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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
27 décembre 2016 2 27 /12 /décembre /2016 18:08
Perturbateurs endocriniens : le cadeau discret mais majeur au lobby des pesticides

La Commission européenne soumet sa proposition de réglementation des substances chimiques mercredi.

LE MONDE |

C’est un paragraphe qui n’a l’air de rien, ajouté tout en bas du document à la dernière minute. Il évoque, dans une formulation aussi tortueuse qu’impénétrable, une dérogation pour les produits agissant sur « la mue et/ou la croissance des organismes nuisibles ». Mais, reformulé en langage commun, il s’agit ni plus ni moins d’une concession de la Commission européenne au lobby des pesticides.

Quelques jours avant Noël, mercredi 21 décembre, avec trois ans de retard, la Commission doit soumettre au vote sa proposition de réglementation sur les perturbateurs endocriniens, ces produits chimiques omniprésents, capables d’interférer avec le système hormonal des êtres vivants à des doses parfois infimes. Cette proposition est censée appliquer une disposition très stricte du règlement européen sur les pesticides : l’interdiction des pesticides qui seront reconnus comme perturbateurs endocriniens.

Ce sont donc les critères qui permettent de les identifier que la Commission a élaborés et que les représentants des Etats membres doivent adopter ou rejeter. Le vote se tiendra au sein du comité permanent de la chaîne alimentaire et de la sécurité animale après six mois de tractations.

Si le diable se cache dans les détails, le paragraphe inséré par la Commission à la dernière minute n’a, lui, rien d’anecdotique. Alors que le « règlement pesticides » exige de retirer les perturbateurs endocriniens du marché, il crée une dérogation pour tout un groupe de pesticides qui ont justement la particularité… d’être des perturbateurs endocriniens. Certains pesticides, en effet, anéantissent les insectes ou les plantes dits « nuisibles » aux cultures en agissant sur leur système hormonal pour bloquer leur mue ou leur croissance. En d’autres termes, ce sont des pesticides qui ont été conçus pour être des perturbateurs endocriniens. Or, plutôt que de se servir de cette connaissance pour les identifier et les interdire, la Commission propose qu’ils soient épargnés.

Demande du trio BASF, Bayer et Syngenta


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/20/perturbateurs-endocriniens-le-cadeau-discret-mais-majeur-aux-lobbys-des-pesticides_5051771_3244.html#JP9hpGIse0Kt65lw.99

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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 15:51

La Grèce revient sur le devant de l’actualité avec un incident qui dit, en des termes d’une telle simplicité qu’elle en devient évidente, la réalité de l’oppression exercée par l’Union européenne sur ce pauvre pays.

 

Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES), vient d’annoncer le gel du « toilettage » de la dette décidé par l’Eurogroupe du 5 décembre dernier. Cela signifie, en clair que Les créanciers européens de la Grèce ont suspendu les mesures prises sur la dette la semaine passée. Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe qui dirige de fait le MES, le dit sans ambages : « Les institutions sont arrivées à la conclusion que les actions du gouvernement grec semblent ne pas être en ligne avec nos accords »[1]. Ce qui est en cause est une mesure sociale, parfaitement dans la ligne de ce qui est autorisé au gouvernement grec par les dits « accords », au profit des retraités.

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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 15:44
François Hollande et Manuel Valls© Philippe Wojazer
François Hollande et Manuel Valls
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Comme le montrent les difficultés des mouvements sociaux, tout candidat à la présidence de la République qui prétendrait changer la donne sans s’engager sur une sortie de l’UE trompe les électeurs, affirme Pierre Lévy.

Fin de partie pour François Hollande, compte-à-rebours pour Manuel Valls. Le président ne briguera pas un deuxième mandat. Son actuel Premier ministre s’apprête à officialiser sa candidature à la primaire socialiste.

Ces péripéties ont provoqué un double tsunami médiatique en France – émissions spéciales sur les grandes chaînes, cahiers entiers dans la presse écrite – sans commune mesure avec l’importance réelle de ces événements.

Car cet abandon et ce remplacement ne changent pas les données fondamentales de la course électorale à l’Elysée. D’ailleurs, dans les rues parisiennes, comme sur la place principale des petits villages provinciaux, nul n’a assisté au spectacle d’hommes ou de femmes s’effondrant de désespoir, pas plus d’ailleurs qu’à des scènes de liesse populaire…

[...]

Lire la suite ci-dessous

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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 14:05

affiche niemoller communiste syndicaliste juif antifascismeLe PRCF relaie ces deux lettres adressées à la diplomatie de la en France, exigeant la relaxe de militants communistes arrêtés par le régime cléricalo-fascisant de .

Ce pays où la contre-révolution antipopulaire fut toujours forte, avant guerre comme après l’avènement du socialisme est le champ d’expérimentation en Union Européenne d’un pouvoir profondément réactionnaire, sexiste, homophobe, grossièrement russophobe et fondamentalement anticommuniste.

Le PRCF qui a initié en France la solidarité avec les communistes et progressistes polonais victimes de la véritable chasse aux rouges reste vigilant et se tient aux côtés des camarades polonais.[...]

La suite et la lettre adressée au consul de Pologne à Lens et à l'ambassadeur de Pologne à Paris.

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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 18:45

Article publié en Octobre 2016.  Actualisation : Nouveaux commentaires.

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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 16:10
Parution prochaine de l’édition de décembre de Ruptures : le numéro 15 !

Le n°15 de Ruptures arrivera chez les abonnés le jeudi 22 décembre.

La Une ouvrira cette édition sur la menace de fermeture de l’usine Seita de Riom et de son centre de recherche de Fleury-les-Aubrais, du fait du plan de délocalisation vers la Pologne que veut imposer le groupe britannique Imperial Tobacco

L’éditorial rappellera, après le décès de Fidel Castro, qu’il est possible et nécessaire de résister à la domination mondialisée, fût-ce au prix de l’isolement – une grande leçon cubaine de dignité

La page 2 informera sur les tensions croissantes entre Bruxelles et Berlin sur le plan économique (Grèce, relance…), dans un environnement toujours plus incertain pour la zone euro

La page 3 fera le point sur les orientations débattues lors du Conseil européen du 15 décembre (où les Vingt-huit se sont lamentés sur leur propre « impuissance » en Syrie) : intégration militaire, sécurité, migrations, Ukraine, Brexit…

La page 4 rendra compte de la très large victoire du Non lors du référendum italien du 4 décembre et de ses conséquences, ainsi que du second tour des présidentielles en Autriche le même jour

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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 14:42

Publié le

Ne sacrifions pas les droits de l’homme aux intérêts commerciaux.

Ce jeudi 15 décembre 2016, la CNCDH émet 32 recommandations pour que les accords commerciaux et financiers internationaux soient fondés sur le respect des droits de l'homme et de l'Etat de droit.

communiqué de presse de la CNCDH

avis détaillé de la CNCDH (Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme)

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17 décembre 2016 6 17 /12 /décembre /2016 22:23

Le problème posé la nature nocive de l’euro pour les économies européennes est aujourd’hui évident. Ceci vient d’être rappelé par le prix Nobel de cette année, Oliver Hart[1], après l’avoir été par plusieurs grands économistes distingués par le Nobel comme Joseph Stiglitz[2], Christopher Pissarides, et quelques autres comme Peter Bofinger[3], Heiner Flassbeck, Hans Werner Synn, ou Alfred Steinherr[4] en Allemagne, Brendan Brown, Rendall Wray et Mark Weisbrot dans le monde anglo-saxon.

Pourtant, il est aussi clair que jamais la clôture autistique n’a été aussi forte, du moins en France. Cela peut d’ailleurs se comprendre. Les individus qui ont investi énormément, que ce soit en termes de travail mais aussi – et surtout – en terme symboliques, ont énormément de difficultés à reconnaître qu’ils se sont trompés, ou que la réalité ne correspond pas à leurs attentes. Ils entrent alors à la fois dans une attitude de déni, le « réel » n’existe pas ou n’est que l’image donnée par un complot de gens mal intentionnés, et dans une attitude visant à réprimer tous ceux qui ne partagent pas leur point de vue. Ce type de comportement est humain. Il fut celui adopté à la fois par les dirigeants soviétiques mais aussi par les militants du PCF avant l’effondrement de l’URSS. L’investissement symbolique dans l’euro a été énorme, justement parce qu’au delà de la monnaie unique ce qui est en cause c’est la fédéralisation de l’Union européenne, autrement dit la reprise du projet supranational dénoncé en son temps par le Général de Gaulle.

euro-cerf

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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 17:43

Par Romaric Godin  |  05/12/2016 sur le site de Latribune.fr

CouvertureL'Italie a dit "non". Pourquoi ? (Crédits : TONY GENTILE)

Le non massif des Italiens à la réforme constitutionnelle de Matteo Renzi révèle l'échec de la politique de réformes promue par la zone euro et, plus généralement, du fonctionnement actuel de l'Europe.

La victoire du « non » au référendum italien est sans appel. Près de 60 % des électeurs qui se sont exprimés ont rejeté la réforme constitutionnelle de Matteo Renzi. C'est bien davantage que ce que prédisaient les sondages : le rejet est franc et massif. Et ce rejet touche au cœur de la logique de la zone euro. Evidemment, on peut, comme à chacun des référendums où l'Europe était au centre des débats et où elle a perdu, trouver des voix de contournement pour pouvoir « continuer comme avant » : le débat ne portait pas sur l'Europe et l'euro, Matteo Renzi a trop personnalisé l'enjeu, les électeurs, dans les référendums, répondent, comme le notent dès ce matin un communiqué des presse du groupe des eurodéputés français, dans les référendums « à beaucoup de questions, surtout celles qui ne leur sont pas posées ». Bref, on peut essayer de regarder ailleurs et tenter de tout faire pour contourner le résultat comme après les trois autres référendums perdus par l'UE depuis juillet 2015 en Grèce, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.

Pourquoi les Italiens ont répondu à la bonne question

Mais on peut aussi prendre au sérieux la décision nette du peuple italien. Ce « non » pourrait bien être un « non » à la réforme constitutionnelle elle-même. D'abord pour ce qu'elle contenait, ensuite pour ce qu'elle incarnait sciemment. Ce qu'elle contenait d'abord. La réduction du Sénat italien au rang d'une chambre secondaire « à la française » accompagnée d'une loi électorale (« l'italicum ») permettant de dégager des majorités à la chambre, a été perçu par les Italiens comme un déni de démocratie. Depuis vingt ans, l'Italie s'est engagée dans un difficile processus de décentralisation qui était, ici, réduit par un Sénat représentant les régions composés d'élus au suffrage indirect et réduit au rang de spectateur des grandes décisions. Ce renforcement du pouvoir central est mal perçu dans un pays qui s'en méfie naturellement et qui a mis bas en 1992 à la « partitocratie » pour obtenir plus de démocratie, pas moins.

Surtout, chacun savait pourquoi cette réforme était essentielle, pourquoi elle était en réalité « la mère de toutes les réformes ». C'est parce qu'elle était réclamée par les marchés et les autorités européennes. Voici des années que le Sénat est l'élément sur lequel les analystes et les économistes de marché se focalisent : ce serait lui qui empêcherait la « formation d'un gouvernement stable » en Italie. Les Italiens savent parfaitement pourquoi ces pouvoirs extérieurs souhaitent un « gouvernement stable », c'est pour imposer des « réformes » économiques et la politique économique d'ajustement unilatéral de la zone euro. Voici pourquoi ce référendum était bien un référendum sur la zone euro, même et surtout si l'on votait sur le contenu de la réforme elle-même.

 

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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 18:57
Référendum en Italie : pourquoi l'Europe va trembler.
par Coralie Delaune sur son blog "L'arène nue"
 
 
«En Italie, les gens sont de plus en plus déçus par l'euro. Les Italiens commencent à réaliser que l'Italie ne fonctionne pas bien dans l'euro», expliquait Joseph Stiglitz au journal allemand Die Welt début octobre. Le prix Nobel d'économie pronostiquait donc un «Italexit» (une sortie italienne) dans un proche avenir.
Le référendum à haut risque qui se tient dans la Péninsule ce dimanche peut-il aboutir à ce résultat? Les deux éléments paraissent a priori sans lien puisque la consultation portera sur l'équilibre des institutions italiennes. Toutefois, la crise politique susceptible d'en résulter dans ce pays à l'économie en berne pourrait secouer l'Europe durement. Après la crise grecque de 2015 et le «Brexit» de juin 2016, ce pourrait être un nouvel acte de l'effondrement européen qui se joue sous nos yeux.
Sur quoi le référendum porte-t-il?
On pourrait croire qu'il ne concerne que les Italiens puisque le scrutin du 4 décembre porte sur un projet de réforme constitutionnelle. Ce projet est soumis au peuple faute d'avoir obtenu la majorité des deux tiers nécessaire à une simple adoption parlementaire.
Le texte prévoit de transformer la chambre haute du Parlement pour en faire un «Sénat des régions» au périmètre réduit, en diminuant des deux tiers le nombre de ses membres et en lui conférant un rôle essentiellement consultatif. Il s'agit d'abaisser les pouvoirs de ce Sénat et de mettre fin au «bicaméralisme parfait» qui donne exactement les mêmes prérogatives aux deux chambres, que ce soit pour le vote des lois ou pour celui de la confiance au gouvernement. En effet, le fonctionnement actuel des institutions est jugé source de lenteurs et d'instabilité politique (Rome a connu 63 gouvernements en 60 ans....). En tout état de cause et comme expliqué sur le site Telos, «il s'agirait d'une rupture symbolique très forte [car] le bicaméralisme parfait [...] caractérise la vie politique italienne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale […]. Pour les constituants de 1946, il s'agissait alors de consolider autant que possible la digue démocratique, au sortir de vingt ans de fascisme».
Mais si le résultat du référendum est décisif pour l'Europe, c'est parce que le Premier ministre Matteo Renzi y a lié son avenir. Certes, quelques expériences récentes nous enseignent qu'il faut rester prudent face aux sondages. Pourtant, force est d'admettre que dans le présent cas, ils vont tous dans le même sens. Tous mettaient le «oui» en tête au début de l'année 2016. La tendance a commencé à s'inverser au printemps, puis s'est complètement retournée. Le «non» est aujourd'hui donné vainqueur par tous les instituts. Il faut dire que dans les faits, le scrutin s'est transformé en vote pour ou contre Renzi. Plébiscité lors de son arrivée au pouvoir, le Chef du gouvernement a énormément déçu depuis. [...]
Lire l'intégralité en cliquant ci-dessous.
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