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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 22:48

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 22:34

Grèce : le « non » grec place Angela Merkel au pied du mur

 

lu sur La Tribune.fr


En votant “non”, les Grecs ont montré une nouvelle fois leur refus de l’impasse à laquelle a conduit l’austérité. Angela Merkel doit désormais choisir entre la prise en compte de ce vote et l’inflexibilité de son ministre des Finances.

Désormais, le bluff n’est plus possible pour Angela Merkel. Après une semaine de campagne réalisée dans des conditions inimaginables de banques fermées, d’argent rationné, de retraités angoissés et de matraquage médiatique angoissant, les Grecs ont dit une nouvelle fois « non. » On pourra certes relativiser la portée de ce non par le taux d’abstention [note OB : 40 %]. Mais il n’empêche. Dans les conditions décrites ci-dessus, il s’est trouvé plus d’électeurs grecs pour refuser l’ultimatum posé par les créanciers à leur pays que pour l’accepter.

 

Prêts à prendre le risque du Grexit plutôt que de subir l’austérité stérile
Entre le rejet d’une nouvelle cure d’austérité stérile et le risque du Grexit, les Grecs ont choisi la deuxième solution. Certes, nul en Grèce ne souhaite la sortie de la zone euro, mais le message envoyé ce dimanche 5 juillet à ceux qui, comme Jean-Claude Juncker, Benoît Cœuré ou Jeroen Dijsselbloem, les ont menacés durant une semaine d’une expulsion de l’Union économique et monétaire s’ils votaient « mal », est bien celui-ci : les Grecs sont prêts à prendre ce risque pour ne pas s’engluer à nouveau dans la spirale infernale de l’austérité sans fin.

 

Le rejet de la logique européenne

 

Une nouvelle fois donc – la deuxième en moins de six mois -, les créanciers peuvent donc mesurer l’ampleur du rejet des politiques qu’ils ont imposées au pays depuis 2010. Une nouvelle fois, ils peuvent prendre conscience que leur stratégie de la peur ne fonctionne plus en Grèce. Si Angela Merkel a déclaré ce dimanche qu’Alexis Tsipras « lance son pays vers un mur à pleine vitesse », elle doit ce soir reconnaître que, pour la première fois depuis 2010, sa stratégie du pourrissement a échoué. Elle qui déteste trancher se retrouve ce soir face à la nécessité d’un choix. Les autorités grecques sont désormais prêtes à reprendre les négociations : elles n’ont jamais vu le « non » comme un vote de rupture, mais comme un moyen de reprendre la main dans les négociations. Le camp grec est ce soir plus fort de son soutien populaire, mais il tend une main vers les créanciers. Et Angela Merkel doit simplement décider si elle accepte cette main tendue ou si elle la refuse.

 

Ne rien faire : ouvrir la porte au Grexit

 

Si elle la refuse, si elle laisse l’affaire, comme elle l’a fait depuis des mois, entre les mains de la BCE et de l’Eurogroupe, donc si elle continue à ne considérer la crise grecque que comme une affaire de technique financière, la Grèce n’aura guère d’autre choix que de sortir de la zone euro. Les banques grecques sont à l’agonie. Les distributeurs sont vides. La BCE doit, lundi 6 juillet, décider de l’accès du système financier grec à la liquidité d’urgence. Si elle n’a aucun signe de la possibilité d’un accord, il est certain qu’au mieux, elle durcira les conditions en abaissant la valeur des collatéraux (garanties) déposés par les banques grecques pour obtenir cette liquidité d’urgence. Alors, le gouvernement grec sera soumis à une économie à l’arrêt complet. Une situation qui peut durer quelques jours peut-être, le temps de rouvrir des négociations et d’envoyer un message à la BCE pour normaliser l’accès à la liquidité. Mais pas plus. Si aucun message d’ouverture ne vient de Berlin, la Grèce devra commencer à émettre une monnaie propre pour permettre le fonctionnement de son économie. La glissade vers le Grexit sera alors inévitable.

Stopper la machine infernale

 

Angela Merkel peut donc encore décider de stopper la machine infernale. Elle peut accepter le résultat de ce soir et la décision du peuple grec et engager des négociations sur la base de la dernière proposition grecque. Cette dernière, rappelons-le, reprenait l’essentiel du plan du 25 juin rejeté ce soir par les électeurs grecs à quelques exceptions près (maintien du rabais de 30 % de la TVA dans les îles de la mer Egée, suppression plus tardive de la retraite complémentaire pour les plus fragiles, par exemple). Elles sont donc acceptables par les créanciers. Mais Athènes n’acceptait ces sacrifices que dans le cadre d’une restructuration de cette dette insoutenable comme l’a encore reconnu le FMI vendredi 3 juillet. il faudra donc aussi que la chancelière accepte d’en parler.

Les “promesses intenables” d’Angela Merkel

 

On a beaucoup glosé sur les « promesses intenables » d’Alexis Tsipras. Mais on a oublié une autre promesse intenable : celle d’Angela Merkel faite à ses électeurs de récupérer les sommes versées à partir de 2010 à la Grèce dans le cadre d’une cavalerie financière intenable. La démagogie n’est pas toujours là où on l’attend et Angela Merkel arrive ce soir au bout de ses « promesses intenables. » Elle doit donc accepter de discuter – Athènes ne demande pas davantage – de l’avenir de la dette grecque.

La responsabilité de la chancelière face à l’avenir de l’Europe

 

C’est donc un choix difficile pour la chancelière. Si elle refuse d’emprunter cette voie, si elle continue de laisser décider la BCE, l’Eurogroupe et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble – qui estime que le Grexit pourrait n’être que « temporaire » et était sans effet pour l’Europe -, alors elle pourrait devoir aussi en assumer les terribles conséquences. D’abord, pour la Grèce elle-même. Si le Grexit tourne mal, elle devra répondre de l’aggravation d’une situation humanitaire déjà bien dégradée. Ensuite, elle devra savoir qu’elle entrera dans l’Histoire comme celle qui aura défait tout ce que la génération précédente avait construit. L’Union économique et monétaire deviendra un système de taux de change fixe. A tout moment, il sera possible d’en sortir ou de s’en faire expulser. Ce sera une construction dénuée de sens politique. Par ailleurs, pour refuser d’accepter la réalité de l’insoutenabilité de la dette grecque, la chancelière risque de devoir faire face à un défaut unilatéral de la Grèce, et elle et son ministre des Finances devront expliquer aux contribuables allemands que leur rigidité leur a fait perdre des montants bien plus importants que ce qu’ils avaient voulu sauvegarder. Enfin, elle devra assumer les risques qui sont aujourd’hui minimisés peut-être à tort d’un Grexit sur la conjoncture alors qu’un krach boursier se profile en Chine…

Au pied du mur

 

Ce soir donc, les Grecs placent clairement Angela Merkel face à ses responsabilités. La journée de lundi sera décisive. La chancelière rencontrera François Hollande en soirée. Mais elle devra auparavant faire savoir si elle accepte ou non la réouverture des négociations. Sans son accord, le Bundestag refusera toute discussion. Or, sans feu vert du Bundestag, le MES ne peut pas engager de discussions sur un nouveau programme. La chancelière est donc ce soir au pied du mur.

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 22:14

Référendums Européens...quand les peuples parlent !
- France 2005 : 54,68%
- Pays-Bas 2005 : 61,54%
- Irlande 2008 : 53,4%
- Grèce 2015 : 61,3%

Pour nous, c’est toujours NON !

 

Lu sur Faire vivre le PCF

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 16:03

Vers un immense scandale en Grèce...

06 juillet 2015 |  Par Nemesys sur Mediapart

 

Athènes, dimanche 5 juillet 2015, à 22h30.

On s'oriente vers un IMMENSE SCANDALE en Grèce, qui pourrait éclabousser les autorités européennes…

DE SOURCE OFFICIELLE, DES PLAINTES VONT SANS DOUTE ÊTRE DÉPOSÉES ET DES SANCTIONS ENVISAGÉES CONTRE DE NOMBREUSES STRUCTURES PRIVÉES QUI ONT POUSSÉ LA PROPAGANDE À SON PAROXYSME, EN ABUSANT DE LA CORRUPTION ET DU MENSONGE, ET EN VIOLANT LES LOIS ET RÈGLEMENTS EN VIGUEUR :


1 – C'est d'ores-et-déjà certain pour la plupart des chaînes de télévision qui n'ont pas du tout respecté l'égalité de temps d'antenne entre le NON et le OUI (rapport de 1 à 5, voire plus !). Les sanctions pourraient toucher jusqu'à la licence et le droit d'émettre temporairement.

2 – C'est probable pour Youtube qui a diffusé massivement de la publicité pour le OUI durant le jour de l'élection, avant les vidéos en Grèce.

3 – C'est possible pour le réseau de téléphonie mobile WIND qui a pratiqué ouvertement la corruption de vote en offrant des avantages à tous ses utilisateurs lui envoyant OUI par SMS.

4 – Un soutien sera apporté aux salariés violemment menacés par leurs employeurs et contraints d'aller aux rassemblements du OUI. Certains ont été licenciés et s'apprêtent à contre-attaquer.

5 – Le cas du chef d'état-major des armées sera examiné, car il a brisé son devoir de réserve et de neutralité en appelant publiquement à voter OUI.

6 – Une enquête est quasi-certaine pour les instituts de sondages qui ont presque tous énormément triché :
6a – annonçant une nette victoire du OUI en fin de semaine ;
6b – puis une possible victoire du OUI à l'annonce des premières estimations (pour freiner l'élan des rassemblements spontanés et affaiblir l'impact de l'information dans le monde) avec des fourchettes presque toutes entre 47% et 51% pour le OUI ;
6c – le résultat final, en réalité, semble proche de 60% ou encore supérieur, ce qui signifie un écart de 20%, voire plus. Il s'agit, par conséquent d'un immense manipulation organisée massivement durant la semaine et jusqu'à ce soir sur laquelle toute la lumière devra être faite.

Ce soir, le gouvernement donne la priorité à la fête de la victoire et au débat sur les perspectives.
Mais, dans les prochains jours, ce scandale éclatera très probablement en Grèce, et pourrait éclabousser les autorités européennes.

Les masquent tombent. Le vent se lève.

Salut fraternel à vous tou-te-s de la part de la foule athénienne !

Yanis Youlountas


Nouveau blog (merci Naz Oke) : http://blogyy.net 
Compte facebook provisoire pour amplifier la contre-information :
https://www.facebook.com/yyoulountas
Nouveau point sur la souscription de soutien du prochain film « Je lutte donc je suis », actuellement en fin de tournage en Grèce et en Espagne, après de nombreuses péripéties ! Merci de votre soutien et de porter la parole de nos luttes. On y est presque :
http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?rubrique4
Le film sera mis en ligne gratuitement dès sa sortie.

 
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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 15:51

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 15:41
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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 15:38

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 15:14

Cet article est reposté depuis CGT Dieppe.

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 14:24

Cet article est reposté depuis Réveil Communiste.

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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 22:51

Dimanche 5 juillet.  Après 20 heures. A plus de 61% les Grecs viennent de dire NON aux exigences de la «troïka ».

BFMTV met en bandeau : «Vers une large victoire du NON ».  Ça change du ton de la semaine écoulée.  Les médias et les politiques nous pronostiquaient un OUI, un OUI serré, mais un OUI quand même.  Cela faisait partie de la guerre idéologique menée pour stopper la dynamique du NON.  Tout aura été fait.  Sondages truqués, fermeture des banques pour créer la peur, proposition d’un gouvernement de technocrates en place de celui que les Grecs se sont choisi.  Mépris, de Juncker, de Merkel, à l’instar de Lagarde … sommant les Grecs de se comporter en adultes. Et présentation du NON comme d’un NON à l’euro  …

Ce soir, ces gens-là, on ne les entend pas.  Seuls parlent les partisans du NON. Mélenchon, Montebourg, Laurent, Dupont-Aignan et Le Pen. E.Woerth se risque à un commentaire de café du commerce : «  La Grèce a choisi de sauter dans l’inconnu ». Hollande se tait.  Merkel se tait.  Juncker se tait. Pascal Lamy, ancien directeur du FMI ose quand même une analyse forte : «  C’est clair qu’il y a un rejet ».  Le journaliste présent devant la commission européenne est bien seul devant la porte close : «  un silence assourdissant » commente-t-il. Sur ITélé, Olivier Ravanello continue cependant dans le mépris : «on aurait pu faire un référendum sur le bonheur et on aurait gagné » en assénant pour finir : «  les lois de l’économie sont là », transformant ainsi les choix austéritaires de l'UE en "lois de l'économie". Mais curieusement les journalistes présents semblent découvrir au soir du 4 juillet que Tsipras ne faisait pas voter sur l’appartenance ou non à l’euro et que le peuple grec avait tout simplement une vraie aspiration à son indépendance.  Après avoir développé tout le contraire durant la semaine passée.   

Hollande consulte et réunit Valls, Sapin, Harlem Désir.  Mais ils se taisent. Ils attendent : Merkel et Hollande doivent se concerter avant de prendre position. Ce qui confirme que la voix de la France n’est plus indépendante.  Les dirigeants des deux plus grands pays européens font front ? Ce sont eux qui vont donc mettre au point la réaction européenne ? Et les autres ?  Ils n’ont rien à dire ? La Slovénie, les pays baltes, la Pologne ? Et l’Italie, l’Espagne, le Portugal … Pas consultés non plus ? En réalité Hollande et Merkel doivent mettre en musique politique la réaction du capital européen  et de son bras armé, la commission européenne.

Ce soir, nous ne bouderons pas notre joie.  Car il est clair maintenant que l’Union Européenne est un carcan pour les peuples et qu’il leur faut du courage pour s’affranchir de ses décisions.  Il faut l’affronter politiquement. Comme le fait le peuple grec.  Comme l’ont fait les Français en 2005.  Mais les peuples européens, seront définitivement délivrés de la politique libérale-capitaliste de l’UE quand ils feront sauter les chaînes de cette dernière et en sortiront pour construire des coopérations économiques, sociales, culturelles qu’ils auront librement choisies et construites.

Les peuples de l’Europe doivent être souverains.  Sans restriction et sans exception.

Dimanche 4 juillet, 22 heures 30

Yvette Genestal
 

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