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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
21 août 2015 5 21 /08 /août /2015 21:41

Par sur le blog Russeurope· 18 août 2015

La crise que connait la filière de l’élevage en France n’est que l’un des aspects d’une crise plus générale qui touche non seulement une partie de l’agriculture mais aussi les entreprises de taille moyenne qui leurs sont liées. Si cette crise a des dimensions spécifiquement « agricoles », elle traduit aussi les problèmes que provoque l’Euro et l’Union européenne dans l’économie française.

 

La crise de la filière porcine

Cette crise est en passe de devenir emblématique car elle rassemble à la fois des éléments très spécifiques de la culture rurale française et des éléments de compétition internationale (essentiellement avec l’Allemagne, l’Espagne et le Danemark). Les causes immédiates de cette crise sont en réalité multiples : il y a les « contre-sanctions » prises par la Russie en réponse aux sanctions prises contre des entreprises russes par les pays de l’Union européenne, une stagnation de la consommation de la viande de porc en France, mais aussi des problèmes spécifiques de compétitivité des fermes françaises. Ces problèmes méritent que l’on s’y arrête.

Les exploitations françaises ne sont pas rentables aux prix pratiqués par l‘Allemagne, le Danemark et l’Espagne pour plusieurs raisons. Il y a tout d’abord un problème général de la filière porcine, qui provient en partie de la taille des exploitations mais aussi (et surtout) du recours systématique dans la filière allemande aux « travailleurs détachés » qui sont payés (en salaires directs comme indirects) bien au-dessous des standards français. Vient ensuit, justement, le problème de la taille des fermes, mais cette dernière est en partie contrainte par la législation, législation qui a été prise en raison de la pollution que provoquent les exploitation porcines. Le lisier de porc est l’une des causes majeures de la pollution aux nitrates et de ses conséquences (le développement des algues vertes sur les côtes bretonnes). La législation contraint donc l’exploitant à aligner le nombre de bêtes de son exploitation à une superficie sur laquelle il peut épandre le lisier. La législation française n’est cependant pas la plus contraignante. La législation danoise est elle aussi très stricte. Une autre raison de la taille « modérée » des exploitations française est l’argument de la « qualité de vie » des animaux. Mais ici, si dans certaines exploitations les animaux sont bien élevés en plein air, dans d’autres, les conditions ne semblent pas très différentes de celles des « fermes-usines » qui existent en Allemagne et en Espagne.

Nous considèrerons le cas du Danemark comme spécifique. L’agriculture danoise s’est spécialisée dans la filière porcine depuis la fin du XIXème siècle, et elle exporte massivement sa production (vers la Grande-Bretagne mais aussi de nombreux autres pays). Les conditions d’efficacité de cette agriculture sont reconnues et les normes au moins aussi sévère qu’en France. Il est certain que les agriculteurs français auraient à apprendre de leurs confrères danois. Mais, ce n’est pas le Danemark qui est la cause de la crise en France. La concurrence allemande et espagnole est beaucoup plus sensible. Elle se concentre sur une question de coût.

 

Bigard-Socopa, Cooperl et les contradictions du gouvernement français

La crise de la filière française a pris une dimension nouvelle quand deux des principaux transformateurs français, la société Bigard-Socopa et la société Cooperl ont décidé de boycotter le marché de Plérin, dont les cours servent de référence. Le gouvernement français, qui est confronté à cette crise larvée de la filière depuis de nombreux mois avait décidé, en accord avec els autres intervenants, de faire remonter les prix de 1,25 euro le kg vers 1,40 le kg. Or, les deux sociétés qui ont rompu cet accord prétendent qu’elles ne peuvent être compétitives à ce prix, quand le porc allemand se vend entre 1,18 euros et 1,23 euros le kg. Le retrait de ces deux sociétés du marché a provoqué sa fermeture et mis en péril de nombreuses exploitations. La réouverture de ce marché qui s’est faite ce mardi 18 août s’est traduite par une chute des cours et une part importante de la production qui est invendue[1].

On notera ici une contradiction dans la politique gouvernementale. Le Ministre de l’agriculture appelle à une « concertation » pour faire monter les prix. Techniquement, c’est un accord de cartel, qui est interdit par la législation européenne. Cet accord implique que les principaux acteurs soient d’accord. Si deux acteurs, représentant 30% du marché font défaut, il ne pourra être tenu. Mais, les moyens du gouvernement de contraindre les acteurs d’acheter du porc à 1,40 euros le kg, quand ils peuvent se fournir en Allemagne à 1,23 euros le kg en moyenne, sont très limités. D’où les tergiversations de Le Foll, qui sait bien que s’il utilise des moyens contraignants il se fera censurer par Bruxelles. La différence de prix de 14% (ce qui économiquement est une différence importante) s’explique largement non seulement par la taille des exploitations allemandes (et espagnoles) mais aussi par l’utilisation d’une main d’œuvre à très bon marché, ce qui équivaut à un dumping social déguisé. A ce niveau, il n’y a pas de solutions. Si le gouvernement prend des mesures coercitives, il se met en contradiction avec les règles de l’Union européenne. S’il laisse la « loi du marché » jouer, cette « loi » va nécessairement avantager des systèmes productifs qui ne sont pas nécessairement plus performant que le système français, mais qui bénéficient soit de l’accès à une main d’œuvre à bas coût, soit de normes moins contraignantes, soit parfois des deux.

 

La faute à l’Euro ?

Imaginons maintenant que les pays de la zone Euro aient conservés leurs monnaies nationales. L’écart entre le Deutschemark et le Franc serait d’environ 20% à 25%. Cela signifie que si le porc était acheté en France à 1,40 francs le porc allemand vaudrait 1,48 francs toutes choses étant égales par ailleurs. Même en admettant que le prix des aliments soit plus important, il y aurait une quasi-parité du fait du décalage des taux de changes entre le porc allemand et le porc français.

On pourrait aussi imaginer que, dans le cadre de l’Euro, on applique exactement les mêmes règles, tant sociales qu’environnementales, en France et en Allemagne. C’est ce qui se passerait si nous ne formions qu’un seul pays. Mais, on sait bien que l’Allemagne n’est pas prête à transiger sur sa législation sociale ni même sur un certain nombre de normes environnementales. Dans ces conditions, la « loi du marché » ne peut que produire les désordres auxquels on assiste. Car soit la concurrence est dite « libre » et elle est faussée par des distorsions de réglementation mais aussi de situations entre les pays, soit elle est dite « non faussée » et dans ce cas elle n’est pas libre et inclut des mécanismes compensatoires pour corriger justement ces distorsions. Mais, l’idée d’une « concurrence libre et non faussée » est une contradiction dans les termes. Or, c’est bien sur cette notion que repose largement le « marché unique » européen.

Ce que l’on a démontré avec le porc vaut aussi pour la viande de bœuf, la volaille, et pour le lait. Dans la mesure ou une activité agricole est de plus en plus intégrée dans une filière de transformation les différences de réglementation, de situation aussi, vont avoir un effet de plus en plus important sur le coût final du produit. On dira que c’est ce qui s’est produit en France même quand les marchés régionaux ont été mis en concurrence les uns avec les autres avec le chemin de fer. C’est indiscutablement vrai. Mais, des mécanismes de compensation ont été mis au point, qu’il s’agisse de subventions à la transformation des exploitations (et il est vrai que l’on ne cultive plus de blé en montagne alors que c’était encore le cas au XIXème siècle) ou de mécanismes de soutien au cours des matières premières, comme l’Office Interprofessionnel des Céréales (ex-Office National Interprofessionnel du blé[2]) mis en place sous le gouvernement du Front Populaire.

 

Un discours contradictoire

En attendant, il est clair que le gouvernement tient un discours profondément contradictoire. D’un côté, il appelle à « consommer français », ce qui est très exactement le discours du Front National sur ce point. De l’autre, il ne se donne pas les moyens, en particulier en matière de réglementation quant à l’étiquetage des produits pour que les français puissent connaître de matière sure et sans risque la provenance réelle des produits qu’ils consomment. Il ne le fait pas car il est engagé dans une logique de négociations, que ce soit dans le cadre de l’UE ou dans le cadre de traités hors-UE (comme le fameux TAFTA avec les Etats-Unis), qui impliquent au contraire qu’i y ait une banalisation de l’origine réelle des produits.

Ce discours contradictoire ne pourra plus être tenu très longtemps. Entre la logique du « grand marché », qui implique une standardisation des produits au détriment des conditions de production de ces derniers et une logique plus maîtrisée des activités agro-alimentaires, il faudra choisir. On peut penser que le choix du gouvernement est fait en réalité, et ce choix va à l’opposé tant des intérêts des producteurs que de ceux des consommateurs. De ce point de vue, le rôle de l’Euro est indiscutable car il organise une fausse homogénéité (par le prix) et permet la mise en concurrence de produits qui sont en réalité issu de conditions de production très largement différentes. Derrière, et dessous, la crise de l’agriculture et des filières animales, nous retrouvons bien le rôle très pervers de l’Euro.

[1] http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/08/18/porc-la-cotation-reprend-mais-le-malaise-persiste_4728923_3234.html

[2] Loi du 15 août 1936, et décrets d’application du 26 août 1936. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000301350&categorieLien=id Voit aussi : http://www.lafranceagricole.fr/archive/article/la-naissance-de-l-office-du-ble-FA31521017958.html

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21 août 2015 5 21 /08 /août /2015 21:34
Anders Fogh Rasmussen 2

Après avoir été de 2009 à 2014 secrétaire général de l’Otan (sous commandement USA), Anders Fogh Rasmussen a été embauché comme consultant international par Goldman Sachs, la plus puissante banque d’affaires étasunienne.

Le curriculum de Rasmussen est prestigieux. En tant que Premier ministre danois (2001-2009), il s’est employé à « l’élargissement de l’Ue et de l’Otan en contribuant à la paix et à la prospérité en Europe ». En tant que secrétaire général, il a représenté l’Otan dans son « pic opératif avec six opérations dans trois continents », parmi lesquelles les guerres en Afghanistan et Libye et, « en riposte à l’agression russe contre l’Ukraine, il a renforcé la défense collective à un niveau sans précédents depuis la fin de la guerre froide ».

Il a en outre soutenu le « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements (Ttip) » (ou Tafta, ndt) entre Etats-Unis et Ue, base économique d’ « une communauté transatlantique intégrée ».

Compétences précieuses pour Goldman Sachs, dont la stratégie est simultanément financière, politique et militaire. Ses dirigeants et consultants, après des années de travail dans la grande banque, ont été placés dans des postes clé dans le gouvernement étasunien et dans d’autres : parmi ceux-là Mario Draghi (gouverneur de la Banque d’Italie, puis président de la BCE) et Mario Monti (nommé chef du gouvernement par le président Napolitano en 2011).

On ne s’étonne donc pas que Goldman Sachs mette la main à la pâte dans les guerres conduites par l’Otan. Par exemple, dans celle contre la Libye : elle s’est d’abord appropriée (en causant des pertes de 98%) de fonds d’Etat pour 1,3 milliard de dollars, que Tripoli lui avait confiés en 2008 ; elle a ainsi participé en 2011 à la grande rapine des fonds souverains libyens (estimés à environ 150 milliards de dollars) que les USA et l’Ue ont « congelés » au moment de la guerre. Et, pour gérer à travers le contrôle de la « Central Bank of Libye » les nouveaux fonds retirés de l’export pétrolier, Goldman Sachs s’apprête à débarquer en Libye avec l’opération projetée par USA/Otan sous bannière Ue et « conduite italienne ».

Sur la base d’une lucide « théorie du chaos », on exploite la situation chaotique provoquée par les guerres contre la Libye et la Syrie, en instrumentant et en canalisant vers l’Italie et la Grèce (pays parmi les plus faibles de l’Ue) le tragique exode des migrants conséquent à ces guerres. Cet exode sert d’arme de guerre psychologique et de pression économique pour démontrer la nécessité d’une « opération humanitaire de paix », visant en réalité l’occupation militaire des zones stratégiquement et économiquement les plus importantes de la Libye. Tout comme l’Otan, Goldman Sachs est fonctionnelle à la stratégie de Washington qui veut une Europe assujettie aux Etats-Unis.

Après avoir contribué avec l’escroquerie des prêts subprimes à provoquer la crise financière, qui depuis les Etats-Unis a investi l’Europe, Goldman Sachs a spéculé sur la crise européenne, en conseillant « aux investisseurs de tirer avantage de la crise financière en Europe » (cf. rapport réservé rendu public par le Wall Street Journal en 2011). Et, selon des enquêtes documentées effectuées en 2010-2012 par Der Spiegel, New York Times, BBC, Bloomberg News, Goldman Sachs a camouflé, par des opérations financières complexes (« prêts cachés » à des conditions assassines et vente de « titres toxiques » étasuniens), le vrai montant de la dette grecque. Dans cette affaire, Goldman Sachs a manœuvré plus habilement que l’Allemagne, la BCE et le FMI, dont le joug mis au cou de la Grèce est évident.

En recrutant Rasmussen, avec le réseau international de rapports politiques et militaires qu’il a tissé dans ses cinq années à l’Otan, Goldman Sachs renforce sa capacité d’influence et de pénétration.

Manlio Dinucci

Edition de mardi 18 août 2015 de il manifesto

http://ilmanifesto.info/goldman-sachs-nato-corp/ 

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

 

Manlio Dinucci est géographe et journaliste. Il a une chronique hebdomadaire “L’art de la guerre” au quotidien italien il manifesto. Parmi ses derniers livres:  Geocommunity (en trois tomes) Ed. Zanichelli 2013; Geolaboratorio, Ed. Zanichelli 2014;Se dici guerra…, Ed. Kappa Vu 2014.

 

Apostille de la traductrice pour la version française

 On trouvera dans Le groupe Bilderberg, l’ « élite » du pouvoir mondial, de Domenico Moro (Delga, juin 2015, 19 euros, voir pièce jointe), des éléments présentant et analysant ce « réseau international de rapports politiques et militaires » dont parle M. Dinucci pour A. F. Rasmussen et financiers et économiques pour M. Monti et M. Draghi : tous trois bons exemples du phénomène des « revolving doors » (pantouflage) fonctionnant dans le réseau : « une “personnalité multiple”, profes­sionnellement parlant, c’est-à-dire changeant de rôle et de secteur d’une rencontre à l’autre. (…) véritables “transformistes” de l’élite mondiale, capables de changer d’habit professionnel plusieurs fois en l’espace d’un petit nombre d’années.(…) dans un passage tourbillonnant de la politique nationale à la bureaucratie européenne aux grandes entreprises, à la finance, aux think tanks et à l’université» (p. 203).

Extraits :

 « Les deux derniers secrétaires généraux de l’OTAN ont participé aux rencontres du Bilderberg. Anders Fogh Rasmussen en 2000, l’année précédant son accession au poste de premier ministre du Danemark, et le social-démocrate Jens Stoltenberg en 2002 » (p. 93).

[…] « Goldman Sachs, la banque qui a le plus grand nombre de représentants au Bilderberg et à la Trilatérale et dont le président, Peter Sutherland, siège au direc­toire des deux organisations […] [a] été définie par Matt Taibbi comme une « gigantesque pieuvre vampire ». Du reste, Goldman Sachs fait partie des premiers respon­sables non seulement de la crise des subprimes mais aussi de la crise de l’euro, ayant incité les autorités grecques à falsifier les budgets au moment de l’entrée dans l’euro et ayant bénéficié de l’instabilité de la monnaie unique et de l’augmentation des taux d’intérêt sur les dettes souveraines, au moment où la vérité a surgi » (p. 174).

[…] Dans la campagne présidentielle de 2008, Goldman Sachs fut le principal bailleur de fonds d’Obama, qui, une fois élu, plaça deux hommes de la banque d’affaires, Mark Patterson et Gary Gensler, res­pectivement à la tête du secrétariat au Trésor et à la direction de la com­mission qui régule le marché à termes. Ce ne fut donc pas un hasard si 700 milliards de dollars du programme Tarp furent alloués en 2008 pour sauver Citibank et d’autres banques sans oeuvrer à une réglemen­tation efficace ; tout cela malgré les nombreuses promesses électorales, en continuant la politique de la précédente administration Bush, dont le secrétaire au Trésor, Paulson, était un ancien PDG de Goldman Sachs » (p. 175). 

Le lecteur trouvera aussi dans l’ouvrage publié aux Editions Delga une Présentation au lecteur français par Bernard Genet (comaguer, comité comprendre et agir contre la guerre) fournissant quelques éléments de l’aspect français (direction, membres et invités) de ces réseaux (Bilderberg et Trilatérale).

Copyright © Manlio Dinucci, ilmanifesto.info, 2015

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21 août 2015 5 21 /08 /août /2015 14:57

Publié par Michel El Diablo

EUROPE sociale ou RUPTURE progressiste : ouvrir vraiment le débat après l’expérience grecque

124 communistes de 35 départements lancent un appel pour ouvrir en grand le débat sur l’Union Européenne et les alternatives à l’austérité après le coup grec. Ce texte sera transmis à l’Humanité et nous espérons sa diffusion, car des milliers de communistes, de progressistes sont en attente d’un débat ouvert sur la critique de l’Union Européenne et connaissent la diversité des positions communistes en Europe.

Les signatures sont ouvertes en ligne avec ville et code postal, en précisant si vous êtes adhérent du PCF, la section et vos éventuelles responsabilités.

*****

Europe sociale ou rupture progressiste : ouvrir vraiment le débat après l’expérience grecque.

Le mémorandum imposé à la Grèce est un séisme politique dans toute l’Europe, bousculant les propositions alternatives à l’austérité. Oui ou Non, une autre politique est-elle possible dans le cadre de l’Union européenne ?

Le débat européen traverse les courants politiques, à droite comme à gauche. Depuis Maastricht puis le NON français de 2005, on sait qu’il est socialement marqué, opposant ouvriers, employés, jeunes, quartiers populaires, refusant très majoritairement les politiques européennes, aux professions libérales, cadres et centres-villes urbains, plus favorables à l’intégration européenne.

Le dernier congrès du PCF "rallumez les étoiles" a confirmé l’orientation pour une "Europe sociale" avec l’adhésion au PGE. La faucille et le marteau ont été remplacés par les étoiles européennes sur les cartes du parti. Les textes alternatifs, considérant l’UE comme une construction de la mondialisation capitaliste, sont restés minoritaires.

La force acquise par les mouvements de gauche radicale en Grèce et en Espagne semblait confirmer cette voie pour une autre Europe, avec la victoire de Syriza puis la force des 61% du NON grec.

Mais le choc d’une nouvelle vague d’austérité imposée à la Grèce et acceptée par Alexis Tsipras est une douche froide pour tous les militants, toutes les luttes sociales, pour la souveraineté des Etats. Ce choc a conduit à de nombreuses hésitations et discussions des communistes, à l’image des parlementaires communistes hésitant entre les votes Oui et Non.

La direction du PCF a proposé une analyse de cette situation à partir de trois scénarios. L’Europe de la finance et de l’austérité de la droite et des partis socialistes gouvernementaux, l’Europe de la concurrence nationaliste des extrêmes droites, et l’Europe sociale de la gauche radicale.

Nous considérons qu’un débat large et ouvert conduirait à envisager un quatrième scénario.
- Que faut il de plus que 61% du peuple pour imposer une autre politique ? Faut-il une majorité à l’échelle de toute l’Europe pour mener une autre politique dans un pays ?
- Un dirigeant du PCF devrait-il accepter de mettre en œuvre une politique d’austérité plus dure que celle de Hollande pour éviter une « catastrophe financière » ?
- Quelle différence entre Hollande élu ennemi de la Finance pour la servir quelques mois plus tard, et Alexis Tsipras élu contre les mémorandums d’austérité, pour en appliquer un 6 mois plus tard ?
- Quels points communs entre les mémorandums grecs et la situation française (MES, TSCG, ANI, code du travail, retraites, privatisations, démantèlement des services publics…..) ?
- Les pertes de souveraineté poussées ne mettent-elles pas la Grèce dans une situation néo-coloniale ?

Ces questions conduisent à envisager un quatrième scénario, celui d’une révolution de nature anticapitaliste dans un pays, conduisant à la rupture avec les traités européens existants. Une telle rupture permettrait de ré-ouvrir l’histoire européenne sur la base de l’intérêt des peuples, dans une approche internationaliste, avec les forces diverses qui veulent construire un monde multipolaire s’imposant à l’impérialisme militariste US.

Le plan B proposé par Yanis Varroufakis, les propositions de Éric Toussaint issues de l’audit de la dette grecque, les analyses de nombreux économistes progressistes, les positions des communistes grecs ou portugais, montrent que de plus en plus de progressistes refusent de s’enfermer dans l’Europe sociale et réfléchissent hors du cadre porté par les partis du PGE.

Nous demandons l’ouverture d’un débat pluraliste avec tous les communistes, les syndicalistes, les progressistes, pour donner des arguments solides et partagés aux militants sur les alternatives possibles à l’austérité, à la domination des institutions non démocratiques de l’UE, à la toute puissance du système banquier et financier. Ce débat doit poser en toute clarté les éléments de crédibilité comparée du scénario de l’Europe sociale, et de celui d’une rupture progressiste avec l’UE.

Henry AHIER, Mèze (34), secrétaire de section, Jean-Yves ALLEGRE, Istres (13), Jean-Pierre ALLIE, Montélimar (26), psychanalyste, Caroline ANDREANI, Pantin (93), membre du CN du PCF, Claude ANDREANI, Pantin (93), Marie-Catherine ANDREANI, Pantin (93), Francis ARZALIER, Taverny (95), historien, secrétaire du collectif Polex, René AZOU, Ouest Biterrois (34), Jasmin BALLESTE, Sud-Est Biterrois (34), Philippe BAOT, Mèze (34), syndicaliste chômeur, Pierre BARBAGELATA, Carqueiranne (83), Paul BARBAZANGE, Béziers (34), membre du CN du PCF, Michelle BARDOT, Strasbourg (67), secrétariat de section, CD du Bas-Rhin, Francis BARRERA, Limoux (11), retraité SNCF, Luc BASIN, Romans (26), comité de section, Jérémie BEAU, Lyon (69), Floriane BENOIT, Fontaine (38), ancienne journaliste L’Humanité, Marie BIEGEL, Pignan (34), Danièle BLEITRACH, Marseille (13), sociologue, Pierre BOUIS, Béziers (34), Pascal BRULA, Lyon (69), Laurent BRUN, Vénissieux (69), syndicaliste cheminot, Robert BRUN, Romans (26), comité de section, Andres BRYANT, Abbeville (80), comité de section, Marie-Christine BURRICAND, Vénissieux (69), membre du CN du PCF, Gilles CALAMAND, Haute-Loire (43), membre du CD 43, Gérard CALVINHAC, Bordeaux (33), Robert CANONGE, Cavaillon (84), retraité SNCF, Michel CAPRON, Clermont-l’Hérault (34), Jacques CHARRAZAC, Biganos (33), Jean Pierre CITKIC, Strasbourg (67), chercheur, Jean-Pierre COGNARD, Saint-Uze (26), Marie-Paule COLBACK LEIATO, Jura (39), Nicolas COSSANGE, Herault (34), secrétaire départemental MJCF 34, Aimé COUQUET, Béziers (34), conseiller municipal, CD 34, Jacques CROS, Béziers (34), Florian D’ASPRES, Boulogne (62), Alain DE POILLY, Fontenay-sous-Bois (94), Maurice DÉCAILLOT, Contigné (49), économiste, ancien membre de la section économique du PCF, retraité, Jean-Claude DELAUNAY, Villejuif (94), professeur honoraire d’économie, membre de la section économique du PCF, membre des comités de rédaction de La Pensée et d’Actuel Marx, Michel DESCHAMP, Grigny (91), Marianne DUNLOP, Arras (62), Carole DUPERRAY, Lyon (69), François EYCHART, Paris (75), enseignant, Marie-Christine EIGELDINGER, Saint-Fons (69), syndicaliste, Emilien ESTUR, Besançon (25), archéologue, trésorier de la JC 25, Jacqueline FAKIRI, Vaulx-en-Velin (69), militante au chômage, Cyrill FERRO STEYAERT, Nord (59), David FRIGGE, Saint-Denis (93), Hervé FUYET, Malakoff (92), Gérard GARCIA, Cazouls-lès-Béziers (34), Clara GIMENEZ, Pignan (34), conseillère municipale, Françoise GOUX, Ris-Orangis (91), trésorière de section, Eric HALGAND, Pessac (33), Rémy HERRERA, Paris (75), chercheur au CNRS, Hubert HERVE, Paris (75), Guy JACQUIN, Vénissieux (69), Edmond JANSSEN, Paris (75), Brenda JORIOZ-HADJ, Herblay (95), Gérard JOUSSERAND, Saint-André-de-Corcy (01), Jean JULLIEN, Drôme (26), Jean Jacques KARMAN, Aubervilliers (93), maire-adjoint, membre du CN du PCF, Christiane LACAZE, Parentis-en-Born (40), Emmanuel LACAZE, Landes (40), Georges LAMAZOU, Baudreix (64), maire-adjoint, Fernand LAPARRA, Blayais (33), technicien, secrétaire de section, Maryse LAURENT, Herault (34), Armand LECOQ, Béziers (34), comité de section de Béziers, CD 34, Jean-Claude LLINARES, Sud Biterrois (34), secrétaire de section sud Biterrois, Christophe MAILLOT, Saint-Denis (93), Clara MALHUE, Béziers (34), Europalestine, Jean-Pierre MEYER, Sanary (83), membre du CN du PCF, Pierre-Alain MILLET, Vénissieux (69), adjoint au maire de Vénissieux, Sandrine MINERVA, Lodève (34), Aymeric MONVILLE, Courbevoie (92), David NOËL, Hénin-Beaumont (62), secrétaire de section, Jérémie OZOG, Grasse (06), Eleni PATAKOU, Grigny (69), Marius PELLET, Villefontaine (38), Willy PEPELNJAK, Fontaine (38), secrétaire de section, membre du CD, Nicolas PEYRAUD, Marseille (13), secrétariat de section Marseille 13, Alain PICARD, Feyzin (69), Michèle PICARD, Vénissieux (69), maire de Vénissieux, Françoise PICO, Fontaine (38), ancienne adjointe au maire, membre du bureau de section, Francis PLANTIER, Saint-Thierry (34), syndicaliste, cheminot retraité, Sylviane PLAT, Vienne (38), Eric PLEE, Aubervilliers (93), conseiller municipal, Hervé POLY, Pas-de-Calais (62), secrétaire fédéral, membre du CN du PCF, Mireille POPELIN, Villeurbanne (69), enseignante retraitée, Jean-Pierre QUIRIN, Rahon-l’Etape (80), Gérard REQUIGNY, Saint-Denis (93), Rosa REQUIGNY, Saint-Denis (93), Gilbert REMOND, Vaulx-en-Velin (69), Marie-Jeanne RIVERA, Limoux (11), militante syndicale, lutte dans les usines de chaussure Myris, Nicole RIVIERE, Le Tourne (33), Joël RIVRON, Saint-Nazaire (44), comité de section, Jean-Louis ROLLAND, La Rochelle (17), Roger ROMERO, Gujan-Mestras (33), Claude ROUSSIE, Monein (64), Marc RUER, Aubervilliers (93), maire-adjoint, Eric RUIZ, Aubevoie (27), membre du CD 27, Laurent SANTOIRE, La Courneuve (93), Bruno SAPIN, Rhône (69), Aurélien SCANDOLARA , Vénissieux (69), syndicaliste fonction publique, conseiller municipal, Fabrice SELINGANT, Loiret (45), Nicole SEMERIA, Angrie (49), Christine SEMPERE, La Ciotat (13), ancienne conseillère municipale, Richard SEMPERE, La Ciotat (13), Michel SENEGAS, Béziers (34), Pierre-Jean SERRIERES, Annonay (07), comité de section, Deo TANDA, Vénissieux (69), internationaliste, Béatrice THIVOLLE, Bernard TRANNOY, Bassin d’Arcachon (33), Danielle TRANNOY, Bassin d’Arcachon (33), membre du CN du PCF, Jean-Pierre TRICAUD, Bergerac (24), Serge TRUSCELLO, Vénissieux (69), secrétaire de section, Yves VARGAS, Seine-Saint-Denis (93), Frédéric VERRET, Hurepoix (91), ancien secrétaire de section du Hurepoix, Danièle VIALLET, Pignan (34), Pierre VIALLET, Pignan (34), Jean-Claude VILLAME, Crozon (29), physicien, Gautier WEINMANN, Leforest (62), secrétaire de cellule, CD du Bas-Rhin, Antoine WOHLGROTH, Aubervilliers (93), conseiller municipal, conseiller communautaire délégué, Joël YAN, Section de Nay Est (64).

 

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21 août 2015 5 21 /08 /août /2015 14:48
Vite fait, mais URGENT : avant développement à venir après l'annonce de ce matin,

Tôt dans la matinée, 25 députés de SYRIZA ont quitté le groupe parlementaire de leur parti pour créer un nouveau groupe. La plupart de ces députés sont affiliés à la plateforme de gauche, mais d'autres également se sont joints comme Vangelis Diamantopoulos ou Rachel Makri, un proche collaborateur de Zoe Kostantopoulou.

Avec 25 députés, Unité populaire devient la troisième formation du Parlement, derrière Syriza, en l’état actuel des choses, et le parti de droite Nouvelle démocratie, mais devant le parti centriste To Potami et le parti d’extrême droite Aube dorée qui comptent 17 élus chacun.

Intéressant à deux titres : un de fond, le nouveau groupe se positionne sur la logique du rejet du mémorandum salué par la direction du parti de Tsipras au lendemain du référendum et ses 61% de non.

Un second de forme : constitutionnellement le président de la république grecque va être contraint de solliciter le nouveau groupe parlementaire (comme 3ème en nombre du parlement grec , avant les centristes de To Potami et les nazis d'Aube dorée) pour former un gouvernement avant de pouvoir dissoudre le parlement comme Tsipras le demande pour être plébiscité.

Tsipras va être alors au pied du mur : Cavalier seuil, Pasok ou Unité populaire ? Si Unité populaire accepte de former un gouvernemant, que fera Tsipras ? 

Voici tel que publié par Staphis Kouvalekis les termes du communiqué publié par le nouveau groupe qui s'est intitulé "Unité Populaire".

 

Tôt dans la matinée, 25 députés de SYRIZA ont quitté le groupe parlementaire de leur parti pour créer un nouveau groupe sous le nom d’Unité Populaire. La plupart de ces députés sont affiliés à la plateforme de gauche, mais d'autres également se sont joints comme Vangelis Diamantopoulos ou Rachel Makri, un proche collaborateur de Zoe Kostantopoulou.

C'est une évolution majeure dans la politique grecque, mais aussi pour la gauche radicale, en Grèce et à un niveau international.

Trois éléments doivent être soulignés.

Le premier est que "Unité Populaire" est le nom du nouveau front politique qui regroupera les treize organisations de la gauche radicale qui ont signé le texte du 13 août appelant à la constitution du Front du Non. Ce Front est, par conséquent, le premier résultat concret d'une recomposition au sein de la gauche radicale grecque. Une recomposition qui tire les leçons de ces cinq dernières années et bien sûr, de l'expérience de Syriza au pouvoir et de la catastrophe qui en résulte. Mais le but du Front est plus large que ça, c'est de donner une expression à ces forces sociales qui ne reconnaissent pas nécessairement comme faisant partie de la gauche mais veulent se battre contre l'austérité, les mémorandums et le retour de la Troïka via le nouveau mémorandum.

Le deuxième est que l'objectif du front est de constituer l'expression politique du Non, comme il a été exprimé dans les élections de janvier et lors du référendum du 5 juillet. Les principales lignes programmatiques sont la rupture avec l'austérité et les mémorandums, le rejet de tous les privatisations et la nationalisation sous contrôle social des secteurs stratégiques de l'économie, en commençant par le système bancaire, l'annulation de la majeure partie de la dette grecque (en commençant par l'arrêt immédiat du remboursement) et, plus largement, un ensemble de mesures radicales qui feront pencher l’équilibre des forces en faveur du travail et des classes populaires et qui ouvrira le chemin de la reconstruction progressiste du pays, de son économie et de ses institutions.

Ces objectifs ne peuvent être réalisés sans sortir de la zone euro, comme la récente catastrophe l’a abondamment démontré, et sans rompre avec l'ensemble des politiques institutionnalisées par l'UE. Le Front luttera également pour un combat internationaliste unitaire autour d'objectifs communs à l'échelle européenne et internationale et appuiera la sortie de l'OTAN, la rupture des accords existants entre la Grèce et Israël et l’opposition radicale aux guerres et interventions impérialistes. Ce programme de transition se place dans la perspective d'un socialisme du 21ème siècle.

Le troisième est que ce nouveau groupe parlementaire est maintenant le troisième en taille au parlement grec, devant Aube Dorée, le parti néonazi. Cela signifie que, dans les prochains jours, son dirigeant, Panagiotis Lafazanis, aura un mandat de constituer un gouvernement qui durera pendant trois jours, comme le stipule la constitution grecque. Après la démission du gouvernement Tsipras ce mandat est maintenant entre les mains de la deuxième partie du Parlement, la Nouvelle Démocratie, le principal parti d'opposition de droite. Ce laps de temps sera utilisé par l’Unité Populaire pour déclencher un vaste débat et la mobilisation de toutes les forces sociales qui veulent combattre l'austérité et les mémorandums, les précédents ainsi que le nouveau.

Le programme du parti et l’ensemble de ses soutiens parmi lesquelles des personnalités de la gauche grecque, ce qui devrait être assez impressionnant, seront rendus publics en début de la semaine prochaine.

Athènes, le 21 août 2015

Pierre Laurent va-t-il s'aligner derrière son poulain du GUE, partir en vacance à Terre Neuve ou prendre acte de cette nouvelle donne ?

Rédigé par Canaille Lerouge

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21 août 2015 5 21 /08 /août /2015 14:33

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21 août 2015 5 21 /08 /août /2015 06:10

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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 22:14

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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 21:56

Publié par Michel El Diablo

La POLITIQUE du GOUVERNEMENT "socialiste" : suppression de 22.000 postes en trois ans dans les hôpitaux

SANTE - La masse salariale doit être allégée de 860 millions d'euros en trois ans, d'après un document révélé par «Challenges»...

Des coupes jusque dans les emplois. Pour réaliser les 3 milliards d’euros d’économies prévues dans les dépenses hospitalières, le gouvernement prévoit de «maîtriser la masse salariale» de 860 millions d’euros en trois ans, come le prouve un document révélé vendredi par Challenges.

Ce qui représente la suppression de 22.000 postes. «Il ne s’agit pas de mettre à la porte des praticiens hospitaliers, mais plutôt de jouer sur les non-remplacements de départs à la retraite – même si les vacataires, intérimaires, courent le risque d’être mis sur la touche», précise Les Echos.

Développement de la chirurgie ambulatoire

Parmi les autres mesures, le gouvernement mise surtout sur le développement de la chirurgie ambulatoire, c’est-à-dire sans nuit à l’hôpital. «Le ministère affiche un objectif ambitieux de 57% d’opérations effectuées en ambulatoire en 2017, contre 43 % aujourd’hui, et estime à 15.000 le nombre de "réhospitalisations" qui pourraient être évitées», détaille Challenges.

La mutualisation des achats des hôpitaux et les baisses de prix des médicaments et des dispositifs médicaux les plus coûteux sont également les autres leviers prévus par le gouvernement pour réduire les dépenses des hôpitaux dès cette année et jusqu’en 2017.

C.B.
 
SOURCE:

Les hôpitaux vont supprimer 22.000 postes en trois ans - 20minutes.fr

http://m.20minutes.fr/economie/1552727-hopitaux-vont-supprimer-22000-post

Et la réaction de l'UL CGT Dieppe à l'article de 20minutes.  Lire l'intégralité de l'article en cliquant sur le titre ci-dessous.

Quand le sage montre la lune, la presse fait regarder le doigt

Un proverbe dit:

Lorsque le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt.

On trouvera sur Internet plein d'explication à cette maxime, qui renvoie toujours à l'individu: "L’idiot ne comprend pas le vrai sens des choses, il n'en voit que la surface".

Mais on peut s'interroger sur le sens à donner à "l'idiot", lorsqu'on regarde les pratiques d'une certaine presse.

Prenons cet article de 20minutes, paru le 2 mars 2015, qui prétend "informer" sur le programme de suppression de 22000 emplois dans les hôpitaux. En fait,  le journaliste de ce tract (car 20minutes est un journal distribué gratuitement à des centaines de milliers d'exemplaires) conduit "l'idiot", à ne pas suivre "le sage"; car il montre les hôpitaux au lieu de montrer la ministre et le gouvernement, qui sont les vériables décideurs de ces suppressions d'emplois.

Les hôpitaux vont supprimer 22.000 postes en trois ans

SANTE - La masse salariale doit être allégée de 860 millions d'euros en trois ans, d'après un document révélé par «Challenges»...

Des coupes jusque dans les emplois. Pour réaliser les 3 milliards d’euros d’économies prévues dans les dépenses hospitalières, le gouvernement prévoit de « maîtriser la masse salariale » de 860 millions d’euros en trois ans, comme le prouve un document révélé vendredi par Challenges.

Ce qui représente la suppression de 22.000 postes. « Il ne s’agit pas de mettre à la porte des praticiens hospitaliers, mais plutôt de jouer sur les non-remplacements de départs à la retraite – même si les vacataires, intérimaires, courent le risque d’être mis sur la touche », précise Les Échos (...)

En réalité ce ne sont pas les hôpitaux qui vont supprimer 22000 emplois (même si cela recouvre une part de vérité): C'est le gouvernement !

Comme le dit l'article, cela ne va pas se traduire par des licenciements, mais par le maintien dans la précarité de 22000 jeunes supplémentaires, à qui il interdit d'entrer dans la carrière et de bénéficier d'un salaire stable.

Pourtant la position salariale des agents hospitaliers n'est pas enviable: leur salaire a été bloqué depuis 5 ans (julllet 2010), par le gouvernement Sarkozy-Fillon, et cette décision a été maintenue par les gouvernements suivants, ce qui veut dire qu'en réalité le pouvoir d'achat de ces asalariés a reculé de plus de 7% pendant la période.

[...]

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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 17:01

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 17:19

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