Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 17:42
Le “Non” danois à l’Europe

Par · 4 décembre 2015

 

Le mercredi 3 décembre se tenait, dans la plus grande discrétion de la presse française, un référendum au Danemark portant sur une plus grande intégration à l’Union européenne. Le vote a été sans appel : le « Non » l’a emporté avec 53% des suffrages exprimés[1]. Il faut aussi noter l’importante participation, environ 72% des électeurs ont voté, qui fait de ce référendum le plus important dans l’histoire des différends votes concernant l’UE au Danemark. Le relatif silence de la presse française est à noter ici, mélange de mépris pour ce qui se passe dans un « petit » pays et de gêne quant au résultat qui dérange, et c’est peu dire, les opinions européistes de maints commentateurs.

 

L’objet du référendum était de savoir si les danois acceptaient de renoncer aux différentes exemptions qu’ils avaient obtenues, à la suite de précédentes consultations référendaires, aux règles de l’Union européennes. Dans le langage technique dont raffole la bureaucratie bruxelloise cela s’appelle des clauses « d’opting out ». Le gouvernement libéral qui dirige actuellement le Danemark tout comme l’opposition social-démocrate avaient fait campagne pour le « Oui ». Ils ont donc été désavoués. La campagne du « Non » était portée par une alliance de la gauche radicale et du parti populiste et souverainiste, le DPP[2]. Tout comme lors du référendum de 2005 en France sur le projet de Constitution européenne, c’est cette alliance qui a triomphé.

Pourtant, tant le parti au pouvoir que l’opposition européistes n’avaient pas hésiter à jouer de la carte de la peur pour influencer les électeurs, allant jusqu’à prétendre qu’un succès du « non » remettrait en cause remettrait en cause la coopération policière avec les autres pays de l’UE. Cet argument était particulièrement stupide quand on sait que l’UE, et son instrument Europol, collabore avec des pays comme la Suisse et la Norvège qui ne font pas partie de l’UE ! Tout comme en France, la carte de la peur n’a pas joué.

 

Le sens de ce référendum est clair. C’est une nouvelle victoire pour le courant souverainiste er eurosceptique en Europe. Cette victoire témoigne de l’épuisement de l’idée européenne dans les opinions publiques et de la faillite du projet d’intégration renforcée que portent les européistes que ce soit à Bruxelles ou à Paris. Avec le projet de futur référendum sur l’Euro qui pourrait se tenir en Finlande en 2016 ou 2017, c’est aussi le signe très nets que les peuples des pays de l’UE rejettent cette idée d’intégration renforcée et de pseudo-fédéralisme que portent les partisans de l’Euro. Les gouvernements feraient bien d’en tenir compte. Ce référendum, le premier vote qui survient dans un pays de l’UE depuis que la crise des réfugiés a fait exploser les contradictions de la construction européenne, signale très certainement la fin d’une époque. L’intégration européenne ne fait plus rêver. Au contraire, elle fait peur. Les populations constatent que les mécanismes d’intégration, dont ben entendu l’Euro, n’ont jamais produits les effets bénéfiques qui leurs étaient attribués et ont même détérioré l situation.

Par ailleurs, c’est aussi une victoire qui aura certainement une influence sur le futur référendum qui doit se tenir en 2016 en Grande-Bretagne sur une possible sortie de ce pays de l’UE. De ce point de vue aussi, ce référendum danois annonce des tournants majeurs dans l’histoire de la construction européenne. Et c’est probablement ce qui gêne tant les divers commentateurs français qui, sauf la reprise du communiqué de l’AFP, se tiennent pour l’heure dans un silence qui en dit long sur ce qu’ils pensent…

[1] Milne R., « Danish referendum rejects further EU integration », The Financial Time, 3 décembre 2015, http://www.ft.com/intl/cms/s/0/3cfbeb8c-9a05-11e5-9228-87e603d47bdc.html#axzz3tKNccVIJ

[2] Orange R., « Denmark delivers snub to Brussels with ‘no’ in EU rules referendum », in The Telegraph, 3 décembre 2015, http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/denmark/1203202-Denmark-delivers-Snub-to-Brussels-withno-to-EU-rules-referendum.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter


Partager cet article
Repost0
27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 13:42

Lu sur 50-50 Magazine

Ce que la Grèce fait aux femmes

En 2010, la Grèce apparaissait aux yeux des Européen-ne-s comme la source de tous les malheurs de cette économie de la dette qui régit l’économie mondiale. La Grèce était coupable d’avoir laissé exploser sa dette publique, là était bien le discours dominant. La sentence fut la mise sous tutelle de la Grèce par la Troïka organisme non élu et créé de toute pièce pour orchestrer les politiques d’austérité. Les femmes ont été les premières victimes des mesures d’austérité.

Les plans de restructuration ou mémoranda n’ont eu de cesse de démanteler la structure sociale de la société grecque, prenant pour cibles les services publics, le système de santé, l’environnement, les régimes de retraites, et prônant une privatisation sans merci de tous les secteurs de la société et même de ses lieux publics.

Les violentes mesures d’austérité ont fait de nombreuses victimes; les femmes ont été les premières précarisées par les baisses et suppressions de prestations sociales. De fait, elles sont fortement utilisatrices des services publics liés à l’emploi et à la famille mais aussi à leur santé sexuelle et reproductive. Les salaires des femmes en Grèce comme ailleurs sont systématiquement inférieurs à ceux des hommes, aussi lorsque les salaires baissent d’environ 40 % les conséquences pour les femmes sont énormes.

En matière de santé, Sofia Tzitzikou, vice-présidente de l’UNICEF grec et pharmacienne, a repris du service à la tête de l’un des 12 dispensaires d’Athènes. Elle témoigne de l’horreur du démantèlement du système de santé: impossibilité d’accoucher dans un hôpital public, appauvrissement extrême des femmes et de leurs enfants avec une augmentation des cas de malnutrition, une population toujours plus nombreuse qui n’a plus accès aux soins de base. La crise sanitaire remonte jusqu’aux centres d’accueil des migrant-e-s.

Fortes de l’expérience des femmes du Sud qui avaient fait face aux plans d’ajustement structurels, Sonia Mitralias et Voula Taki avaient compris qu’il fallait créer des espaces où les femmes pourraient se regrouper et partager leurs expériences et souffrances. Nous avons rendu visite à la maison de la solidarité des femmes de Thessaloniki. Qu’elles aient perdu leur travail, l’électricité, leur maison et même parfois le goût de vivre, elles sont maintenant plus fortes grâce à cette maison d’où elles organisent de nombreuses actions. Leur maitre mot : Solidarité.

Les mouvements de résistance ont aussi été portés par des artistes comme Nena Venetsanou qui a toujours lié son art à son engagement. Elle défend l’indépendance de l’art dans un moment où les politiques oublient la place civilisatrice de la culture.

L’élection de Syriza en janvier dernier avait redonné espoir à une société grecque abattue même si beaucoup avaient remarqué que le nouveau gouvernement était un gouvernement d’union masculine. Une partie de l’espoir des femmes qui s’étaient mobilisées pour cette élection reposait sur une femme d’exception, Zoe Konstantopoulou, élue présidente du parlement hellénique avec une large majorité des voix. Entre janvier 2015 et octobre 2015, elle a symbolisé un changement d’approche, invitant des femmes au Parlement comme les femmes de ménage du ministère des Finances. Elle a aussi défendu la notion d’Etat de droit en luttant contre la corruption, et combattu les oukases de la Troïka en mandatant l’audit de la dette grecque grâce à la commission pour la dette grecque.

Ces femmes témoignent que l’espoir de voir refleurir des valeurs démocratiques, qui incluraient les femmes et les hommes, existe encore. Elles portent haut et fort la puissance de la solidarité dont nous avons tout-e-s tant besoin.

Marie-Hélène Le Ny et Brigitte Marti 50-50 magazine

Troïka:  Banque Centrale Européenne, Commission Européenne et Fonds Monétaire International

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 14:53
mercredi 25 novembre 2015 

Lu sur le site de Reuters

ATHENES, 25 novembre (Reuters) - Le principal syndicat grec du secteur privé, GSEE, a lancé mercredi un appel à la grève le 3 décembre, le deuxième en moins d'un mois, pour protester contre un projet de réforme du système des retraites.

Le gouvernement d'Alexis Tsipras a fait adopter une loi relevant l'âge de départ à la retraite, augmentant le montant des contributions à l'assurance santé et supprimant la plupart des régimes de préretraite.

Il prévoit également de fusionner une série de fonds de pension en une seule entité et de réduire le montant des retraites complémentaires.

Le GSEE et son homologue Adedy, qui représente le secteur public, ont fait défiler le 12 novembre des milliers de personnes contre les mesures d'austérité.

Cette première grève générale en un an dans les secteurs public et privé était le plus gros défi lancé au gouvernement d'Alexis Tsipras depuis qu'il a remporté les élections législatives anticipées de septembre en promettant d'atténuer l'impact d'années de récession et d'austérité. (Karolina Tagaris,; Nicolas Delame pour le service français)

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 14:11
Ruptures n°4 arrive bientôt chez les abonnés

Le n°4 de Ruptures est en passe d’être « bouclé »…

Cette édition doit arriver le 30 novembre chez les abonnés. Son menu a naturellement évolué pour prendre en compte l’actualité : les attentats du 13 novembre et leurs suites, notamment européennes.

Rendez-vous sur le site de Ruptures pour en connaître le sommaire.

 

Pour ne pas manquer l’édition à paraître, abonnez-vous vite, si ce n’est déjà fait…

D’ores et déjà, la bande-annonce du reportage à Barcelone est disponible ci-dessous. N’hésitez pas à la faire connaître !

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 22:39
Les salariés d'EDF refusent la privatisation des centrales hydrauliques
Manifestation des salariés d’EDF : la navigation sur le Rhin bloquée à Marckolsheim
Publié le 04/11/2015 par

France Bleue, 4 novembre 2015 :

La navigation sur le Rhin interrompue depuis 8h30 ce mercredi matin. Des agents d’EDF bloquent l’écluse de Marckolsheim. Ils veulent que leur entreprise conserve la gestion des centrales hydroélectriques.

La navigation sur le Rhin interrompue depuis 8h30 ce mercredi matin. A l’appel d’une intersyndicale, des agents d’EDF manifestent et bloquent l’écluse de Marckolsheim. Leur action doit durer toute la journée.

 

Les 120 agents mobilisés protestent contre l’ouverture à la concurrence de l’exploitation des centrales hydroélectriques, à l’initiative de Bruxelles. Les syndicats souhaitent que la gestion des centrales restent dans le giron d’EDF.

10 grandes centrales hydroélectriques et 2 petites centrales jalonnent le Rhin entre Bâle et Lauterbourg, sur près de 185 kilomètres de frontière entre la France et l’Allemagne. Celles exploitées par EDF représentent une puissance globale de 1.400 MW et produisent chaque année un peu plus de 8 milliards de kWh, en moyenne, soit l’équivalent des deux-tiers de la consommation électrique de l’Alsace.

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 09:10

Lu sur le Grand soir

Une enquête de l’ONG Corporate Europe Observatory, dont la raison d’être est d’étudier les groupes de pression qui sévissent à Bruxelles, a établi une liste des anciens membres de la Commission présidée par Manuel Barroso ayant retrouvé de juteuses situations dans les entreprises multinationales.

La porosité est telle entre la Commission et ces grandes entreprises qu’elles constituent un seul et même monde.

Ainsi, on a été à peine étonné d’apprendre que la Commission était parfaitement au courant des magouilles à grande échelle de Volkswagen et que le Parlement avait décidé de voter contre une commission d’enquête avant d’autoriser une marge de tolérance sur les émissions de diesel qui continueront à tuer environ 100 000 personnes par an en Europe.

Si l’on se penche sur la liste des anciens commissaires pantouflards, le conflit d’intérêt est quasiment la règle. Un tiers des commissaires de l’ère Barroso sont désormais des cadres influents de grandes entreprises privées. La luxembourgeoise Viviane Reding qui, du haut de sa grandeur morale, compara la politique de la France à l’égard des Roms à celle de l’Allemagne nazie, et qui fut commissaire à l’éducation et à la culture puis à la justice, a été autorisée par la Commission européenne à devenir membre du conseil d’administration de la compagnie minière belge Nyrstar, ainsi que du Kuratorium, une institution œuvrant pour la promotion d’un traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis.

Karel de Gucht, ex-commissaire au Commerce et négociateur du Traité transatlantique, exerce chez le gestionnaire de patrimoine Merit Capital. La femme d’affaires néerlandaise Neelie Kroes, responsable de la privatisation des PTT dans son pays, ancienne commissaire à la concurrence, est salariée par Merrill Lynch. Sa nomination avait été critiquée par le Parlement européen car elle avait détenu un mandat d’administrateur dans 43 grandes entreprises (dont Thales et PriceWater House Coopers, cabinet d’audit proche des services secrets étasuniens). Elle avait été également mise en cause aux Pays-Bas pour la gestion de son patrimoine immobilier : elle avait en effet omis de déclarer plusieurs immeubles lui appartenant à Rotterdam et avait juré ne plus se souvenir comment elles les avait financés. Enfin, on lui avait reproché ses relations d’affaires avec le sulfureux promoteur Willem Holleeder, précédemment condamné à 11 ans de prison pour l’enlèvement du magnat de la bière Heineken. C’est elle qui avait intimé au Premier ministre français Villepin l’ordre de ne pas s’opposer au rachat d’Arcelor par Mittal. Au nom de la concurrence libre et non faussée, une entreprise sidérurgique franco-luxembourgeoise devait devenir, tout affaire cessante, un conglomérat anglo-indien.

Tout aussi dérangeant est le cas de l’ancien commissaire à l’environnement, le Slovène Janez Potočnik. Cet ancien professeur d’université pantoufle désormais au sein du Forum for the Future of Agriculture, groupe de pression créé tout simplement par l’agrochimie Syngenta, leader mondial dans la recherche liée à l’agriculture, en particulier la production de produits phytosanitaires et qui ne nous veut que du bien.

Quant à José Manuel Barroso, il pantoufle dans 22 organisations, certes la plupart honorifiques mais néanmoins très influentes, comme les Bilderberg Conferences ou le European Business Summit.

Pour le Corporate Europe Observatory, le microcosme bruxellois « conduit à une proximité relationnelle malsaine entre législateurs et sujets de la législation ».
Ces élites économico-politiques n’ont que faire des peuples. La Commission est structurée pour que l’opacité règne, pour que la finance gouverne sans contrôle des gouvernements nationaux. Les commissaires sont les relais et les agents de la globalisation libérale, ce qui implique, concrètement, la fin des prérogatives des gouvernements et parlement nationaux. La Commission est au service de l’optimisation (évasion) fiscale, des paradis fiscaux, du moins-disant social.

Ces politiques sont mises en œuvre par des hommes – et des femmes – dont l’objectif de vie a été de servir les grands intérêts et qui sont donc récompensés par de formidables sinécures, quand il ne s’agit pas de simonies, au soir de leur vie professionnelle.

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 12:51

Le n°3 de Ruptures est paru : il est arrivé vendredi chez les abonnés.

Au menu :

L’éditorial porte sur l’« affaire » Air France : l’image de dirigeants fuyant la colère des salariés a fait le tour de France et du monde. C’est que, pour une fois, la violence symbolique était retournée.

La page 2 est consacrée à l’actualité sociale : luttes en cours et contradictions, mais aussi écho du congrès de la Confédération européenne des syndicats (CES) – Ruptures sera quasiment le seul média à informer sur cet événement.

La page 3 rendra compte du Conseil européen des 15 et 16 octobre. Avec un thème saillant : les migrants, et le donnant-donnant en cours avec la Turquie sur ce dossier.

Les pages 4 et 5 offrent un reportage exclusif à Istanbul, après l’attentat sanglant d’Ankara, et avant les élections générales en Turquie (1er novembre).

La page 6 propose deux critiques : celle de l’encyclique papale à travers laquelle le Vatican joint sa voix aux environnementalistes ; et celle du film de Joshua Oppenheimer, The Look of Silence, qui revient sur les massacres commis en Indonésie, soutenus par la CIA, il y a tout juste un demi-siècle.

On retrouve page 7 les brèves, ainsi qu’une interview de Jean de Kervasdoué, économiste et scientifique qui dénonce régulièrement les peurs et supercheries environnementales, notamment dans son récent ouvrage, Ils ont perdu la raison.

Enfin, la page 8 analyse les résultats des différents scrutins qui se sont déroulés en octobre : Portugal et Pologne, mais aussi Biélorussie

Pour ne pas manquer cette édition, abonnez-vous vite, si ce n’est déjà fait

Vous pouvez souscrire en ligne, par prélèvement mensuel via Paypal. Et tout prélèvement peut être ensuite arrêté. Une manière de tester sans engagement…

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 18:08
Grèce : le mois de novembre s'annonce agité pour Alexis Tsipras
Publié le 03/11/2015  sur Solidarité internationale

I Télé, 3 novembre 2015 :

Le mois de novembre s’annonce agité pour le gouvernement d’Alexis Tsipras. Alors que les créanciers et François Hollande étaient à Athènes il y a dix jours pour valider le programme de réformes, la population grecque redescend dans la rue pour protester contre ces nouvelles mesures d’austérité.

Les étudiants en première ligne

Lundi 2 novembre, ils étaient plusieurs dizaines de milliers à défiler dans toute la Grèce. Dans une dizaine de villes, les étudiants ont manifesté contre les mesures prises par le gouvernement d’Alexis Tsipras, qui devraient porter un coup à l’éducation publique.

 

A Athènes, la fin de la manifestation a été marquée par des affrontements entre plusieurs groupes et les forces de l’ordre devant le Parlement. Jets de pierres, cocktails molotov et gaz lacrymogènes, des images que l’on n’avait pas vu depuis longtemps dans la capitale grecque.

L’ensemble de la société reprend la lutte

D’autres secteurs de la société reprennent les manifestations en ce mois de novembre, alors que les luttes sociales s’étaient calmées depuis l’arrivée au pouvoir de Syriza en janvier 2015.

A l’appel de la Fédération Grecque des Marins, les bateaux restent amarrés aux ports depuis lundi et ce jusqu’à mardi soir, qu’ils transportent des passagers ou des marchandises. Ils seront suivis par les employés des métros athéniens mardi en fin journée, interrompant le trafic à partir de 21h.

Mercredi 4 novembre, ce sont les employés des mairies qui occuperont les bâtiments municipaux une partie de la matinée, de 10h à 13h.

Une grève générale est prévue pour le 12 novembre à l’appel des principaux syndicats publics et privés du pays, ADEDY et GSEE, et une manifestation est également programmée le 22 novembre.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 17:22

Publié par Michel El Diablo

 Déclaration du sommet des PAYS DE L’EUROPE DU SUD pour SORTIR DE L’EURO

DÉCLARATION DE LA RENCONTRE INTERNATIONALE DE BARCELONE DES 10 ET 11 OCTOBRE 2015

PEUPLE D’EUROPE DEBOUT !

Le « Plan de sauvetage » imposé par l’Eurogroupe à la Grèce a mis à nu, devant les citoyens des états et peuples d’Europe, la vraie nature de l’Union Européenne au service des banques, l’hégémonie du gouvernement allemand. Cet épisode de la guerre économique, de conspiration pour bloquer la volonté du peuple grec, provoquer la déstabilisation du gouvernement grec et obtenir sa reddition, constitue, par ses méthodes et ses résultats, un coup d’état organisé par les dirigeants de l’UE.

Le rêve d’une Europe, garante du bien-être social et de la démocratie, superviseur des conflits entre ses membres, solidaire avec ses citoyens les plus vulnérables et les nations les moins développées, s’est évanoui devant la réalité de ce qui s’est passé en Grèce.

Certes, la logique néolibérale à outrance des memoranda imposés par la Troïka ne se sont pas limités à la Grèce, elle concerne le Portugal, l’Italie, l’Espagne, l’Irlande, la France etc…qui ont souffert de la brutalité des politiques d’ajustement et d’austérité qui ont provoqué la régression généralisée des droits sociaux et du travail, l’augmentation du chômage, de la pauvreté et des inégalités, et une délégitimation des institutions de la gouvernance et de la représentation de ces pays aux yeux de leurs citoyens et de leurs peuples, la déstabilisation interne des états qui composent l’UE, l’apparition de nouvelles tensions inter-états et des tentations impérialistes.

L’architecture de l’Union européenne a été conçue pour servir les intérêts des élites et le capital transnational, contre les classes populaires, sans politique de redistribution fiscale évitant les déséquilibres économiques potentiels et les crise prévisibles de la dette de ses Etats membres. Même certains de ceux que l’on appelle « pères de l’UE » reconnaissent le péché original du Traité de Maastricht et l’erreur fatale de l’Euro. L’introduction de la monnaie unique a aggravé les inégalités ou asymétries économiques entre les états en renforçant l’hégémonie de ceux qui, comme l’état allemand, ont pu bénéficier extraordinairement de leur position dominante.

Actuellement, l’UE se divise entre états vainqueurs et vaincus. Les peuples du Sud de l‘Europe se situent dans le camp des perdants, condamnés à appliquer des politiques d’ajustement et d’austérité pendant des décennies pour payer une dette aux créanciers qui, en provoquant une spirale de politiques de récession, devient impayable. Les traités de l’UE, particulièrement le « Pacte de l’Euro Plus » et le « Traité de stabilité, coordination et de gouvernance de l’Union Economique et monétaire », se sont transformés en instruments légaux d’une relation semi-coloniale entre pays créditeurs et pays endettés. La dialectique barbare entre créditeurs et endettés, transformés en maîtres et esclaves comme nous l’avons vu tout au long de l’histoire, réapparaît crûment dans le fonctionnement de l’UE.

Cette domination ne s’est pas seulement exprimée dans les memoranda et les « plans de sauvetage », elle a aussi produit la contre-réforme antidémocratique de la Constitution espagnole, avec l’article 135, ou elle a favorisé la chute de chefs de gouvernement en leur substituant un larbin de service selon le bon vouloir de l’UE.

L’hégémonie des puissances gagnantes au sein de l’UE n’aurait pu se faire sans l’aveuglement, l’irresponsabilité, l’asservissement ou la corruption des élites économiques et politiques au sein de l’UE. Les oligarchies victorieuses ont bâti leur hégémonie non seulement par le biais d’alliances économiques ou d’intérêt avec les banques et les secteurs exportateurs du grand capital des différents pays européens, mais par l’intermédiaire d’idéologies et l’imposition du mythe d’une UE porteuse d’une nouvelle puissance-nation garante du progrès, de la paix et de la démocratie, hors de laquelle on serait condamné au sous-développement et à la dépendance. Dans la construction de ce mythe, l’Euro est la clé de voûte, sans laquelle l’édifice des intérêts et de la domination de l’actuelle UE s’effondrerait. Ceci explique l’agressivité du discours néo-libéral pseudo-religieux dominant quand il établit qu’hors de l’Euro, point de salut.

Au long de l’histoire, les peuples, les nations, l’ensemble des citoyens, les classes laborieuses, opprimées par les puissances impériales, coloniales, autoritaires, ou par des gouvernements et des classes d’exploitants, ont subi  un discours semblable pour obtenir leur résignation et leur soumission, mais ils n’ont pas pliés et se sont organisés pour se libérer de l’esclavage, de la tyrannie ou de la domination. Les révolutions démocratiques et populaires des derniers siècles ont gravées par le fer et le feu cette vérité : « sans souveraineté populaire sur les instruments et les leviers de l’économie, pas de démocratie ».

L’UE réelle est la négation de la démocratie et de la souveraineté populaire. L’UE des oligarchies protégées par le nouvel empire allemand n’est pas réformable de l’intérieur. Ils ne céderont rien de leurs privilèges et de leurs avantages accumulés depuis le Traité de Maastricht et l’implantation de l’Euro. S’ils n’écoutent pas non plus les avertissements de leur « ami américain » et de son instrument le FMI, il est à craindre que la poursuite des politiques économiques inhérentes à la monnaie unique finisse par ruiner le redressement économique international et déclenche, ou favorise, une nouvelle crise économique mondiale.

Les nations et les peuples du Sud de l’Europe, de par leur conditions d’opprimés par la dette, sont appelés à mener la rébellion contre l’UE antidémocratique et antisociale qui les opprime en montrant la voie de la liberté et de la justice sociale au reste des nations et peuples européens, pour construire de nouvelles relations basées sur le respect mutuel, le pacte entre égaux et la solidarité.

L’émancipation des peuples et des nations du Sud de l’Europe à comme condition la sortie de l’Euro et l’indépendance réelle vis-à-vis de l’UE réellement existante, pour recouvrer la souveraineté démocratique et populaire, garantir le droit à l’autodétermination et mener les politiques économiques et sociales qui permettront de dépasser la spirale récessive des politiques néolibérales d’ajustement et d’austérité pour aller vers la transformation de la société.

Mais toute stratégie émancipatrice exige des outils d’organisation qui en permettent la réalisation.

Les organisations politiques, activistes sociales et les personnes participant à la « Rencontre internationale pour la sortie de l’Euro », réunis à Barcelone, décidons de convoquer un processus constituant d’un « Front de Libération des Nations et des Peuples du Sud de l’Europe » avec la volonté d’agir avec d’autres mouvements de pays de l’UE ayant des objectifs et des valeurs similaires, qui rendra possible la sortie de l’euro et l’émancipation vis à vis de l’UE, le désengagement vis à vis de l’OTAN, et permette de construire un nouveau projet de collaboration et de coordination entre Etats, nations et peuples basé sur le respect mutuel, les pactes entre pairs et la solidarité réelle.

Dès aujourd’hui, nous développerons les travaux préparatoires en vue d’une coordination permanente, avec la plus grande volonté d’élargissement, pour organiser la prochaine rencontre où se constituera formellement le « Front de libération des nations et des peuples du Sud de l’Europe.

Barcelone, le 11 octobre 2015

Web : http://salirdeleuro.net
Email : salireuro3@gmail.com

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 18:12
Ruptures 3 :parution programmée le 28 octobre !

DSCN3472Le n°3 de Ruptures commence à mijoter…

Sa parution est programmée pour le 28 octobre. Il pourra ainsi rendre compte des élections en Pologne trois jours plus tôt.

Le menu de cette édition prend déjà forme.

L’éditorial sera portera sur l’« affaire » Air France : l’image de dirigeants fuyant la colère des salariés a fait le tour de France et du monde. C’est que, pour une fois, la violence symbolique était retournée.

La page 2 sera consacrée à l’actualité sociale : luttes en cours et contradictions, mais aussi écho du congrès de la Confédération européenne des syndicats (CES) – Ruptures sera quasiment le seul média à informer sur cet événement.

La page 3 rendra compte du Conseil européen des 15 et 16 octobre. Avec un thème saillant : les migrants, et le donnant-donnant en cours avec la Turquie sur ce dossier.

Les pages 4 et 5 offriront un reportage exclusif à Istanbul (photo ci-dessus), quelques jours après l’attentat sanglant d’Ankara, et quelques jours avant les élections générales en Turquie (1er novembre).

La page 6 proposera deux critiques : celle de l’encyclique papale à travers laquelle le Vatican joint sa voix aux environnementalistes ; et celle du film de Joshua Oppenheimer, The Look of Silence, qui revient sur les massacres commis en Indonésie, soutenus par la CIA, il y a tout juste un demi-siècle.

On retrouvera page 7 les brèves, ainsi qu’une interview de Jean de Kervasdoué, économiste et scientifique qui dénonce régulièrement les peurs et supercheries environnementales, notamment dans son récent ouvrage, Ils ont perdu la raison.

Enfin, la page 8 analysera les résultats des différents scrutins qui se sont déroulés en octobre : Portugal, Biélorussie, Suisse et Pologne.

Mais l’actualité commande : jusqu’au dernier moment, le sommaire peut évoluer…

D’ici là, ce présent site proposera régulièrement informations et nouvelles brèves sur l’actualité immédiate.

Pour ne pas manquer l’édition à paraître, abonnez-vous vite, si ce n’est déjà fait…

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents