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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 09:22

Lu sur Canaille Le Rouge ( suite ...)

 

Quimper : faux nez rouges et rouges benêts

Publié le 3 Novembre 2013

Comme un symbole de la duplicité patronale "made in ailleurs", importé à Quimper

Comme un symbole de la duplicité patronale "made in ailleurs", importé à Quimper

.


Canaille le Rouge vous avait dit qu'il y reviendrait, nous y sommes.

Une question traverse le débat mais tel un météore dans le firmament médiatique son passage est si rapide qu'aucun journaliste n'arrive à la faire poser à ceux qui ont sur leur livre de comptes les moyens d'y répondre.

Pourtant, parfois perse une info qui devrait aider : la presse régionale nous rappelle que la société Tilly Sabco a touché plus de 19 millions d'Euros en 2011 et une somme quasi-identique en 2012 dans le cadre de la PAC. Qu'a-t-elle fait de cette somme ?

Les entreprises qui couvrent la manif, combien ont-elles reçu à ce titre, à celui du CICE créé pour inciter à la création d'emplois ?

Poussons un peu le bouchon (du moins soulevons le couvercle d'un ragoût peu appétissant aux remugles un peu style des professions de la charte du travail qui allie les faux nez rouges aux benêts de la même couleur).

 

A quand un audit pour dire aux témoins de la colère combien chaque année sont injectés de crédits publics dans les coffres des patrons bretons, et avec les chiffres de pôle emploi, quel ratio "argent reçu par emploi cassé" ? 

Ce qui singularise la Bretagne et singulièrement la filière agro-industrielle, comme pour le commerce de grande distribution,
 avant même l'arrivée des éco taxes et malgré les incitations fiscales à mal payer les salariés, 
ce sont les bas salaires : le Smic est à peine la norme *.

Bas salaires et casses d'emplois sont les deux mamelles qui gavent le capital breton depuis plus de trente ans (gouvernement Mauroy 2).

Les lois « d'aide à l'emploi » ont permis que l'exonération de charges sociales jusqu'à hauteur de 1,5 fois le Smic (de fait près de la moitié des salariés bretons du secteur privé) soit devenue la norme.

Ces charges ont été prises en charge par le budget de l'état, ce qui fait que ce sont les catégories imposables et ne bénéficiant pas des niches fiscales bien connues qui paient (et avec la TIPP et la TVA toutes les catégories dont les chômeurs, les retraités et les bas salaires) à la place des patrons qui crient à la spoliation avec les écotaxes.

Les patrons de la grande pêche qui ont laissé assassiner la pêche artisanale et transformer les ports bretons en bassine d'huile à bronzer, qui ont laissé des groupes comme « Intermarché » s'emparer de la filière, manifestaient samedi à Quimper alors qu'ils sont les premiers bénéficiaires de la détaxation du gasoil qui ne s'est pas vue sur les étals. Triste de voir des petits patrons pêcheurs qui n'agissent pas contre l'UE qui les saigne défiler au côté des saigneurs de droite d'avant 2012 contre des complices saigneurs de « gôche » d'après 2012 au pouvoir.

Que le patron d'Armorlux délocalise la fabrication des bonnets rouges ou des uniformes des flics qui ont plus l'habitude de cogner sur les piquets de grève que sur les patrons du foot en grève ne fait que confirmer.
Lesquels patrons du foot pour des raisons du même tonneau organiseront le « lockout du 24 novembre » (Et où étaient-ils samedi après midi les "managers des clubs bretons de L1et L2 ? À Quimper !)


Si nous jetons un œil côté FNSEA, chacun sait que les gains des journaliers qui conditionnent la production légumière sont si élevés que ce sont eux qui assurent le succès des tables de baccarat au casino de La Baule ou qui fréquentent les paddocks des champs de courses qui constellent la Bretagne.

Chaque année et avant que Sapin n'achève le travail commencé par Bertrand au ministère du travail, l'inspection du travail manquait de carnets à souches pour ses PV pour travail dissimulé, non-respect des règles de sécurité dans les champs serres et usines des légumiers.

Le Portugais étant devenu exigeant et l'Italien trop revendicatif, l'Espagnol et le Marocain captés par leur collègue du sud, nos patrons bretonnants et chauvins au Gwen a du flottant fièrement sous les vents de norois, sont moins pointilleux quand il leur faut deux ou trois charrettes de Roumains payés au taux de Bucarest, quelques Polonais Bolkensteinisés pour construire loin des ports et des gares, sans permis, contre des décisions de justice, de véritables ports secs à spéculations, prévus pour innonder de camions vers les MIN qui comme celui de Rungis sont tous embranchés au rail.

Vive l'intérim pour faire suer dans les champs, abattoirs et chantiers dont ceux qui organisent les charrettes de licenciements. L'argent des exonérations sert à payer les indemnités des plans sociaux. « C'est bon pour l'économie régionale » d'autant que les boites qui prélèvent leur dîme pour sous-payer les dits travailleurs importés plus ou moins clandestinement ont leur inscription au registre du commerce et sont invitées aux réceptions de la chambre de commerce de ... Quimper et aux vœux du Préfet.

Dommage que ce qui précède ne soit que si peu popularisé. La secrétaire de la section du PCF du pays de Quimper doit se trouver bien seule à voir le peu d'entrain avec lequel elle est suivie par les élus régionaux de sa formation.



* notons de suite pour expliquer la situation des petits agriculteurs et du commerce de proximité que dès 1945 une campagne de fond menée par le MRP d'alors et la droite cléricale a été menée pour que ceux-ci ne cotisent que peu ou pas du tout aux régimes (Facultatifs pour eux et à un taux quasi-choisi et individualisé à la sécu et aux caisses de retraite. Cela explique des situations de catastrophe familiale aujourd'hui.)

 

 

Rédigé par Canaille Lerouge

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 09:47

Devant la manif des hors sol patronaux : cela sonne beaucoup plus juste quand on est en prise avec le réel

Publié le 2 Novembre 2013

Devant la manif des hors sol patronaux : cela sonne beaucoup plus juste quand on est en prise avec le réel

Bonnets rouges Non ! Faux nez rouges

 

Trois commentaires pris dans la presse concernant la manif de Quimper et ses organisateurs :

 

Noël Alix, secrétaire CGT à La Janais : 

 

"On se sert de certains symboles pour agiter des bannières qui ne sont pas dans l'intérêt de tous. A l'origine, la révolte des bonnets rouges, c'était une révolte du peuple qui crevait de faim, pas de petits patrons qui s'énervent d'avoir des impôts à payer. Ils ne font que profiter du climat de ras-le-bol."

 

Pour Michel Bourdon, délégué CGT à La Janais (Ille-et-Vilaine, groupe PSA) :

 "le mouvement des bonnets rouges se sert de la misère actuelle dans l'agroalimentaire, mais ce sont des patrons qui mènent la bataille. S'ils se battaient pour l'emploi en Bretagne, on n'y verrait pas les mêmes têtes"

 

Yvonne Rainero, secrétaire de la section du pays de Quimper du PCF :

 

La filiation avec la révolte des Bonnets Rouges, anticipant la Révolution française qui allait mettre à bas le régime féodal, sonne juste.


Car c’est une autre féodalité qu’il s’agit d’abattre aujourd’hui, celle de la finance, comme l’avait promis François Hollande dans son discours vite oublié du Bourget.

 

Mais l’on croit rêver quand on voit les dirigeants du plus grand syndicat agricole, ceux des grosses coopératives dont le fonctionnement n’a plus de coopératif que le nom, qui ont été et sont des acteurs majeurs de cette agriculture productiviste et financiarisée aujourd’hui en crise, enfiler le bonnet rouge des justes révoltes et se déclarer solidaires des paysans ruinés et des salariés à la rue !


Comme ces patrons des groupes agroalimentaires, ceux-là mêmes qui jettent actuellement des milliers de salariés hors de l’emploi et traitent si mal ceux qui restent.


Comme le dirigeant finistérien du Medef, en 1ère ligne avec son bonnet rouge, obligeamment fourni par un patron quimpérois, celui d’Armor-Lux, qui a délocalisé la majorité de sa production à l’étranger.

 

On croit rêver aussi quand on entend les principaux responsables finistériens de cette droite sarkozyste qui a saigné notre pays et la Bretagne se proclamer défenseurs des gens du peuple.

 

On croit rêver encore quand on voit ces dirigeants de la grande distribution, dont les propres salariés subissent bas salaires et conditions de travail insupportables, et qui pressurent les paysans, leur imposant une sous-rémunération de leur travail, appeler à sonner le tocsin pour l’économie bretonne !

 

Tous les patrons de choc qui crient contre l’impôt n’ont en réalité d’autre but que d’accroître leurs privilèges, d’obtenir à leur profit de nouveaux allègements d’impôts et de taxes qui viendront s’ajouter aux milliards d’euros déjà acquis, vidant les caisse publiques de notre pays et servant de prétexte à de nouvelles mesures d’austérité au détriment des salariés, des retraités, des familles.

 

Leur combat n’est pas le nôtre.

 

Voila qui rend les organisateurs aussi crédibles que Cahuzac traquant la fraude fiscale ou DSK militant pour la collectivisation du système bancaire. Cela remet un peu les pendules à l'heure.

 

Cela ne devrait-il pas conduire nombre de responsables locaux ou nationaux à demander l'heure, la bonne, et à qui a la bonne pendule ?

 

 

Rédigé par Canaille Lerouge

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 11:17
Les municipales
ou le PCF face à ses impasses stratégiques !
jeudi 31 octobre 2013
par  Marie-Christine Burricand


Paris, Lyon... les dernières décisions concernant les élections municipales sont fort instructives des contradictions profondes qui travaillent le PCF aujourd’hui.

Nous constatons qu’une grande partie de ceux qui ont vendu la ligne "Front de gauche" et la candidature Mélenchon comme le meilleur moyen de s’émanciper du PS après la cruelle expérience de la gauche plurielle, se sont faits les chantres déterminés de l’alliance avec le parti socialiste.

C’est notamment le cas à Paris où la direction nationale a mis tout son poids pour faire gagner l’option de listes communes avec le PS. Pour se dégager d’un partenaire devenu embarrassant, la direction du PCF n’a pas trouvé d’autres moyens à Paris que de s’en retourner vers le PS, lui donnant ainsi un sacré satisfecit dans la ville centre, alors même que celui-ci multiplie les listes, les critiques et les entraves au rassemblement dans les villes à direction communiste, sans que cela ait semblé gêner ceux qui ont signé l’accord à Paris.

Et bien sûr, tout cela n’empêchera pas la candidate parisienne de draguer l’électorat centriste et le Modem, n’oublions pas qu’à Paris comme à Lyon, c’est la "classe moyenne" qui fait l’élection quand, dans nos villes, c’est la classe ouvrière qui compte, telle qu’elle est aujourd’hui.

Les avancées programmatiques mises en avant à Paris font sourire, parce qu’il est certain qu’elles n’engagent que ceux qui y croient et qu’elles sont lointaines (2030 pour les 30% de logements sociaux alors que c’est une urgence).

Ce qui apparaît surtout, c’est un accord de sommet qui donne à Anne Hidalgo un label de gauche et assure au PCF en cas de victoire son existence institutionnelle sans que soit pour autant assurée son existence politique et populaire sur Paris qui ne peut se gagner qu’au travers du combat politique.


A Lyon, les communistes ont décidé d’aller à des listes de rassemblement Front de gauche à l’élection municipale plutôt que de s’allier dès le premier tour avec Gérard Collomb, rompant avec 12 ans d’allégeance au Parti socialiste dans l’agglomération.

Ils l’ont fait avec ce qu’ils avaient sous la main, le Front de gauche. Mais surtout, ils l’ont fait parce qu’ils ont refusé d’avaler une double arête, celle de la politique départementale et de la gouvernance Collomb, qui peut se résumer par la formule lapidaire "si tu veux être servi, tais toi, et sinon tire toi". Il faut dire que le maire de Lyon et président du grand Lyon n’y est pas allé de main morte : financement public du grand stade privé de l’OL Land, hôpitaux lyonnais historiques transformés en hôtels, commerces et appartements de luxe, mise en place sans concertation avec la population de l’eurométropole lyonnaise qui partage le département en deux, concentre les pouvoirs et affaiblit les communes, tout en éloignant les élus et lieux de décisions des habitants...

Plusieurs dossiers sont inacceptables pour les communistes d’autant que la confrontation nécessaire d’idées n’a jamais lieu, les communistes et leurs élus étant priés de se la fermer par leur propre direction d’ailleurs pour ne pas déranger l’équilibre sur lequel vivote la fédération depuis belle lurette.

Nous ne savons pas ce qu’il adviendra de cette décision car les pressions sont fortes pour contraindre les communistes lyonnais à changer d’avis d’une part, et d’autre part les négociations avec les partenaires du Front de gauche ne seront pas simples.


Mais à Lyon comme à Paris, en creux ou en plein, regardons l’essentiel.

Tout d’abord, la politique gouvernementale ne passera pas sous la table à ces élections et encore moins ses déclinaisons locales, notamment au travers de l’Acte 3 de la décentralisation, la réduction et marchandisation de bons nombres de services publics.

Ceux qui se contenteront de décliner des programmes locaux sans faire le lien avec la politique gouvernementale et le rapport de force réel dans le pays ne feront pas de la politique, mais de la communication et de l’agitation autour de leurs candidats. Ce n’est pas ainsi qu’on combattra l’abstention et son corollaire le vote Front national.

Parlons franchement : si nous voulons conserver des communes facteurs de résistance à l’austérité, de citoyenneté, de démocratie et d’égalité, il va falloir un engagement et une bataille citoyenne d’un haut niveau, et c’est pour cela que nous voulons rassembler largement et faire élire des candidats de combat.

La volonté de conforter l’existence politique du PCF à l’occasion de ces municipales est forte et c’est une bonne chose. Cette exigence pousse à se libérer de la tutelle du Parti socialiste, d’autant que la politique gouvernementale est indéfendable.

Dans cette situation, le Front de gauche ne constitue pas une réponse satisfaisante, car il n’a pas fait la démonstration de sa capacité à rassembler largement les catégories populaires qui ont intérêt au changement de société. D’autre part, le risque est grand que même des résultats corrects de listes Front de gauche aux municipales se traduisent par moins d’élus, ce qui constitue un risque supplémentaire pour l’existence du PCF dans la période.

La vieille alliance de sommet issue du programme commun se meurt et le PCF n’a pas de roue de secours.

Il faut constater la panne stratégique dans laquelle nous enferment l’effacement du PCF menée depuis Martigues, la soumission et la réduction de notre activité politique aux institutions, l’incapacité à penser les alliances en terme de classes sociales et de rassemblement populaire.

Mais la volonté des militants d’en découdre avec le capital et de faire vivre leur parti peut faire bouger les lignes. Dans la complexité des situations et des rapports de forces, soyons attentifs et confortons tout ce qui demain peut permette de construire une issue pour le PCF.

 

Publié sur le site "Faire vivre le PCF" 

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 10:12

grece-carte

barbeles

 

Depuis le jeudi 24 octobre 2013, le Code pénal hellène a introduit l’article 458, qui est une mesure relative à la « violation du droit communautaire », dans lequel il est prévu un emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans pour les citoyens qui agissent contre les structures européennes, mais aussi, pour ceux qui protestent ou expriment un désaccord comme l’opposition aux sanctions.
 

Deux ans de prison aussi pour ceux qui vont à l’encontre des gouvernements et des représentants de l’UE.

 

Vous l‘aurez compris, toute personne qui entrave la politique de l’UE risque la prison !

 

Après les 2 millions d’euros dépensés par le Parlement européen pour bloquer les blogs, sites web et autres affiches eurosceptiques, aujourd’hui, en Grèce, pour pouvoir s’exprimer librement, il faut ne pas avoir peur de passer derrière les barreaux.

 

Source : Wikistrike

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 14:29

   Appel des Assises du communisme, Gémenos, 30 Juin 2013


Pour stopper la régression européenne, il y a urgence !

Sortir de l’UE, de l’Euro,

de l’OTAN et de l’Alliance Atlantique

Sortir de la dictature du capitalisme



Les communistes (*) dans leur diversité réunis à Gemenos (13), les 28-29-30 juin 2013, dans l’usine occupée des FRALIB, s’adressent au peuple de France et aux salariés en lutte.

L’Union Européenne : une construction impérialiste faite par et pour le capital

Notre peuple connaît les dégâts causés par l’Union Européenne : à plus de 60%, il exprime un rejet profond, un sentiment de défiance et de colère à l’égard de cette « Europe » et de son Euro, confirmant le vote populaire contre le traité constitutionnel de 2005.

Depuis plus d’un demi-siècle, l’UE supranationale est une machine de guerre contre les salaires et les droits des salariés ; elle aggrave la course au profit capitaliste et à l’exploitation par la suppression des barrières douanières en faveur du libre marché, la destruction des services publics, dans le contexte mondial de la multiplication des guerres, de la destruction d’Etats souverains, de nouvelles courses aux armements technologiques, des dominations transnationales sur les enjeux vitaux de la santé, de l’alimentation, de l’environnement, qui marquent la vie des travailleurs sur toute la planète.

L’Euro est son arme pour imposer que la seule variable d’ajustement soit le coût du travail, infliger l’austérité et la déréglementation sociale (salaires, retraites, droits sociaux..). On ne peut agir contre l’austérité et rester dans l’Euro. Il faut donc en sortir, mais par la porte de gauche, refusant tout repli nationaliste, toute aggravation de la guerre de tous contre tous, en inventant de nouvelles coopérations entre les peuples, débarrassées de la domination des marchés, des multinationales.

Cette U.E. « prison des peuples » n’est pas réformable.

Un grand débat populaire est nécessaire pour ouvrir une alternative progressiste :


- Sortir unilatéralement de l’UE, dénoncer tous les traités européens imposés au le peuple.
- Sortir de l’Euro, monnaie unique, carcan pour des économies nationales diversifiées.
- Refuser la recentralisation des métropoles et super-régions, qui s’attaquent au socle démocratique des communes et des départements dans la république, au profit d’une Europe fédérale des länder, éloignant les citoyens de la démocratie locale.
- Refuser tout accord commercial transatlantique, qui approfondit la casse de l’Etat-Nation sous la loi des marchés, qui remet en cause la démocratie même, en décidant sans consulter les parlements nationaux, et contre l’avis des peuples.

Nous affirmons l’urgence d’un processus de réappropriation de la souveraineté nationale.

L’histoire nous confirme que la Nation est le cadre permettant la souveraineté pour le peuple :


- La nation française doit retrouver son indépendance monétaire, fiscale, douanière pour reconquérir la maîtrise de ses richesses par l’appropriation collective des grands moyens de production et d’échange dans des formes diversifiées.
- Elle doit établir de nouveaux rapports de coopérations et d’échanges, dans la libre administration des hommes sur leurs ressources et le respect absolu de la non-ingérence.
- Elle doit sortir de l’Otan et de l’Alliance atlantique. Nous refusons d’être un des « bras-armés » des États-Unis pour le nouveau (re)-partage du monde.

Il y a urgence à ouvrir une réponse populaire au nationalisme, à la fascisation

Marine Le Pen joue de sa place médiatique pour faire croire à une extrême-droite démocratique et sociale. Mais elle est la face polie d’un courant politique de fascisation qui marque tous les pays européens, des identitaires en France, jusqu’aux Nazis de l’Aube Dorée en Grèce. L’extrême droite a toujours été l’arme du capitalisme pour poursuivre la guerre économique derrière l’affrontement des nationalismes. Les travailleurs ont tout à y perdre, alors que l’urgence est de renforcer leurs luttes, au plan national comme international, contre la mondialisation capitaliste. Elle propose une fausse sortie de l’UE par la porte de droite, celle des régressions sociales, des violences, de la concurrence !

L’enjeu des convergences des luttes pour le travail, seul créateur de valeur

C’est la classe ouvrière, les salariés des entreprises en lutte qui ont relancé l’enjeu des nationalisations et de l’appropriation sociale comme condition du développement industriel et de la recherche, de la relocalisation des productions, du maintien des droits sociaux. C’est dans des luttes longues et dures (Fralib, Sanofi, Psa, Goodyear, Florange, Pilpa, Veninov, Kem One, Gardanne, Ford, M’Real, Doux, Fraisnor, Renault…) que les salariés cherchent des leviers d’interventions à leur portée, et font émerger leurs objectifs politiques, non seulement pour leurs salaires et leurs besoins vitaux, mais pour affirmer le rôle essentiel du travail pour faire reculer la capacité du capital à spéculer et diriger la société.

L’Union Européenne de la concurrence « libre et non faussée », est renforcée par Hollande, l’UMP et tous les forces politiques gouvernementales (de gauche, de droite et écologistes), comme en Grèce, au Portugal, en Espagne ou en Italie. Elle est un obstacle au progrès social.

La CES, le PGE, les directions des confédérations syndicales Françaises, du PCF, les partis socialistes d’Europe prétendent qu’une « autre Europe », « sociale » est possible dans le cadre des lois du marché. Mais le capitalisme n’a plus de « grain à moudre » pour des compromis sociaux. Tous oublient que les aménagements à sa marge sont impossibles. L’accompagnement de sa crise ne corrige plus ses excès, et ne peut encore moins engager un début de rupture pour une autre société.

Leurs contre-réformes (retraites, droit du travail...) de Juppé à Hollande, obéissent aux mêmes objectifs préconisés par l’U.E. et appellent à une confrontation sociale « tous ensemble » urgente.

Face à la réalité de la nocivité de cette Europe supranationale, nous sommes sans illusion. Communistes, nous analysons le caractère mondialisé du capitalisme, sa course vers le marché mondial, sa concurrence permanente qui utilise les Etats et leur ancrage dans le cadre national pour une guerre de classe qui le rend incapable de répondre aux exigences légitimes des peuples.

Arrêtons les dégâts ! Brisons le carcan de l’Union Européenne, de la mondialisation capitaliste.  En France, cassons un premier maillon de la chaîne !

Syndicalistes, militants politiques, organisés ou non, mais convaincus de la nécessité d’une sortie de l’UE pour pouvoir s’engager dans une politique nationalement souveraine en faveur des travailleurs et du peuple, nous avons décidé de nous exprimer collectivement en direction des salariés afin de mener avec eux un vaste débat. Nous vous appelons à soutenir l’Appel des Assises du communisme.

 - Dénonciation des traités européens de Rome, Maastricht et Lisbonne,
- Retour à la monnaie nationale, renationalisation de la Banque de France permettant d’assurer l’indépendance monétaire, économique et douanière,
- Sortie de l’OTAN et de l’Alliance Atlantique,
- Arrêt des aventures militaires françaises en Afrique et au Moyen-Orient.


Les signataires et participants aux Assises : venus de toute la France, organisés ou inorganisés, animateurs de blog et/ou militant de terrain avec


- Rouge Vif 13,
- Faire Vivre et Renforcer le PCF,
- Le Pôle de Renaissance Communiste en France,
- Le Rassemblement des Cercles Communistes,
- Rouge Vifs Ile de France,
- Action Communiste de Normandie,
- La Gauche Communiste,
- Le collectif communiste polex,
- Colère et Espoir,
- Des jeunes communistes,
- Des communistes des sections PCF de Béziers, Marseille, Aubagne, Vénissieux, Arcachon, La Courneuve, Lyon, des sections de Paris XXème, Aubervilliers, etc...)

 

Près de 100 militants venus de plus de 30 départements appellent à sortir de l'UE, de l'euro, de l'OTAN, du capitalisme.  Rejoignez les.  Contactez-nous à l'adresse suivante pour donner votre accord :action.communiste76@orange.fr

 

Des militants syndicaux et des militants politiques de Seine-Maritime ont déjà signé ce texte

 

Yvette Genestal, Action Communiste, Elbeuf
Pascal Morel, militant syndical, Renault-Cléon
Pascal Acot, chercheur au CNRS, Action Communiste
Hervé Basire, professeur des écoles, Dieppe
Michel Barrière, Action Communiste
Nelly Barrière, Action Communiste
Fernand Dunet, Action Communiste
Gérard Paimparé, militant syndical, retraité SNCF, Petit-Couronne
David Ruis, Action Communiste, Grand-Quevilly
Christian Morin, militant syndical, Elbeuf
Lionel Houck, Cléon, Action Communiste
Laurence Beaufrère, ouvrière, militante syndicale, Aérazur( Caudebec les Elbeuf)
Jean-Marc Joseph, Tourville la Rivière, Action Communiste
Guy Courtois, Elbeuf, Action Communiste
Georges Pacy, retraité EDF, Action Communiste
Annie Genestal, retraitée des collectivités locales, 76 Le Havre 
Denis Morel 76 Tourville la Rivière, retraité de Renault Cléon, Action communiste
Philippe Gosselin, ancien secrétaire de la section du PCF de Grand-Quevilly, 76- Grand-Quevilly
Dominique Guilbert, retraité, Action Communiste, 76 Grand-Couronne
Claudine Guilbert, retraitée, 76 Grand-Couronne, Action Communiste


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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 16:12

 Lu sur le blog de Jean Lévy "canempechepasnicolas",

repris sur le blog d'une juriste en droit public, intitulé "Contre la cour"

 

 

 

 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 16:01

Lu sur le blog de Jean Gadrey

Les normes US en deux photos

 

Oui, les normes US c’est un problème… et pas seulement pour le projet d’accord de (soit disant) « partenariat » libre-échangiste entre l’UE et les Etats-Unis, dont j’ai déjà parlé et dont je reparlerai bientôt. Voici deux photos. Elles n’ont pas été diffusées par les opposants américains à ce projet d’accord (il en existe plus qu’on le croit) mais par l’association « moms demand action for gun sense in America » (les mamans exigent qu’on agisse pour des mesures de bon sens sur la détention d’armes aux Etats-Unis).  Voir ce site, où l’on trouve les mesures qu’elles proposent et que pour ma part je trouve bien timides, mais je ne vis pas là-bas et on peut supposer que ces mamans font face à des lobbies d’une grande puissance de feu.



kinder.jpg

 

Traduction du panneau en arrière-fond : « l’un de ces enfants tient quelque chose qui a été interdit en Amérique à des fins de protection de l’enfance. Devinez lequel ».

Les petits objets contenus dans les œufs « Kinder surprise » sont en effet considérés comme d’insupportables risques pour l’enfance. Ils sont interdits depuis… 1938 ! Soyez rassurés, il ne s’agit pas de lutter contre les excès de sucres et de matières grasses, une spécialité US exportable. Sachez que, si vous tentez de faire entrer ces Kinder sur le territoire américain, vous risquez une amende qui peut théoriquement s’élever à 2500$ par œuf, selon la version américaine du Huffington Post.


Voici la deuxième photo. On la trouve sur le site français du Huffington Post, accompagnée de commentaires. C’est une photo de Douglas Brodoff. Elle avait circulé comme une traînée de poudre après le massacre, dans le Colorado, de 12 personnes dans un cinéma, en juillet 2012.

 

 

cheeses.jpg

 

 

Sans transition : l’article que j’avais publié en mars dernier dans le Diplo avec Mathias Reymond sur « l’illusionniste » François Lenglet a été mis en ligne sur le site d’acrimed, via ce lien.

 

 

 

Jean Gadrey

 

Jean Gadrey, né en 1943, est Professeur honoraire d'économie à l'Université Lille 1.
Il a publié au cours des dernières années : Socio-économie des services et (avec Florence Jany-Catrice) Les nouveaux indicateurs de richesse (La Découverte, coll. Repères).
S'y ajoutent En finir avec les inégalités (Mango, 2006) et, en 2010, Adieu à la croissance (Les petits matins/Alternatives économiques), réédité en 2012 avec une postface originale.
Il collabore régulièrement à Alternatives économiques.

 


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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 14:51

"REGARDS SUR LA PALESTINE"


Nous publions cette invitation de l'Association France Palestine Solidarité:

 

 

 

 

INVITATION   RETENEZ VOS SOIREES


L’Association France Palestine Solidarité

vous invite au 1er FESTIVAL DU FILM PALESTINIEN à Rouen
(programme joint)

Au cinéma LE MELVILLE
15 – 16 – 17 novembre 2013
Projet soutenu par la Mairie de Rouen
Associations partenaires :
Artisan du monde, CCFD, CEMEA, CIMADE, CODASIHN, LDH, MAN

AFPS-recto-affiche-festival.jpg

AFPS-Verso-affiche-flyer.jpgCliquez sur l'image pour agrandir
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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 18:05
Nous publions ci-dessous une déclaration de France-Palestine solidarité
Liberté pour Marwan Barghouti et tous les prisonniers politiques palestiniens!


http://www.france-palestine.org/Liberte-pour-Marwan-Barghouti-et


Depuis Robben Island, la prison historique où fut enfermé Nelson Mandela, Ahmed Khatrada, son compagnon de captivité pendant 26 ans, vient de lancer solennellement, aux côtés de Fadwa Barghouti, de responsables de toutes les organisations palestiniennes de droits de l'homme, et avec l'appui de Prix Nobel des cinq continents, la Campagne internationale pour la libération de Marwan Barghouti.

Marwan Barghouti, figure emblématique de la résistance palestinienne, condamné à cinq peines de prison à perpétuité et emprisonné en Israël depuis plus de onze ans.

Marwan Barghouti, qui aux côtés de ses compagnons de captivité de toutes tendances, d'Ahmed Saadat à Aziz Dweik, a initié et permis l'appel des prisonniers à l'unité nationale. Appel qui reste aujourd'hui une exigence politique majeure des Palestiniens.

Derrière celui qui reste en titre le président du groupe d'amitié France-Palestine au Conseil législatif palestinien, c'est l'ensemble des presque 5000 prisonniers politiques palestiniens qui se pressent et demandent justice.

Dans cette campagne, comme nous l'avons assuré publiquement à Fadwa Barghouti son épouse le 15 septembre, l'AFPS prendra toute sa place. Avec le souci de rassembler largement les femmes et les hommes épris de liberté et de justice, au-delà de leurs sensibilités politiques.

Notre Association qui depuis plus d'un an a contribué à briser le mur du silence à travers la campagne de parrainage des prisonniers palestiniens, s'engagera de toutes ses forces dans la Campagne pour Marwan.

Ensemble saisissons-nous des paroles du Chant des Partisans « C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères. » !


Bureau national de l'AFPS



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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 09:47

 

KSCM.jpgElections en République tchèque : le Parti communiste passe de 11 à 15 %, son deuxième meilleur score depuis 1989

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Elections législatives anticipées en République tchèque ce week-end, trois mois après la démission du gouvernement plongé dans une vaste affaire de corruption. Malgré les diversions de formations populistes, les communistes sortent en position de force.


Médias contrôlés par les magnats de la presse, partis du consensus dominant, artistes peu inspirés : ces dernières semaines ont été marquées par une intense propagande contre le « péril rouge », l’ascension attendue des communistes et leur retour potentiel au pouvoir.


Effritement des partis traditionnels et émergence de nouveaux partis populistes … financés par des milliardaires


Le premier enseignement prévisible, c’est que les partis de droite au pouvoir depuis 2010 ressortent laminés. Discrédités car mouillés dans le plus grand scandale de corruption de l’histoire du pays et artisans de la politique dite de rigueur.


Le parti historique de droite, celui de Vaclav Havel, l’ODS subit une déroute historique, passant de 20 % à 7 %, avec à peine 16 sièges. L’ex-nouveau parti libéral et affairiste, « TOP 09 », du prince Karl Schwarzenberg, passe lui de 17 à 12 %.


Second enseignement, l’autre pilier du système, le parti social-démocrate (CSSD) pourtant dans l’opposition, réalise un score très décevant : 20,5% des voix et 50 sièges, en baisse par rapport à 2010 alors que les sondages l’annonçaient entre 25 et 30%.


Troisième enseignant, comme ailleurs en Europe quand les partis traditionnels du système s’effritent ou s’effondrent sous l’effet des politiques d’austérité, des scandales, les nouveaux mouvements mêlant populisme anti-partis et programme ultra-libéral, percent.


L’ « Aube de la démocratie directe » du milliardaire nippono-tchèque Tomio Okamura, avec 6,7 % et surtout « ANO » (« Action des citoyens mécontents » mais aussi « Oui » en tchèque) d’Andrej Babis, qui obtient 18,7% des voix et 47 sièges.


Babis, qui a fait fortune dans l’agro-alimentaire est aujourd’hui à la tête d’un empire financier qui en fait le second homme le plus riche du pays.


A la tête de deux journaux nationaux (Mlada fronta dnes, Lidove Noviny), et surtout du gratuit Metro lu par un million de Tchèques, Babis a axé sa campagne sur le rejet de la « classe politique » traditionnelle, un populisme anti-élitiste couplé à un programme libéral.


Babis suit le modèle de plus en plus diffusé en Europe, celui d’abord de Berlusconi, suivi désormais par Franz Stronach en Autriche ou Bidzina Ivanishvili en Géorgie – l’image du self-made man milliardaire prêt à gérer son pays efficacement, comme une entreprise.


Le Parti communiste à 15 %, au plus haut depuis dix ans


Dernier et peut-être principal enseignement de cette élection, c’est le très bon résultat attendu du Parti communiste de Bohême-Moravie qui passe de 11,2 % en 2010 à 14,9 %, gagnant 100 000 voix et 6 sièges, avec 33 sièges au Parlement.


Il s’agit de meilleur score depuis 2002 à une élection nationale, et son deuxième meilleur score depuis la contre-révolution de 1989.


La répartition géographique des votes ne réserve guère de surprise. Sauf dans la région-capitale Prague, le Parti dépasse partout les 10% et fait le plein dans leurs bastions.


De très bons scores à l’est en Moravie et en Silésie (17% à Olomouc, 17,5% en Moravie du nord) ainsi qu’au nord-ouest dans les Sudètes (16,4% en Bohême du sud, 15,7% à Plzen, 16,8 % à Vysocina et évidemment 20,3 % à Usti nad Labem).


Après le succès aux élections régionales d’octobre 2012, qui avaient vu les communistes prendre la seconde place, talonner les sociaux-démocrates et gagner même la direction d’une région (Usti nad Labem), c’est une preuve de plus de la montée du KSCM.


Une preuve de la reconnaissance placée par le peuple tchèque dans le programme du parti axé sur la défense et la reconquête des services publics, la défense du système de retraites solidaire, une réforme fiscale progressive touchant les riches et les entreprises.


Un casse-tête pour la classe dominante tchèque : coalition introuvable, pays ingouvernable ?


Toutefois, pour la classe politique tchèque, la percée du Parti communiste couplé au résultat décevant des sociaux-démocrates, l’effondrement de la droite traditionnelle risquent de se transformer en casse-tête. Avant les élections, deux options étaient ouvertes.


La première, qui effrayait la droite réactionnaire, est de plus en plus improbable. Un gouvernement mené par les sociaux-démocrates, soutenu par les communistes. Avec 83 sièges sur 200, ce gouvernement serait de fait minoritaire.


Aucun des autres partis tchèques n’accepteraient de près ou de loin de s’allier au KSCM, sans oublier de lourds désaccords fondamentaux entre communistes et sociaux-démocrates notamment sur la politique internationale, une telle option est désormais exclue.


La seconde, c’est celle d’une « grande coalition », qui paraît plus crédible. Moins peut-être avec l’OSD rabougri qu’avec certaines nouvelles formations populistes, sans doute les chrétiens-démocrates, inévitablement l’ANO avec ses 47 sièges.


Dans l’esprit de son message populiste ambigu et opportuniste, l’ « ANO » a d’abord insisté sur son refus de participer à un gouvernement de gauche … avant de se déclarer ouvert au dialogue, l’occasion sans doute de grappiller des postes, ou d’obtenir des réformes libérales.


Enfin, la troisième, qui paraît inéluctable à court ou moyen-terme, ce sont de nouvelles élections. Car en réalité, l’Assemblée après le scrutin est encore plus balkanisée qu’avant.


Une seule certitude, le Parti communiste en sortira plus fort pour défendre les intérêts des travailleurs du pays, contre l’austérité d’où qu’elle vienne.

 

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