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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 09:41
non-possiamo.jpg100 000 manifestants à Rome à l'appel de la FIOM, le syndicat des métallos, face à l' « union sacrée » politique et syndicale



Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



100 000 manifestants dans les rues de Rome ce samedi 18 mai ont répondu à l'appel lancé par le syndicat des métallurgistes, la FIOM sous le slogan : « Ca suffit, nous ne pouvons plus attendre ».



Face à l' « union nationale » entre la droite de Berlusconi et le centre-gauche démocrate, aux nouvelles réformes à venir contre le monde de travail, en collaboration avec l'UE, la réponse exprimée dans les rues de Rome ce samedi 18 mai a été massive



Et pourtant, aucune des trois principales formations syndicales CISL, UIL et surtout CGIL n'ont appelé à manifester laissant la seule FIOM, le syndicat des métallurgistes, lancer un appel à remettre au centre des priorités du pays le monde du travail.



La classe ouvrière, celle touchée par les restructurations, dans la sidérurgie comme à ILVA-Taranto, dans le pneu à Bridgestone-Bari, touchée par le chantage patronal à FIAT-Pomigliano, a répondu présent. Des dizaines de milliers de « tutte blu » (cols bleu) étaient dans les rues.



Après deux ans d' « austérité » imposée par le gouvernement non-élu de l'ex-commissaire européen Monti, le non moins europhile Enrico Letta prétend appliquer une « politique de relance ».



Relance, cela signifie de nouveaux cadeaux pour le capital :



on commence par la suppression d'une partie de la taxe foncière IMU pour satisfaire la base sociale berlusconienne, puis on attaque le programme de cadeaux aux plus riches avec une nouvelle contre-réforme de flexiblisation du travail, de nouvelles exonérations fiscales pour les entreprises.



Le manque à gagner, rien qu'avec la refonte de la taxe foncière, est estimé au moins à 5 milliards d'€. En continuant à creuser le déficit et la dette, le but est de justifier de nouvelles coupes budgétaires dans le secteur public.



La casse du système de Sécurité sociale est même à présager au vu des déclarations rassurantes de Letta sur l'extension de la protection sociale aux plus « démunis », le tout au prix d'une refonte du système.



Ambiguités et débats internes à la FIOM : une manifestation contre le gouvernement ?



La crise profonde du mouvement syndical en Italie peut être révélée par les positions hésitantes de son aile révolutionnaire, représentée par la FIOM.



landini_fiom.jpegLe secrétaire de la FIOM, Maurizio Landini, a insisté sur le fait que la « manifestation n'était pas contre le gouvernement », le but étant de peser sur le gouvernement pour le forcer à adopter des mesures pour l'emploi.



Le mot d'ordre « Nous ne pouvons plus attendre » de la FIOM répondait au discours de Letta devant la Chambre des députés : « Les politiques en faveur de la relance ne peuvent plus attendre ».



Parmi les propositions de Landini, pas de plan de bataille contre les mesures envisagées par Letta mais des propositions éclectiques : augmentation des salaires, interdiction des licenciements et taxation des revenus financiers, sans oublier revenu de citoyenneté et vote des étrangers.



L'ancien dirigeant de la FIOM, Giorgio Cremaschi, n'a pas épargné ses critiques contre le mot d'ordre de la FIOM, appelant d'une part à préparer la lutte contre les mesures du gouvernement, d'autre part à préparer l'alternative au gouvernement, enfin à rompre avec l'intégration européenne.



Collaboration des trois centrales syndicales : de l' « union sacrée » syndicale à l' « union sacrée » politique



Les débats internes à la FIOM sont pourtant bien loin de la position des trois principales centrales syndicales, et en particulier celle de la CGIL, héritière du syndicat de classe historiquement lié au Parti communiste italien.



La CGIL n'a pas appelé à manifester le 18 mai, lié de plus en plus organiquement au Parti démocrate, force dominante du nouveau gouvernement.



Il suffit de rappeler que l'ancien secrétaire-général de la CGIL entre 2002 et 2012, Guglielmo Epifani, s'est retrouvé propulsé le 12 mai à la tête du Parti démocrate, récompensé de sa politique de collaboration sous les gouvernements sociaux-libéraux de Prodi (2002-06) et Monti.



monti-camusso-ridonoQuant à l'actuelle secrétaire de la CGIL Susanna Camusso, elle ne peut cacher sa satisfaction face au nouveau gouvernement : « Le discours d'investiture de Letta nous a enchanté, il a mis au centre le travail. Mais les paroles ne suffisent pas, il nous faut des réformes concrètes. »



Susanna Camusso a appelé le gouvernement surtout à négocier avec tous les « partenaires sociaux », patronat et syndicats. Comme Camusso l'avait fait pour la fameuse réforme Fornero, de précarisation du travail, négociée avec le patronat et le gouvernement Monti.



Dans l'institutionnalisation du « dialogue social », les trois centrales (UIL, CISL, CIGL) ont signé un nouvel accord sur la « représentativité syndicale », concerté avec la Confindustria (Medef italien) limitant la représentativité aux seuls syndicats signataires, intégrant le « dialogue social ».



Dans le même temps, dans un grand élan unitaire, les trois centrales – l'UIL et la CISL ont soutenu les mesures de Monti, la CGIL a négocié avant de claquer la porte, sans mobiliser pour autant – annoncent une grande manifestation unitaire le 22 juin, avant les vacances.



L'objectif de la manifestation ne sera pas de lutte contre l'austérité qui vient, mais de proposer des mesures constructives au gouvernement pour sortir de la crise.



Camusso peut saluer la « fin de la période des divisions syndicales ».



Avec la représentativité syndicale et la présence d'un dirigeant de la CGIL à la tête du PD, l' « union sacrée » syndicale légitime l' « union sacrée » politique, dans la soumission à la politique au service de la Confindustria.

 

Sur le site "Solidarité internationale PCF"

 
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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 13:22
redwedgermtLe syndicat des cheminots britanniques pour la rupture avec l'Union européenne



Introduction/Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



La colère monte en Grande-Bretagne face à la politique menée par l'UE du capital, payée d'abord par la classe ouvrière et les couches populaires. Mais la bourgeoisie britannique tente de canaliser la colère populaire vers les impasses politiques de la « droite euro-sceptique ».



Les médias britanniques mettent en avant la droite conservatrice traditionnelle, membres du Parti conservateur ou dirigeants du parti d'extrême-droite « UKIP », relayant avant tout la position de la bourgeoisie financière de la City, partagée entre ligne pro-européenne et ligne euro-critique.



Le Syndicat des cheminots britanniques (RMT), connu pour ses positions critiques envers l'Union européenne du capital et syndicat de masse et de classe, a appelé à ne pas laisser ce thème à l'extrême-droite et à lui donner un contenu de classe.



bob-crow.jpgVoici le contenu de la déclaration du secrétaire-général du RMT Bob Crow :



« La position du syndicat RMT est claire, non seulement il doit y avoir pour nous un référendum sur la sortie de l'Union européenne mais nous appelons sans équivoque à la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE.



Dans toute l'Europe, et en particulier en Espagne et en Grèce qui sont dans l’œil du cyclone, c'est la classe ouvrière qui souffre le plus. Du démantèlement de la démocratie, d'une UE et d'une banque centrale qui exigent des coupes dans les emplois, les salaires et les retraites ainsi que la privatisation intégrale du patrimoine public.



Le RMT ne restera pas les bras croisés et ne permettra pas que le débat reste dominé par l'UKIP et la droite du Parti conservateur. Des ministres comme Michael Gove soulèvent désormais la question du retrait par pur opportunisme politique. Ils se fichent éperdument du taux de chômage des jeunes en Europe, la seule préoccupation des ces euro-sceptiques du lendemain, c'est de sauver leur carrière politique et leur peau.



Le RMT continuera la campagne pour un retrait de l'UE, sur des positions de gauche, de classe, qui mettent les emplois, les conditions de vie, la démocratie au premier plan. La vérité, c'est que vous ne pouvez pas être pro-UE et anti-austérité lorsque toute la structure du projet européen est dominée par les intérêts des banquiers et du grand capital, les forces motrices derrière les mesures d'austérité imposées dans tout le continent. »

 

 

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 08:44

brn-lettre

Un tournant ? Quelques phrases tirées d’un discours prononcé le 22 avril par le président de la Commission européenne ne sont pas passées inaperçues dans le landerneau bruxellois. José Manuel Barroso a bien sûr rappelé que les politiques d’austérité conduites jusqu’à présent étaient « justes », mais il a estimé qu’elles trouvaient désormais « leurs limites ».

 

 

 

Il ne faut certes pas imaginer que ces propos annoncent un changement de cap. La pression visant à réduire les dépenses publiques nationales reste, hélas, d’actualité. Pour des raisons juridiques, d’abord : les mécanismes de la « gouvernance européenne » sont bien en place, en particulier le traité dit TSCG, qui n’a rien de facultatif. Pour des raisons politiques, ensuite : les dirigeants allemands, qui en furent à l’origine, entendent bien en surveiller la stricte application. Dans la pratique, enfin, aucun gouvernement n’a annoncé quelque intention d’abandonner ou même d’alléger les coupes budgétaires en cours.

 

 

 

Cela vaut particulièrement pour la France. Le patron de Bercy, Pierre Moscovici, a précisé qu’on n’irait pas au-delà, cette année, des 30 milliards d’« économies » annoncés, manière de confirmer que les restrictions supplémentaires décidées au premier trimestre ne sont nullement remises en question. Et pour cause : Paris met en avant cette « bonne volonté » dans les délicates négociations avec Bruxelles en vue de repousser d’un an l’épée de Damoclès des sanctions pour déficit excessif. A cet égard, ceux qui se disent déçus, voire trahis, par l’hôte de l’Elysée sont injustes : le candidat Hollande ne s’est jamais engagé à sortir le pays du carcan européen. Le principe et même l’ampleur de l’austérité – même si le mot est évité – étaient donc inscrits dans les textes bruxellois. Seuls ceux qui aiment s’aveugler peuvent être surpris.

 

 

 

Cependant, on aurait tort de sous-estimer les propos de M. Barroso. Car ils témoignent d’une double réalité : une spectaculaire impasse économique, et une redoutable colère populaire aux quatre coins de l’UE. La catastrophe économique s’illustre en particulier par la montée continue et massive du chômage et de la récession, de même que des dettes publiques… que les cures austéritaires étaient précisément censées endiguer. Vingt et un Etats sur vingt-sept ont vu leur endettement grimper en 2012, pour un total de 576 milliards de nouvelles dettes. Ce que même les économistes naguère partisans des économies budgétaires drastiques constatent depuis quelques mois se confirme : comprimer les dépenses publiques plombe lourdement la croissance et l’emploi, et aggrave les « déséquilibres budgétaires » qu’on disait vouloir réduire. En outre, les dirigeants européens ne peuvent être insensibles aux avertissements de plus en plus impérieux qui viennent de Washington, du FMI, voire du G20 : l’UE, homme malade de l’économie mondiale, pourrait bien entrainer l’ensemble de celle-ci dans le gouffre.

 

 

 

Quant à la colère populaire, elle hante désormais les eurocrates de tous poils. L’hypothèse de révoltes sociales violentes est un «risque» pris très au sérieux à Bruxelles. Ainsi, il n’a pas pu échapper à José Manuel Barroso que des centaines de milliers de ses compatriotes portugais ont récemment défilé en chantant l’air qui donna le signal de la « révolution des œillets » de 1974. Et quand ce n’est pas la rue, ce sont les urnes. La gifle infligée il y a deux mois à Mario Monti par les électeurs italiens s’adressait largement à Bruxelles : les dirigeants européens n’ont aucun doute à cet égard.

 

 

 

D’où l’avertissement lancé par le chef de l’exécutif européen : «pour fonctionner, une politique ne doit pas seulement être bien conçue, elle doit recueillir un minimum de soutien politique et social». Quel aveu ! Sauf que les dirigeants de l’UE font face à un dilemme insoluble : s’ils persévèrent dans l’austérité, les mêmes causes aggraveront les mêmes effets ; mais s’ils relâchaient quelque peu la pression, l’euro serait condamné à voler en éclats à bref délai.

 

 

 

Bon courage, José Manuel.

 

PIERRE LEVY

 

Source : BRN

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 08:43

Greve-PSA-Aulnay.jpg

Les plans d’austérité imposés partout en Europe par les multinationales et les Etats à leur service continuent d’aggraver la situation sociale des peuples et de dégrader l’économie de leurs pays...


Le taux de chômage en Europe est passé de 6,8% en Janvier 2008 à 11% en Mars 2013, il atteint 26,5 millions de travailleurs...


Partout c’est la même politique qui prévaut : baisse des salaires et des pensions, pouvoir d’achat en chute libre. La consommation des ménages continue de baisser dans tous les pays d’Europe.


Dans ce contexte, la vente de véhicules automobiles (toutes marques) a régressé de 10% et de 14% en France (1er trimestre 2013).


Pour maintenir et accroître leurs profits, les multinationales du secteur se livrent une concurrence acharnée.


- Fiat investit 7 milliards au Brésil pour produire 250 000 véhicules et projette de fusionner avec Chrysler (dont il détient déjà 58% du capital) pour s’offrir une place de choix à la bourse de New York.


- PSA et Général-Motors veulent construire ensemble des véhicules utilitaires en dehors d’Europe laissant à Opel (filiale de Général-Motors) le marché européen pour réaliser ses profits.


- Des « rapprochements » ont lieu actuellement entre Daimler (Mercedes) et Renault (allié à Nissan) pour produire également des véhicules utilitaires, mais Renault et Opel sont déjà partenaires dans ce secteur de fabrication.


N’allons pas plus loin dans ces explications, on y perdrait son latin, d’autant plus que d’autres « rapprochements » ou fusions sont en cours au gré des aides publiques des pays « accueillants » ou des conditions sociales existantes.


Le but poursuivi de toutes ces manœuvres est, bien entendu, la recherche de profits maximums le plus vite possible dans un marché automobile qui continue de chuter sous l’effet des plans d’austérité.


L’exploitation du travail des salariés de l’automobile est sans limite. Avec l’aval des syndicats (sauf la CGT), PSA supprime 11 200 emplois, ferme l’usine d’Aulnay, et licencie 1 400 travailleurs à l’usine de Rennes. En dix ans, un tiers des effectifs a été supprimé dans cette usine (12 000 contre 4 100 aujourd’hui). Les contrats de 850 intérimaires ne seront pas renouvelés à l’usine de Sochaux.


Peugeot va entamer maintenant le deuxième volet de son plan de restructuration pour aboutir à un accord analogue à celui de l’usine de Sévelnord qui consiste à geler les salaires, à abandonner les congés de réduction du temps de travail et accroître la flexibilité interne et externe.


PSA envisage également de se séparer de quelques-unes de ses filiales, dont Faurecia (pour obtenir du cash). Dans le même temps, il distribue 370 millions aux actionnaires.


Chez Renault, c’est le même schéma : 8000 suppressions d’emplois, gel des salaires et flexibilité sont déjà en œuvre, là encore le « dialogue social » a bien fonctionné.


Toyota qui a réalisé un profit de 10 milliards d’euros, impose aux salariés de Valenciennes des conditions de travail catastrophiques. Depuis le début de l’année, deux équipes au lieu de trois fabriquent le même nombre de véhicules (800/jour). « C’est un travail efficace » souligne le journal « Les Echos », chaque véhicule est fabriqué en 60 secondes contre 90 secondes auparavant, et l’objectif est de baisser encore ce temps de fabrication à 58 secondes d’ici le mois d’Août. Si la production journalière n’est pas atteinte, Toyota impose aux salariés de travailler jusqu’à 55 minutes supplémentaires.


Ce dispositif existe déjà dans l’usine de Sevelnord (Peugeot). La CFDT, signataire des accords, reconnaît que « le résultat pour les opérateurs, c’est que le rythme devient de plus en plus exigeant » On s’en serait douté !! Ce partenaire des multinationales croit révéler une vérité sans rien condamner et bien sûr sans appeler à lutter.


Les sous-traitants et équipementiers de l’automobile ne sont pas en reste. Après l’annonce de la fermeture de Goodyear Amiens, Michelin déclare étudier un plan de restructuration, Heulliez est une nouvelle fois menacé de fermeture, Valéo continue à supprimer des emplois…


La casse sociale et industrielle s’accélère. Pour y mettre un terme, il n’y a que la lutte.

 

Source : site "Communistes"

 

 


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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 15:47

BRN-une-27

  Cliquez sur l'image

 

 

SOMMAIRE


Editorial : la catastrophe provoquée par l'austérité généralisée est patente, mais elle est inévitable tant que dure l'euro

 

Analyse : La Commission surveille les "déséquilibres" économiques et fait pression pour des "réformes structurelles"


Focus : La gouvernance se renforce à travers le "paquet de deux" tandis que l'Union bancaire est source de tensions

 

Commentaire : En Allemagne, un parti anti-euro pourrait bien créer la surprise, au moment où l'intégration européenne est rejetée aux quatre coins de l'UE

 

Entretiens : A travers le projet de Loi Fioraso, la langue française pourrait être expulsée de l'Université

 


Et les brèves...

 

 

paru sur le site d'El Diablo.

 

Pour plus d'informations, cliquez ici

 


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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 14:54

04 /Avr /2013 13:14

 

paru sur le blog El Diablo

et sur le site de combat

 


Filière automobile : enjeux de classe et enjeux nationaux

 

Le comportement et les interventions d’Ayrault et de Montebourg - qui jugent "acceptable" la suppression de 7000 emplois à Renault - est scandaleux.

 

 

L’état reste actionnaire principal de Renault et, tout en dissertant sur le " produire en France " (pardon, le "made in France " !, les gouvernements refusent de poser la vraie question : les voitures Renault vendues en France doivent-elles être produites en France OUI ou NON ?

 

 

Actuellement c’est le cas pour 20% seulement des véhicules vendus chez nous.

 

 

Ajoutons que le choix du tout électrique à la place de l’hybride et de l’hydrogène, qui sont les vraies solutions du futur, est considéré comme mauvais par de nombreux ingénieurs.

 

 

Qui peut croire encore à leurs promesses ?

 

 

Souvenons nous il y a 2 ans Ghosn la main sur le cœur annonçait à Flins la construction d’une usine de batteries. Aujourd’hui c’est fini et les batteries, élément majeur des véhicules électriques viendront de chez Nissan au Japon!

 

 

De son côté l’état devait créer un réseau national de bornes de rechargement!

 

 

Quant à la première expérience française, Heuliez en Poitou Charente qui devait être sauvée par le Conseil Régional, elle est... en redressement judiciaire !

 

 

On nous avez fait le même coup avec le méthanol quand Breton ministre de Raffarin avait juré-promis qu’en deux ans le territoire allait être équipé !

 

 

Qui aujourd’hui parle encore de méthanol ?

 

 

Mais pour revenir à la voiture électrique : la moitié seulement du parc de véhicules nécessiterait une centrale nucléaire en vue du rechargement des batteries !

 

 

Qu’y a-t-il derrière ces "erreurs" ?

 

 

La réalité c’est que Bruxelles a programmé depuis longtemps la disparition de la production automobile en France d’ici 2020.

 

 

C’est pourquoi la casse nationale est organisée partout où l’état a le pouvoir de décider. Dans ces conditions le "produire français" n’est qu’une mousse médiatique. Cela avait déjà été le cas pour Billancourt en 1992. Et déjà dans les années 70 Giscard et Helmut Schmidt avaient programmé ensemble la désindustrialisation de la France, notamment la fin de la machine-outil qui était le cœur de métier de Billancourt. A l’Allemagne la grande industrie , à la France le repli sur le tertiaire : les capitalistes français et allemands voulaient réduire la classe ouvrière française qui venait de mener la plus grande grève de l’histoire en 1968.

 

 

Sauver Renault Douai et Sandouville

 

 

Si les luttes ne montent pas, le pouvoir annoncera pour 2016 que Sandouville et Douai sont "finies". Des millions de jeunes ne pourront devenir ouvriers, techniciens, ingénieurs … Notre pays devra importer de plus en plus, exporter de moins en moins, et courra à la ruine financière.

 

 

Voilà les vrais enjeux pour la classe ouvrière et pour le pays.

 

 

Mais les états-majors syndicaux, notamment des fédérations vont-ils se mobiliser sérieusement pour la filière automobile (PSA, Renault et les équipementiers) ? Vont-ils mettre en cause sur le fond, l’euro, l’Union européenne et le "détruire en France" européen, ou vont-ils faire … le minimum syndical avec un seul objectif caché "Ne gênons pas nos bons amis du PS !" ?

 

 

A la classe ouvrière de s’en mêler pendant qu’il en est encore temps !

 

 

 

Le 3 avril 2013

 

 

Roger Silvain

 

Ancien secrétaire général de Renault Billancourt

 

Et administrateur RNUR de 1981 à 1986


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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 16:57

Ce texte a été distribué dans la manifestation du 5 Mai par nos camarades de Rouges vifs Ile de France.  Nous partageons le point de vue exprimé par nos camarades ci-dessous.

 

SEUL LE TRAVAIL CREE LES RICHESSES !rouges-vifs-IDF

 

POURTANT IL EST EXCLU DU POUVOIR,

 

DANS LES ENTREPRISES ET DANS LES INSTITUTIONS,

 

C’EST CELA QU’IL FAUT CHANGER !

 

Un an après l’élimination de Sarkozy, le mécontentement populaire est profond face à la poursuite de la même politique par la majorité de gauche, dominée par le Parti Socialiste, mais dont les Verts et le Front de Gauche se revendiquent. Le mouvement populaire, bridé dans son expression par les institutions, doit lucidement trouver en lui-même les solutions.

 

Participer à l’élaboration d’une nouvelle Constitution : OUI ! A la condition d’être lucides sur les enjeux et responsabilités des uns et des autres et d’oser réfléchir à des solutions vraiment novatrices et révolutionnaires.

 

En commençant par donner au travail la place qui lui revient pour décider de la répartition des richesses qu’il est seul à créer !

 

Tournant le dos aux aspirations populaires, le nouveau pouvoir a choisi délibérément le camp du Capital qui exige de faire payer sa crise aux peuples. De nombreuses luttes s’avèrent déterminées. A PSA Aulnay, Good Year, Amiens, Florange ou Fralib, Petroplus, les salariés se sont battus et se battent pour leur travail. Mais un sentiment d’impuissance domine majoritairement dans la population et parmi les salariés.

 

Pour modifier cette situation, nous devons réaffirmer un point de vue du monde du travail et mettre en cause la légitimité de propriété des entreprises et la logique actionnariale.

 

Seul le travail est créateur de richesses, nous n’avons pas besoin des pseudos « investisseurs», nom plus présentable des prédateurs capitalistes. Le pouvoir des actionnaires est illégitime ! Leur logique est mortifère pour la société et la population ! Ils ne créent aucune richesse. Le Parti Socialiste a accepté leur diktat et fait siennes leurs revendications. Dès lors, les menaces de futures défaites électorales n’ont plus de prise. De fait, ses députés savent qu’ils trouveront des reclassements dorés dans les entreprises du CAC 40 ou comme sous-traitants du capital dans les "organismes d'Etat rémunérateurs", comme le dévoile l’affaire « Cahuzac ».

 

Après l’adoption à la hussarde du traité européen, négocié par Sarkozy, ratifié par Hollande, mettant fin à toute indépendance budgétaire de notre pays si nous persistons à rester dans «l’Union Européenne », le gouvernement socialiste se prépare à recourir à la procédure des ordonnances, pour passer en force plus rapidement ses projets de régression sociale, sur les retraites notamment. Le MEDEF n’en attendait pas tant.

 

 

 

Lors de la 1ère phase de la crise, d’aspect financier au premier abord, personne ne peut nier que les acquis des luttes que constituent le financement de la protection sociale par la socialisation du salaire et l’existence de services publics échappant à la prédation directe du Capital ont été des « amortisseurs » sociaux, limitant la hausse du chômage.

 

C’est pourtant à ces deux piliers du « modèle social français », imposés à la Libération par les organisations de résistants (le CNR), que l’actuel gouvernement, poursuivant l’œuvre du précédent, veut s’attaquer par l'utilisation des ordonnances.

 

Il ne peut ici être question d’une simple capitulation devant les intérêts du Capital mais bien d’un choix délibéré de collaboration, trahissant désormais tout le monde du Travail, jusqu'à sa partie la plus aisée, après avoir abandonné la classe ouvrière dans les années 80.

 

La loi « sécurisation de l’emploi », (appellation déjà ignoble parce qu’elle va aboutir à son exact contraire), va donner au Patronat des moyens de contourner systématiquement le Code du Travail. L’acceptation par des directions de syndicats de salariés de cette régression sans précédent depuis la période de l’occupation et de la collaboration est très grave et beaucoup de leurs militants locaux vont se trouver orphelins lorsque les effets de cet accord scélérat vont se concrétiser.

 

Il ne peut y avoir des contreparties de justice sociale dans un système qui est fondé sur l’exploitation par un nombre infime sur l’immense majorité de la population, sur sa domination dans toutes sphères de la société.

 

Ceux qui prétendent obtenir des avancées dans le cadre actuel nous mentent ou, au mieux, se trompent et nous trompent. Celles-ci seront arrachées de force aux capitalistes par nos luttes, jusqu’à leur mise hors d’état de nuire définitive.

 

D’expérience, nous savons déjà qu’il faut mettre fin à la prédominance de la fonction de Président de la République en supprimant sa désignation par le suffrage universel.

 

D’expérience, il faut instituer une désignation de celles et ceux qui votent les lois en notre nom à la proportionnelle, avec un mandat impératif et révocable si le programme annoncé avant l’élection n’est pas respecté une fois élu(e).

 

D’ores et déjà, nous savons que des représentants du travail, élus par leurs collègues, et des représentants de la population, élus par le Peuple, doivent aussi prendre une place prépondérante dans la direction des grandes entreprises, pour décider de leur production conformément aux besoins et aspirations populaires et de la société.

 

 

 

VIème République ou 1ère République Sociale, qu’importe le nom. L’essentiel est qu’elle soit une œuvre commune et conforme à l’aspiration de la grande majorité de notre Peuple et à l’expression de sa souveraineté.

 

 

 

En reprenant, en tant que Peuple, les rênes de notre destinée, nous romprons, de fait, avec l’Union Européenne, créée exclusivement pour imposer l’institutionnalisation du Capitalisme et abandonnerons l’EURO, arme de guerre contre les intérêts de tous les peuples d'Europe. Notre futur gouvernement, désormais véritablement sous contrôle populaire, travaillera ainsi, avec conviction et détermination, à des nouvelles coopérations entre les peuples, mutuellement avantageuses, avec tous ceux qui y seront disposés.

 

Pour nous contacter : contact@rougesvifs.org

 

Tous nos textes depuis 1999 sont sur notre site web : www.rougesvifs.org

 

Le 5 mai 2013

 

Les militantes et militants de Rouges vifs Ile-de-France seront présents dimanche 5 mai 2013 lors de la manifestation pour une 6ème République et contre la politique d'austérité.

 

 

 

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 13:29

 

 

paru sur "canempechepasnicolas"

« canempechepasnicolas »

est en mesure de vous dévoiler un nouveau scandale :

un « mur des cons » serait installé à l’Elysée !

 

par Jean LEVY 

 

Plus fort que Médiapart, les journalistes de notre blog sont en mesure de vous révéler que François Hollande s’est fait installé dans son bureau particulier,  un tableau où figurent les résultats de la dernière élection présidentielle (chiffres officiels émanant du Ministère de l’Intérieur).

Nous nous sommes procurés ce document, qui parait aujourd’hui surréaliste.

Nous le publions ci-dessous :

 

 



En raison des arrondis à la deuxième décimale, la somme des pourcentages exprimés peut ne pas être égale à 100,00 %.

 

Résultats sous réserve de leur proclamation par le Conseil constitutionnel

Résultats définitifs des éléctions présidentielles 2012 

Vous avez bien lu :

 

Ainsi 18 millions de Français,  plus 438 autres ont voté pour François Hollande, et les documents d’époque nous expliquent les raisons  mystérieuses de ce choix : ces électeurs croyaient – cela parait aujourd’hui incroyable – au slogan présidentiel :

 

« Le changement, c’est maintenant ! ».

 

François Hollande en fut le premier étonné.

On lui prête cette phrase «  Ah ! Les cons ! », bien que celle-ci fut prononcée par Edouard Daladier, le 29 septembre 1938, à son retour de la conférence de Munich, face à l’acclamation des Parisiens, alors qu’il venait de vendre la Tchécoslovaquie à Hitler et que la population croyait ainsi la Paix assurée pour longtemps.

 

Mais François Hollande ne s’est pas contenté de cette vigoureuse interjection. Il s’est fait installer, face à son bureau, un tableau comportant les résultats de l’élection présidentielle, accompagnés d’une vaste photo représentant la foule réunie au Bourget et acclamant le candidat Hollande s’écriant : 

 

"Mais avant d’évoquer mon projet, je vais vous   confier une chose. Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous   dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera   donc pas élu, et   pourtant il gouverne.

Cet adversaire, c’est le monde de la finance.

Sous nos yeux, en vingt ans, la finance a   pris le contrôle de l’économie, de la société et même de nos vies. Désormais, il est possible en une fraction de  seconde de déplacer des sommes d’argent vertigineuses, de menacer des Etats."

 

 

Et le Président d’ajouter en lettres d’or, cette légende visant ses supporters d’hier :

 

LE MUR DES CONS

 

Ceux-ci sont en passe de porter plainte pour escroquerie, faux et usage de faux à l’encontre du Président de la République

 


 

 


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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 09:34

france-1956

 

 

  Ces affiches sont extraites d'une brochure publiée à l'occasion de la Fête de l'Humanité 2005. Tous ces documents ont été rassemblés par Bernard Champelovier. Cette affiche a été publiée sur El Diablo.

 

 

 

Rassemblements et manifestations :

 
Rouen  10 h 30  Théâtre des Arts


Le Havre 10 h cercle Franklin


Fécamp 10 h 30 place de l’Eclipse (plage)


Dieppe 10 h 30 place Louis Vitet


Elbeuf 10 h 30 place de la mairie


Le Trait 11 h place de la mairie


Lillebonne 11 h place de la mairie


Le Tréport  11 h  au forum

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 15:54

L’UE ne veut pas de nationalisations ? 
L’UE ne veut pas  que nous contrôlions nos échanges? 
Alors sortons en pour ouvrir d’autres choix que le chômage et la régression capitaliste à vie !


Du pouvoir de droite, le gouvernement et le président “socialistes” qui devaient “changer maintenant” n’ont changé que la musique et ont gardé les paroles : euro fort, austérité européenne, pouvoirs renforcés de la Commission de Bruxelles et fédéralisme européen … Les dirigeants du PS s’affolent et critiquent aujourd’hui l’austérité voulue par l’Europe soumise aux diktats d’A.Merkel. Encore une fois ce ne sont que des mots. Car dès l’automne ils ont pris soin de voter le TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance) qui est en réalité un pacte d’austérité conclu par les gouvernants européens contre les peuples. En mars, les députés « socialistes » du département de Seine-Maritime se sont félicités de l’accord Renault qui aboutit à de vrais reculs pour les salariés.  Puis ils ont voté l’ANI ( loi sur l’accord national interprofessionnel) réclamé par le patronat et supposé garantir l’emploi.  Ces soumissions successives n’ont pas empêché les fermetures d’usines.

En Seine-Maritime, deux exemples industriels illustrent l’incapacité de l’Etat à assumer ses responsabilités. La nécessité impérieuse de nationaliser les secteurs décisifs de l’industrie et d’associer les salariés à la réflexion, aux décisions sur les stratégies des entreprises s'impose donc.  Car aujourd’hui, ce sont les travailleurs, et eux seuls, qui soutiennent l’intérêt national en  se battant pour leur outil de travail. Ces exemples démontrent également que toute politique industrielle doit s’accompagner d’une maîtrise de nos échanges commerciaux afin que ceux-ci soient contrôlés et mutuellement avantageux et non laissés à la libre domination des marchés.


Nationaliser pour maîtriser l’industrie, les emplois

et faire respecter les droits des travailleurs

Premier exemple, Renault et l'automobile: Les députés « socialistes » se félicitent de l’accord Renault. Or ce sont des emplois, de vrais emplois d’avenir qui disparaissent, plus de 8000 emplois auxquels s'ajoutent les emplois induits dans la sous-traitance.
Les salariés s’étaient battus avec la CGT, contre l’accord proposé.  A l’issue du conflit un travailleur de Renault Cléon, actif pendant les grèves contre l'accord compétitivité, s'est suicidé dans son atelier.  Dans une lettre adressée à la direction, il a mis en cause les pressions subies tant au niveau local que national, interpellant directement Carlos Ghosn sur sa responsabilité dans sa décision de mettre fin à ses jours. Il ajoute que le droit de grève n'est pas respecté, que le chantage est utilisé pour inciter les salariés à ne pas faire grève.  Les responsables syndicaux le confirment.  Le climat est détestable dans l'entreprise.  L’Etat français est actionnaire de Renault à hauteur de 15%.  Il est de sa responsabilité d'intervenir pour faire respecter les droits des salariés. 
De même L'Etat  n'a pris aucune initiative contre les délocalisations au Maroc et les suppressions d’emplois dans l’automobile.  Or Renault a reçu plus de subventions depuis la privatisation que du temps de l’entreprise nationale, a promis pour cela de sauvegarder l’emploi mais ne respecte pas ses engagements.    
Renault a  servi de laboratoire pour l'accord national interprofessionnel (ANI), en réalité accord pour une précarité généralisée et des licenciements plus faciles.  C'est aussi un laboratoire pour PSA qui rêve aujourd'hui d'un accord de compétitivité similaire avec encore moins de temps libre pour encore moins de salaire pour les salariés. En pratiquant le chantage à l'emploi et la concurrence entre les salariés.  Tout comme Carlos Ghosn a mis en avant l'accord conclu en Espagne, PSA peut se vanter d'avoir délocalisé dans un pays, la Slovaquie, où le Smic est à 327 euros par mois.  Même pas de quoi s'acheter la 208 qui y est fabriquée.  D'ailleurs celle-ci est destinée essentiellement à l'exportation, notamment vers l'Allemagne.  De quoi faire taire les revendications des salariés de l'automobile en Allemagne et en France. 
Ce sont des pratiques de truands et de maffieux inadmissibles dans un Etat démocratique.  Il faut y mettre fin.  Renault doit être nationalisé, comme l’ensemble de l’industrie automobile.

Deuxième exemple, le raffinage : La Shell s’est débarrassé de Petroplus pour favoriser sa liquidation.   L’entreprise Petroplus doit être nationalisée, tout comme l’ensemble du raffinage et du secteur de l’énergie.  Il en va à la fois de l’emploi, de l’industrie et de l’indépendance nationale. 
Le PCF et le Front de gauche réclament la nationalisation du site de Petit-Couronne.  Nous nous battrons pour tout ce qui va en ce sens, pourvu que la nationalisation soit complète et durable.  Noël Levillain, maire PCF de Tourville la Rivière, réclame la nationalisation de l’ensemble du secteur de l’énergie.  C'est  plus clair que le “pôle public de l’énergie”.  Ce dernier en effet promeut une économie mixte qui ne permet pas une maîtrise publique de l'énergie puisque les intérêts privés y sont encore présents. 
Aujourd'hui, dans l’immédiat, la CGT réclame la réquisition du site en rappelant que c'est possible et que cela a déjà été fait en France.  Pourquoi pas ?  A condition que ce ne soit pas pour revendre ensuite, après avoir investi sur le site, à des  fonds de pension ou à des actionnaires qui ne rêvent que de taux de profits à deux chiffres. A condition que les salariés aient leur mot à dire.  Cela ne sera possible qu'avec une nationalisation ou socialisation de l'entreprise.  Ce sera plus sérieux et plus crédible que la politique industrielle menée aujourd'hui par le patronat en France.

L’UE ne veut pas de nationalisations ?  Alors sortons en pour ouvrir d’autres choix que le chômage et la régression capitaliste à vie !

Contraindre à relocaliser 
Protéger notre industrie

Il faut taxer les produits importés en France: une taxe anti-dumping social et une taxe proportionnelle à la distance parcourue et au mode de transport. Les marchés publics doivent intégrer des critères sociaux et environnementaux favorisant les productions locales et nationales (coût énergétique, impact sur l’emploi…).  Les aides publiques aux entreprises ayant délocalisé tout ou partie de leur production doivent être annulées et remboursées1.

Il faut remplacer le libre-échange capitaliste par la coopération internationale.  Celle-ci doit être basée sur des échanges égaux définis dans des accords bi-latéraux.  En attendant, il faut taxer les produits qui concurrencent ceux qui sont fabriqués en France.  Cela concerne l’automobile.  Cela concerne également les produits pétroliers transformés ailleurs et  réimportés en France.

Le député socialiste G.Bachelay préconise cela … pour l’Europe!  Il sait très bien que Merkel et la commission de Bruxelles n’accepteront jamais.  Que l’on commence par le faire pour la France! Qu'il propose et vote au Parlement une loi allant en ce sens ! 

L’UE ne veut pas que nous contrôlions et protégions notre industrie ?  Alors sortons en pour ouvrir un autre avenir que la concurrence des salariés entre eux  et leur vie saccagée pour les profits des actionnaires !

 

1 Propositions du M'Pep : "Relocaliser et combattre les délocalisations" que nous reprenons ici.  Voir le site du M'Pep: M'pep

 


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