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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 10:31

Publié par Jean Lévy

Libye Printemps 2012 : quand France et Grande- Bretagne faisaient la guerre à Kadhafi pour dépecer le pays en deux entités...

 

Selon les sources officielles étatsuniennes...

Une intervention militaire franco-britannique

   loin des proclamations de ferveur démocratique...

 

 

(BRUXELLES2) Les mails de l’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton – publiés par le Département d’Etat US – sont une vraie mine d’or pour celui qui enquête sur la géopolitique moderne.

Sur la période de la crise en Libye en 2011, ces échanges électroniques révèlent (ou confirment plutôt) que la division de la Libye en deux entités distinctes non seulement était envisagée mais potentiellement souhaitée par certains acteurs clés du conflit, notamment français et britanniques, voire égyptiens.

Diviser pour mieux régner ?

Nous sommes le 8 avril 2011 — l’opération des alliés, surtout Français et Britanniques est entamée depuis à peine un mois et semble s’enliser (lire :  Un mois après le début de la campagne libyenne, quel bilan ? Pourquoi ça traine ?). Un haut fonctionnaire du Conseil National de Transition (CNT) de Libye avertit la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton « Français, Anglais et d’autres pays européens seraient pleinement satisfaits avec une situation d’impasse qui laisserait la Libye divisée en deux entités rivales ». La méfiance semble de mise dans les rangs du CNT. Un haut fonctionnaire militaire informe ainsi les services américains de ses doutes, « ni les Français, ni les Britanniques ne fournissent suffisamment d’aides pour contrer les forces de Kadhafi ». Suspicieux, les leaders de l’opposition envisagent même à cette époque « d’engager des firmes privées pour fournir entrainement au combat et pour organiser leurs forces ».

La frustration de Nicolas Sarkozy

Dès le début de l’intervention armée (opération Harmattan pour les Français, Ellamy pour les Britanniques), une source européenne informe les Américains que « le commandement militaire français anticipe l’effondrement total de la structure militaire libyenne pour la semaine suivante ». Mais à partir de mars 2011, il devient très difficile d’obtenir des informations provenant du terrain. Ce qui d’après les informations américaines a eu le don d’agacer l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, de plus en plus « frustré » par cette situation. Une source bien informée souligne que le président français « exerce une pression afin que la France émerge de cette crise comme le principal allié extérieur quel que soit le gouvernement qui prendra le pouvoir » en Libye (NB: le 18 mars, Sarkozy est un des premiers a reconnaitre publiquement le CNT comme l’autorité légitime).

Le flegme britannique

Plus pragmatiques, les Britanniques eux ne fondent pas leurs objectifs sur un prétendu prestige qui découlerait de la « protection des populations civiles ». Celle-ci n’est qu’un moyen pour la défense des intérêts du Royaume en Libye.

Informée par des hauts fonctionnaires militaires du Conseil National de Transition de Libye, Hilary Clinton apprend dès mars 2011 l’état des tractations des services de renseignements franco-britannique. Sur le terrain, « en dépit de l’intervention de l’OTAN contre les forces de Kadhafi, le gouvernement britannique utilise ses services de renseignement dans le but de dicter le comportement à la fois du CNT et Kadhafi »affirment des hauts gradés du CNT. 

Les tractations britanniques auprès de Saif Al-Islam Kadhafi mettent en évidence la planification des relations futures si ce dernier succède à son père à l’issue du conflit qui embrase le pays en 2011. Ces mêmes sources informent les Américains que « les services diplomatiques et de renseignement maintiennent des contacts avec les membres du gouvernement de Kadhafi ». La fuite au Royaume-Uni du ministre libyen des Affaires étrangères, Moussa Koussa n’est pas un hasard…

(Johanna Bouquet)

 

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 10:30

Cet article est reposté depuis Réveil Communiste.

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 09:33

Par sur le blog Russeurope · 3 août 2015

Le fameux plan « B » de Yanis Varoufakis n’a pas cessé de faire parler de lui. Le 16 juillet 2015, soit le lendemain du vote au Parlement grec de l’accord signé le 13 juillet, et on rappelle que Varoufakis avait voté contre cet accord, il a donné un téléconférence à l’OMFIF ou Official Monetary and Financial Institutions Forum[1]. Il s’agit en fait d’une conversation de 25 minutes avec deux responsables de l’OMFIF, David Marsh, le directeur exécutif de l’OMFIF et Norman Lamont. Cette conversation téléphonique a été installée sur le site web de l’OMFIF le 27 juillet 2015 et la transcription écrite a été installée sur le site le 28 juillet 2015, avec l’accord de Yanis Varoufakis. Cette transcription précise le statut de ce plan « B ». Quel que soient les points de divergences avec Yanis Varoufakis, il est important de l’écouter, et de le lire. On verra d’ailleurs que s’il est, en principe, pour l’Euro il est arrivé à la conclusion, qui est partagée par ses collaborateurs, qu’une sortie de l’Euro était envisageable.

 

Le but du plan « B »

Yanis Varoufakis commence par dire : «Je dois admettre que nous n’avions pas de mandat pour sortir la Grèce de l’Euro. Ce pour quoi nous avions un mandat était pour négocier un arrangement avec l’Eurogroupe la Banque Centrale Européenne qui rende la position de la Grèce viable dans le cadre de la zone Euro. Le mandat allait cependant un peu plus loin – au moins dans mon estimation. Je pense que le peuple grec nous avait autorisé à poursuivre cette négociations avec énergie et vigoureusement au point de dire que si nous ne pouvions avoir un accord viable nous devrions considérer une sortie (de la zone Euro) ». C’est une position très claire, et entièrement cohérente avec la logique des négociations menées depuis plusieurs mois. Varoufakis dit bien que le mandat, en tant que tel, ne portait pas sur une sortie de l’Euro, ce qui était explicite depuis la campagne électorale de janvier 2015 mais que, et en particulier à la suite du referendum du 5 juillet, implicitement, ce mandat s’étendait à une sortie si aucun accord viable pour la Grèce, autrement dit respecter le programme sur lequel Syriza avait gagné les élections n’était pas possible. L’accord que la Grèce a été contrainte d’accepter n’est pas viable. Varoufakis insiste sur ce point à de nombreuses reprises. Et, il laisse entendre que, effectivement, son choix aurait alors été plutôt une sortie de la zone Euro. Pourtant, il ne s’en cache pas les difficultés. Il ajoute ainsi peu après : « Le problème est que, quand vous êtes à l’intérieur d’une Union Monétaire, il est toujours très dur de créer le type de dialogue public, qui est nécessaire afin de préparer les gens pour ce qui arrive, pour un processus de désengagement de cette union monétaire tout en ne précipitant pas en même temps un effondrement ». On peut comprendre cette phrase comme la reconnaissance du fait que Syriza a fait une erreur stratégique en n’ouvrant pas un dialogue public, il vaudrait d’ailleurs mieux dire un débat, sur cette question très en amont. Peut-être cela aurait-il renforcé la position de négociation du gouvernement grec.

 

Les raisons de sa non application

Sur le plan « B », il est très précis. Il dit : « Le travail (de mise au point du plan « B ») était plus ou moins achevé, nous avions un plan B, mais la difficulté venait du passage des 5 personnes qui l’avaient planifié aux 1000 personnes qui auraient eu à le mettre en œuvre. Et pour cela je devais recevoir un autre autorisation qui n’est jamais venue ». Ce passage est très important. Il montre qu’il y avait bien une alternative, mais que cette alternative fut rejetée pour des raisons politiques et non pour des raisons de faisabilité. Alexis Tsipras, celui qui aurait dû donner la dernière autorisation, ne le fit pas. On peut comprendre les raisons politiques de ce geste. Mais, ce geste fut le produit d’une raison politique, la volonté de rester quoi qu’il en coûte dans la zone Euro, et non d’une raison technique. De ce point de vue, cela éclaire la position de ceux qui en France prétendent que le choix d’Alexis Tsipras était dicté par la nécessité, comme par exemple Pierre Laurent dans son entretien à Marianne du 25 juillet[2]. C’est une tout autre histoire que fournit Varoufakis. Elle dément complètement la thèse de Laurent, ce que l’on pouvait discerner dans les nombreux articles de presse qui ont été publiés du 14 au 24 juillet[3]. Et, cela éclaire aussi le mensonge qu’a proféré Laurent dans cet entretien à Marianne quand il prétend, contre toute évidence, qu’il n’y avait pas d’autre choix possible.

Varoufakis alors ajoute une phrase, celle qui a « fuité » et qui lui a été beaucoup reproché, mais dont le sens devient alors très clair dans le contexte de la conversation téléphonique qu’il a avec ses correspondants de l’OMFIF : «C’était très bien développé et je pense que cela aurait fait une très grande différence, car très vite nous aurions pu l’étendre (le système de paiements parallèle) en utilisant des applications sur des Smartphones et il serait devenu une fonction du système parallèle. Et, bien entendu, ceci aurait été en Euro mais aurait pu en un coup de chapeau être converti en nouvelle Drachme ». Varoufakis explique ainsi en quoi le plan « B », qui impliquait un système assez sophistiqué mais en réalité assez simple de système parallèle de paiements, aurait permis, s’il l’avait fallu – et il faut bien insister sur cela – un basculement hors de l’Euro. Ce basculement n’était pas prémédité, mais il devenait possible si le gouvernement grec en prenait la décision. Là encore, nous pouvons constater que cette décision était politique et non technique. Ici encore, le mensonge de tous ceux qui, en France, continuent de prétendre qu’il n’y avait pas d’autre solution que d’accepter l’accord du 13 juillet est clairement dévoilé.

 

La France dans le viseur de l’Allemagne

Mais, il y a une autre chose importante dans cette conversation entre Yanis Varoufakis et les deux responsables de l’OMFIF. Parlant de ce que voulait le Ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, il fait une référence très précise à la France : « Et il (i.e. Schäuble) me dit explicitement qu’un GREXIT, une sortie de la Grèce, aller lui donner assez de pouvoir de négociation, avec suffisamment de pouvoir terreur, dans le but d’imposer à la France ce à quoi Paris résistait. Et de quoi était-il question ? Du transfert du pouvoir de décision budgétaire de Paris à Bruxelles ». Autrement dit, le plan mis en place par Schäuble ne visait pas prioritairement la Grèce, mais avait comme objectif, à travers la Grèce, d’aboutir à une capitulation totale de la France qui devrait, et devra sans doute, accepter le transfert de la totalité de son pouvoir de décision budgétaire à une instance étrangère. Autrement dit, c’est bien la mise en tutelle de la France que visait Schäuble à travers sa position sur la Grèce. Il faut en avoir conscience.

C’est pourquoi les mensonges, que ce soit ceux de François Hollande sur un « gouvernement » de la zone Euro ou ceux de Pierre Laurent, justifiant l’accord léonin, le diktat, auquel Tsipras a consenti, prennent ici une autre dimension. Ils deviennent des actes de connivences dans un transfert décisif de souveraineté vers une puissance étrangère, un transfert sur lequel le peuple français ne sera, et c’est l’évidence, jamais consulté. Il y a un mot par lequel on appelle tout cela…

 

 

[1] http://www.omfif.org/media/1122791/omfif-telephone-conversation-between-yanis-varoufakis-norman-lamont-and-david-marsh-16-july-2015.pdf

[2] http://www.marianne.net/pierre-laurent-sortie-zone-euro-n-empeche-pas-pression-marches-100235637.html

[3] En particulier l’interview de James Galbraith, qui a travaillé avec Varoufakis (http://www.socialeurope.eu/2015/07/syriza-was-in-a-lose-lose-situation/ ) ou encore celui de Daniel Munevar, un autre des collaborateurs de Varoufakis (http://www.socialeurope.eu/2015/07/why-ive-changed-my-mind-about-grexit/ ).

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 09:15

Un film polonais met en colère le gouvernement ukrainien

31 juil sur Histoire et société par Danielle Bleitrach

Comme je vous l’avais dit le néo-nazisme ukrainien, l’apologie de Bandera y compris par Porochenko, commence à irriter les Polonais, un film d’un auteur à succès irrite Kiev. Il est vrai que le gouvernement ukrainien a déjà déclaré 600 artistes persona non grata (dont Gérard Depardieu) et lancé une fatwa (menace d’arrestation s’ils mettent les pieds en Ukraine) des députés français ayant voyage en Crimée. Il nous a été conseillé Marianne et moi de ne plus passer par l’Ukraine… Bref ces gens sont fous et il faut toute la vassalisation aux Etats-Unis de l’Europe et du gouvernement français pour accepter sans mot dire ce règne des fascistes et l’interdiction des communistes (note de Danielle Bleitrach)

Film polonais met en colère le gouvernement ukrainien
Un film polonais met en colère le gouvernement ukrainien
30 juillet 2015
De 1943 à 1944 les nazis ukrainiens ont organisé le massacre de Volhynie. Jusqu’à plus de 80 000 civils polonais ont été massacrés par les soldats de Stepan Bandera. Le réalisateur polonais, Wojciech Smarzowski, a décidé de faire un film sur ces massacres. Kiev est en colère. 102-na-planie-filmu-wolyn Un film à succès qui va déranger. Wojciech Smarzowski, réalisateur très connu, qui assure le succès des films, va garantir une bonne réalisation sur cette époque mal connue en Europe. Les déclarations officielles de Kiev en faveur de la mémoire de Bandera à l’occasion de diverses cérémonies, tout comme les déclarations de Porochenko qui aime déclarer « cela serait un compliment d’être considéré comme un sympathisant de Bandera », ont totalement changé la vision des Polonais envers l’Euromaïdan. Actuellement la colère ne cesse de grandir à l’encontre du projet de film polonais mais divers sondages effectués en Pologne montrent le total soutien de la population polonaise pour ce projet de film sur les massacres des nationalistes ukrainiens envers les Polonais.
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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 14:02
Situation en Grèce : une analyse du secrétaire général du Parti communiste allemand (DKP)

Tribune publiée dans le journal « Junge Welt » daté du 16 juillet 2015, traduction MlN pour Solidarité internationale PCF

« Un pays colonisé » : tribune de Patrick Köbele, secrétaire général du Parti communiste allemand (DKP) sur la politique de l’UE à l’encontre de la Grèce

Alexis Tsipras a accepté le chantage crapuleux exercé par l’UE. Une grande coalition incluant les « vieux partis » sanctionnés par le peuple, le PASOK et la Nea Dimocratia et des composantes du parti « porteur d’espoir », Syriza, s’apprêtent à valider cette politique au Parlement grec. Parmi les principaux points de ce chantage, on dénombre une attaque dramatique contre le pouvoir d’achat des masses, déjà largement entamé, via la hausse de la TVA, une coupe claire sur les retraites ainsi que le transfert de biens nationaux vers un fonds de liquidation, qui ôte encore davantage sa souveraineté à l’Etat grec.

Cette dernière mesure rappelle beaucoup l’annexion de la RDA, du moins son volet économique. Ce parallèle n’est pas déplacé. Les directives des maîtres-chanteurs augmenteront le chômage, la pauvreté des masses, la misère sociale en Grèce. Et elles ne supprimeront pas l’endettement.

Elles poursuivent ce que l’UE a déjà commencé : elles jettent l’économie grecque, le peuple grec dans les griffes du capital monopoliste des plus grandes puissances impérialistes, d’abord l’Allemagne, mais aussi des monopoles grecs qui, soit se font dévorer, soit sont dans le train des profiteurs, sans que par ailleurs le sort des propriétaires des monopoles avalés leur soit défavorables pour eux-mêmes.

Avec ce chantage, l’UE a montré de façon dramatique à l’extrême son caractère d’alliance impérialiste. Dans le même temps, cet épisode donne une photographie du processus de transformation du caractère de l’Union européenne en une UE toujours plus allemande. Il porte en soi des conflits. Les contradictions entre la France, l’Italie et l’Allemagne ont été flagrantes. Ces contradictions ont été remisées au profit des intérêts communs. Avec l’exemple de la Grèce a été démontré que quiconque refuse le joug est contraint de se plier au chantage.

Les auteurs et les victimes du chantage ne se trouvent jamais sur un pied d’égalité. Cela vaut également pour le gouvernement grec. Cependant, l’illusion d’une discussion d’égal à égal entre une économie faible et les impérialistes dominants, et avec elle, l’illusion d’une issue à l’intérieur de l’UE, ont facilité le travail des maîtres-chanteurs, et ont rendu possibles maintenant la grande coalition au parlement grec et les menaces qu’elle porte. Le danger est grand que tout cela conduise à une frustration parmi les masses et à une poussée à droite.

Mais il faut aussi parler de la responsabilité des forces progressistes en Allemagne. Elles n’ont pas réussi à repousser le soi-disant « penser local » et à faire valoir à nouveau l’internationalisme. Au contraire, l’idéologie dominante, ses médias et ses politiciens, ont réussi à ancrer le nationalisme. Changer cela exige une clarté d’analyse, des actions de masse et le développement de la lutte des classes, en Grèce, en Allemagne comme dans toute l’UE.

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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 13:48

Cet article est reposté depuis Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges..

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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 13:33
Vu sur Libération

Varoufastyle.

En pleine fringale médiatique (il a également publié un texte dans le Monde diplomatique de ce mois), l'ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis (photo AFP) publie sur son blog, en anglais, l'intégralité d'une interview qu'il a donnée au quotidien espagnol El Pais. Comme toujours avec lui, c'est passionnant, mais on ne peut pas tout résumer. Voici quelques extraits :

«Il n'est pas facile pour un architecte de bâtir un bâtiment solide, mais il est facile de construire un bâtiment qui va s'effondrer [...] [Le troisième plan d'aide, actuellement discuté à Athènes] est prévu pour échouer, car reconnaissons-le : Wolfgang Schaüble [le ministre allemand des Finances] n'a pas envie d'un accord qui fonctionne.»

«Le plan de Schaüble est de mettre la troïka partout : à Madrid, mais surtout à... Paris ! Paris, c'est le gros lot. C'est la destination finale de la troïka. Le Grexit est utilisé pour créer la peur nécessaire pour forcer Paris, Rome et Madrid à acquiescer.»

«En 1967, il y avait les tanks [des colonels]. En 2015, il y avait les banques.»

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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 13:16
Revue de presse de Lescrises.fr

"Devant l’augmentation croissante des chiffres du chômage, Pôle Emploi n’a pas les moyens de tout faire. Il lui faut sous-traiter une partie des demandeurs d’emploi, une possibilité dont dispose l’opérateur public depuis presque 10 ans maintenant. Chaque année, 250.000 demandeurs d’emploi sont accompagnés dans leur recherche d’emploi par des opérateurs privés. Un marché juteux de 250 millions d’€uros chaque année. Mais les contrôles de Pôle Emploi sont maigres … et les dérives nombreuses."

Source : France-Inter

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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 13:12

"Entre 2007 et aujourd’hui, les économies de la Finlande et de la Hollande, deux pays cotés triple A par la majorité des grandes agences de notation, ont crû moins rapidement que celle de l’Islande, alors que ce pays est tombé en faillite en 2008, note Matt O'Brien du Washington Post. Dans les deux cas, c’est l’euro qui est le coupable, affirme-t-il, même si le scénario n’était pas le même dans les deux pays. […] Dans une telle situation, un pays devrait pouvoir dévaluer sa monnaie pour regagner de la compétitivité et attaquer de nouveaux marchés. Mais cela n’a pas été possible pour la Finlande, membre de la zone €uro. Le pays a donc subi une dévaluation interne : au lieu de dévaluer sa monnaie, il a réduit le niveau de ses salaires. Le résultat a été la récession la plus longue de mémoire d’homme en Finlande, plus longue encore que celle des années nonante, observe le journaliste. Et les règles de rigueur budgétaires de la zone €uro, qui ont contraint les autorités à Helsinki de réduire les dépenses de l’État, n’ont rien arrangé. […] Selon O'Brien, c’est la possibilité de dévaluer la couronne islandaise qui a fait toute la différence, permettant au pays de restaurer sa compétitivité. Avec l’€uro, c’est le contraire. Les pays ne peuvent déprécier leur monnaie, réduire leur taux d’intérêt, ou dépenser plus en cas de crise, et du coup, ils sont condamnés à y rester plongés. Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est baisser le niveau des salaires et des dépenses publiques. « En d’autres termes, la camisole de force de l’€uro transforme les problèmes ordinaires en problèmes extraordinaires (Finlande), et les problèmes extraordinaires en problèmes historiques (Grèce). Et cela se produit, que l’on suive ses règles, ou non », conclut le journaliste."

Source : Express.be

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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 13:09

Cet article est reposté depuis une source devenue inaccessible.

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