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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 22:50

Nous avons reçu une visite de nos camardes du Syndicat Sud-Coréen de Samsung qui s’inscrit dans le cadre de leur tournée Européennes du pour dénoncer les maladies professionnelles chez les travailleurs de Samsung ainsi que la répression forte contre le syndicalisme libre dans le pays. Lyon était leur dernière étape avant leur retour en Corée. Nous avons eu le plaisir de pouvoir échanger avec eux sur la situation des travailleurs de Samsung en Corée du Sud et du syndicalisme en général dans leur pays.

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 22:34

Social. Le conseil syndical de Chapelle Darblay réaffirme en 2017 sa détermination

à se battre pour sa papeterie.

Les membres du conseil syndical de la Chapelle Darblay
Les membres du conseil syndical
de la Chapelle Darblay
 
 
Novembre 2014, tremblement de terre aux portes de Grand-Couronne déjà touché par le séisme Pétroplus et son épicentre voisin, la direction finlandaise UPM propriétaire de la papeterie Chapelle Darblay annonce l’arrêt de la machine 3 et la suppression de 196 emplois sur le site. Après moult luttes et combats, grèves et manifestations, le syndicat sauve quarante emplois, obtient la création d’une commission industrielle, mais perd sa machine 3 le 19 juin 2015 à 15 h….

En ce début d’année 2017, avec 207 salariés rescapés, seule la machine 6 assure le service, fabriquant 80 % de papier journal standard, et 20 % de papier journal blanc, l’ancienne mission de sa sœur mécanique aujourd’hui en coma provoqué.

Un centre de tri à l’étude

Jean-François Gabala, porte-parole CGT, âme du combat, regrette amèrement l’absence des investissements promis par le groupe UPM : « La machine 6 n’étant pas prévue pour traiter le papier blanc occasionne des surcoûts de production » avec la désagréable impression d’être attendu au virage, car c’est le savoir-faire des salariés qui compense : « UPM a dû sortir 30 M€ pour le PSE, ils se remboursent aujourd’hui ! ».

Car les résultats officiels affichent un bénéfice de 5 M€ : « Sans compter les 500 000 € ponctionnés pour l’entretien du siège d’Helsinki, bref ! Tant qu’il y a de l’argent à gagner, UPM reste engagé ici. »

Composée d’élus politiques, de la direction de la papeterie, de ses représentants syndicaux, de la DIRRECTE et du préfet, la commission industrielle devait préparer l’avenir du site : « Des dix projets initiaux validés l’an passé, il n’en reste qu’un : l’ajout d’un centre de tri… Son étude commence en février ! Ne soyons pas pressés ! ». Et puis le moral est fragilisé chez les « survivants » après l’annonce de deux nouvelles fermetures de papeteries du groupe à l’étranger, s’ajoutant ici à un arrêt technique pour maintenance dans des conditions de travail dégradées. Mais le syndicat maintient le cap : « l’outil de travail appartient à ceux qui le font vivre, il faut positiver pour ne pas donner raison à ceux qui cherchent à nous enterrer ! ».

Pour ce faire, rien de mieux que des projets, au nombre de trois :

l’organisation des assises du papier avec les autres filiales régionales afin d’ancrer la filière durablement sur le territoire, échanger avec les établissements scolaires afin de valoriser le savoir-faire des « Pap Chap » et enfin faire une grande fête du papier le 1er mai. Le tout avec ce mot d’ordre : « Arrêtons de nous plaindre et soyons ambitieux ! ».

En 2017, les paps chaps serrent les dents, mais continuent de sourire à l’avenir

Source :http://cgtchapelledarblayupm.unblog.fr/

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 22:28
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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 13:37
Traduction : NATIONALISATION DE NOS CHEMINS DE FER

Traduction : NATIONALISATION DE NOS CHEMINS DE FER

Au Royaume-Uni, la privatisation des chemins de fer déraille
 |  sur la Tribune.fr
Le trafic était totalement paralysé, le 16 décembre 2016, lors d'une énième grève des conducteurs des trains Southern Rail, détenus à 35% par le français Keolis.
Le trafic était totalement paralysé, le 16 décembre 2016, lors d'une énième grève des conducteurs des trains Southern Rail, détenus à 35% par le français Keolis. (Crédits : REUTERS/Toby Melville)

La qualité du service ferroviaire se détériore à vitesse grand V outre-Manche, 20 ans après la privatisation de British Rail. Hausse incontrôlée du prix des billets, trains supprimés et réduction du personnels conduisent près de deux Britanniques sur trois à souhaiter une renationalisation complète. A cela s'ajoutent de nombreuses grèves, notamment dans le sud du pays, où les conducteurs et les chefs de train entament demain leur 33e jour de mouvement en moins d'un an.

Mardi dernier, des milliers de Britanniques ont convergé vers les gares du pays. Fin de vacances et retour au travail obligent. Dans une centaine de stations, pourtant, certains usagers sont restés à quai. Pancartes à la main. L'objet de leur colère, la nouvelle hausse des prix des billets de train, de l'ordre de 2,3% en moyenne sur l'ensemble du réseaux, décidée par les opérateurs de franchises privés.

 

14% du budget mensuel pour se rendre au travail

Selon des estimations du Labour, le prix des billets annuels a ainsi augmenté de 27% depuis 2010. Après avoir comparé les prix de 200 lignes, le parti emmené par Jeremy Corbyn, militant de la renationalisation, estime à 2.788 livres (3.222 euros) le coût du pass, soit 594 livres (686 euros) de plus qu'en 2010. Pas mieux, pour le syndicat TUC, selon lequel le prix moyen des billets de train augmente deux fois plus vite que l'inflation. Résultat, les Britanniques déboursent chaque mois six fois plus que les Français simplement pour se rendre sur leur lieu de travail. 14% de leur revenu mensuel, très exactement, contre 2% pour les usagers de l'Hexagone.

"Nous menons actuellement la plus importante modernisation du rail depuis plus d'un siècle, afin de proposer davantage de places et de services, justifie le ministre des Transports Chris Grayling dans les colonnes du Guardian. Le coût d'un tel projet a toujours été équilibré, entre les contributions des usagers et des contribuables." Contribution des usagers, dans la mesure où une partie des recettes des billets est reversée par les opérateurs privés à l'Etat. Et peu importe si l'usager et le contribuable sont la plupart du temps, de fait, une seule et même personne.

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 11:04

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 11:03

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 11:01

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 10:52

Editorial de la Tribune des travailleurs du 11 janvier 2017

Par Daniel Gluckstein 

1ere-page-tt71Entre deux visites, à dix jours d’intervalle, en Irak et au Mali pour y inspecter « nos » troupes, Hollande a pris position : les dépenses de défense en France augmenteront, pour atteindre 2 % du produit intérieur brut (PIB) d’ici à cinq ans (passant de 32 à 40 milliards d’euros par an).

Cette décision vient de loin.

Septembre 2014. Le sommet des chefs d’état et de gouvernement de l’OTAN invite les pays adhérents à se « conformer à la directive de l’OTAN recommandant un minimum de dépenses de défense de 2 % du PIB ».

Juillet 2016. Nouveau sommet de l’OTAN (avec Obama) qui rappelle l’exigence des 2 % et se réjouit : « Nous avons franchi un cap. Collectivement, les dépenses de défense des alliés ont augmenté en 2016 pour la première fois depuis 2009. » Trump, alors en campagne, menace : les pays européens qui ne satisferont pas à l’exigence des 2 % ne pourront compter sur l’appui des états-Unis.

13 décembre. Déclaration commune OTAN/Union européenne qui revendiquent d’être « différents mais complémentaires » et invitent « l’Union européenne (…) à faire plus pour protéger et défendre ses citoyens ». Deux jours plus tard, le Conseil européen de sécurité et de défense appelle les pays européens à « consentir plus d’efforts notamment en (…) ressources supplémentaires ». Le secrétaire général de l’OTAN se félicite aussitôt de ce « renforcement de la coopération entre l’OTAN et l’Union européenne » et ajoute : « Plus il y aura de capacité de défense européenne, plus il y aura de dépenses de défense en Europe, plus forte sera l’industrie de défense basée en Europe, plus forte sera l’Union européenne. »

21 décembre : en France, dans une déclaration fracassante, le général de Villiers, chef d’état-major des armées, exige « une hausse progressive du budget de la défense pour rejoindre la cible de 2 % du PIB ».

6 janvier 2017 : après avoir fait mine de résister quelques jours, Hollande s’engage sur les 2 %.

Aujourd’hui, plus de 30 000 hommes de troupes françaises sont engagés dans des interventions illégitimes dans le monde entier. Combien demain ?

Les traités jumeaux qui fondent l’OTAN et l’Union européenne au compte de la classe capitaliste n’ont qu’une fonction : déchaîner les guerres contre les peuples à l’extérieur, détruire leurs droits et leurs acquis à l’intérieur.

Le démantèlement de ces traités de mort et de désolation sociale est indispensable au peuple travailleur pour prendre entre ses mains les instruments de sa souveraineté et de la paix.

Le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID) est membre du Comité ouvrier international contre la guerre et l’exploitation, pour l’Internationale ouvrière, constitué en novembre dernier à Mumbai (Inde), par des organisations et des militants du mouvement ouvrier de 45 pays.

Le POID combat pour un gouvernement ouvrier qui ordonne le retrait des troupes et consacre les milliards de la guerre à l’école, aux hôpitaux, aux services publics. Et qui, pour cela, n’hésite pas à rompre avec ces traités. C’est ce que nous dirons, pour notre part, le 18 mars au mur des Fédérés.

À bas la guerre !

À bas l’exploitation !

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 10:48
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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 10:42

Entretien avec William Audoux, de la CGT Renault Cléon

À Renault, la CFDT valide le nouvel accord antisocial, pour toujours plus de flexibilité et de précarité

Publié le 9 janvier 2017

 

Ce lundi 9 janvier, le syndicat CFDT de Renault a annoncé qu’il signerait le nouvel accord de compétitivité du groupe, s’alignant sur l’avis favorable préalablement émis par FO et de la CFE-CGC. La CFDT permet ainsi au patronat d’obtenir la majorité pour faire passer cet accord synonyme d’une cruelle défaite pour les ouvriers quant au temps de travail et aux suppressions de postes.

Propos recueillis par Vincent Duse, délégué CGT à PSA Mulhouse

C’est contre cette nouvelle attaque que les ouvriers de l’usine Renault de Cléon, en Normandie, s’étaient mis en grève le 5 janvier, à l’appel de la CGT, bloquant un rond-point entre 4h et 9h30. En effet, le nouvel accord de compétitivité promet une dégradation toujours plus importante des conditions de travail pour l’ensemble des sites de la multinationale française. Pourtant, à Cléon comme ailleurs,la précarité est déjà largement la règle à Renault, qui compte 30000 travailleurs et près de 10 000 intérimaires. Le site normand, spécialisé dans la production des boîtes de vitesse et de moteurs, compte à lui seul1800 intérimaireset 150 CDD sur un effectif de 5000 travailleurs, soit plus de 30% de précaires. Dans le secteur de l’assemblage, où les postes sont les plus durs et les cadences infernales, les chiffres de la précarité sont particulièrement alarmants avec plus de 90% d’intérimaires. Nous avons interviewé William Audoux, secrétaire du syndicat CGT Renault Cléon.

Le 5 janvier, jour de la relecture de l’accord, vous aviez appelé à la grève à Renault Cléon. Tu peux nous dire ce qui vous a motivés ?

C’est bien simple, sur le groupe Renault ils veulent faire comme dans l’usine la plus productive d’Europe, et surtout la pire en termes de conditions de travail :Sunderland en Angleterre. Là-bas,il n’y a que des précaires et les salariés ne tiennent pas plus de 5 ans. L’exploitation est si infernale qu’il n’y a que des salariés entre 21 et 35 ans, les plus âgés ne tiennent pas. Alors on a voulu faire quelque chose pour marquer notre opposition à l’accord de compétitivité, c’est pourquoi on a mobilisé aux deux entrées du site et organisé un blocage avec une centaine de salariés sur la journée.

En 2013 avec le premier accord de compétitivité à Renault, c’était le premier accord de ce type en France. On peut dire que vous avez été précurseurs dans le domaine...

Oui en effet,l’accord de 2013 nous a laissé un goût amer, avec la suppression de 10 000 emplois et 21 jours de RTT. Seulement une partie des 3000 embauches promises a été réalisée. Aujourd’hui, avec le nouvel accord qui vient d’être signé, cela va encore s’aggraver. Et pourtant, le groupe n’a jamais fait autant d’argent, il y a aujourd’hui 20 milliards d’euros dans les caisses de Renault, et après ça,ils osent encore nous demander de nous serrer la ceinture.[...]

la suite ci-dessous sur Révolution permanente.

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