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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 09:49
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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 08:49

Radicalement-antifasciste.jpg

Nous sommes au mois de juin 2013. La mort de Clément Méric, militant d’extrême-gauche antifasciste tué lors d’une rixe avec un groupe de skinheads d’extrême-droite, déclenche une vague d’indignation dans tout le pays. Les partis de gauche descendent dans la rue pour lui rendre hommage et faire barrage au fascisme. Or, près de soixante-dix ans se sont écoulé depuis la disparition des leaders historiques se réclamant de ce dernier. Il nous semble donc opportun de faire le point sur le combat de l’antifascisme et sa réalité d’aujourd’hui.

 

Dans les années trente, Hitler et Mussolini régnaient respectivement sur l’Allemagne et l’Italie. En Espagne, Franco sortait victorieux d’une guerre civile qui fit quelque 300.000 victimes et instaura, avec l’appui de l’Église catholique, une dictature qui dura trente-six ans. La France et l’Europe virent l’apparition de mouvements et organisations se réclamant plus ou moins ouvertement du fascisme. La Révolution de 1789 était ouvertement fustigée et ses acquis honnis. Le 6 février 1934, une manifestation pour protester contre le limogeage du préfet de police Jean Chiappe tourne à l’émeute. Dans la soirée, des milliers de manifestants, dont certains sont armés, tentent de marcher vers le Palais-Bourbon. Le putsch est évité de justesse. La mobilisation républicaine et antifasciste des Français permet à notre pays de faire face à la tentative insurrectionnelle des forces réactionnaires de tous poils.

 

La France est sauvée… mais pour peu de temps. En Allemagne et en Italie, un système implacable se met en place. La politique sociale du gouvernement est naturellement conditionnée par la politique économique. Elle est même complètement assujettie à l’objectif essentiel du régime : servir les intérêts du grand capital. Le fascisme a tenté de voiler son vrai caractère sous la frondaison rhétorique et la démagogie. Il a imposé à la classe ouvrière les plus grands sacrifices, non pas au nom de la bourgeoisie, mais au nom de la Nation… et de la production. Gouvernement anti-ouvrier ? Non, persistent et signent les fascistes : « c’est un gouvernement italien, en marge des classes, subordonnant les intérêts particuliers à l’intérêt supérieur de la l’État », déclarait Mussolini lors de son premier discours au Parlement après son coup d’État, ajoutant même : « aucun privilège aux classes travailleuses, tutelle sur tous les intérêts qui s’harmonisent avec ceux de la production et de la Nation… ».

 

« Dans le système fasciste, les travailleurs ne sont plus exploités ; ils sont collaborateurs de la production », disait le Duce le 22 juin 1926. Mussolini ne peut s’empêcher malgré tout quelques accès de franchise, et déclarait ainsi devant le Sénat le 9 juin 1923 que le régime était un « mouvement antisocialiste et par conséquent anti-ouvrier ». Cette déclaration du dictateur italien n’était pas nécessaire pour que le prolétariat en soit convaincu. Les violences contre le mouvement ouvrier, la destruction de leurs organisations bâties sur des décennies d’efforts et de combats, le régime de terreur instauré à l’usine, les attentats permanents et systématiques à la situation matérielle et juridique de la classe travailleuse ont été pour cette dernière plus éloquents que toute la phraséologie des fascistes.

 

À l’aube du XXIème siècle, l’économie capitaliste et ses conséquences (démembrement des services publics, imposture de la dette, précarité, reculs sociaux, démantèlement du code du travail, etc.) apportent la violence que les antifascistes d’hier dénonçaient mais contre laquelle certains antifascistes d’aujourd’hui sont étrangement silencieux...

 

Leur pseudo-antifascisme joue aujourd’hui le rôle d’une gauche désormais conciliée avec l’ordre néolibéral, qui doit se déclarer antifasciste pour ne pas avouer faire partie du système en place, qui peut s’agiter dans les mouvements de rues mais accepte en silence les tortures imposées par le système : le chômage de masse, la pauvreté rampante et le démantèlement de notre système social hérité du CNR (Conseil National de la Résistance).

 

La matraque a aujourd’hui changé de forme mais les coups portés font toujours aussi mal. Dans un tel état de choses, un véritable pouvoir populaire n’est pas seulement légitime en tant qu’instrument propre au renversement des exploiteurs et à l’écrasement de leur résistance, mais encore absolument indispensable pour toutes celles et tous ceux qui souffrent. Il représente le seul moyen de défense contre la ploutocratie au pouvoir qui a déjà causé la guerre et qui en prépare encore d’autres.

 

Le point le plus important, que ne comprennent pas ces antifascistes de pacotille et qui constitue leur myopie théorique, leur emprisonnement dans leurs préjugés et leur trahison politique avec le monde du travail, c’est que dans la société capitaliste, dès que s’aggrave la lutte de classe qui est à sa base, il n’y a pas de milieu entre la dictature de la bourgeoisie et un pouvoir réellement populaire. Tous les rêves d’une solution intermédiaire ne sont que des lamentations réactionnaires de petits bourgeois.

Capitaine Martin

 

 

SOURCE

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 08:34

 

Le c@rnet de Canaille le RougeLe c@rnet de Canaille le Rouge

 Publié le 24 Mai 2014

 

 

Le 27 mai ?
Ca vous dit quelque chose ?  

Pour Canaille le Rouge,

oui,

et à coup sûr

27 mai ? ça vous dit quelque chose ?
  • Il y aura 71 ans ce 27 mai se réunissaient ceux qui allaient faire décoller le missile du progrès social économique et culturel à partir d'un lanceur nommé lutte armée pour la libération du territoire, châtiment des traitres, réinstallation de la République mis par terre par ceux qui avaient offert les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 40.
  • Pas inutile ici d'en rappeler son article unique :

"L’Assemblée nationale donne tout pouvoir au gouvernement de la République, sous l’autorité et la signature du maréchal Pétain, à l’effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l’État français. Cette constitution devra garantir les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie."

Aucun député communiste ne se fourvoiera dans cette trahison et pour cause  le PCF est dissout et ses députés emprisonnés par la grâce de ceux qui vont dans leur grande majorité collaboreravec le nazisme.


Depuis la fin de la guerre, les Résistants demandaient que la date du 27 mai, puisque première réunion du CNR, soit celle qui soit dédiée à la Résistance.
Seule promesse du Bourget qui a vu le jour, la loi du 19 juillet 2013 en a décidé ainsi.

On ne peut pas dire que cela se bouscule beaucoup pour en parler dans les média ni que beaucoup d'élus de la république, si prompts à inaugurer les chrysanthèmes se précipitent pour porter cette journée.
Comme si les morts de l'union sacrée de première étaient plus présentables que les fusillés massacrés déportés internés de la seconde. Comme si le refus de la boucherie de cette même première n'avait pas été un des terreaux de la Résistance à la barbarie nazie de la seconde engagée dès 1933 en Allemagne par la répression des communistes des démocrates des syndicalistes, poursuivie par la dimension raciste, anti-juive, anti-tzigane, anti-slave de la machine hitlérienne.

À Paris, la commémoration du 27 mai prend une tournure originale.

Ce sont les associations et organisations qui portent la mémoire du Comité parisien de la Libération (CPL présidé à la Libération par André Tollet secrétaire de l'UD CGT de la Seine Co-signataire de l'accord du Peureux de 1943) qui vont porter l'Histoire et honoreront les Résistantes et Résistants.

Parmi toutes les singularités de la Résistance en particulier parisiennes, notons que le mouvement syndical (seule la CGT a répondu aux organisateurs) et le syndicalisme seront présents dans l'Hôtel de Ville de Paris (une grande première) avec une exposition sur le syndicalisme en Résistance et la présence de plusieurs IHS de la CGT.

En peu de temps, les organisateurs nous disent avoir ouvert les portes de la mairie et du ministère des anciens combattants pour s'assurer de leur présence, obtenir parrainage et locaux.

La canaille ira voir sur place. Si vous en avez le loisir cela vaudra certainement le coup d'être vu.
Cette première célébration et d'ors et déjà, les échos positifs qui reviennent, sera certainement appelée à avoir des suites.

C'est tant mieux.

27 mai ? ça vous dit quelque chose ?
27 mai ? ça vous dit quelque chose ?

Rédigé par Canaille Lerouge

 

 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 08:12
Le traité transatlantique est une attaque frontale contre la démocratie
samedi 24 mai 2014
par  Linsay


Vous souvenez-vous de l’organisation d’un référendum sur la création d’un marché unique entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis ? Mais si, vous savez, celui qui nous demandait si les entreprises multinationales devraient avoir le pouvoir d’invalider nos lois ? Non ? Moi non plus…

Il faut dire que l’autre jour, j’ai cherché ma montre pendant dix minutes avant de me rendre compte qu’elle était à mon poignet. Oublier ce référendum trahit probablement mon avancée en âge... Car il a forcément eu lieu, n’est-ce pas ? Après tant de tergiversations sur l’opportunité de rester membre de l’Union européenne ou pas [1], le gouvernement n’aurait jamais abandonné notre souveraineté à une entité obscure et non élue sans nous consulter ! Je me trompe ?


Le traité transatlantique (ou Trade and Investment Transatlantic Partnership – TTIP – en anglais) vise à supprimer les différences de réglementations entre les Etats-Unis et les pays européens ; je l’ai déjà précisé il y a deux semaines [2]. Mais je n’ai pas évoqué l’aspect le plus important de ce projet, à savoir le fait qu’il attribuerait un pouvoir exorbitant aux multinationales qui auraient ainsi le droit de traîner devant les tribunaux toute nation ayant l’audace de défendre ses citoyens. Ce traité permettrait à un panel secret d’avocats d’affaires de faire fi de la volonté de notre Parlement et de démanteler notre protection sociale. Pourtant, on n’entend guère protester les ardents défenseurs de notre souveraineté.

Ce mécanisme porte un nom : le règlement des différends entre investisseurs et Etats (RDIE). Il est déjà activé un peu partout dans le monde pour rayer de la carte les législations destinées à protéger les personnes et la biodiversité.

Ainsi, à l’issue d’interminables débats au Parlement et dans tout le pays, le gouvernement australien a décidé que seuls pourraient être commercialisés les paquets de cigarettes neutres sur lesquels figurent uniquement des avertissements chocs visant à sensibiliser le public sur les dangers du tabac pour la santé. Cette disposition a été entérinée par la Cour suprême. Mais, s’appuyant sur un accord commercial conclu entre l’Australie et Hong Kong, le géant du tabac Philip Morris a déposé un recours devant un tribunal extraterritorial dans l’espoir de toucher une somme conséquente en compensation de ce qu’il considère être une atteinte à sa propriété intellectuelle. [3]

De même, pendant la crise financière argentine, alors que les impôts grimpaient en flèche, suscitant la colère de la population, le gouvernement a décrété un gel des factures d’eau et d’énergie. Résultat : il a été poursuivi par des transnationales – celles-là même dont les prix abusifs avaient déclenché l’intervention publique – et condamné à verser plus d’un milliard de dollars de dommages et intérêts pour cette outrecuidance et pour d’autres « crimes » de même nature. [4]

Au Salvador, des communautés villageoises ont réussi à convaincre – au prix d’un lourd tribut : l’assassinat de trois paysans – le gouvernement de suspendre un projet de mine d’or qui menaçait de contaminer leurs ressources hydriques. Est-ce une victoire pour la démocratie ? Peut-être pas pour longtemps. La société minière canadienne positionnée sur ce projet réclame en effet 315 millions de dollars de réparations au pays pour la perte de ses futurs profits espérés. [5]

Au Canada, les tribunaux ont invalidé deux brevets détenus par le groupe pharmaceutique américain Eli Lilly, celui-ci n’ayant pas fourni suffisamment de preuves de leurs effets bénéfiques. Inadmissible pour cette entreprise qui a intenté une action en justice contre le gouvernement canadien dans le but d’obtenir 500 millions de dollars de dédommagements et le changement du système de brevets. [6]

Ces sociétés, comme des centaines d’autres, jouent habilement des règles d’arbitrage des différends entre investisseurs et Etats, lesquelles sont inscrites dans des traités commerciaux signés par les pays qu’elles attaquent. Les instances chargées de faire appliquer ces dispositions ne présentent aucune des garanties que nous considérons comme essentielles dans nos tribunaux [7]  [8] et leurs audiences se tiennent à huis clos. Les juges qui les composent sont des avocats d’affaires dont beaucoup travaillent au service de puissantes sociétés semblables aux entreprises plaignantes. Les citoyens et les communautés directement concernés par leurs décisions n’ont pas la capacité juridique de s’y opposer et il est impossible de faire appel des jugements de ces tribunaux. Pourtant, ce petit groupe de juristes a le pouvoir d’abolir la souveraineté des parlements et de contester la volonté des cours suprêmes.

Vous n’y croyez pas ? Voici ce qu’a déclaré l’un de ces juges en question : « Quand j’y songe, j’ai toujours du mal à comprendre que des Etats souverains aient pu souscrire au principe même d’arbitrage des investissements... Trois individus peuvent remettre en cause, sans restriction ni possibilité de recours, toutes les actions du gouvernement, les décisions des tribunaux et les lois et réglementations émanant du parlement. » [9]

Il n’existe pourtant pas de droits équivalents pour les citoyens. Nous ne sommes pas habilités à saisir ces tribunaux pour réclamer une meilleure protection contre la rapacité des entreprises. Comme l’indique le Democracy Centre, il s’agit d’un « système de justice privatisée au service des multinationales ». [10]

Ces procès n’ont même pas besoin d’aboutir pour avoir un impact fortement dissuasif sur les législations. « Au cours des cinq dernières années, les cabinets juridiques de New-York et de Washington ont fait pression sur le gouvernement canadien à chaque nouvelle disposition ou proposition dans le domaine environnemental. Produits chimiques de nettoyage, produits pharmaceutiques, pesticides, droit des brevets : tout y est passé. L’intégralité des propositions a fait l’objet d’attaques ciblées et la plupart d’entre elles n’ont jamais vu le jour » a ainsi déclaré un haut responsable canadien du gouvernement évoquant les règles découlant de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena). [11] Dans de telles conditions, la démocratie - au sens plein du terme - n’est qu’une illusion.

C’est le système auquel nous serons soumis si le traité transatlantique devait entrer en vigueur. Les Etats-Unis et la Commission européenne, qui sont devenus les serviteurs des entreprises qu’ils étaient censés encadrer, demandent instamment que soit inclus dans l’accord le mécanisme de règlement des différends.

Pour justifier sa position, la Commission soutient que les tribunaux nationaux offrent une protection insuffisante aux entreprises dans la mesure où ils « peuvent faire preuve de partialité ou manquer d’indépendance ». [12] De quels tribunaux parle-t-elle ? Ceux des Etats-Unis ? Des pays membres de l’UE ? Mystère. En réalité, pas un seul exemple concret démontrant la nécessité d’un nouveau système extrajudiciaire n’a jamais été cité. C’est justement parce que nos tribunaux sont la plupart du temps impartiaux et indépendants que les grandes entreprises cherchent à les court-circuiter. La Commission européenne entend donc remplacer des instances transparentes, souveraines et comptables de leurs actes par un système opaque et corrompu gangrené par les conflits d’intérêts et gouverné par l’arbitraire.

Le règlement des différends entre investisseurs et Etats pourrait être utilisé pour faire échec à toute velléité de protection du NHS (National Health Service) face aux appétits du privé, de régulation des banques, de lutte contre la cupidité des entreprises énergétiques, de renationalisation des chemins de fer ou encore d’opposition à l’extraction des combustibles fossiles. Ces règles empêchent les alternatives démocratiques et rendent impossible la mise en œuvre de politiques de gauche.

Voilà pourquoi notre gouvernement s’est bien gardé de mentionner cette monstrueuse offensive contre la démocratie, et a fortiori de nous demander notre avis. Cela n’a rien d’un hasard non plus si les conservateurs, d’ordinaire si prompts à brandir l’étendard de la souveraineté, ne disent mot. Réveillons nous, nous sommes en train de nous faire avoir !


George Monbiot le 23/05/ 2014 Transmis par Linsay



GEORGE MONBIOT
Journaliste et auteur, éditorialiste au Guardian

Source : Blog de George Monbiot : http://www.monbiot.com/2013/11/04/a...

Cet article a également été publié le 5 novembre 2013 dans The Guardian sous le titre « This transatlantic trade deal is a full-frontal assault on democracy » : http://www.theguardian.com/commenti...

Traduction : Frédérique Rey

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 07:56

cdu-europeias.jpg

 

 

 

 

 

 

 


 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

Les sondages le laissaient pressentir, mais l'annonce des résultats offre un fait saillant au Portugal : pendant que les communistes du PCP (dans la coalition de la CDU) continuent à voir leurs résultats progresser, le Bloc de gauche se révèle en pleine décrépitude.

 

En attendant l'ensemble des résultats européens, le cas du Portugal est sans doute le plus intéressant et le plus clair pour étudier ce qui différencie les communistes porteurs d'une ligne de rupture avec le capitalisme et l'UE du Capital et la « gauche européenne » d'accompagnement.

 

L'analyse des résultats globaux montre tout d'abord une déroute historique pour la droite portugaise. Loin des discours optimistes dans la presse portugaise sur la soi-disant reprise économique au Portugal, le peuple portugais a sanctionné les artisans de l'austérité depuis 2011.

 

Le Parti populaire (PP)/Centre démocratique et social (CDS) ainsi que le Parti social-démocrate – les trois formations de droite traditionnelles – n'obtiennent que 27,8 % des voix en 2014, contre 40 % en 2009. 

Une perte partiellement compensée par l'émergence du Parti écologiste de droite, libéral « Mouvement pour notre terre », crédité de 7 % des voix, obtenant un député européen.

 

Le Parti socialiste, lui, profite de l'impopularité de la droite : avec 31,5 % des voix, il gagne 5 points par rapport à 2009 et redevient la première force politique du pays.

 

Frappant également de constater l'absence d'extrême-droite organisée au Portugal, frappant de le lier à la « gauche de la gauche » avec la vigueur de la force organisée des communistes du PCP, réunis dans la coalition de rassemblement de la CDU, avec les Verts et des candidats indépendants.

 

Fortement ancré dans le monde ouvrier, bénéficiant de ses liens avec la CGTP, dans les quartiers populaires, les « terres rouges » de l'Alentejo, le Parti communiste continue son irrésistible progression. 

En 2009, le Parti communiste et le Bloc de gauche étaient au coude-à-coude, chacun frôlant les 11 %. C'était alors le Bloc de gauche qui avait gagné ce duel d'une courte tête, avec 10,73 % contre 10,66 % pour le PCP … empochant à l'occasion un troisième siège dont sont privés les communistes.

 

En 2014, c'est la grande divergence. D'abord par l'écroulement du Bloc de gauche qui passe donc d'un score à deux chiffres à 4,5 %. Sur ces trois députés, le Bloc de gauche ne devrait en sauver qu'un seul.

 

Ironie de l'histoire, le Bloc de gauche a subi les effets dramatiques du départ en plein mandat d'un député européen élu sur ses listes, Rui Tavares, débauché par Daniel Cohn-Bendit et les Verts Européens. 

Le parti « Libre » fondé par Tavares se revendique d'une « gauche libre », libertaire, écologiste et profondément européiste. Sans faire de miracles, ce parti a obtenu toutefois 2 % des voix, puisant dans l'électorat traditionnel du Bloc.

 

Pour les communistes du PCP, le passage de 10,6 à 12,7 % constitue un résultat historique : il s'agit tout simplement du meilleur score du Parti depuis 20 ans, dépassant les 11,2 % réalisées en 1994 par la coalition de la CDU.  La conquête d'une troisième place de député est encore incertaine, mais elle se dessinerait. Une victoire qu'on ne peut pas minimiser quand on sait que le Portugal a encore perdu un député avec l'entrée de la Croatie dans l'UE.  La CDU s'ancre incontestablement comme troisième force du pays, le succès aussi d'une campagne ancrée sur le rejet de la politique de la « troika » à la fois européenne (FMI, BCE, UE) et nationale (les trois partis dominants : PSD, CDS-PP, PS).

 

Une campagne qui a posé la question de la sortie de l'euro, sans pour autant évacuer la complexité des modalités pratiques, et tout en la liant à la construction d'une alternative patriotique et de gauche.  Face à cette ligne cohérente, portée par les communistes depuis l'adhésion du Portugal à la CEE, le Traité de Maastricht, l'adhésion à la monnaie unique, le Bloc de gauche s'est empêtré dans ses contradictions, révélant un européisme de fond de moins en moins compatible avec l'esprit du peuple portugais.

 

La tête de liste pour les européennes, Joao Ferreira, a salué ce soir : « un des meilleurs résultats de l'histoire du parti dans un scrutin européen », tout en soulignant « la lourde défaite des partis du gouvernement (de droite, qui atteignent un minimum historique » et en mettant dans le même sac le PS puisque « les partis de la droite enregistrent un recul de ses performances électorales ».

 

Le secrétaire-général du PCP, Jeronimo de Sousa a insisté sur l'importance de ce vote pour les luttes à venir au Portugal :

« Nous sortons plus forts de ces élections, cette force croissante, tous pourront compter sur elle pour être de son côté pour défendre leurs intérêts, pour ouvrir une fenêtre de confiance, pour que oui nous puissions mettre en échec cette politique.

Oui, nous sortons plus forts, et plus forte est la confiance qu'il est possible d'avancer vers la rupture avec les politiques de droite, et de construire une politique alternative patriotique et de gauche. 

Oui, nous sortons déterminés pour que la voix renforcée de la CDU au Parlement européen donne plus de force à la défense des intérêts du peuple et du pays, contre les diktats du grand capital, de l'euro et de l'Union européenne.

Oui, nous apporterons avec ce résultat, une expression plus authentique des multiples raisons de lutte et de protestation des travailleurs et du peuple, et l'expression conséquente de tous ceux qui ont voulu ajouter leur vote à ce courant d'action, de militantisme, une fort élan pour que les travailleurs, le peuple, le pays récupèrent leurs salaires, leurs revenus, leurs droits et leur souveraineté confisqués. »

 

Au moment où la plus grande confusion règne au sein des forces héritières de la famille communiste, où le PGE (Parti de la gauche européenne) essaie de faire passer ses poulains européistes et réformistes – aux réussites très inégales – comme une alternative, le cas du Portugal est définitivement à méditer et à saluer pour les communistes décidés à porter la ligne de la rupture avec cette Union européenne du capital, et avec cet Euro, mécanisme destiné à broyer les peuples.

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 22:57

 

Lu sur le blog-CGT de l'UL-CGT de Dieppe

2014-05-22-Manif-Cheminots.jpg De Bastille à Montparnasse, venus de toute la France, entre 22 000 et 25 000 cheminots ont envahi les rues de Paris, le 22 mai, pour garantir l’avenir du service public de la SNCF et dénoncer fermement la réforme ferroviaire, actuellement en préparation par le gouvernement. Le cortège de la CGT formait les 9 dixièmes de la manifestation. Un nouvel « avertissement » a été lancé au gouvernement par les fédérations syndicales CGT, UNSA et SUD-Rail.

« Pour une autre réforme. Pour un service public SNCF de qualité », pouvait-on lire sur la banderole en tête du cortège de la CGT des cheminots. Contre le projet de loi préparé actuellement par le gouvernement pour la plus grande entreprise nationale publique, la SNCF et RFF, après avoir échoué à corriger la dette colossale du rail en séparant cette dernière du Réseau ferré de France, les cheminots « ne laisseront pas faire », a assuré Gilbert Garrel, secrétaire général de la fédération CGT Cheminots.

Présentant cette manifestation comme un « avertissement qui doit conduire le gouvernement à revoir sa copie », les organisations syndicales dénoncent la volonté du gouvernement de vouloir diviser la SNCF en trois établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) : la « maison mère » ; l’infrapôle et le RFF (Réseau ferré de France) actuel.

Une scission « directement liée au quatrième paquet ferroviaire européen et à la libéralisation complète du transport de voyageurs prévue pour 2019 » qui, d’après les syndicalistes, réorganiserait en profondeur la gouvernance du rail et ne répondrait pas aux exigences d’un service public ferroviaire de qualité et aux conditions sociales de haut niveau nécessaires pour les cheminots. Les syndicats demandent « une vraie réunification de RFF et de la SNCF » et, pour tout le secteur, « une convention collective alignée sur la réglementation SNCF, nivelée par le haut ». Ils exigent haut et fort une réforme « qui améliore les conditions de transport des voyageurs, développe le trafic ferroviaire de marchandises et préserve les droits de tous les salariés ».

Quant au scandale des trains trop larges, reflet d’une lourde crise au sein du rail français, « voilà ce que c'est quand l'infrastructure travaille d'un côté et la SNCF de l'autre. Même à la SNCF, le travail est trop cloisonné », dénonce la CGT Cheminots, qui craint la fin d’un service public « jeté en pâture aux lois de la concurrence ».

Arrivés à Montparnasse, il leur restait un point à soulever : la suppression des 2 500 postes, tous secteurs confondus, prévus dans le budget de l’État 2014. Face au gouvernement qui serait prêt à « utiliser la masse salariale comme variable d'ajustement » pour réduire ses dettes, oui, « les cheminots ne se laisseront pas faire », préviennent les syndicats.

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 17:42

europe 27 mai

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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 16:45

europe-fortune.jpg

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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 15:24

L’ U.E. DU CAPITAL NE S'AMENDE PAS,

ELLE SE COMBAT !



Souvenons-nous : lors du vote sur le funeste Traité de Maastricht (1992), Chirac et Mitterrand, la droite et le PS rabattaient ensemble pour le Oui. Ensemble, ils assuraient qu’avec la mise en place de l’U.E. et de l’euro, une ère de progrès social, de prospérité économique, de démocratie, de paix et de respect des peuples s’ouvrirait en France et en Europe.

A l’époque, le P.C.F. – dont les dirigeants n’avaient pas encore pris leur virage « euro-constructif » - avaient avec raison appelé à voter Non. La C.G.T.,  et le P.C.F. démontraient que l’U.E. du capital n’apporterait que la concurrence déchaînée entre les peuples, la fin des souverainetés nationales et la mort des  conquêtes sociales et démocratiques..

Aujourd’hui les peuples d’Europe, et spécialement la classe ouvrière et le monde du travail, tirent le bilan amer de leur expérience :

 

        L’euro, c’est l’effondrement du pouvoir d’achat populaire, c’est la concurrence entre les travailleurs dans chaque pays comme entre les pays, c'est la guerre économique contre les coopérations mutuellement avantageuses, c’est aussi l’austérité sans fin pour la Sécu, les retraites et les services publics, c’est la mise en tutelle du budget de la Nation par la Commission de Bruxelles et par la Banque de Francfort.

 

L’ U.E., c’est la récession, les délocalisations, les privatisations, le chômage de masse, la précarité, le moins-disant social et salarial imposé aux travailleurs de tout le continent. Et pendant ce temps, les milliardaires et les banquiers remplissent les paradis fiscaux des milliards prélevés sur le travail. En France, l’U.E. c’est le Pacte Valls-MEDEF, avec 50 milliards pris aux revenus du travail et aux services publics pour les donner aux banques et au MEDEF.


L' U.E. c’est la dictature de la finance, et c’est le viol des référendums – notamment du Non émis par le peuple français contre la constitution européenne, revenue sous la forme aggravée du Traité de Lisbonne et du Traité de gouvernance budgétaire exigé par Berlin. Pire, l’U.E. favorise la montée de l’extrême droite fasciste; à l’est, c’est la répression anticommuniste et le soutien scandaleux aux fascistes : on le voit en Ukraine où le gouvernement Hollande et l’UE appuient les nazis des partis Svoboda et Pravi Sektor qui ont pris le pouvoir à Kiev à l’issue d’un putsch favorisé par la CIA.


L’ U.E., c’est le viol permanent des nations souveraines ; c’est la tutelle de fer sur la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Italie. C’est l’éclatement des Etats constitués, Belgique, Espagne, Italie, et prochainement, France avec l’engagement de Hollande de supprimer les départements au profit de dix grandes régions, sur le modèle des Länder. Que restera-t-il de la République française une et indivisible héritée de la Révolution française dans ce territoire où la loi et les acquis sociaux varieront d’un territoire à l’autre au seul bénéfice du grand patronat ?

Non l’UE, ce n’est pas l’ouverture sur le monde dans sa diversité. En fait, l’U.E. est soumise aux U.S.A. et au bloc agressif de l’O.T.A.N. Au service des sociétés transnationales, l’U.E. atlantique est une source permanente d’agression : elle appuie des djihadistes en Syrie et s’ingère de cent façons en Afrique, au mépris du droit des peuples à décider de leur avenir. A ce propos notre impérialisme Français se révèle comme un des principaux fauteurs de guerre au profit des actionnaires de Total, Areva, etc..

Et les choses s’aggravent : secrètement et sans mandat du peuple, l’U.E. et Hollande ont lancé les négociations pour instaurer, sous la tutelle des U.S.A. un Pacte transatlantique qui porterait le coup de grâce aux productions industrielles nationales, aux cultures et aux langues nationales d’Europe, y compris le français, au profit d’une américanisation pire encore que celle que nous subissons déjà.

 


Dans ces conditions, opposons-nous sans concession au P.S. et à l’U.M.P., qui sous le masque de l’alternance, sont les deux piliers de la casse européenne de la France et des acquis sociaux et démocratiques.


Dénonçons le « rassemblement bleu marine » qui en bon serviteur des intérêts de classe bourgeois, dévoie l’attachement légitime du peuple français à sa souveraineté violée vers la xénophobie pour diviser les travailleurs et épargner le capital.


Refusons le mensonge de l’Europe sociale qui dissimule la nature de classe réactionnaire de l’ U.E. du capital. Non l’ U.E., non l’euro, non l’ O.T.A.N. ne se « réorientent » pas de l’intérieur. On n’amende pas une dictature supranationale, fascisante, anticommuniste, belliqueuse, qui mène une guerre sociale contre ses propres travailleurs et qui prépare la guerre contre la Russie, contre les peuples du Proche-Orient  et la Chine! !

 

    C’est pourquoi, dans l’esprit des Assises du communisme tenues en juin 2013, nous appelons les travailleurs des entreprises et des quartiers populaires, et plus généralement tous les citoyens attachés à l’idéal d’une République sociale, souveraine et fraternelle à


  •     Refuser le Pacte d’austérité Merkel-Valls-MEDEF, faire grandir l’action et l’opposition populaire contre Hollande et la droite !
  •       Sortir la France des broyeurs mortels que sont L’EURO, l’UE, l’ OT.A.N.. et le capitalisme fauteur de crises, de guerre, de fascisme et d’injustices. 
  •    Rejeter le piège mortifère des mensonges médiatiques qui présentent la démagogie de l’extrême droite comme une opposition à l’euro et à l’UE
  •      Agir avec les communistes franchement opposés à l'euro, l’ U.E. et l'OTAN pour faire renaître en France la lutte de classe pour la transformation révolutionnaire de la société !

Partout, les militants communistes que nous sommes s’engagent à aider  par leur unité d’action les travailleurs et la jeunesse populaire à construire la résistance !  

 

Pôle de Renaissance Communiste en France
Rouges Vifs Ile de France
Rouges Vifs Midi
Rassemblement des cercles communistes
Action Communiste
Réseau Faire Vivre le PCF
Collectif communiste Polex
Cercle communiste d'Alsace
Coordination Communiste 59/62

Gauche communiste

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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 15:17

CRISE EN UKRAINE :

 

NON AUX FASCISTES ET AU PROJET DE GUERRE DE L’OTAN !

 

 

Les propagandistes de Droite ou Socialistes répètent à tout instant que l’Union européenne garantit la paix et la démocratie : le drame ukrainien démontre au contraire qu’elle favorise la renaissance de l’extrême droite fasciste en Europe, et les dangers de guerre.


1.      En tant que communistes fidèles à leur idéal de fraternité et d’égalité entre les peuples, nous sommes indignés par la désinformation organisée par les médias français, publics et privés, sur les événement d’Ukraine. Ils se font les porte-paroles exclusifs d’une version dictée par les dirigeants de l’OTAN, de l’UE et des dirigeants de Washington, toujours favorables aux putschistes pro-occidentaux de Kiev. Ils cachent ce qui leur est défavorable, y compris des faits pourtant reconnus par la presse internationale:ainsi le massacre à Odessa de manifestants par des miliciens d’extrême droite, et la présence à Kiev de « conseillers » de la CIA organisant la répression en Ukraine orientale. Ils ressassent un discours anti-russe aussi xénophobe et irrationnel que l’anti-soviétisme de jadis.


2.      Utilisant les difficultés économiques et sociales subies par le peuple ukrainien et répandant l’illusion que le rapprochement avec l’Union européenne permettrait de les résoudre, la droite et les fascistes d'Ukraine ont installé à Kiev un « gouvernement » grâce à coup d' état armé. Il est formé de « ministres » des partis de droite « libéraux » et de partis néo-nazis. Le plus important de ces derniers, Svoboda, revendique ouvertement l’héritage des Ukrainiens qui ont combattu sous l’uniforme de la SS nazie contre l’armée rouge en 1944. Un autre groupe fasciste, Pravy Sektor, qui fut le plus actif dans le putsch de Kiev, prône l’élimination physique des Communistes et des Juifs. Il est l’organisateur des groupes armés qui sont allés début mai massacrer plusieurs dizaines de personnes dans la Maison des Syndicats d’Odessa avant d’y mettre le feu. Ces crimes commis en Ukraine orientale sont la signature du fascisme qui participe au pouvoir de fait à Kiev, cette fois-ci avec l’assentiment des USA et de l’Union européenne.


3.      Depuis le début, l’ingérence inacceptable de l’impérialisme occidental, au service des milices de Kiev, alimente la crise : responsables états-uniens, allemands, « européens », de l’OTAN, du Fonds Monétaire International, tous expriment leur soutien politique et matériel. Les dirigeants français Hollande et Fabius, persistant à jouer les « Messieurs Plus » de l’impérialisme occidental, sont allés faire des discours provoquant la Russie jusque dans le Caucase, et ont envoyé des « Rafales » en Pologne pour y « protéger » la frontière d’une menace imaginaire.


4.      Le 13/12/2012,le parlement européen qualifiait encore l’extrême droite ukrainienne « d’antisémite, xénophobe et infréquentable ». Aujourd’hui elle est soutenue par tous les dirigeants de l’impérialisme occidental. C’est la traduction du plan d’encerclement militaire de la Russie élaboré aux USA par Brezinski il y a déjà 20 ans : les putschistes de Kiev projetaient de livrer à l’OTAN les bases militaires russes de la Crimée. Certains groupes armés qui sont allés depuis Kiev mitrailler les manifestants russophones des villes industrielles de l’est du pays cherchent en fait de provoquer une intervention militaire russe, pour justifier une riposte armée occidentale. Ce scénario peut aboutir à une guerre nucléaire. La menace de dérive guerrière ne sera définitivement levée que par une solution négociée et pacifique entre les seuls Ukrainiens, le désarmement des groupes armés prévu par l’accord de Genève, que les Docteurs Folamour de Kiev ont réduit à néant, et par la fin de l’ingérence occidentale en Ukraine. Les évènements d’Ukraine nous amènent à exiger plus que jamais que la France sorte de l’OTAN, et de l’Alliance atlantique et de l’UE, machines de guerre au service d’autres intérêts que ceux du peuple français et des autres peuples d’Europe.


Nous affirmons notre solidarité avec les antifascistes et les communistes d’Ukraine, qui résistent  vigoureusement en manifestant contre l’extrême droite néo-nazie ressuscitée par les impérialismes américain et européen, à Kiev comme à Donetsk ou Odessa souvent au péril de leur vie. C’est grâce à eux que le pire a été évité jusqu’ici, n’a pas eu lieu, et qu’une issue pacifique et antifasciste pourra être trouvée à la crise ukrainienne.

 

Pôle de Renaissance Communiste en France
Rouges Vifs Ile de France
Rouges Vifs Midi
Rassemblement des cercles communistes
Action Communiste Haute-Normandie
Réseau Faire Vivre le PCF
Collectif communiste Polex
Cercle communiste d'Alsace

Coordination Communiste 59/62

Gauche communiste

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