Ce matin à 9h se tenait à Rouen, la 10ème réunion du comité dit de « Transparence et de Dialogue» LUBRIZOL. Outre un point sur les travaux de dépollution, devait être vue l’étude quantitative des risques sanitaires présentée par l’INERIS ainsi que l’enquête en santé mentale présentée par Santé Publique France.
Par courriel, du 1 décembre, resté sans réponse, la CGT informait les services de la préfecture du fait qu’elle serait représentée à cette réunion par Gérald LE CORRE, chargé de suivre notamment le dossier LUBRIZOL.
A 8h45 ce matin, notre camarade s’est vu une nouvelle fois refusé d’entrer dans la préfecture pour assister à la réunion à laquelle la CGT était conviée. Alors que toutes les structures invitées, organisations syndicales, professionnelles, associations, collectivités territoriales, entreprises, administrations…. choisissent librement leurs représentants, seule la CGT est privé de ce droit élémentaire !
Pourtant l’article 3 de la convention n°87 de l’Organisation Internationales du Travail, qui est directement applicable dans le droit français, indique que « Les organisations de travailleurs et d’employeurs ont le droit …, d’élire librement leurs représentants… Les autorités publiques doivent s’abstenir de toute intervention de nature à limiter ce droit ou à en entraver l’exercice légal ». [...]
Note et commentaire : La CGT, son UL de Rouen, l'UD-CGT 76 ont été très actives lors des luttes pour réclamer la vérité sur l'incendie de Lubrizol, à participer à l'organisation de toutes les initiatives en ce sens. Ainsi dans l'Info-luttes spécial Lubrizol de l'UD-CGT 76 en 2019 :
Dans le cadre du collectif unitaire, la CGT s’engage à mener ce combat de longue haleine : pour que la vérité éclate, pour que les riverains et les salariés ne soient pas seuls face à la désinformation, voire aux mensonges de l’Etat et des industriels.
Ci-dessous le texte de cet Info-Luttes et la suite de l'article dénonçant l'oukaze du préfet à l'encontre de la CGT et de son représentant :