D’après les chiffres qui circulent dans les milieux syndicaux, ce sont plus de 1000 citoyens qui auraient été condamnés pour leurs participations à des actions du mouvement social contre la Loi Travail au cours de l’année 2016.
Dans le même temps, Initiative Communiste n’a pu recenser le procès que d’un seul policier – celui que la France entière a vu tabasser un jeune lycéen de 15 ans à Paris. Et ce malgré des centaines de témoignages de violences policières et des dizaines et dizaines de plaintes déposées.
Parmi les causes de poursuites, les accusations reposent pour l’essentiel sur des qualifications d’outrages, de refus d’obtempérer. Des chefs d’accusation résultant bien souvent d’arrestations violentes, dénoncées comme arbitraires par les manifestants.. Ainsi que des poursuites attaquant directement le droit de manifester (pour entrave à la circulation par exemple) ou la liberté d’expression (outrage ou diffamation…). Autant de points mis en exergue par le rapport de la mission d’information publié par nos confrère de Reporterre.