Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 10:28

mis en ligne sur le blog d'Action communiste le 23 octobre

Un excellent commentaire de la visite du président de la République à Tsipras par Jean Lévy.  Pour éclairer les dessous de la visite de Hollande à la Grèce, consultez aussi cet article de Libération : "En Grèce les contrats se discutent en coulisse ". AC

 

Publié par Jean Lévy

Hier  l'occupant allemand, aujourd'hi, l'Union eurpéenne, les aéroports vendus, les îles et les plages aussi...Ce qui nous attend en france !
Hier  l'occupant allemand, aujourd'hi, l'Union eurpéenne, les aéroports vendus, les îles et les plages aussi...Ce qui nous attend en france !
Hier  l'occupant allemand, aujourd'hi, l'Union eurpéenne, les aéroports vendus, les îles et les plages aussi...Ce qui nous attend en france !
Hier  l'occupant allemand, aujourd'hi, l'Union eurpéenne, les aéroports vendus, les îles et les plages aussi...Ce qui nous attend en france !
Hier  l'occupant allemand, aujourd'hi, l'Union eurpéenne, les aéroports vendus, les îles et les plages aussi...Ce qui nous attend en france !
Hier  l'occupant allemand, aujourd'hi, l'Union eurpéenne, les aéroports vendus, les îles et les plages aussi...Ce qui nous attend en france !
Hier  l'occupant allemand, aujourd'hi, l'Union eurpéenne, les aéroports vendus, les îles et les plages aussi...Ce qui nous attend en france !

Hier l'occupant allemand, aujourd'hui, l'Union eurpéenne, les aéroports vendus, les îles et les plages aussi...Ce qui nous attend en france !

Quand Tsipras vend la Grèce...

Comme souvent lorsqu’il se rend à l’étranger, le chef de l’Etat emmène dans ses valises des chefs d’entreprise français. Cette fois, François Hollande est en Grèce, où il est reçu par Alexis Tspiras, le premier ministre grec. Et il y a fort à parier que les hommes d’affaires de l’Hexagone vont pouvoir faire un shopping inédit !

Comme le dit un expert, "la Grèce est à vendre..."

Juste prix

Une île, un port, un aéroport, une compagnie de chemin de fer, des eaux, d'électricité, de pétrole ou de gaz, un hôtel voire même un hippodrome ou un golf : la grande braderie grecque est lancée. Et les Français ne veulent pas être les derniers, sachant que les Allemands et les Chinois sont déjà bien positionnés, à dire : "J’achète !".

C’est la première fois que François Hollande se rend en Grèce depuis l’arrivée au pouvoir, en janvier, d’Alexis Tsipras, l’égérie du parti de gauche  radicale Syriza. Il est par la même occasion le premier chef d’Etat à se rendre à Athènes depuis le sauvetage rocambolesque du pays cet été.

Privatisations, deuxième round 

Il faut dire que les opportunités sont nombreuses en Grèce. Le pays doit se lancer dans une nouvelle vague de privatisations, comme l’exige la troïka (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Union européenne).

Tout l’argent récolté grâce à la vente des "bijoux de famille" sera affecté à l'investissement et à la recapitalisation des banques. Les autorités espèrent empocher la modique somme de 3,5 milliards d'eurosl’an prochain (et 6,4 milliards d'euros d'ici 2017).

 

"canempechepasnicolas" :

C'est, avec la bénédiction du pouvoir PS, le grand bradage du patrimoine national grec par les multinationales !

Mais n'est-ce pas déjà commencé en France avec la vente à l'étranger de ses aéroports, de ses hôtels de luxe, de ses grands magasins, de ses vignobles, et surtout de ses entreprises industrielles de pointe ?

Le gouvernement PS s'en réjouit : il appelle de ses voeux ce qu'il nomme "l'investissement "étranger en France, c'est-à-dire la cession des "bijoux de famille" de la France au business US et international.  Notre pays, liquidant son industrie, doit selon l'oligarchie, ses politiciens et ses médias,, occuper le seul créneau du tourisme...industriel, et devenir ainsi, selon les perspectives déjà inscrites dans le traité de Maastricht, un vulgaire pays colonisé, le "bronze-cul de l'Europe" ?

L'exemple grec éclaire le devenir de notre pays enfermé dans le cadre  de l'Union européenne.

Pour que notre pays retrouve sa dignité et son indépendance, une seule solution pour la France et les Français : sortir du piège européen pour recouvrer l'indépendance nationale et la souveraineté de son peuple.

Jean Lévy

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 16:28

Publié par Michel El Diablo

« Les gauches n’ont le choix qu’entre abandonner toute perspective de changement ou redevenir révolutionnaires » [Entretien avec Christophe Bouillaud]
Christophe Bouillaud est professeur de sciences politiques à l'Institut d'Etudes politiques de Grenoble. Il est spécialiste de la vie politique italienne et, plus généralement, de la vie politique européenne. Il tient un excellent blog que l'on peut consulter ici. Il répond ci-dessous à quelques questions au sujet des mouvements de gauche "alternatifs" que l'on voit poindre et croître (ou stagner !) dans plusieurs pays d'Europe. 
 
***
 
On voit émerger, un peu partout en Europe, des gauches alternatives : Podemos en Espagne, Syriza en Grèce, Die Linke en Allemagne et d'autres. Qu'ont-elles en commun ? Vous semblent-elles devoir périmer, à terme, la social-démocratie et le communisme ?
 
Avant de souligner leurs points communs, il faut d’abord souligner leurs différences. Certains de ces partis possèdent un lien historique avec le mouvement communiste international, contrôlé depuis Moscou entre 1917 et 1991. C’est le cas par exemple de Die Linke en Allemagne qui reste électoralement et humainement l’héritier du PDS, le parti-successeur du SED, parti hégémonique de la RDA, même si d’autres éléments venus de la social-démocratie ou du syndicalisme critique de l’ancienne RFA s’y sont agrégés depuis (dont un Oskar Lafontaine par exemple).
 
D’autres s’enracinent dans une gauche elle aussi communiste, mais qui refusait la domination soviétique sur le mouvement communiste international. Il s’agit de tous ces partis qui correspondent à un héritage trotskyste ou même maoïste (comme pour le parti « Socialistische Partij » aux Pays-Bas). C’est aussi le cas, pour schématiser, de Syriza, qui affronte d’ailleurs dans l’arène électorale grecque, un parti communiste, le KKE, réputé pour son immobilisme doctrinal.
 
Par ailleurs, il existe des scissions de gauche des grands partis socialistes ou socio-démocrates de gouvernement. C’est typiquement le cas du  Parti de gauche en France. Enfin, il existe de rares forces - Podemos est pratiquement le seul exemple connu à ce jour - qui ne s’enracinent dans aucune expérience organisationnelle précédente et revendiquent au contraire leur totale virginité politique, tout en reprenant d’évidence des thèmes de gauche traditionnels comme la justice sociale.
 
Au total, malgré leur diversité d’enracinement historique, la plupart de ces forces finissent - quand elles disposent d’élus au Parlement européen - par siéger ensemble dans le groupe parlementaire de la « Gauche Unitaire Européenne/Gauche Verte Nordique », qui n’est autre que l’héritier de l’ancien groupe parlementaire des communistes de l’ouest du continent. De fait, au Parlement européen, ces formations se rassemblent beaucoup plus facilement que les héritiers du fascisme et du nationalisme européens des années 1910-1940, parce qu’elles partagent une visée internationaliste ancrée dans l’histoire longue du mouvement ouvrier européen. Elles ont toutes, aussi, une histoire commune plus récente : depuis les années 1980,  ces forces – ou les individus qui les ont constituées – n’ont connu pratiquement que des défaites politiques. Le moins qu’on puisse dire en effet, c’est que l’influence de ces partis situées à la gauche de la social-démocratie dominante a été totalement insignifiante sur l’expérience européenne depuis les années 1980. Ces forces ont certes survécu, mais elles ont totalement échoué à influencer les évolutions socio-économiques depuis lors.
 

 

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 17:56
Parution de Ruptures 3 le 28 octobre ...

Publié par Jean Lévy

 

DSCN3472Le n°3 de Ruptures commence à mijoter…

Sa parution est programmée pour le 28 octobre. Il pourra ainsi rendre compte des élections en Pologne trois jours plus tôt.

Le menu de cette édition prend déjà forme.

L’éditorial sera portera sur l’« affaire » Air France : l’image de dirigeants fuyant la colère des salariés a fait le tour de France et du monde. C’est que, pour une fois, la violence symbolique était retournée.

La page 2 sera consacrée à l’actualité sociale 

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 08:42

Mis en ligne le 15 Octobre 2015

1000 ÉLUS DONT 500 MAIRES ONT DÉJÀ SIGNÉ LA PÉTITION CONTRE LES RÉFORMES EURO-TERRITORIALES ET L'ABROGATION DE LA LOI NOTRE
 
Par le Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP).
 
Le 14 octobre 2015.
 
Depuis l’appel lancé à Murol dans le Puy-de-Dôme par Jacques Nikonoff, porte-parole du Parti de l’émancipation du peuple, à l’occasion du congrès de l’Association des maires ruraux de France, la pétition nationale contre les réformes euro-territoriales et l’abrogation de la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République) connaît un beau succès. À ce jour plus de 1.000 élus l’ont signé, dont près de 500 maires.
 
Vous aussi, signez et faites signer la pétition contre la mise à mort des communes et départements !
 
Pour prendre connaissance de la pétition nationale contre les réformes euro-territoriales et l’abrogation de la loi NOTRe, et la signer, cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/Petition-nationale-contre-les-reformes-euro-territoriales-pour-l-abrogation-de

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 07:59
SYRIE : En 2012, les Occidentaux ont saboté une occasion de paix

En 2012, les puissances occidentales ont délibérément écarté une possibilité de paix en Syrie. C’est ce qui ressort d’un entretien récemment accordé par l’ancien président finlandais, Martti Ahtisaari, au quotidien britannique The Guardian (1).

M. Ahrtisaari avait reçu le Prix Nobel de la paix en 2008 pour sa carrière diplomatique au cours de laquelle il mena de nombreuses médiations internationales. Quatre ans plus tard, il participait, comme intermédiaire, à des discussions visant à stopper la guerre qui commençait à faire rage en Syrie entre rebelles armés et le pouvoir de Damas. En février 2012, il prenait ainsi part à des discussions engagées entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.

Dans l’interview au Guardian, le diplomate fait sur ces contacts des révélations pour le moins dérangeantes. Il raconte ainsi que le 22 février, il a un échange poussé avec le représentant russe, Vitali Tchoukrine. Ce dernier lui fait passer trois messages à l’attention des Occidentaux : « premièrement, nous devrions nous abstenir de toute livraison d’armes à l’opposition armée ; deuxièmement, nous devrions lancer sans délai un dialogue entre Bachar el-Assad et cette opposition ; et, troisièmement, nous devrions trouver ensemble une voie de sortie élégante pour le président el-Assad ».

M. Ahtisaari a bien transmis aux dirigeants américains, français et anglais, en insistant sur l’occasion de sortie de crise. A ce moment, le conflit avait causé la mort de « seulement » 7 500 personnes. Réaction de Washington, Paris et Londres : rien. Car, explique le diplomate, les dirigeants occidentaux « étaient convaincus que Bachar tomberait dans les semaines à venir, et qu’en conséquence, il suffisait d’attendre».

 

Lire la suite sur le site de Ruptures

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 14:42

Nous publions ci-dessous un article trouvé sur "Toute l'Europe" et quelques extraits d'une interview du nouveau secrétaire de la CES. Comme langue de bois on ne fait pas mieux.  On retrouve le «dialogue social » dont les militants syndicaux savent qu’il signifie "négocier les reculs sociaux" , ou « partenaires sociaux » qui sous-entend qu’actionnaires et salariés ont des intérêts communs alors qu’ils ont des intérêts diamétralement opposés.  C’est d’ailleurs cette opposition fondamentale et les luttes qu’elle génère que Marx appelle « lutte de classes ».  Et puis le secrétaire de la CES vante le « modèle social européen », formule qui n’a aucun sens à l'heure où l’UE veut au contraire détruire tous les acquis sociaux, non seulement en France, mais aussi dans les autres pays européens.
Mais il est des expressions qui devraient alarmer les salariés et les militants syndicaux.
Ainsi «  aider les partenaires sociaux à forger de nouvelles relations industrielles appropriées et un dialogue social convenable ».  Les salariés d'Air France apprécieront.

Il s’agit d’inviter les salariés à collaborer à la bonne marche de l’économie dans leurs entreprises et à supporter stoïquement, et si possible avec le sourire, les baisses de salaires, augmentation de temps de travail, déréglementations, abandon des droits inscrits dans le code du travail …  En bref on leur demande de comprendre un peu les difficultés des patrons et du Medef qui ont tant de mal à remplir les poches de leurs actionnaires.
Enfin Luca Visentini reprend l’expression « économie sociale de marché » que l’on retrouve dans le traité de Lisbonne et semble l’intégrer aux objectifs de la centrale syndicale européenne. On sait depuis dix ans ce que veulent dire les contre-réformes sociales dûes à l’instauration de la dite «économie sociale de marché ».   Il convient pour être clair de rappeler ce dont il s’agit.


Voici quelques extraits de Wikipédia pour tenter d’y voir clair :
 « L’économie sociale de marché est un système économique basé sur le capitalisme de marché, censé être naturellement social. Elle a été développée et mise en place en Allemagne de l'Ouest par l'Union chrétienne-démocrate sous la direction du Chancelier Konrad Adenauer.
La doctrine de l'économie sociale de marché  assume l'idée que le libre-marché est naturellement social.
Au Royaume-Uni, l'expression est reprise dans les années 1970 dans la même acception que celle des ordolibéraux par le Center for Policy Studies, qui réunissait les tories les plus libéraux, dont Margaret Thatcher et Keith Joseph. Le centre se fit un moment l'apologiste de l'économie sociale de marché, expression qui permettait de rappeler que seule une économie de marché pouvait permettre le progrès social.
Le Traité de Lisbonne, tout comme la Constitution européenne qu'il a vocation de remplacer, instaure l' « économie sociale de marché » comme un des objectifs principaux de l'Union européenne : "Elle (L'Union) œuvre pour [...] une économie sociale de marché hautement compétitive [...]".


Bref, avec la CES et Mr. Luca Visentini, tout ira pour le mieux dans la meilleure économie « sociale » de marché possible. La Commission et Mr Juncker sont déjà ravis. La centrale européenne va œuvrer effectivement pour l’"intégration européenne" des salariés rétifs.  Mais là personne ne pourra dire qu’il a été trompé.  C’est dans les statuts de la Confédération Européenne des Syndicats.
Yvette Genestal

 

02.10.2015

 
Luca Visentini

Créée en 1973, la Confédération européenne des syndicats (CES) regroupe aujourd'hui la plupart des fédérations syndicales en Europe. Organisation représentative des travailleurs auprès des institutions européennes, elle s'efforce avec difficulté de faire progresser l'Europe sociale. Elu secrétaire général de la CES lors de son 13e congrès à Paris, Luca Visentini nous expose ses priorités et sa volonté de renouveler le dialogue social européen.

Au cours de cette interview, le nouveau secrétaire général de la CES développe ses priorités pour relancer l'économie européenne : relancer l'investissement public,  augmenter les salaires pour lutter contre la déflation, et instaurer un véritable dialogue social au niveau européen.

Voir l'interview : 

"dialogue social", "modèle social européen", "partenaires sociaux", "stimuler l'économie pour relancer l'emploi" et un petit nouveau : l'"économie sociale de marché"... un vrai langage de technocrate européen versus "social-démocrate"

Luca Visentini souhaite ainsi rencontrer prochainement le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, pour discuter des prochaines mesures sociales à mettre en oeuvre. Lors de son discours d'ouverture du congrès de la CES le 29 septembre, M. Juncker a appelé à "compléter la dimension sociale de l'Europe" avec "un socle de droits sociaux minimaux" et à "relancer le dialogue social européen", tout en affirmant que "le contrat de travail normal est un contrat de travail à durée indéterminée" et que "l'économie sociale de marché doit rester le modèle social européen".

 

Né à Udine (Italie) en 1969, Luca Visentini rejoint l'Union italienne du travail (UIL) à 20 ans. En 2007, il intègre la Confédération européenne des syndicats comme membre du comité Économie et Emploi, puis devient secrétaire confédéral de l'organisation en 2011, lors du 12e congrès. Le 2 octobre 2015, il succède à Bernadette Ségol comme secrétaire général de la CES.

Avec trois recueils publiés en 2004, 2005 et 2007, Luca Visentini est également écrivain et poète. Il a fondé des associations et des réseaux actifs dans le domaine de la littérature et le théâtre.

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 15:43

Note de la rédaction : Nous reprenons un article du blog de Roger Colombier.  Au risque de décevoir l'auteur de ces lignes (avec lequel nous partageons nombre d'analyses), nous regrettons de rappeler que la CGT a une position très proche de celle du nouveau secrétaire de la CES quand elle déclare dans sa feuille de route à l'occasion du Congrès de la CES :

« La tentation est parfois grande que de se dire: si on ne peut pas peser sur l’échelon européen, concentrons-nous sur l’espace national et si l’on ne peut pas non plus à ce niveau, concentrons-nous sur l’entreprise, l’établissement, le service. Ce repli sur soi, là où l’on travaille et milite serait salutaire si nous n’en restions pas là. » 

Qualifier de repli sur soi les luttes au niveau national ... c'est tout un programme.  C'est toute une orientation.  Et c'est celle de la CGT, aujourd'hui. Ce n'était pas celle de la CGT de l'époque du traité de RomeYG.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Le congrès de la Confédération européenne des syndicats avait débuté par les interventions progressistes (je rigole bien sûr) de Jean-Claude Juncker et de François Hollande, l'un président de la Commission européenne et l'autre représentant les 28 chefs d'état et de gouvernement, tous deux membre de l'exécutif dirigeant le capitalisme en Europe. C'était donc bonjour à l'Europe sociale! Le dernier jour du congrès, les 507 délégués, dont les 8 de la CGT, ont élu leur secrétaire général: l'italien Lucas Visentini.

L'Humanité de ce vendredi sous-titre sa photo ainsi: "il veut mettre la question des revenus au centre du débat". Est-ce à dire que, jusqu'alors, le pouvoir d'achat des travailleurs ne fut pas la tasse de thé de la CES? Il est vrai que, pour avoir participé à nombre de manifs à Bruxelles, si la CGT fut en nombre, les syndicats européens réformistes, dont la CFDT gauloise, ne brillèrent pas par leur représentation.

Toujours sur la lutte des classes et le réformisme s'y opposant, le portait de Lucas Visentini dressé par l'Humanité: il est issu de l'UIL, l'Union italienne des travailleurs, issue de la CGIL -Confédération générale italienne des travailleurs- en 1950, lors de la guerre froide. C'est un peu court.

En 1947, en France, pour torpiller la CGT, FO est créée, financée par les USA et soutenue activement par les socialistes français. A cette époque, les ministres communistes sont chassés du gouvernement, car ils soutiennent grèves et manifestations impulsées par la CGT. En Italie, même scénario: exclusion des ministres communistes sous la pression des USA et du Vatican. Côté syndical, scission de la CGIL et création de l'UIL grâce aux USA, au pape, aux socialos et démocrates chrétiens italiens.

L'UIL est donc tout sauf une référence pour la lutte des classes.

Surtout, si je lis les propos du camarade Visentini nouveau patron de la CES, dans le journal de Pierre Laurent: "Alors que l'Europe influence très fortement le quotidien des travailleurs, ces derniers misent exclusivement sur les organisations nationales pour régler leurs problèmes. il nous faut dépasser ce paradoxe".

Sans crier haro sur la lutte indispensable et solidaire des travailleurs européens, entre la CES profondément institutionnalisée et réformiste et la CGT, née en 1895 sur la base de la lutte des classes contre le capitalisme, devinez à quel syndicalisme j'adhère?

Fin du congrès de la CES, électrocardiogramme toujours plat
Partager cet article
Repost0
4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 15:08

Nous reprenons ci-dessous.  un article paru sur le blog de El Diablo.  Nous nous permettons d'ajouter ces quelques lignes :

Déjà les signataires du traité de Rome, traité fondateur de la Communauté économique européenne, ancêtrre de l'UE, promettaient :

"TITRE III - La politique sociale
CHAPITRE 1 - Dispositions sociales
Article 117
Les États membres conviennent de la nécessité de promouvoir l'amélioration des conditions de vie et de travail de la main-d'œuvre permettant leur égalisation dans le progrès."

( Traité de Rome, 1957 )

C'était déjà bien mince ... J'ai cherché plus amples informations dans le traité, je n'ai rien trouvé de plus que cette petite phrase.  Sinon on parlait d'harmonisation, mais pas d'améliorations concrètes.  Déjà cela avait valu au traité l'opposition de la CGT d'alors et du PCF de ce temps-là.  Depuis l'égalisation annoncée s'est plutôt faite dans le pire. 

En 2007 la Confédération européenne des syndicats, après avoir appeléà voter "Oui" au traité constitutionnel en 2005, saluait les 50 ans du Traité de Rome par un texte dont voici le premier paragraphe :

"La Confédération européenne des syndicats (CES) salue les réalisations de la construction européenne, qui a assuré la paix et la prospérité depuis 50 ans et offert un cadre à l'unification de l'Europe. Depuis les années 1980, une dimension sociale a été ajoutée aux principaux piliers macro-économiques, financiers et monétaires; cette dimension essentielle apporte un soutien populaire à la poursuite de la construction. Grâce à des moyens pacifiques de négociation, de dialogue et de compromis, l'Union européenne (UE) a édifié une zone où le progrès économique et social, la coopération et la démocratie ont franchi plus d'étapes que partout ailleurs dans le monde. L'UE est régie par des principes sociaux et éthiques, elle s'est engagée en faveur de hauts niveaux de protection sociale, de niveaux de vie élevés, du développement durable, de la justice sociale et de l'égalité des chances pour tous, et elle est un modèle pour d'autres régions du monde."

On appréciera les "hauts niveaux de protection sociale", les "niveaux de vie élevés", le développement durable", la " justice sociale" etc ...  Mais les travailleurs semblent en douter.  En témoignent les mouvements sociaux et élections, en Europe, de ces dernières années ...

Il est vrai que la CES porte dans ses statuts

"La Confédération Européenne des Syndicats a plus particulièrement pour mandat d’agir (…) dans le cadre du processus d’intégration européenne."  Tout un programme ...

Publié par Michel El Diablo

Hollande et Juncker à la tribune du congrès de la CES à Paris, en présence des représentants des principaux syndicats français (CGT - CFDT - FO - CFTC - UNSA)Hollande et Juncker à la tribune du congrès de la CES à Paris, en présence des représentants des principaux syndicats français (CGT - CFDT - FO - CFTC - UNSA)

Hollande et Juncker à la tribune du congrès de la CES à Paris, en présence des représentants des principaux syndicats français (CGT - CFDT - FO - CFTC - UNSA)

Hollande plaide pour une Europe sociale

«Nous avons besoin d'une impulsion, d'une coordination, d'une harmonisation, d'une convergence» des politiques sociales au sein de l'UE", a plaidé François Hollande, mardi 29 septembre 2015, à Paris, devant la Confédération européenne des syndicats.

source : Le Figaro.fr

De Mitterrand lors des premières élections européennes de 1979, à Hollande et Martin Schulz lors de ces élections 2014, en passant par Delors et sa charte sociale de 1989, retour rapide sur 35 ans de promesses d'Europe sociale par les ténors du PS.

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 14:45
Extraits.  Lire la traduction de l'intégralité du discours sur le site d'Initiative communiste.

Discours de Jerónimo de Sousa, secrétaire général du , à a fête du journal du 2015

avante 20156 Septembre ici à 2  représentants des délégations internationales, nos amis du Parti écologiste « Les Verts » et de l’Association et des indépendants d’intervention démocratique qui, ensemble, avec nous forment la .


[...]

Seul un parti qui a une confiance inébranlable dans sa lutte, dans son projet et au avec un avenir pourrait prendre cette décision audacieuse!
La confiance dans la lutte des travailleurs et des peuples de partout dans le monde, dont ce festival est aussi une expression, comme la fête de la solidarité et l’, un point de rencontre pour des dizaines et des dizaines de délégations étrangères qui nous apportent la force de leur solidarité et la confiance émanant de la lutte de leurs peuples.

PCPIci, nous sommes ceux qui, dans différents pays de tous les continents veulent vraiment changer le monde. Un changement d’autant plus nécessaire que la situation internationale est de plus en plus marquée par une grande instabilité, l’insécurité et l’injustice.

L’approfondissement de la crise structurelle du capitalisme marque ici notre présent. La crise économique et financière du capitalisme est loin d’être terminée, elle continue de s’exprimer de différentes façons et dans toutes les parties du globe.

Ce que nous voyons partout est une aggravation violente de l’agressivité impérialiste. [...]
Les sources de tension se multiplient et se développent dans différentes parties du globe, avec l’exécution d’opérations criminelles de déstabilisation et l’ingérence étrangère.
70 ans après la victoire sur le fascisme nazi, que nous célébrons, le fascisme soulève sa tête dans diverses régions du globe. Ceci est clairement visible en Ukraine, où un pouvoir putschiste formés de groupes de l’oligarchie et  de fascistes, soutenu par les Etats-Unis et l’ attaque son propre peuple et persécute les démocrates de ce pays – qui comprend les communistes, victimes du terrorisme et condamné à l’illégalité. Pour les communistes ukrainiens qui sont présents ici, nous tenons à exprimer notre solidarité et notre soutien.

Des nouvelles récentes nous ont montré des images choquantes de centaines de milliers d’êtres humains qui viennent en ou meurent à sa porte, fuyant la guerre, la pauvreté, le chômage, la destruction de leur pays. Ils fuient des pays comme la Syrie, l’Irak et la Libye, entre autres. Tous les pays soumis à des processus d’ingérence et de domination impérialiste, les guerres d’agression déclenchée par les Etats-Unis et l’Union européenne.

En réponse à des discours hypocrites, nous affirmons: il est nécessaire de répondre au drame humanitaire, de respecter les droits de ces êtres humains, créant des conditions pour une véritable intégration. Mais il est nécessaire, aussi et surtout, de lutter contre les causes – et les causes se trouvent dans la politique des États-Unis, l’OTAN et l’Union européenne – de la déstabilisation et du pillage des ressources de ces pays, en imposant un terme à l’agression et non pas à en créer d’autres, quel que soit le prétexte, y compris le faux prétexte de préoccupation pour les réfugiés.

[...]

Nous saluons tous ceux qui, dans des conditions parfois très difficiles, engagent des batailles décisives, résistant, en particulier, contre les agressions et occupations impérialistes, comme dans le Moyen-Orient et en Asie centrale. Un salut qui nous nous adressons, d’une manière spéciale, pour le peuple palestinien et sa lutte pour le droit à une patrie indépendante, souverain et viable, et aussi pour le peuple syrien dans sa lutte pour leurs droits, pour la paix, la souveraineté et l’indépendance de leur pays.

Dans l’année où nous marquons ici au Festival d’Avante les 40 ans de la libération du colonialisme portugais pour divers pays africains – Angola, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Mozambique et Sao Tomé et Principe – nous voulons aussi saluer ceux qui, en Afrique, continuent à lutter contre les tentatives néo-coloniales et aussi ceux qui aiment le peuple sahraoui et continuent de lutter pour le droit à l’autodétermination.

Et si nous saluons tous ceux qui résistent dans des conditions difficiles, nous saluons aussi ceux qui ouvrent la voie de la justice sociale, l’affirmation de la souveraineté nationale et le socialisme. De là, nous envoyons un salut chaleureux aux peuples d’Amérique latine et des Caraïbes et les partis communistes et les forces progressistes de cette région, les peuples qui sont soumis à une contre-offensive renouvelée et dangereuse par l’impérialisme, en particulier dans le Venezuela bolivarien, l’Équateur ou le Brésil .

[...]
Résistons et luttons également ici en Europe.

Notre pays est, avec d’autres pays européens, l’une des principales victimes du processus d’intégration européenne capitaliste qui écrase l’homme et la souveraineté sur ce continent.

Si quelqu’un avait des doutes sur la nature de l’Union européenne, ils peuvent maintenant être dissipés. La crise du capitalisme a encore renforcé les piliers néolibérales, militaristes et fédéralistes de l’Union européenne. Les quelques dernières années, et les événements les plus récents, ont prouvé que la solidarité et la cohésion de l’Union européenne était, et est, un énorme mensonge. La Réalité donne raison au PCP quand il dit que l’Union européenne est un projet de domination des peuples et des pays par les grandes multinationales et les centres de pouvoir.

Nous affirmons aujourd’hui, comme nous l’avons toujours affirmé, qu’en Europe, il y a des forces suffisantes pour construire des chemins différents. Des chemins qui rejettent le piétinement des souverainetés nationales, l’exploitation des travailleurs et l’épuisement des ressources et de la richesse des pays.
D’autres voies qui sont à la fois nécessaires et possibles. Cela devrait être la voie à suivre hardiment, avec des principes, de la vérité et de la détermination, pour la mise en œuvre des ruptures nécessaires!

[...]

La grave situation de déclin, de régression, de dépendance et de paupérisation dans laquelle le Portugal se voit ne peut être dissociée des années de l’intégration capitaliste européenne et de la liste de ses diktats, et aussi ne peut être dissocié des années et des années de politique de droite ruineuse et de soumission nationale, exécutée par les gouvernements PSD, PS et CDS.

Ces années successives de la politique de droite, avec des conséquences sur la vie du pays et des Portugais pendant la période des deux derniers gouvernements, avec l’application de trois pactes de stabilité et de croissance – SGP – par le gouvernement PS et un programme d’une soi-disant aide financière, mais en fait, d’ingérence et d’agression et qui a affaibli et ruiné encore plus le pays.
Oui, ils sont ceux qui tous ensemble – PSD, PS et CDS –  ont placé le pays entre les mains d’étrangers et de leur programme de pillage et le terrorisme sociale.

[...]

Si nous avons un pays marqué par la stagnation économique depuis une décennie et demi et une forte baisse du PIB, plus de 6% dans ces années de la politique des troïkas, avec la destruction de milliers d’entreprises et d’emplois, nous le devons à eux, le PS, le PSD et le CDS et de leur politique de privatisation et de destruction des secteurs productifs nationaux et, avec l’, d’aliénation de notre budget,de la souveraineté monétaire et du taux de change.

[...]

Si le Portugal est un pays de plus en plus inégal, socialement et territorialement, où la pauvreté est venu frapper à la porte des centaines de milliers de personnes – plus de 800.000 dans les quatre dernières années de ce gouvernement, dépassant désormais les 2 millions et que 700 000 Portugais vivent en dessous du seuil de pauvreté – nous le devons à eux, à leurs décisions liées aux politiques de la troïka et leur politique de centralisation et de concentration de la richesse dans les mains des seigneurs de l’argent et du pouvoir.
Ce sont ceux là dont la richesse ne cesse de croître. Avec les riches de plus en riches, avec les 25 plus grandes fortunes du pays ayant leurs richesses en pleine croissance!

Oui, la crise qui s’est étendue à tous les secteurs de la vie nationale, y compris la justice, le gouvernement local et le régime démocratique lui-même, a des responsables: – ils sont le PS, le PSD et le CDS, et leurs gouvernements!

Oui, si la situation du pays est tel qu’elle est, c’est leur faute!

C’est leur politique que nous devons vaincre , non seulement les gouvernements qui les appliquent!

Voilà pourquoi le 4 Octobre lors les élections à l’Assemblée de la République sont si importants et tout aussi importante que la lutte que les travailleurs et notre peuple ont déjà livré.

[...]

Cette résistance et ces luttes sans laquelle l’offensive de la grande entreprise serait allé plus loin, qui a isolé socialement et politiquement le PSD / gouvernement de la CDS montre la voie qui mènera à leur défaite.

Une lutte qui a eu la force et la force du vaste mouvement syndical uni, la CGTP-IN, la grande centrale syndicale des travailleurs portugais. Une lutte qui avait les communistes à la pointe de son exécution, qui a eu l’intervention active et la solidarité du PCP.

La lutte des travailleurs d’un large front social anti-monopole, a permis d’isoler un gouvernement dont nous appelons le peuple désormais à confirmer la défaite par leur vote dans la bataille électorale importante pour l’Assemblée de la République prochaine. Nous avons gagné la bataille contre la résignation et la fatalité ; nous allons gagner la bataille pour une rupture et un changement.

[...]

La nécessité et l’urgence d’une rupture avec la politique de droite pour arrêter le cours du déclin économique et la régression sociale, apparaît comme un impératif national, une demande patriotique!

Il y a de fortes raisons en notre confiance dans la possibilité d’un pas ferme et décisif, avec le renforcement de la CDU et de la force du peuple et de leur lutte, pour créer les conditions d’une rupture et un changement nécessaire dans notre politique et de la vie nationale.

[...]
Nous les voyons, utiliser les artifices les plus diversifier pour entretenir la confusion et distribuer une fois de plus le jeu truqué de l’alternance sans solution de rechange et poursuivre le même chemin de la noyade du pays.

[...]

Le PSD et CDS, instrumentalise l’appareil d’État et des fonds publics pour recueillir le soutien électoral, au moment même où ils lancent des opérations de propagande frauduleuses, avec recours à des interprétations fantastiques d’indicateurs statistiques, en essayant de présenter un sillage de destruction laissé par quatre années de leur gouvernement comme un succès.

[...]

Ils agitent la situation grecque à grand cirs, pour s’en faire leur gilet de sauvetage. Mais ce que les événements en Grèce montrent c’est la nécessité impérieuse pour la résistance et la lutte contre les chantages, les pressions et les diktats de l’euro et l’Union européenne. Ce qu’ils démontrent c’est combien le PCP avait raison, qu’il n’y a pas de solution sans renégocier la dette, sans la libération des contraintes de l’euro qui conditionnent le développement souverain des pays. Ce qu’ils montrent c’est que le chemin que l’on a besoin de suivre sont possibles à construire avec courage, avec des principes, de la vérité et de la détermination, conduisant à des ruptures nécessaires et croyant toujours dans la puissance et la force de la lutte du peuple.

Par conséquent, malgré tout ce qu’ils promettent ou disent, les Portugais ne devront pas oublier le cauchemar de leur gouvernance. Comme ils ne devront pas oublier que leur véritable programme est celui qu’ils ont envoyé à Bruxelles – le Programme national de réforme – sur la base de l’intensification de la politique des catastrophes des quatre années précédentes, et donc rien ne peut les sauver d’une défaite profonde!

Telle est notre conviction profonde, assurer que le peuple les fasse échouer avec leur vote, leur vote pour CDU, pour les vaincre!
Mais si le PSD et le CDS cachent que leur véritable programme est liée aux directives du grand capital national et transnational, le Parti socialiste (PS) suit le même chemin.

Derrière beaucoup de propagande, ce que PS, le PSD et le CDS préparent pour après les élections, s’ils obtiennent les votes nécessaires, ce sont des mesures visant à approfondir l’exploitation, la dévaluation des salaires et l’augmentation de la précarité, amputant la sécurité sociale, qui attaquent les pensions et les retraités, la santé publique , l’école publique, la culture, le pouvoir local démocratique, le régime démocratique et la souveraineté nationale.

Tel est leur véritable programme.

[...]

Pour CDU il n’y a aucune hésitation. CDU est et sera toujours à côté des travailleurs et du peuple, prêt à assumer toutes les responsabilités que le peuple portugais voudra bien lui attribuer dans le gouvernement du pays, porteur d’une politique patriotique et de gauche capable de résoudre les problèmes nationaux.

Comme la grande force de la souveraineté et de l’indépendance nationale, la grande force de l’unité et de la convergence démocratique, la grande force de grave vérité politique, qui suppose de présenter un passé de vérité, de respect de la parole donnée et dont, qui l’expérience prouve qu’ils ont eu et ont raison: la grande force de combat contre la politique de droite, qui a marqué la présence dans tous les moments et les endroits où il était nécessaire pour affirmer les droits, lutter contre les injustices, défendre les emplois, les horaires et les salaires: la grande force d’une alternative, patriotique et de la politique de gauche, attaché aux valeurs d’Avril!

[...]
Un vote qui compte pour défaire le gouvernement et sa politique, mais aussi condamner les partis – PS, PSD et CDS – qui ont signé le pacte avec la troïka étrangère.

Un vote qui décide d’une politique de gauche patriotique et, qui ne manquera jamais de solutions pour défendre les droits et les revenus des travailleurs et des peuples.
Un vote en une force sur laquelle les travailleurs et les gens ont toujours  pu compter, et dont ils savent qu’ils peuvent compter, au moment où il est nécessaire de lutter contre les injustices, qui ne les a pas abandonnés quand il était nécessaire de lutter contre le gouvernement actuel.

Un vote contre des majorités absolues et contre les manœuvres et les pressions du président de garantir une politique de droite, soit par la main de PSD / CDS ou PS.

[...]

Maintenant le PS se dresse sur la pointe des pieds et met en garde sur l’attelage PSD / CDS. Où était PS au cours des 4 dernières années? A regarder la destruction du pays confortablement, en collaboration avec le gouvernement et les partis qui les soutiennent, dans beaucoup de leurs décisions.

[...]

Il y a ceux qui se hâte de dire qu’il n’y a pas d’alternative à une politique d’exploitation et d’appauvrissement, que l’on ne peut pas échapper aux diktats de l’Union européenne, que le pays ne dispose pas de ressources capables de mener une autre politique.

[...]

De notre part:
Au lieu de la poursuite du transfert de richesses vers le grand capital par l’intermédiaire de plus de 8 milliards d’euros par an en intérêts de la dette, le PCP propose la renégociation de la dette, dans son étendu, taux et montants, en réduisant considérablement ses charges annuelles.

Au lieu de la poursuite de la soumission aux exigences de l’Union européenne, le PCP propose la sortie du Portugal du traité budgétaire et des mécanismes de la gouvernance économique soi-disant, de récupérer et d’affirmer la souveraineté nationale, ainsi que l’étude et la préparation du Portugal à la libération de la soumission à l’euro.

[...]

Solutions qui font partie d’une politique patriotique et de gauche, liés aux intérêts nationaux et qui sont également une base pour le dialogue et la convergence avec d’autres forces démocratiques et les secteurs qui veulent pas renoncer à un Portugal avec un avenir.

Nous sommes dans un moment décisif dans la vie de notre pays. La situation est grave!

[...]

Aujourd’hui, comme d’habitude, le grand capital et les partis à son service, préparent la poursuite et l’approfondissement de cette politique d’exploitation, d’appauvrissement,de liquidation des droits, qui met en péril le régime démocratique et l’existence du Portugal en tant que nation et pays souverain et indépendant.

Le PCP a rempli et remplit son rôle, il incarne la différence, dans une action collective incomparable de ses militants, une intervention militante qui est sa capacité, sa force et un exemple.

Le Parti se renforce et fait face, avec confiance, à la nécessité et la possibilité de son renforcement.

Ici, nous pouvons donner l’exemple  de l’action « Plus organisation, plus d’intervention, plus d’influence – une PCP plus fort », le succès de la campagne de recrutement « Les valeurs de la révolution d’Avril pour l’avenir du Portugal » avec 2 mille nouveaux militants, a largement dépassé l’objectif, avec un nombre élevé de jeunes et de femmes.

[...]

Un parti plus fort pour se battre pour une rupture avec la politique de droite et une alternative patriotique et de gauche, pour la réalisation d’un programme d' « une démocratie avancée – les valeurs d’Avril à l’avenir du Portugal ».

Un parti plus fort, réaffirmant son identité communiste. Oui, tout le renforcement du Parti que nous avons réalisé et que vous voulez atteindre est pour rendre le Parti plus fort et plus influent, avec les caractéristiques essentielles qui le définissent, avec sa nature d’un parti de la classe ouvrière et de tous les travailleurs, son objectif de construire une nouvelle société, le socialisme et le communisme, son marxisme-léninisme, ses principes de fonctionnement de base théorique dérivés du développement créatif du centralisme démocratique, une démocratie profonde interne, une direction centrale et une seule orientation générale, et sa caractéristique comme un parti patriote et internationaliste .

Une identité, un idéal et projet basé sur la force de nos convictions et de la justice de notre lutte et qu’aujourd’hui la réalité du monde rendent encore plus pertinent.

traduction JBC pour www.initiative-communiste.fr site web du PRCF

source site web du PCP : http://www.pcp.pt/en/rally-2015-avante-festival

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 14:18

Quel camp remportera les élections législatives au Portugal ? La plus grande incertitude règne, tant le nombre d’indécis est important. Plus de 20 % des électeurs n’ont pas arrêté leur choix, et la plupart d’entre eux pourraient bien opter pour l’abstention.

Ce qui semble plus que certain en revanche, c’est que tout devrait se jouer entre l’actuel Premier ministre, Pedro Passos Coelho, du Parti social-démocrate, centre-droit et le socialiste António Costa. L‘écart est faible, avec un léger avantage pour Passos Coelho, qui a repris du terrain en se plaçant au centre et en accusant son rival d‘être “radical”.

Cependant, il a peu de chances d’obtenir la majorité absolue, et devrait donc gouverner en minorité, car il n’a plus de partenaire possible à droite. Le CDS-PP de Paulo Portas est déjà l’allié du PSD de Passos-Coelho.

Pendant la campagne, Antonio Costa a contre-attaqué en disant aux Portugais que les conservateurs cherchaient à se maintenir au pouvoir prétextant la stabilité et la continuité alors même qu’ils ont déstabilisé les personnes, les familles et les entreprises. Mais, Costa non plus, n’aura pas de béquille pour former un gouvernement.

Les deux partis parlementaires à la gauche du PS, le Bloco d’Esquerda (Bloc de Gauche représenté par Catarina Martins) et le PCP (Parti Communiste Portugais représenté par Jeronimo de Sousa) ont rejeté d’emblée toute alliance.

Un Parti Socialiste, un gouvernement PS, qui a défendu les coupes des salaires, des retraites, comment pourrait-il exiger du PCP de voter en sa faveur ?“ expliquait Jeronimo de Sousa lors d’un débat.

Reste le vote des jeunes électeurs… Comment vont-ils voter pour la première fois ? Et les électeurs de gauche, vont-il voter utile en optant pour le PS ? Quel sera le taux de participation ? Autant de questions que se posent les analystes politiques. Seuls les 9,5 millions d‘électeurs portugais pourront y répondre.

Interview avec Joaquim Vieira, journaliste et analyste politique

Extraits

Maria Barradas, journaliste d’euronews a mené cette entrevue et a commencé par lui demander “qu’est-ce que les Portugais attendent de cette élection ?”

Joaquim Vieira :
“Je pense essentiellement que les Portugais attendent un gouvernement qui puisse les sortir de cette dernière période de quatre ans de crise, d’austérité et de soumission à un plan de sauvetage, qui a été difficile et douloureux pour toute notre société. A présent, ils veulent la stabilité, ils attendent un moyen d’accéder à un plus grand développement, ils veulent des progrès et de la croissance économique“.

M.B. :
“Le choix réside vraiment entre un gouvernement dirigé par Pedro Passos Coelho ou par António Costa. Quelles sont les principales différences entre les propositions des deux candidats ?”

Joaquim Vieira :
“Les propositions sont quand même assez identiques. Tous les deux souscrivent, par exemple, au pacte de stabilité budgétaire des pays de la zone euro, et donc dans le cadre macro-économique général, il n’y aura certainement pas beaucoup de différence, bien que nous puissons dire qu’en ce qui concerne le parti socialiste, il y a peut-être une plus grande sensibilité sociale dans la résolution de certaines questions. Mais de toutes façons, il y a des conditions très strictes qui encadrent les politiques qui peuvent être appliquées.
A droite, nous avons une coalition qui est plus réaliste dans l’application des politiques. A gauche, du côté du PS, les proposititions sont plus basées sur des scénarios de croissance économique, de développement, qui peuvent éventuellement ne pas se produire.“

M.B. :
“Quels sont les scénarios politiques possibles après le vote ? Que peut-il se passer ?”

Joaquim Vieira :
Probablement qu’aucune des forces politiques en présence n’atteindra la majorité absolue. Ce qui va se passer, c’est que nous aurons probablement un contexte d’instabilité politique avec éventuellement des accords au parlement, des accords spécifiques pour l’approbation de certaines mesures. Par exemple, il peut y avoir une majorité de gauche au parlement – c’est un scénario possible- mais je ne pense pas qu’il soit possible de former un gouvernement, parce qu’entre le PS et les autres forces politiques de gauche il y a un abîme, des sujets énormes qui les divisent, notamment en matière de politique européenne“.

M.B. :
“Malgré tout, vous croyez qu’il y a marge de manoeuvre pour former un gouvernement ou le pays peut se retrouver tout simplement, soudainement, “ingouvernable” ?”

Joaquim Vieira :
“Je pense que dans une démocratie, il y a toujours des solutions, et donc je ne crois pas que le pays pourrait devenir ingouvernable. Ces accords parlementaires peuvent, par exemple, se faire uniquement à court terme en attendant qu’il y ait de nouvelles élections.
Par contre, de nouvelles élections ne pourront pas être organisées pour l’instant, parce que nous allons avoir des élections présidentielles en janvier. Par conséquent, s’il y a une situation d’instabilité dans le parlement après l‘élection de dimanche, il est presque certain que nous ne pourrons avoir des élections que dans un an. Maintenant, il est vrai aussi qu’aucun parti ne voudra prendre la responsabilité de renverser le gouvernement parce qu’il sait que ça a un coût électoral très elevé”.

M.B. :
“Comment interpréter cette éventualité de ne pas avoir de majorité au parlement ? Est-ce-à dire que les Portugais sont satisfaits avec les politiques des quatre dernières années ou au contraire qu’ils ne trouvent pas d’alternative dans les propositions de l’opposition ?”

Joaquim Vieira :
Je dirais que les Portugais ne sont pas satisfaits, ce programme d’austérité a été d’une certaine dureté et a donc causé beaucoup de mécontentement. Simplement, même s’ils ne voient pas de raisons de voter pour la coalition actuelle, qui est aux affaires, ils n’ont pas non plus trouvé de raisons d’opter pour le PS. Il est tout à fait possible que le niveau d’abstention reste très élevé, reflétant précisément le mécontentement et l’insatisfaction que les Portugais ont vis-à-vis des partis actuels et du spectre politique qui se présente à ces élections“.

Par Beatriz Beiras | Avec AGENCES, MARIA BARRADAS

Copyright © 2015 euronews

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents