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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 08:58
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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 22:27
Jeudi 17 octobre 2013

Assemblee-Nationale

L’Assemblée nationale a adopté mardi 15 octobre 2013, en première lecture, le projet de loi qualifié de "garantissant l’avenir et la justice du système de retraites", tandis que les confédérations syndicales CGT et FO, la FSU et Solidaires mobilisaient pour en obtenir l’abandon.

 

Adopté par 270 voix pour, 249 contre et 49 abstentions, le projet a recueilli 268 voix de députés socialistes, 17 se réclamant de l’aile gauche du PS s’étant abstenu. 17 abstentions qui ont pesé lourd alors qu’il manquait à peine 22 voix pour repousser le projet.

 

Tout l’UMP votait contre ainsi que l’UDI, les radicaux de gauche et le FN. Le groupe GDR où se situe le Front de gauche a voté contre, sauf G. Serville de Guyane. Un seul écologiste a voté contre et 16 se sont abstenus.

 

Du côté syndical, l’unité CGT, FO, FSU, Solidaires du 10 septembre, s’est maintenue contre le projet. Ce 15 octobre, à l’appel de ces organisations, des dizaines de milliers de salariés et de retraités se sont mobilisés dans " 151 manifestations" selon la CGT dont 15 000, à Paris, face au Palais Bourbon.

 

Cette réforme selon Jean-Claude Mailly, secrétaire général de la CGT-FO, est "une erreur historique".

 

Pour Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT il n’y a pas de rupture avec les gouvernements précédents ". Ce projet, a-t-il ajouté, " doit maintenant être examiné par le Sénat. Rien n’est donc joué à l’heure qu’il est". Il propose " d’examiner avec les autres organisations syndicales les suites à donner" .

 

Le projet de loi sera ensuite discuté au Sénat à partir du 28 octobre 2013.

 

 

source : POI

 

 

Commentaire d'Action Communiste :  Ce n'est pas s'opposer que s'abstenir.  C'est un calcul politicien qui fait fi de la vie de millions de salariés et de retraités.  Si les députés socialistes et écologistes qui prétendent  combattre le projet gouvernemental avaient voté contre ce recul social, ce projet sur les retraites ne serait pas passé à l'Assemblée Nationale.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 08:53
Repris et traduit par Investig'Action
 

15 octobre 2013

Article en PDF : Enregistrer au format PDF

L’Assemblée Générale de l’ONU n’a pas fort attiré l’attention sur elle. Cependant, des choses y ont été dites qui mériteraient d’être analysées. Entre autres, la présidente du Brésil et le président des États-Unis y ont prononcé des paroles plus que dignes d’intérêt.

 
La présidente brésilienne Dilma Rousseff avait clairement fait savoir durant les semaines précédant l’AG que certains événements s’étaient déroulés qu’elle condamne avec sévérité. Il ressortait ainsi des révélations d’Edward Snowden que la NSA avait espionné pour ainsi dire toutes les communications de la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras, alors que quelque jours plus tard, il semblait que le service de renseignements britannique GCHQ avait fait de même.
 
Petrobras n’est pas vraiment une organisation terroriste. Mais bien un concurrent sérieux aux entreprises pétrolières américaines et britanniques. En d’autres termes, la NSA s’est livrée en l’occurrence à de l’espionnage économique. Et comme si ce n’était pas assez grave en soi, la NSA aurait également espionné, depuis des années, les courriels internes entre la présidente et son staff.
 
Rousseff a annulé une visite officielle prévue aux États-Unis. Une série d’accords commerciaux importants, dont l’achat de matériel militaire, qui devaient être paraphés durant cette visite, ne sont désormais plus à l’ordre du jour. Même après une conversation en tête à tête avec le président Obama, Rousseff n’est pas revenue sur sa décision.
 
Dilma Rousseff ne cède pas
 
Quiconque pensait qu’elle s’exprimerait à demi-mots durant l’Assemblée Générale s’est bien trompé. Roussef n’y a pas été par quatre chemins pendant son discours. Vous le retrouverez en intégralité dans la vidéo ci-dessous. Extrait :
 
« Ce dont il s’agit ici constitue un cas grave de violation des droits de l’homme et du citoyen, un cas d’invasion et de vol d’informations confidentielles et secrètes concernant des activités commerciales. Et il s’agit surtout d’un cas de mépris de la souveraineté nationale de mon pays. Nous avons protesté auprès du gouvernement américain et exigeons des explications, des excuses et des garanties que de tels agissements ou procédures ne se reproduiront plus. Des gouvernements amis et des sociétés qui veulent mettre sur pied des partenariats stratégiques sincères, comme dans notre situation, ne peuvent en aucun cas admettre de telles actions illégales comme si elles étaient de bonne guerre en affaires. Ces actions sont totalement inacceptables. »
 
Plus tard dans son allocution, elle a évoqué une proposition de régulation d’Internet au niveau international selon cinq principes :
 
« Le Brésil va déposer un certain nombre de propositions sur la table pour créer un cadre civil multilatéral de gouvernance et d’utilisation d’Internet, ainsi que des structures régulatrices garantissant une protection effective des données et de l’information qui circulent sur Internet. Nous devons mettre en place des mécanismes multilatéraux pour le World Wide Web, des mécanismes à même de concrétiser un certain nombre de principes.
 
1. Le premier principe est celui de la liberté d’expression, du respect de la vie privée des personnes et des droits de l’homme.
 
2. Le deuxième principe est une gouvernance démocratique, multilatérale et transparente, exercée dans un esprit d’ouverture, qui stimule à la fois la créativité collective et la participation de la société, des autorités et du secteur privé.
 
3. En troisième lieu, le principe d’universalité garantissant tant le développement social que le développement humain, ainsi que la création de sociétés inclusives et non-discriminantes.
 
4. Le quatrième principe est celui de la diversité culturelle, sans aucune imposition compulsive de croyances, de coutumes ou de valeurs.
 
5. Le principe numéro cinq est celui de la neutralité d’Internet à travers des accords sur des critères techniques et ethniques, qui rendent inacceptable le fait que des arguments politiques, commerciaux ou religieux y posent quelque limitation que ce soit. »
 
Précédent historique
 
La présidente d’une des plus importantes économies émergentes du monde déclare ainsi ouvertement à l’Assemblée Générale de l’ONU que les États-Unis portent atteinte à la souveraineté d’autres pays – la souveraineté nationale est un des principes de base de la charte de l’ONU. En outre, il s’agit de la présidente du pays le plus puissant d’Amérique latine, traditionnel pré-carré des États-Unis. C’est, en d’autres mots, du jamais vu dans l’histoire de l’ONU.
Coïncidence ou non, après son allocution suivit celle du président Obama. Celui-ci n’a pas consacré un seul mot aux accusations de sa collègue brésilienne. Ce qu’il a dit n’en fut pas moins déconcertant. L’allocution complète n’est pas encore disponible. Extrait :
 
« Les États-Unis d’Amérique sont prêts à mettre en œuvre toutes les composantes de leur puissance, en ce comprise la composante militaire, pour sécuriser nos intérêts dans la région. Nous répondrons aux agressions externes contre nos alliés et partenaires comme nous l’avons fait pendant la guerre du Golfe. Nous garantirons l’accès libre du monde aux ressources énergétiques de la région. »
 
En résumé, il a déclaré que les États-Unis agiront en considérant les ressources naturelles partout dans le monde comme leur propriété. Le fait que l’armée US agit à sa guise a été confirmé par les dernières attaques de drones au Yémen et au Pakistan, qui continuent sans relâche.
Il confirme ainsi ce qui fut à l’époque dénoncé par ses opposants mais qui fut toujours nié par les États-Unis, à savoir que la guerre du Golfe fut menée au nom du pétrole. Quant au plus important scandale d’espionnage de ces cinquante dernières années, il n’en dit mot. Il n’a même pas pris la peine de réfuter les accusations de la présidente brésilienne.
 
Menaces avec la violence comme seule option
 
La politique extérieure de ses prédécesseurs diffère à peine de la sienne, mais aucun d’entre eux n’avait jamais exprimé aussi ouvertement que ce président américain-ci que les USA s’accordent le droit d’imposer par la force et unilatéralement leur volonté où que ce soit dans le monde.
 
C’est d’une part fort inquiétant, et d’autre part cela signifie que les États-Unis ne parviennent plus à imposer leur volonté au monde d’une manière qui évite des déclarations comme celle du Brésil. Le temps où les USA menaient le monde à la baguette à coups de dollars, de chantage ou de menaces militaires est révolu.
 
L’allocution de la présidente brésilienne fut à peine évoquée dans les médias de masse occidentaux. Dans le reste du monde ce ne fut pas le cas. Cet exemple pourrait en inspirer d’autres.
 
Un ordre mondial économique multipolaire s’annonce. La question principale est de savoir comment les États-Unis y réagiront. Les États-Unis ont beau avoir perdu leur suprématie politique et économique, ils demeurent la nation possédant l’armée la plus puissante du monde. Celle-ci peut encore provoquer bien des dégâts, d’autant plus si les USA se sentent acculés dans un coin.
 
L’allocution de la présidente brésilienne fut à peine évoquée dans les médias de masse occidentaux. Dans le reste du monde ce ne fut pas le cas. Cet exemple pourrait en inspirer d’autres.
 
 
Traduction pour Investig'Action : Thomas Halter

Source originale : dewereldmorgen.be
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 21:51

Résistance contre la politique austéritaire

du gouvernement Hollande-Ayrault

Résistance contre l'allongement des années de travail

Résistance contre la baisse des pensions

 

 

manif1510131-002.jpg

A Rouen, 1000

A Elbeuf, près de 80

 

manif1510132.jpgA Dieppe, 300

 

le havre

3000 au Havre

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 15:50

A propos de la rencontre entre le PCF et le CRIF

 

Roger Cukierman, Président du CRIF, accompagné de Francis Kalifat, Vice-Président ont eu un long entretien, mercredi 9 octobre 2013, avec Pierre Laurent, Secrétaire national du Parti Communiste Français, qui était accompagné notamment d’Isabelle De Almeida, Présidente du Conseil National. Ils se sont félicités de la reprise du dialogue entre le parti communiste et le CRIF.

L'entretien a porté principalement sur la question de la montée inquiétante de l'antisémitisme sous toutes ses formes en France, en Europe et sur la campagne BDS (Boycott , Investissement, Sanctio

 

"canempechepasnicolas"

tient de son côté à faire part de son point de vue:

 

par Jean LEVY

 

D'abord, le CRIF est une organisation communautaire. Celle-ci  vise à rassembler, selon elle, "tous les juifs de France".  Mais qu'entend le CRIF par "juifs" ?

Les Français qui pratiquent la religion juive, et seulement ceux-là ?  Dans ce cas le CRIF serait un regroupement uniquement religieux à l'égal d'un mouvement catholique, protestant ou musulman.

Pourquoi alors un parti comme le PCF aurait-il  intérêt à rencontrer un mouvement religieux ?

Mais, déjà, on entend les dirigeants du CRIF protester :

"Nous ne sommes pas une organisation religieuse ! Nous visons à rassembler tous les juifs, religieux ou pas".

Dans ce cas, on est en droit de se poser la question : le CRIF considérerait la qualité de juif comme une appartenance particulière, et disons le mot, à une RACE ?

Cette conception étant en contradiction flagrante avec l'idéal communiste, pourquoi la direction du PCF accepterait-elle une rencontre avec une organisation raciste ?

Mais le CRIF a l'intelligence d'évacuer la question : il préfère parler de "peuple juif". Comme s'il existait vraiment "un peuple juif"...Des historiens israéliens ont montré l'inanité d'une telle conception. Les hommes et les femmes, qualifiés de "juifs" sont les descendant de populations qui, à un moment de l'histoire, se sont convertis à la religion juive, aussi bien en Europe de l'Est, les Asnikases, qu'en Afrique du Nord, les Sépharades.


Et en France, pratiquant ou non la religion juive, leur ascendance remonte du temps où dans notre pays, ils étaient exclus par l'église et les autorités royales de la communauté nationale.

La Révolution française  a mis fin à cette discrimination.

Les persécutions qu'ont subi des populations hors de nos frontières, en Pologne, en Europe de l'Est et en Allemagne nazie, bien sûr,  les ont fait émigrer dans l'hexagone, pays  qualifié de liberté. Beaucoup d'entre eux, militants progressistes,  étaient d'esprit laïc  et ont poursuivi ici leur engagement militant.

 Ils visaient priotairement à s’intégrer, particulièrement  à travers leurs enfants dans l'Ecole de la République. Nombre ont poursuivi leur engagement militant, dans la MOI - main d'œuvre immigrée – organisée par le Parti communiste français, a donné nombre de héros de la Résistance. 

Aujourd'hui, ces Français, s'ils ne pratiquent pas la religion, sont seulement "d'ascendance juive", comme d'autres n'observant pas le culte, sont d'ascendance protestante ou musulmane. Nul besoin de catégoriser les uns ou les autres : ils sont simplement des citoyens français à part entière.

On le voit, leur histoire ne les portait pas à se singulariser dans un esprit communautaire.


Le changement de comportement est né avec la naissance de l'Etat d'Israël.

D'abord, sortant de l'occupation allemande et de la barbarie hitlérienne, des Français d'origine juive ont vu, à tort,  dans ce nouvel Etat se présentant comme progressiste, voire socialiste, la garantie, une protection contre tout retour à l'enfer qu'ils avaient vécu.

Mais au fil des années, la nature colonialiste d'Israël, son inféodation totale à l'impérialisme américain, l'asservissement des populations arabes, d'abord chassées par la terreur de leur propre terre, et ensuite enfermées dans un régime d'apartheid, ont fait d'Israël un pion "occidental" dans la confrontation mondiale.

Et ses gouvernements ont cherché, hors de ses frontières, en France en particulier, à faire des populations d'origine juive des forces mobilisées au service de ses ambitions d'Etat, considérant Israël comme leur seconde patrie.  

Politique dangereuse pouvant faire renaître un antisémitisme en France.

En effet, il est demandé à une partie des  citoyens français de soutenir sur tous les plans, la politique et les intérêts d'un Etat étranger, fussent-ils en contradiction avec ceux de leur propre pays.

Le CRIF est un instrument de cette stratégie.

Cette organisation  pèse sur les esprits pour que ceux-ci approuvent l'ensemble des positions prises par Tel Aviv et de considérer ceux qui s'y refusent comme des suppôts de l'antisémitisme.

La proximité du CRIF et de l'Ambassade d'Israël constitue un élément déterminant dans cette politique.

Tel est le rôle du CRIF.

 

Alors, que vont faire les dirigeants du PCF dans cette galère ?

 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 17:31
Manifestations dans le département MARDI 15 OCTOBRE :

 

Rouen : 10h cours Clémenceau

Lillebonne : 17h, théâtre Romain

Le Havre : 10 h devant la CCI

Elbeuf : 17h 30 place de la Mairie
Dieppe : 10h30, gare SNCF.

Fécamp : 14 h 30 maison des syndicats


L’UL de Eu appelle à un rassemblement avec l’UL du Vimeu à 15 h 30 à Feuquières en Vimeu, dans la Somme.


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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 14:46
Qu'en pense Pierre Laurent, président du PGE auquel appartient Syriza ? 
Les militants communistes, membres du PGE, ont-ils été consultés ?

grece-carte

Syriza-grece

 

Ces dernières semaines, Alexis Tsipras fait le tour de l'Europe. Sa dernière étape : Berlin puis Vienne. Non plus pour consulter ses partenaires du PGE, mais pour parler directement avec les leaders sociaux-démocrates et avec les représentants du pouvoir européen.

 

Il serait fastidieux d'énumérer l'intégralité du périple réalisé par Tsipras ces derniers mois pour faire preuve de ses velléités de collaboration avec l'agenda de la classe dominante européenne.

 

De la lettre adressée en mai 2012 aux dirigeants européens M.Draghi, Barroso et van Rompuy pour leur offrir ses services à la visite à Washington en mars 2013 pour rencontrer les dirigeants du FMI, en passant par la rencontre avec les cercles dirigeants du PSOE à Madrid, la liste est longue.

 

Ces jeudi 19 et 20 septembre, Alexis Tsipras était en tournée, à Berlin puis à Vienne. En Allemagne pour rencontrer les dirigeants de Die Linke et surtout pour un entretien avec M.Jorg Asmussen, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE).

 

A Vienne, Tsipras a rencontré toutes les couleurs de la gauche plurielle. Un entretien avec le secrétaire du Parti communiste, suivi d'un échange avec la maire adjointe de Vienne, la verte Maria Vassilakou, native d'Athènes.

 

Et puis surtout une conférence organisée par la fondation liée au Parti social-démocrate autrichien : la fondation Bruno Kreitsky, où Tsipras a eu tout loisir d'exposer son programme pour sauver l'Europe, avec une nouvelle main tendue envers les dirigeants sociaux-démocrates.

 

Ode à la social-démocratie historique: retrouver l'esprit de Bruno Kreisky

 

L'ensemble du discours de Tsipras à Vienne a été placé sous l'égide du dirigeant historique de la social-démocratie autrichienne : Bruno Kreitsky. Tsipras a tenu d'entrée à spécifier qu'il n'était « pas un social-démocrate »mais qu'il « partageait beaucoup de valeurs »avec les socialistes.

 

Il a ensuite rendu hommage à « la grandeur de Bruno Kreitsky »et à « l'importance de la social-démocratie en laquelle lui croyait », rappelant « le respect qu'il éprouve pour leurs grandes réalisations ».

 

Dans la suite de son discours, Tsipras oppose d'un côté les sociaux-démocrates « qui ont abandonné à partir des années 1990 les politiques visant à réguler le capitalisme », citant le tournant de la SPD allemande ou du PASOK grec.

 

Mais de l'autre, il se place dans l'héritage des « étatistes Bruno Kreitsky, Willy Brandt, Olof Palme », des hommes « courageux et inspirés », ayant choisi « la voie des valeurs, des principes et des politiques social-démocrates ».

 

Selon Tsipras, si on avait suivi cette tradition, « nous ne serions pas aujourd'hui en Europe dans le désert néo-libéral qui est le nôtre ».

 

Retrouver l'esprit de la social-démocratie historique, c'est-à-dire l'idéal d'une régulation et d'une humanisation du capitalisme : voilà le programme de Tsipras.

 


La monnaie unique, un problème ... mais aussi la solution !

 

Tsipras continue les références historiques sur son analyse actuelle de la crise de la « zone euro », cette fois avec la crise de 1929 et l'effondrement du système de l'étalon-or. Nouveauté, Tsipras reconnaît désormais les faiblesses structurelles de la conception de l'Euro.

 

Il analyse une union bancale entre « des pays industriels du Nord », aux excédents commerciaux et financiers, et des « pays de la Périphérie » moins avancés et capitalistiques. Une union monétaire qui renforce les déséquilibres structurels, donc une dette s'accumulant dans les pays du Sud.

 

Si la critique de l'Union monétaire est plutôt récente, ce que Tsipras dénonce, c'est le fait qu'elle a été « mal conçue ». Jamais il ne remet en cause l'existence de l'Euro, posée comme une fatalité (« on ne peut pas en sortir »).

 

Ce qu'il dénonce réellement, à travers son analogie avec 1929, c'est l'absence de politique économique cohérente à l'échelle européenne et le choix unilatéral des politiques d'austérité (même si Tsipras insiste sur les « réformes nécessaires »), non la monnaie unique en elle-même.

 

Comme le souligne Tsipras :« même si nous pensons qu'il s'agit d'une union monétaire terrible, d'une union qui divise nos peuples par une seule monnaie, nous sommes contraints de la redessiner ».

 


« Un plan Marshall pour l'Europe » : toujours plus d'intégration européenne !

 

Ceci explique cela. Les propositions de Tsipras pour sortir de la crise supposent toutes le renforcement de l'intégration européenne, économiquement et politiquement.

 

Première proposition : un « Plan Marshall pour l'Europe ».

 

L'analogie avec le plan américain de 1947 est stupéfiante. Tsipras propose une réédition d'un projet lié aux intérêts du capital américain, en pleine guerre froide, une relance par l'exportation de biens et de capitaux, par l'ouverture de l'Europe à une nouvelle phase de la mondialisation capitaliste !

 

Concrètement, Tsipras propose à travers ce « plan Marshall II » : « une union bancaire proprement dite, une dette gérée centralement par la BCE et un programme d'investissements publics ».

 

Autrement dit : plus d'intégration européenne, et plus d'argent public pour les profits privés !

 


Deuxième proposition : « une Conférence spéciale sur la dette ».

 

Tsipras rappelle à dessein la Conférence de Londres de 1953 qui a annulé une grande partie de la dette de la RFA. Encore une fois, naïveté ou malhonnêteté, Tsipras omet le contexte historique et les intérêts de classe derrière cette décision du capital américain et européen en 1953.

 

Tentés par le pillage de l'Allemagne de l'Ouest après-guerre, le capital atlantique avait finalement opté pour le redressement économique contre le bloc communiste à l'Est, pour en faire le tête de pont d'une Europe de l'Ouest capitaliste, libérale et anti-communiste.

 

Que propose Tsipras soixante ans après ? Une négociation avec les dirigeants européens pour leur faire comprendre leur intérêt, celui d'épargner à la Grèce une politique d'austérité trop lourde, pour qu'elle puisse se relever et contribuer au sauvetage de l'Europe.

 

Et l'exploit pour Tsipras, c'est naturellement que cette politique est possible « sans rompre avec aucun des Traités actuellement en vigueur ». Vive Maastricht et vive Lisbonne !

 


« Il faut sauver l'Europe d'elle-même », avec les sociaux-démocrates et les vrais libéraux

 

Le mot d'ordre de Tsipras n'a pas changé : il faut sauver la Grèce … pour sauver l'Euro et l'Union européenne elle-même ! C'est ce qui légitime pour Tsipras non pas la lutte contre l'austérité et la répudiation de la dette, mais bien la négociation de son niveau.

 

Ainsi conclut-il son intervention : « Mon parti SYRIZA est diposé à défenre un programme européen pour sauver la zone Euro, en donnant à la Grèce un moment de répit ».

 

Le but n'est pas « seulement d'améliorer la situation en Grèce mais de construire une Europe meilleure, une Europe humaine ». L'Europe humaine d'abord !

 

Tsipras aime la formule qu'il répète, il s'agit de « sauver l'Europe d'elle-même ». Face à la faillite de l'Union européenne, il s'agit de reprendre le drapeau de l'idée européenne.

 


Main tendue aux sociaux-démocrates .. et aux dirigeants européens : « Il ne sera pas facile de convaincre Merkel et Draghi! »

 

Sur qui Tsipras peut compter pour réaliser son programme? Le peuple grec, les peuples européens? Très peu, si ce n'est comme simples électeurs car « SYRIZA gagnera les prochaines élections ».

 

Mais ce n'est pas vers la piétaille que Tsipras tourne ses yeux. Il fait les yeux doux aux seigneurs de l'Europe.

 

Objectif numéro un : une grande alliance avec tous les sociaux-démocrates de bonne volonté.

 

« Un gouvernement de gauche en Grèce tendra la main aux sociaux-démocrates européens, aux libéraux vraiment libre-penseurs européens, à tous les européens qui ne veulent pas voir l'Europe sombrer dans une situation cauchemardesque.

 

A tous ceux-ci, nous leur demanderons de rejoindre un projet commun : celui de stabiliser l'Europe, premier pas vers une Europe ouverte, démocratique et unie. »

 

Objectif numéro deux : négocier l'Europe de demain avec les dirigeants européens actuels.

 

Car si les dirigeants européens, les banquiers et les politiques au pouvoir ne veulent pas du changement, d'une Europe redessinée, d'après Tsipras :

 

« Nous allons devoir négocier âprement avec les grands lieux du néo-libéralisme institutionnel, à Francfort, à Berlin, Bruxelles et Paris. Pour cela, nous aurons besoin de votre soutien », dit-il en s'adressant à son auditoire social-démocrate.

 

A la fin de son discours, il ne nie pas qu'il « ne sera pas facile de convaincre Mme Merkel, M.Asmussen, M.Draghi »et qu'il faudra peut-être devoir faire face à leur résistance (sic).

 

Quand Tsipras en vient à sa conclusion, rappelant les dangers de l'agonie en Grèce pour l'avenir de l'Union européenne, il réitère sa main tendue :

 

« Je ne sais pas si le parti social-démocrate autrichien me soutiendra dans son combat pour sauver l'Europe d'elle-même. Je suis convaincu en revanche que Bruno Kreisky serait de mon côté. Rassemblons nos forces pour le meilleur, dans toute l'Europe ! »

 

Union de la gauche avec la social-démocratie, défense de l'Euro et de l'Union européenne, gestion humaine du système capitaliste : les propositions de Tsipras, celles de SYRIZA sont loin de l'attente de la période historique, celle d'un parti révolutionnaire et de lutte de classe.


Article  AC


Source:http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 18:02

CGT-cheminots2.jpg

 

Appel à la grève de la Fédération CGT des Cheminots 

Les orientations libérales dictées à l'échelle de l'Europe impactent nos conditions sociales,de vie et de travail. Elles touchent à l'exercice de nos métiers, et détériorent le service public dû aux usagers en proximité.

 

Le 4ème paquet européen est une véritable attaque frontale contre le service public ferroviaire et nos garanties collectives. Il porterait l'estocade d'un processus commencé en 1991 qui vise la destruction des entreprises historiques, comme la SNCF, au nom de la libre concurrence. Les cheminots subissent tous les jours les conséquences de la libéralisation (suppressions d'emploi, réduction des coûts, baisse des salaires).  L'ouverture du marché mènerait à un recours plus fréquent à l'externalisation, la sous-traitance, à l'augmentation du nombre d'emplois précaires et intérimaires, à une hausse de la charge de travail et à toujours plus de flexibilité. Une mise en péril inévitable de la sécurité, de la sureté et de la qualité de service

 

De la réforme du système ferroviaire à son « excellence » président ?

 

La libéralisation du transport ferroviaire européen touche directement l'avenir de la SNCF. Le projet de loi concernant la réforme du système ferroviaire marqué de ce dogme libéral, est loin de répondre aux besoins de la nation, que ce soit en matière de gouvernance, de financement, d'organisation de la production et de conditions sociales des cheminots. Rien n'impose l'éclatement de la SNCF en trois EPIC, comme le prévoit le gouvernement dans son projet.

 

Après le drame de Brétigny-sur-Orge et les accidents mortels du travail, le naturel reprend le dessus, avec, pour la direction SNCF, le business comme seul objectif. Les dérives du passé sont actualisées dans un nouveau projet nommé « EXCELLENCE 2020 » avec de nouvelles réorganisations, des réductions budgétaires, des filialisations et externalisations.

 

La CGT a des propositions que ni le gouvernement, ni la direction ne contestent.

 

C'est donc bien le rapport de force qu'il faut construire pour imposer d'autres choix !

 

Il n'est pas question d'enterrer la nécessité d'une réforme pour attendre le quatrième paquet ferroviaire. Le gouvernement français et les directions de la SNCF et de RRF doivent prendre en compte notre projet «  LA VOIE DU SERVICE PUBLIC SNCF ».La Fédération CGT des Cheminots exige un véritable débat public.

 

La CGT revendique :


=>La communication des enquêtes et études suite à la catastrophe de Brétigny ;


=>La ré-humanisation des gares et trains afin d'améliorer la sécurité des circulations et des personnes.


=>Une réévaluation importante des effectifs de l'EPIC par des recrutements au cadre permanent pour 2013 ;


=>Une meilleure mutualisation des moyens en articulant les organisations du travail autour des métiers afin d'améliorer les conditions de travail des cheminots et la qualité du service public ;


=>Des augmentations générales des salaires pour 2013.

 

La Fédération CGT appelle tous les cheminots à agir par la grève le 9 Octobre 2013 pour rejeter les thèses libérales contenues dans le 4è paquet ferroviaire européen, pour une autre réforme du système ferroviaire unifié à l'appui d'une SNCF intégrée, pour l'emploi à statut, de meilleurs salaires et conditions de travail, et pour défendre notre régime spécial de retraite.

 

La Fédération CGT des Cheminots a déposé un préavis national de grève du MARDI 8 OCTOBRE 2013 à 19h.00 au JEUDI 10 OCTOBRE 2013 à 8h.00 . Il couvre l'ensemble des personnels et ceux amenés à les remplacer.

 

 

 

 Site de la Fédération CGT des cheminots

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 12:36

grece-carte

 

Le premier ministre grec Antonis Samaras réclame l’interdiction des partis qui veulent sortir la Grèce de l’union européenne et de l’OTAN, visant ainsi en premier lieu le Parti Communiste Grec (KKE), ainsi qu’Antarsya et le Plan B (fraction de Syrisa s’étant prononcée pour la sortie de l’UE et de l’euro).
A l’heure où après une très longue période de laissez faire tenant de la promotion, le gouvernement fait mine de réagir contre le parti fasciste de l’Aube Dorée forcé par la levée de bouclier face au meurtre de Pavlos Fyssas, cette annonce de Samaras – concomitante de la remise en liberté de plusieurs député de ce mouvement – traduit surtout la fascisation croissante de ce régime aux ordre de l’UE, révélant une fois de plus au passage la nature profondément totalitaire de cette construction capitaliste supranationale qu’est l’Union Européenne.
C’est le blog Greek Crisis Now qui le révèle :
 » Précisant l’avenir dans son régime d’exception, Antonis Samaras a indiqué aujourd’hui depuis les États-Unis où il se trouve, “que dorénavant, et après l’Aube dorée, il va falloir s’occuper des autres extrémismes, ceux qui veulent par exemple conduire la Grèce en dehors de l’Union Européenne et en dehors de l’OTAN”. Autrement-dit et pour ceux qui ne l’auraient pas compris, le PC grec (KKE), la mouvance gauche de SYRIZA, le parti de gauche ANTARSYA et le parti du “Plan-B” sont ces “extrémistes”. Aussitôt, ces partis de la gauche ont très vivement réagi ce soir du 2 octobre. “Que Samaras exige alors des autorités des États-Unis où il se trouve en ce moment, que le FBI procède à l’arrestation de l’économiste – Prix Nobel de l’économie Paul Krugman, il est autant hétérodoxe que nous sur la question de l’euro par exemple”, a déclaré Alekos Alavanos, ancien leader SYRIZA et actuel chef du mouvement “Plan-B” dont l’axe central de sa ligne politique est l’abandon de l’euro. »

Nous publions ci-après le communiqué du KKE :

grèce-kke
« Le Premier ministre, dans une interview aux États-Unis, continue de mettre en valeur la théorie historiquement sans fondement, inconsistante et dangereuse des deux extrêmes, le fascisme et le mouvement populaire. Il essaye de confondre les positions des nazis d’Aube dorée sur l’UE et l’OTAN, avec la lutte populaire pour débarrasser le pays de ces associations impérialistes qui apportent aux peuples la pauvreté, les guerres et des politiques impopulaires ».

 

 

Source : Initiative Communiste

 


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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 09:01

Nous publions ici un appel soutenu par de nombreuses organisations de la CGT.  Parmi celles-ci, à ce jour,  les UL de Lillebonne et Le Havre.  Nul doute que bien d'autres se joindront à cet appel.

Union de lutte contre la réforme injuste des retraites :

Un appel soutenu par de nombreuses UL(s) CGT pour un rassemblement le 7octobre 2013 à Paris

 

cgt-bethune-7oct2013

 

 

LETTRE OUVERTE

 

Chers-(es) camarades et chers-(es) amis-(es)

 

Ce Lundi 7 octobre 2013, un rassemblement est organisé à partir de 12h00 sur le Pont de La Concorde, face à l’Assemblée Nationale, à l’initiative de 12 (à ce jour) Unions Locales CGT regroupées dans une union de lutte contre cette réforme complétement injuste de notre système de retraite.

 

L’Assemblée Nationale est le lieu où se votera après les débats, le projet de réforme présenté par le gouvernement, ces sessions commenceront à partir de ce lundi 7 octobre.

 

Nous avons appelé cette montée sur la capitale « opération coton tige » car il s’agit de déboucher l’oreille gauche d’une grande partie de nos députés-(es) qui n’entendent plus que de l’oreille droite, afin qu’ils-elles écoutent les propositions constructives de la CGT et nos revendications légitimes en termes d’accès à la retraite après nos vies de labeur, et l’ensemble de nos légitimes exigences revendicatives.

 

Nous sommes conscients que l’organisation d’un tel déplacement est difficile, mais nos manifestations autant en 2010 qu’en 2013 n’y ont rien fait, nous étions trop loin dans nos régions pour qu’ils-(elles) entendent… Alors qu’on nous distrait avec une guerre des chiffres autour du nombre de manifestants, 70% des travailleurs sont hostiles à cette 5ème réforme et notre jeunesse qui est notre avenir, pense déjà que la retraite sera pour elle inaccessible.

 

Chers-(es) camarades et chers-(es) amis-(es), nous ne pouvons plus rester l’arme au pied, car au nom de l’équilibre financier, chaque réforme entreprise depuis 20 ans a été de plus en plus catastrophique pour les travailleurs, alors que les multinationales ont de moins en moins contribué en payant de moins en moins d’impôts voire en n’en payant plus du tout.

 

Depuis 20 ans, le nombre d’années de cotisations augmentent, l’âge de départ augmentent, les exonérations des cotisations sociales des employeurs augmentent, et les dividendes reversés aux actionnaires augmentent...

 

Nous ne sommes ni « les pigeons » ni » les poussins » que le gouvernement écoute et pour lesquels il apporte des aides en milliards au moindre petit caquetage, par contre nous sommes les « plumés » et la « vache à lait ».

 

[Quant aux « yes-week-end », individualistes manipulés par les multinationales de la distribution et la droite revancharde, montrés dans les média comme des « superman-(women) de la Liberté, ils étaient les premiers à râler quand le Ministère de l’Education Nationale a mis en place le retour de la semaine de 4.5 jours, et à refuser l’école le samedi matin avec le prétexte que le week-end serait trop court….savent-ils au moins qu’il aura fallu attendre 1919 années pour obtenir les 1ères conventions collectives…1936 années pour obtenir la semaine de quarante heures, les deux jours de repos hebdomadaires, et les congés payés... 1945 années pour obtenir la sécurité sociale de santé et le droit à la retraite… et 1968 années pour faire reconnaître le droit syndical dans les entreprises et l’accès pour tous aux écoles supérieures ]

 

Chers-(es) camarades et chers-(es) amis-(es), nous appelons l’ensemble des travailleurs, des militants, des structures syndicales et politiques progressistes… à nous rejoindre ce lundi 7 octobre à 12h00 sur le Pont de la Concorde à Paris, pour défendre notre droit à la retraite à 60 ans et à 55 ans pour les métiers pénibles, et à une pension pleine et entière qui ne peut être inférieure à 1500 euro… pour défendre nos légitimes revendications gelées depuis des décennies… (salaires-condition de travail-emplois…) Alors si nous le valons bien, prenons en main nos vies !

 

On nous dit « augmentation des dépenses dues à une durée de vie qui s’allonge » - « compétitivité / concurrence/réduction des coûts… » mais l’argent ne manque pas dans les coffres des riches et du patronat : 80 milliards par an d’évasion fiscale (selon les banques suisses) : 35 milliards par an en exonération des cotisations sociales sur les salaires inférieures à 1.6 x le smic : 300 milliards annuels reversés en dividendes aux actionnaires, des dizaines de milliards exonérés par les niches fiscales… mais aussi dans les caisses de l’Etat qui vient de dépenser 75 milliards pour l’Armée et la Police, en avions, en drones, en missiles, en matériels de surveillance… 

 

Salut fraternel                                                                                                                        


Le 3 octobre 2013

 

Union de luttes des syndicats des Unions Locales CGT de : Auchel(62) Béthune(62) Bruay (62) Le Havre Agglo (76) Lillebonne (76)  Lillers (62) Paris 5 et Paris 6 (75) Vendôme (41)… et des syndicats (dont le nombre augmentent chaque jour)

 


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