents de nettoyage. (©MN/76 actu)

À Rouen, ils étaient environ 400 enseignants à manifester mardi 10 novembre 2020, jour de grève nationale. Ils réclament le renforcement du protocole sanitaire. (©MN/76 actu) - Tous sont unanimes : il faut plus de personnel, aussi bien parmi les professeurs que parmi les agents de nettoyage. (©MN/76 actu)

Blanquer avait promis ... de mettre en place un protocole sanitaire plus sérieux si l'on passait à une phase supérieure de la pandémie. La phase supérieure est atteinte, mais Blanquer ne voit rien, n'entend rien, ne dit rien.

Les enseignants avaient réclamé des classes en demi-groupes dès la reprise en septembre tout en affirmant leur volonté d'accueillir les élèves tant ils savaient l'importance de cet accueil pour des millions d'élèves et notamment pour les plus fragiles.

Depuis septembre ils se mobilisent.  Malgré le manque de transparence et de communication, ils savent que la situation est grave et leur colère se révèle amplement justifiée.  Blanquer a dû concéder des aménagements en Lycée mais les refusent dans les autres niveaux.  Gageons que la mobilisation d'aujourd'hui, soutenue par les élèves et les parents l'aidera à trouver des solutions et à écouter ceux qu'il a envoyé s'exposer, sans moyens.

YG

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2020 1 28 /09 /septembre /2020 15:32
Par franceinfo – Radio France

Par franceinfo – Radio France

France info

Gérald Le Corre est le responsable CGT des questions de santé au travail en Normandie. Il craint qu'un accident de même ampleur se produise à nouveau et réclame "une justice pénale impitoyable avec la délinquance des cols blancs". Mais, selon lui, "ce n'est pas le discours du gouvernement d'Emmanuel Macron".

Il y a un an, le 26 septembre 2019, l'usine Lubrizol de Rouen (Seine-Maritime) s'est embrasée, 10 000 tonnes de produits chimiques sont partis en fumée. Une manifestation à l'occasion de cet anniversaire à lieu à 13h30 à Rouen. "Les incidents se multiplient sur les sites Seveso et on est extrêmement inquiets", a déclaré samedi 26 septembre sur franceinfo Gérald Le Corre, inspecteur du travail, responsable CGT des questions de santé au travail en Normandie.

franceinfo : Pourquoi restez-vous mobilisés ?

Gérald Le Corre : On est inquiets que ça recommence. On s'aperçoit qu'après le 26 septembre les industriels n'ont pas pris le temps de vérifier leurs propres installations. Le 14 décembre, trois mois après Lubrizol, on a eu un terrible incendie à Total dans le département et quand les pompiers sont arrivés il n'y avait pas d'eau dans le réservoir à incendie. À Lubrizol, il y a de nouveau eu une petite explosion en janvier et la population n'a pas été informée. Il y a eu une explosion très importante à 10 km de Rouen. Les incidents se multiplient sur les sites Seveso ...

La suite ci-dessous :

Les députés communistes de Seine-Maritime redéposent une proposition de loi

Partager cet article
Repost0
15 septembre 2020 2 15 /09 /septembre /2020 16:53
Urgence sociale : Une rupture profonde s’impose ! - Les enseignants en grève et en manif le 17 Septembre - A Rouen, Le Havre, Dieppe, Fécamp
Urgence sociale : Une rupture profonde s’impose ! - Les enseignants en grève et en manif le 17 Septembre - A Rouen, Le Havre, Dieppe, Fécamp
Urgence sociale : Une rupture profonde s’impose ! - Les enseignants en grève et en manif le 17 Septembre - A Rouen, Le Havre, Dieppe, Fécamp
Partager cet article
Repost0
4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 15:05
Des couturières de Seine-Maritime adhérent au collectif « Bas les masques ». (©Illustration/Adobe Stock)

Des couturières de Seine-Maritime adhérent au collectif « Bas les masques ». (©Illustration/Adobe Stock)

Des couturières de Seine-Maritime ont rejoint le collectif national "Bas les masques" pour exprimer leur ras-le-bol quant aux demandes de bénévolat, pour la production de masques.

« Tout travail mérite salaire. » Des couturières réparties dans toute la France, dont certaines en Seine-Maritime, ont rejoint le collectif « Bas les masques », créé il y a quelques jours sur les réseaux sociaux, pour exprimer leur ras-le-bol quant à la production massive de masques en tissu. [...]

La suite ci-dessous :

Commentaire : Le gouvernement s'appuie sur le bénévolat au lieu de mettre en place une stratégie d'aide aux artisans, de réindustrialisation et relocalisation d'une production qui s'avère indispensable pour garantir l'avenir et l'indépendance industrielle, sanitaire de la France.  Et qui aujourd'hui est vitale pour les Français.  Appeler au bénévolat est inquiétant pour l'avenir.  D'autant que cela s'accompagne d'un "laissez faire, laissez passer" adressé aux grandes surfaces : aucun contrôle des prix de ces masques.     L'idéologie du marché qui peut tout, c'est fini. La faillite est là. 

C'est maintenant qu'il faut vraiment changer. 

C'est maintenant qu'il faut aider les artisans. C'est maintenant qu'il faut payer ces couturières qui travaillent.  Nous avons besoin d'elles. 

C'est maintenant qu'il faut planifier, sur le territoire français,  la relance des industries qui nous sont essentielles. 

C'est maintenant qu'il faut contrôler les prix des masques vendus.

YG.

Partager cet article
Repost0
23 mars 2020 1 23 /03 /mars /2020 17:02

Annotation 2020-03-23 114714

L’urgence absolue est de protéger la population et les salariés,


pas de déréglementer le travail 

 

Alors que des centaines de malades sont morts, que des milliers sont annoncés, nos organisations syndicales demandent que tous les moyens soient mis en œuvre pour soigner, protéger la population et les salariés de l’épidémie.

La santé de tous et de chacun doit être la priorité absolue. 

Ceci se heurte à des décisions irresponsables au plus haut niveau : 

Des membres du gouvernement, telle la Ministre du travail, Mme Pénicaud, multiplient les déclarations et pressions pour faire travailler les salariés, en exposant leur santé, dans des entreprises dont l’activité n’est pas vitale. Mme Pénicaud semble plus se soucier des profits des géants du BTP que de la santé des salariés de la construction.

 En Seine Maritime, les salariés du public et du privé sont en colère car, très souvent, les employeurs ne prennent par toutes dispositions pour les protéger, alors même que le Code du travail en fait une obligation.

Dans le Commerce, la restauration rapide et les grandes surfaces, secteurs très exposés, c’est souvent l’action des salariés et des représentants du personnel qui imposent des mesures de protection : pose de plexiglass, fourniture de gants et de masques, imposition d’espacement… Des employeurs, tels que Carrefour à Barentin, font tout contre l’exercice par les salariés de leur droit de retrait légitime… Alors même que l’action Carrefour a bondi de 14% en 3 jours. 

A la Poste, de même, salariés et représentants du personnel, doivent agir pour faire arrêter des activités non essentielles, alors que plusieurs postiers sont contaminés et toujours sans protection. C’est la preuve que la Direction semble davantage soucieuse du chiffre d’affaire de l’entreprise, que de la santé des postiers.

 Dans la plupart des secteurs : métallurgie, chimie, construction, ports et docks, plateformes d’appel, banques… ce sont les salariés et les délégués qui imposent des mesures de fermetures, de réduction d’activité, de protection élémentaire, aux employeurs.

 Dans les hôpitaux et EHPAD, les hospitaliers et médecins, en première ligne, organisent et font tout pour soigner, en palliant dans l’urgence, aux défaillances et manques liés aux décisions ministérielles récentes et des années précédentes.

Le manque dramatique de lits (100 000 lits fermés en 20 ans) amène à faire sortir des patients par centaines pour disposer de places pour malades de l’épidémie. Le manque de matériel (particulièrement les gants) a exposé inutilement des milliers d’hospitaliers des hôpitaux et des EHPAD sur toute la Seine Maritime. 

Dans cette situation gravissime, nos organisations CGT, FO, FSU et Solidaires, défendent des mesures d’Urgence :

 

Pour les hôpitaux : 

  • Réquisition des secteurs économiques et logistiques pour produire et fournir les matériels de protection (gants, gel, masques, surblouses), les respirateurs et tout autre matériels indispensables.
  • Réouverture de tous les lits nécessaires. 

 

Pour les entreprises et services publics : 

  • Mise à l’arrêt de tous les secteurs non vitaux, non nécessaires pour lutter contre l’épidémie. Maintien intégral des salaires et revenus pour les salariés. Interdiction des licenciements et de sanctions contre ceux qui utilisent le droit de retrait.
  • Exemption du travail, sans perte de salaire, pour tous les salariés considérés comme vulnérables.
  • Mesures exceptionnelles pour garantir le maintien des revenus pour les précaires, les intermittents, les uberisés. Mesures exceptionnelles, dont la réquisition de logements vides pour protéger les SDF.
  • Maintien de tous les droits syndicaux et convocation de CSE/CHSCT exceptionnels autant que nécessaire.

 

Ces mesures vont à l’encontre de ce que pratique le gouvernement Macron et de ce qu’ont fait ses prédécesseurs : en liquidant les CHSCT, en réduisant les services publics, en asphyxiant l’Hôpital et en fermant les lits, en déréglementant dans tous les domaines.

C’est un fait implacable que le Ministère de la Santé, en 2013 avait ordonné l’inutilité des stocks de masques gérés par les services de l’Etat. 

 

Oui, les salariés, nos syndicats, sont unis, avec les médecins et les hospitaliers pour vaincre l’épidémie. 

01

-

Mais nous refusons la manipulation de Macron qui prétend utiliser l’épidémie pour imposer, des restrictions graves aux libertés et faire voter une loi d’exception qui autoriserait le gouvernement, par ordonnance à déréglementer le droit du travail et à déroger au statut de la fonction publique. Cette volonté n’a aucun rapport avec les urgences qu’impose l’épidémie.

Nous refusons totalement ce projet de loi et l’Union nationale avec ceux qui donnent priorité au « marché » et aux profits au mépris de la santé de la population.

 La santé de la population est une chose trop sérieuse pour la laisser dans les mains des banques, des trusts pharmaceutiques, des sociétés du CAC40, et du gouvernement des banquiers.

 Nos organisations soutiennent les salariés qui appliquent le droit de retrait pour se protéger, et tous ceux qui agissent pour défendre leurs droits. Nous exigeons à nouveau le retrait pur et simple du projet de loi de retraites par points, et pas seulement son « report » comme indiqué par le Président. De même nous demandons le retrait de la réforme de l’assurance chômage.

 Malgré l’impossibilité de manifester, nous restons mobilisés pour garantir la santé de chacun, ce qui appelle donc la défense sans faille de la Sécu, de l’Hôpital public et de tous les services publics, ainsi que des droits des salariés contre toute déréglementation. Maintenons partout l’information des salariés et les liens de solidarité.

 

Fait à Rouen, le 23 mars 2020

L’usine ferroviaire Alstom de Petit-Quevilly, près de Rouen (Seine-Maritime), continue de travailler pendant la crise sanitaire. (©JB/Illustration) - Paru sur actu.fr

L’usine ferroviaire Alstom de Petit-Quevilly, près de Rouen (Seine-Maritime), continue de travailler pendant la crise sanitaire. (©JB/Illustration) - Paru sur actu.fr

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents