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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 14:38
Marwan Barghouthi en direct de la prison de Hadarim cellule n°28.
mercredi 14 octobre 2015
popularité : 25%

 

Aucun peuple sur terre n’accepterait de coexister avec l’oppression. Par nature, les êtres humains aspirent à la liberté, luttent pour la liberté, se sacrifient pour la liberté. Et la liberté du peuple palestinien n’a que trop tardé. Une tribune de Marwan Barghouthi [1]parue dans le journal anglais The Guardian le 12 octobre dernier.

L’escalade n’a pas débuté avec la mort de deux colons israéliens. Elle a débuté il y a longtemps, et s’est poursuivie durant des années. Chaque jour, des Palestiniens sont tués, blessés, arrêtés. Chaque jour, le colonialisme avance, le siège contre notre peuple à Gaza se poursuit, l’oppression et l’humiliation persistent. Alors que certains veulent que nous soyons accablés par les conséquences potentielles d’une nouvelle spirale de la violence, je continue à plaider, comme je l’ai fait en 2002 , pour que l’on s’attaque aux causes de cette violence : le déni de liberté pour les Palestiniens.

Certains ont suggéré que la raison pour laquelle nous ne sommes pas parvenus à conclure un accord de paix est le manque de volonté de feu Président Yasser Arafat ou du manque de capacité du Président Mahmoud Abbas, alors que tous les deux étaient prêts et capables de signer un tel accord.

Le véritable problème est qu’Israël a choisi l’occupation aux dépens de la paix et a usé des négociations comme d’un écran de fumée pour faire avancer son projet colonial. Tous les gouvernements au monde connaissent pertinemment cette vérité élémentaire et pourtant nombre d’entre eux prétendent que le retour aux recettes éculées nous permettra d’atteindre la liberté et la paix.

La folie c’est de répéter sans arrêt la même chose et d’espérer un résultat différent. Il ne peut y avoir de négociations sans un engagement israélien clair de se retirer complètement du territoire qu’Israël a occupé en 1967, y compris en ce qui concerne Jérusalem, une fin de l’ensemble des politiques coloniales, la reconnaissance des droits inaliénables du peuple palestinien, y compris le droit à l’auto-détermination et au retour, et la libération de tous les prisonniers palestiniens. Nous ne pouvons coexister avec l’occupation israélienne, et nous ne capitulerons pas devant elle.

On nous a demandé d’être patients, et nous l’avons été, donnant une chance après l’autre pour la conclusion d’un accord de paix, y compris depuis 2005 et jusqu’à aujourd’hui. Il est peut-être utile de rappeler au monde que notre dépossession, exil et transfert forcés, et l’oppression que nous subissons ont duré près de 70 ans et nous sommes le seul point toujours à l’agenda des Nations Unies depuis sa création.

On nous a dit qu’en ayant recours aux moyens pacifiques et aux cadres diplomatiques et politiques, nous engrangerions le soutien de la communauté internationale pour mettre fin à l’occupation. Et pourtant, comme en 1999 à la fin de la période intérimaire, la communauté internationale n’a pas réussi à adopter une seule mesure significative, y compris mettre en place un cadre international assurant la mise en œuvre du droit international et des résolutions onusiennes, et adopter des mesures pour mettre fin à l’impunité, y compris à travers le boycott, les désinvestissements et les sanctions, en s’inspirant des outils qui ont permis de débarrasser le monde du régime d’apartheid.

En l’absence d’intervention internationale pour mettre fin à l’occupation, et en l’absence d’actions sérieuses des gouvernements pour mettre fin à l’impunité d’Israël, et en l’absence de toute perspective de protection internationale accordée au peuple palestinien sous occupation, et alors même que la colonisation et ses manifestations diverses, y compris les attaques violentes des colons israéliens, s’intensifient, que nous demande-t-on de faire ?

Laisser faire et attendre qu’une autre famille palestinienne se fasse brûler, qu’un autre jeune palestinien se fasse tuer, qu’une nouvelle colonie soit construite, qu’une autre maison palestinienne soit détruite, qu’un autre enfant palestinien soit arrêté, qu’une nouvelle attaque de colons ait lieu, qu’une autre agression contre notre peuple à Gaza soit lancée ?

Le monde entier sait pertinemment que Jérusalem est la flamme qui peut inspirer la paix ou déclencher la guerre. Alors pourquoi demeure-t-il impassible alors que les attaques israéliennes contre le peuple palestinien dans la ville et les lieux saints musulmans et chrétiens, notamment Al-Haram Al-Sharif, continuent sans relâche ? Les actions et les crimes israéliens ne détruisent pas seulement la solution à deux États sur les frontières de 1967 et violent le droit international. Ils menacent de transformer un conflit politique qui peut être résolu en un conflit religieux éternel qui ne fera que déstabiliser plus avant une région qui fait déjà l’expérience de bouleversements sans précédents.

Aucun peuple sur terre n’accepterait de coexister avec l’oppression. Par nature, les êtres humains aspirent à la liberté, luttent pour la liberté, se sacrifient pour la liberté.

Et la liberté du peuple palestinien n’a que trop tardé. Pendant la première Intifada, le gouvernement israélien a lancé une politique « briser leurs os pour briser leur volonté », mais une génération après l’autre, le peuple palestinien a démontré que sa volonté ne peut être brisée et ne doit pas être testée.

Cette nouvelle génération palestinienne n’a pas attendu les pourparlers de réconciliation pour incarner une unité nationale que les partis politiques ont échouée à réaliser, dépassant les divisions politiques et la fragmentation géographique. Elle n’a pas attendu d’instructions pour mettre en œuvre son droit, et même son devoir, de résister à cette occupation. Elle le fait sans armes, alors même qu’elle est confrontée à une des plus importantes puissances militaires au monde. Et pourtant, nous demeurons convaincus que la liberté et la dignité l’emporteront, et que nous triompherons. Et que le drapeau palestinien que nous avonavec l'oppression"s levé avec fierté à l’ONU flottera au-dessus des murailles de la vieille ville de Jérusalem, pas pour un jour, mais pour toujours.

J’ai rejoint la lutte palestinienne pour l’indépendance il y a 40 ans, et fus emprisonné pour la première fois à l’âge de 15 ans. Cela ne m’a pas empêché de plaider pour une paix fondée sur le droit international et les résolutions de l’ONU. Mais j’ai vu Israël détruire méthodiquement cette perspective année après année.

J’ai passé 20 ans de ma vie dans les geôles israéliennes, y compris les 13 dernières années, et ces années n’ont fait que renforcer ma foi en cette vérité inaltérable : le dernier jour de l’occupation sera le premier jour de paix. Ceux qui veulent réaliser cette dernière doivent agir, et agir maintenant, pour précipiter la première.

Marwan Barghouthi prison de Hadarim cellule n°28

Transmis par la_peniche

 

[1] Marwan Barghouthi, leader palestinien emprisonné, député, Président du groupe d’amitié avec la France au Conseil Législatif Palestinien, Membre du Comité Central du Fatah, souvent appelé « le Mandela palestinien »

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 17:08
Extrait du film de Stanley Kubrick " Docteur Folamour"

Extrait du film de Stanley Kubrick " Docteur Folamour"

Halte à la guerre ! Un communiqué du Collectif Communiste Polex

Syrie : halte à la guerre !

La Polex dénonce avec force l’engagement militaire et diplomatique, ouvert et assumé, du gouvernement français en Syrie. Celui-ci va jusqu’à revendiquer comme allié de fait le groupe fanatique islamique al-Nosra, considéré comme affilié à Al-Qaïda, une organisation terroriste et dangereuse pour la communauté mondiale.

La Polex condamne l’implication de la France dans le sillage des États-Unis, dans une guerre d’abord civile puis internationalisée par l’impérialisme, à travers l’envoi d’armes et de mercenaires étrangers.

La Polex met notre peuple en garde contre le danger d’une telle politique aventuriste, qui risque chaque jour davantage de mener la France et le monde à une troisième guerre mondiale. 

Signalons que al-Nosra signifie Al-Qaïda en Syrie. Il ne s'agit pas d'un groupe considéré comme affilié, mais d'un groupe qui a revendiqué son affiliation. 
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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:59
Allons, avant de me remettre à l’écriture de mon prochain livre (je suis dans la dernière ligne droite), une manifestation de mauvaise humeur maitrisée contre la politique étrangère du couple Fabius – Hollande. Certes, Vladimir Poutine n’est pas exactement le type de démocrate dont on rêverait sous nos climats, il est sans doute machiste et est resté homophobe. Même si la Russie a rarement connu mieux, ce n’est pas un modèle. En revanche, il est à l’évidence le plus redoutable “homme d’État” du moment, de la trempe des grands de l’ancien temps. Bachar Al Assad est  un tyran sanguinaire, pas de doute. Pour autant, quand même ?
Qu’est-ce que c’est que cette politique américano-française (les Français étant les extrémistes dans l’affaire) qui consiste à “bombarder Daesch en Syrie” mais à laisser des colonnes de cette organisation foncer à terrain découvert, puis assiéger des semaines durant, Palmyre sans une seule intervention pour s’y opposer ? Des centaines de soldats syriens seront égorgés, mais ils étaient les mercenaires du “méchant”, alors rien à dire, ils l’avaient cherché…. Le conservateur des antiquités du site sera lui torturé et décapité, Palmyre dynamité.
Qu’est-ce que c’est que cette politique qui consiste à armer “les bons adversaires” du tyran, à entrainer des troupes pour les renforcer alors que tout le monde sait qu’aujourd’hui, sur le terrain, le ‘front uni” contre Assad a comme composante majeure Al Nosra, Al Qaida en Syrie, grand massacreur de soldats et de chrétiens, et d’autres groupes guère moins islamistes et extrémistes. Hélas, trois fois hélas, l’ALS existe surtout par ses portes-paroles dans les grands hôtels de la région.
Qu’est-ce que c’est cette politique qui refuse de voir une évidence : aujourd’hui, plus encore que le Liban, la région du monde qui a connu le plus grand afflux de réfugiés (sa population a été multipliée par quatre), c’est le croissant chiite – alaouite – chrétien adossé à la méditerranée qui résiste encore à l’avancée de Daesch et des autres groupes islamistes, que sa chute serait une catastrophe, un désastre humanitaire encore plus grand que celui épouvantable vécu depuis trois ans ?
Et puis, veuillez excuser la pointe de cynisme, qui aujourd’hui a créé une situation qui menace le monde ? Sont-ce les américains armant les talibans contre les Russes en Afghanistan, chassant d’Irak un tyran laïc pour le remplacer par un pouvoir chiite allié de l’Iran et opposé à des islamistes sunnites ? Sont-ce les Français pourchassant le tyran Kadhafi jusqu’à le livrer à ses ennemis qui le mettront en pièce, et laissant ensuite s’installer à sa place une kyrielle de groupes sunnites extrémistes et djihadistes dans un pays ouvert à tous les trafics et menace mortelle pour toute la région ? Ou bien les méchant russes gouvernés par un méchant Poutine et soutenant un horrible dictateur ?
Une dernière question, maintenant, iconoclaste. Le couple Fabius – Hollande a décidé pour d’honorables raisons commerciales de soutenir l’alliance avec le grand pays inventeur du wahhabisme et décapiteur de têtes qu’est l’Arabie saoudite, avec le Qatar financeur des mouvements salafistes à travers le monde. Presque rien à dire, c’est de la “realpolitics“. Mais cela justifiait-il de soutenir aussi sans nuance  l’intervention de ces pays au Yémen voisin en proie à une rébellion chiite (houtiste) mais aussi aux exactions d’un puissant Al Qaida local, équivalent yéménite d’Al Nosra en Syrie ; intervention anti-chiite favorisant indirectement Al Qaida ? Cela justifie-t-il d’intervenir si mollement contre les évidentes atteintes aux droits de l’homme dans ces pays, ne permettrait-il pas de les rappeler à leurs devoirs envers les réfugiés quittant l’Irak et la Syrie sous la pression principale des groupes qu’ils ont financés ?
Aujourd’hui, le méchant Poutine et les méchant Russes ont décidé d’intervenir pour éviter la chute du croissant chiite – chrétiens en Syrie, soutenant en cela, on ne peut le contester, le tyran Assad. C’est aussi, de leur part, de la “realpolitics” : ils ont là leur dernière base en Méditerranée, importante pour leur volonté de ne pas laisser partout le champ libre aux États-Unis. L’affaire de Sébastopol et de la Crimée témoigne de leur vigilance à défendre ce qu’ils voient comme leurs intérêts stratégiques. Ils sont aussi les défenseurs des chrétiens orthodoxes d’Orient  et, de plus, sont concernés au premier chef par le terrorisme islamiste. Ne pas se faire d’illusion sur les motivations de Poutine justifie-t-il d’emboiter le pas au déluge de propagande anti-russe, dénoncer les morts civils des frappes russes dans le même temps où on ne proteste guère contre la destruction en Afghanistan d’un hôpital de Médeçins sans frontière et la mort de plus de vingt personnes, dont des enfants malades et douze employés de l’ONG ? Est-il si difficile d’admettre que, en toute lucidité, notre intérêt cynique est sans doute que le méchant Poutine empêche le contrôle total de la Syrie par les islamistes, y compris ceux que nous avons rangés dans le camp de “nos amis” ? Merkel semble l’avoir compris, le couple Fabius – Hollande, non.
Axel Kahn, le cinq octobre 2015
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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:25

Taoufiq Tahani, Président de l’AFPS, vendredi 2 octobre 2015

Monsieur le Ministre,

Je viens vers vous alors que pour la seconde fois, notre compatriote Salah Hamouri, demeurant à Jérusalem, est l’objet d’un « ordre militaire » le privant de son droit de circuler librement, en l’occurrence de circuler librement dans les Territoires palestiniens occupés.

La liberté de circulation, élément fondamental des droits de l’homme, ne peut souffrir d’exception, sauf cas extraordinaire que seule la justice pourrait requérir.

Salah Hamouri a reçu à nouveau un ordre militaire daté du 24 septembre le privant jusqu’au 22 mars prochain, de la possibilité de circuler en Palestine. Cette interdiction est un « ordre militaire » s’appuyant sur de prétendus éléments de « sécurité » qui, relevant du secret, ne lui sont pas communiqués. C’est d’un arbitraire absolu. Au demeurant, son cas n’est pas isolé ainsi que je vous l’ai déjà signalé. Mais rien ne bouge.

Salah Hamouri, habitant de Jérusalem-Est, est déjà privé du caractère palestinien de sa bi-nationalité. De jure, du fait de l’annexion de Jérusalem, condamnée par la France et la communauté internationale, Salah Hamouri n’est strictement « que » Français. Nous avons donc des devoirs envers lui. Notre pays à des devoirs à faire respecter pour tous ses citoyens. Il ne peut accepter que notre compatriote, après avoir passé 7 ans dans les prisons israéliennes alors qu’aucun fait n’a été établi contre lui, soit à nouveau l’objet de mesures arbitraires restrictives de liberté de la part des autorités israéliennes.

Les démarches entreprises par nos services lors du précédent « ordre militaire » de 6 mois n’ont rien donné. Les autorités israéliennes ne tiennent aucun compte du droit et de nos démarches et recommencent aujourd’hui comme si de rien n’était.

A travers Salah Hamouri, bafoué dans ses droits élémentaires, c’est la France qui est bafouée. Cela doit cesser. Nous disposons, en cas de besoin, de moyens pour faire prévaloir le droit contre l’arbitraire.

Je vous demande donc avec force, Monsieur le Ministre, au-delà d’une simple protestation d’exiger la levée immédiate de cet ordre militaire injuste et inhumain.

Dans l’attente de votre réaction,

Je vous prie, Monsieur le Ministre, de croire en mes salutations les plus distinguées.

Taoufiq Tahani
Président de l’AFPS

 

Lu sur le site de l'AFPS

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 13:52
Le gouvernement se plie-t-il au lobby américain de la guerre ?
1 Octobre 2015 sur le site du PTB

Dans une lettre ouverte, Denise Bauer, ambassadrice des États-Unis en Belgique, met la pression sur le gouvernement belge. Selon elle, la Belgique devrait investir plus dans l’armement. Ce qui revient à dire : « Pas d’argent pour vos pensions, mais pour nos avions. »

Le ministre belge de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), réagit plutôt positivement. Et pour cause…

Cette lettre ouverte arrive au moment où Steven Vandeput présente ses trois scénarios pour l’avenir de l’armée belge. Chacun de ces scénarios prévoit une augmentation du budget de la Défense. Pendant que notre gouvernement attaque les pensions, la N-VA et le MR veulent investir dans des avions de chasse. Mais le 7 octobre, des dizaines de milliers de Belges se mobilisent à Bruxelles contre cette politique.

Les Américains se disent « conscients de la situation budgétaire difficile » de la Belgique, mais Denise Bauer se comporte en fait en vendeuse de matériel militaire (américain). Le message est clair : « Économisez plutôt sur les pensions que sur les armes. » Pensez par exemple aux avions de chasse F-35 très chers que la Belgique devrait acheter auprès de la multinationale américaine Lockheed Martin. Cela coûterait six milliards au contribuable.

Ce qui justifierait ce genre d’achat serait, selon l’ambassadrice, « l’environnement en termes de sécurité ». En réalité, elle sait mieux que quiconque que les bombes américaines – et belges – sur, entre autres, l’Irak et la Libye sont en grande partie responsables du chaos et de l’insécurité au Moyen-Orient. La crise actuelle des réfugiés en est l’illustration dramatique. Après plus d’une décennie de guerre en Afghanistan, les Taliban ont cette semaine refait leur entrée à Kunduz (ville où l’armée belge a été active aussi). La guerre n’apporte pas la sécurité. « Sécurité » signifie « paix », un mot qui n’apparaît nulle part dans la lettre de l’ambassadrice Bauer.

Ce gouvernement s’est déjà à de multiples reprises montré comme étant le gouvernement des lobbys. Pensons aux cadeaux fiscaux pour les diamantaires. Pensons à sa soumission à Electrabel, ses centrales nucléaires et profits pharamineux. Le gouvernement Michel-De Wever se prépare-t-il à devenir le gouvernement du lobby américain de la guerre ?

 

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 09:36
Lu sur Initiative communiste

Ca y est, les USA viennent de l’avouer, les armes qu’ils livrent en Syrie tombent dans les mains d’Al-Qaida et des Islamistes. Et c’est également probablement le cas des armes que livrent le gouvernement français. Y aura t-il un journaliste (courageux) pour poser la question à François ou à Laurent Fabius ?

Et l’on ne pourra pas dire que ces derniers n’ont pas été prévenus. Au-delà des interpellations publiques répétées du PRCF, c’est par exemple le député communiste du Nord Jean-Jacques Candelier qui interpellait le 28 mai 2013 le parlement via la présidente de la Commission Défense alors que l’Union Européenne venait de prendre la décision de lever l’embargo sur les armes à destination de la pour armer les « rebelles » :

Madame la Présidente, [Mme Patricia Adam présidente de la commission défense de l’Assemblée Nationale ndlr]

Les 27 se sont entendus hier pour lever l'embargo sur les armes à destination des rebelles syriens. L’Autriche, la Suède, les Pays-Bas ou la Belgique ont indiqué n’avoir aucune intention d’armer les rebelles. (…) En livrant des armes directement aux rebelles, non seulement la France alimenterait la civile, mais elle répandrait des armes qui ne manqueraient pas d’atterrir entre les mains de groupes terroristes, comme ce fut le cas en ou en Afghanistan auparavant.Par ailleurs, le droit international et humanitaire prohibe tout envoi de matériels qui « risquent de provoquer ou de prolonger des conflits armés ou d’aggraver des tensions ou des conflits existants dans le pays destinataire ».

Alors que nous apprenons par la presse qu' "aucune arme ne devrait être livrée d,ici au 1er août ", quelle est l’analyse de la situation en Syrie ? Quelle est la stratégie de la France ?

Quelle est l’opportunité et la légalité d’équipements militaires létaux ? Comment se déroule actuellement l’assistance technique au bénéfice de la coalition nationale syrienne Je vous serais reconnaissant de bien vouloir organiser une audition spécifique du Gouvernement sur l’action de la France dans cette guerre civile.

Jean Jacques Candelier, Député PCF du Nord – Somain, 28 mai 2013

Devant l’évidence, l’état major des forces armées américaine par la voix de son commandant des forces américaine au moyen orient vient de reconnaitre que les « rebelles » « syriens » formés et équipés par les Etats-Unis ont remis au moins 25% de leurs armes au front Al-Nosra branche combattante d’Al-Qaïda en Syrie. Les Etats-Unis consacre un budget d’un demi-milliards de dollars à l’armement de troupes « rebelles » en Syrie.

Bien évidemment cela ne surprendra pas ceux qui suivent de près ce qui se passent en Syrie et en Irak, ni ceux qui lisent Initiative Communiste et www.initiative-communiste.fr médias du PRCF dénonçant de longue date l’utilisation de forces soit disant « islamistes » par l’ euro-atlantique pour déstabiliser le proche-orient et le moyen-orient et y répandre un chaos favorable à la domination américaine et européenne en faisant tomber les états dont les gouvernements n’étaient pas directement sous leurs coupe. De l’Irak à la Lybie en passant par la Syrie.

Et chacun peut ainsi prendre conscience de la duplicité du double discours occidental, prétendant lutter d’un coté contre Daesh, Al-Qaïda ou le terrorisme et d’autre part le soutenant dans les faits et dans les actes. Chacun peut observer que ce sont bien les mêmes qui arme les terroristes en Syrie, et qui font ensuite voter des lois liberticides et occuper nos rues par des militaires soit disant pour prévenir les attentats que ces mêmes terroristes commettent en France ! Ce sont bien les mêmes qui se lamentent sur la mise à sac de Palmyre par Daesh et ceux qui montent une coalition internationale soit disant pour combattre Daesh, coalition qui comprend en son sein des états qui sont des soutiens déclarés de Daesh !

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 08:11
Livre : "Hillary Clinton, La reine du chaos" par Diana Johnstone

Diana Johnstone

Diana Johnstone analyse le lien entre les ambitions d’une politicienne sans scrupule, Hillary Clinton, et la machine qui sous-tend “l’empire américain” : le complexe militaro-industriel, les médias, le lobby pro-israélien, et les intellectuels qui orientent le discours sur les droits de l’homme, le multiculturalisme ou les droits de minorités en faveur de la guerre perpétuelle.

Passant en revue les conflits au Honduras, au Rwanda, en Libye, Bosnie, Kosovo, Irak, Syrie et Ukraine, Diana Johnstone illustre une caractéristique de l’empire américain qui diffère des empires passés : une volonté de destruction d’ennemis potentiels plutôt que d’occupation et d’exploitation.

En se faisant la porte-parole de “gauche” de l’offensive actuelle contre la Russie, avec le risque de guerre nucléaire qu’elle entraîne, Hillary Clinton renforce un des principaux dangers qui menacent l’humanité aujourd’hui.

Aux éditions Delga


DIANA JOHNSTONE

Hillary Clinton. La Reine du Chaos

Prix : 19 euros

Référence : 978-2-915854-85-5

Format : 14 x 21

Nombre de pages : 232

 

En savoir plus sur l'auteur :  Ayant grandi à Washington dans un milieu progressiste, Diana Johnstone a participé au mouvement contre la guerre du Vietnam, aux États-Unis et en France. Elle a fait une thèse en littérature française sur Malraux, à l’Université du Minne- sota, et a travaillé comme journaliste indépendante. Son livre sur les guerres en Yougoslavie, La Croisade des fous (Le Temps des cerises, 2005), est en cours de republication.

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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 09:04

Le 20 Septembre le blog d'Action Communiste faisait les commentaires suivants à propos de l'information, trouvée dans le Monde, concernant l'arrivée de rebelles syriens entraînés par les Etats-Unis.  La réalité nous donne raison.  Mais hélas ce n'était pas difficile à prévoir ...

Entraînés en Turquie, ces "rebelles" sont peu suspects de sympathie pour les combattants kurdes, pourtant efficaces contre Daesh ... Qui combattront-ils ?  Daesh ? Les Kurdes ? ou le régime syrien ?  Au fait : quelle est la position des Etats-Unis et de l'Occident face à Al-Qaïda ? Rebelles modérés ?  Presque modérés ? BHL pourrait-il nous éclairer ? AC le 20 septembre.
"Un groupe de rebelles entraînés par les Etats-Unis entre en Syrie

Le Monde.fr avec AFP et Reuters |


Extrait.

Washington a commencé au printemps à former et équiper des rebelles syriens décrits comme modérés pour combattre l’EI en Syrie mais le programme n’a pas réussi à décoller.

Un groupe de rebelles syriens entraînés en Turquie par les Etats-Unis pour combattre le groupe djihadiste Etat islamique (EI) est entré ce week-end en Syrie, indiquée l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH)."

Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le
 

Un combattant rebelle lors d'affrontements avec les forces pro-gouvernementales le 18 septembre 2015 dans la province d'Idlib

Un combattant rebelle lors d'affrontements avec les forces pro-gouvernementales le 18 septembre 2015 dans la province d'Idlib

afp.com/OMAR HAJ KADOUR

Le commandement des forces américaines au Moyen-Orient a reconnu vendredi que des rebelles syriens, formés par les Etats-Unis, ont remis 25% de leurs munitions à des combattants du Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.

[...]

suite sur le site de l'Express

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25 septembre 2015 5 25 /09 /septembre /2015 08:49

Publié par Jean Lévy

Des images pour comprendre

Les Crises a sorti un article sur les troubles du 31 août 2015 (les-crises.fr). En complément, nous pouvons ajouter que le bilan des heurts est à présent de 3 morts et d’environ 150 blessés. De plus, il s’avère que presque tous les activistes qui ont été arrêtés sont d’anciens membres de bataillons de volontaires qui ont, précédemment, combattu au Donbass (novosti.dn.ua).

Le choc est rude pour le pouvoir, Porochenko parle de “coup de poignard dans le dos” (sputniknews). Le premier policier mort a été enterré en héros. Les Svoboda et autres ultras sont à présents stigmatisés alors que ce sont eux qui ont formé les troupes de première ligne du Maidan de 2014 et ont permis l’arrivée au pouvoir de ce régime 

Svoboda est à présent taxé d’anti-sémitisme et de nazisme (même pas de néo). Il est loin le temps où Fabius soutenait que le parti était à droite, mais pas à l’extrême (franceinter.fr vers 4mn10)…

Son chef, Oleg Tiagnybok est particulièrement ostracisé voire accusé (facebook) par ceux qui se pressaient pour être pris en photo avec lui :

Nuland (1.bp.blogspot), Biden (media.zenfs.com), Ashton (laplumeagratter.fr), Kerry 2.bp.blogspot), Walesa (les-crises.fr) ou encore Le Pen père (les-crises.fr).

En fait, “l’idiot utile” a cessé de l’être et à présent il devient tout naturellement l’ennemi. Voir à ce propos un autre article des Crises (les-crises.fr). L’opposition entre ultranationalistes et Kiev dégénère même, apparemment, en conflit armé sporadique dans les premiers jours de septembre, du côté de Shirokino, entre armée ukrainienne et garde nationale (novorossia.today).

Le 4 septembre, deux haut-responsables de Svoboda, Ihor Shvaika and Yuriy Syrotiuk, sont suspectés d’incitation à l’émeute (unian.info). Plus tard, un projet d’attentat contre le ministre de l’intérieur, Avakov est déjoué par le SBU le 8 septembre (fortruss).

Le SBU arrête le commandant du bataillon “Slobozhanshina” et l’accuse d’avoir préparé cet assassinat  ainsi que d’autres assassinats qui devaient être perpétrés à Kharkov et à Kiev (ukranews.com).

Comme, de toutes les façons, axiome de base, c’est la faute de la Russie (vz.ru), le pauvre Oleg Tiagnybok est accusé… d’être contrôlé par le FSB parce que son père travaillait pour le KGB (gordonua) et le ministre de l’intérieur l’accuse d’utiliser des méthodes staliniennes (korrespondent.net)…

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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 16:16

Stupeur et tremblements. Si l’on s’en tient aux réactions sur les réseaux sociaux, l’annonce par la médiation de la CEDEAO (dirigée par les présidents sénégalais Macky Sall et béninois Yayi Boni) des points forts du projet d’accord de sortie de crise au Burkina Faso a indigné une partie importante de l’opinion africaine.



Certes, les « putschistes foireux » qui ont pris en otage – au sens propre du terme – le gouvernement du pays de Thomas Sankara sont priés de quitter un pouvoir qu’ils auraient été bien en peine d’exercer et de laisser se réinstaller sur son fauteuil le président de transition Michel Kafando. Mais ils ont finalement obtenu, en dépit des arrêts du Conseil constitutionnel, ce pourquoi ils ont mis leur pays sens dessus dessous : la remise dans le jeu électoral des caciques du parti de l’ancien président Blaise Compaoré, chassé par une insurrection populaire en octobre 2014, alors qu’il tentait à toute force de tripatouiller la Constitution pour s’éterniser au pouvoir. Les putschistes voulaient la peau du Premier ministre Isaac Zida, ancien numéro deux de leur Régiment de sécurité présidentielle (RSP) passé à l’ennemi. Ils l’ont eu, le projet d’accord lui indiquant très clairement la porte de sortie.

Plus choquant : le texte propose que Gilbert Diendéré et ses hommes bénéficient de mesures d’amnistie immédiates. Et pourtant : les corps des manifestants aux mains nues qu’ils ont abattu parce qu’ils protestaient contre leur imposture sont encore chauds. Le bilan de leur rodéo sanglant n’est même pas encore établi ! Faut-il être surpris ? Cette impunité proposée sans le moindre état d’âme aux « Compaoré boys » fait partie de la logique de la « communauté internationale » depuis 28 ans. Il faut admettre (ou oser affirmer) qu’ils jouissent des dividendes de leur position géopolitique : d’une manière ou d’une autre, ils sont des « supplétifs » ou des « mercenaires » au service d’intérêts bien plus puissants qu’eux-mêmes.

 

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