Des couturières de Seine-Maritime adhérent au collectif « Bas les masques ». (©Illustration/Adobe Stock)
Des couturières de Seine-Maritime ont rejoint le collectif national "Bas les masques" pour exprimer leur ras-le-bol quant aux demandes de bénévolat, pour la production de masques.
« Tout travail mérite salaire. » Des couturières réparties dans toute la France, dont certaines en Seine-Maritime, ont rejoint le collectif « Bas les masques », créé il y a quelques jours sur les réseaux sociaux, pour exprimer leur ras-le-bol quant à la production massive de masques en tissu. [...]
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Masques. Le ras-le-bol de ces couturières de Seine-Maritime, bénévoles et " exploitées "
" Tout travail mérite salaire. " Des couturières réparties dans toute la France, dont certaines en Seine-Maritime, ont rejoint le collectif " Bas les masques ", créé il y a quelques jours sur ...
Commentaire : Le gouvernement s'appuie sur le bénévolat au lieu de mettre en place une stratégie d'aide aux artisans, de réindustrialisation et relocalisation d'une production qui s'avère indispensable pour garantir l'avenir et l'indépendance industrielle, sanitaire de la France. Et qui aujourd'hui est vitale pour les Français. Appeler au bénévolat est inquiétant pour l'avenir. D'autant que cela s'accompagne d'un "laissez faire, laissez passer" adressé aux grandes surfaces : aucun contrôle des prix de ces masques. L'idéologie du marché qui peut tout, c'est fini. La faillite est là.
C'est maintenant qu'il faut vraiment changer.
C'est maintenant qu'il faut aider les artisans. C'est maintenant qu'il faut payer ces couturières qui travaillent. Nous avons besoin d'elles.
C'est maintenant qu'il faut planifier, sur le territoire français, la relance des industries qui nous sont essentielles.
C'est maintenant qu'il faut contrôler les prix des masques vendus.
YG.
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