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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 10:33

Commentaires : Et ce ne sont pas les premiers médicamments déremboursés.  Depuis longtemps les fluidifiants sont déremboursés.  Il vaut mieux pas non plus avoir de bronchite ou de bronchite chronique.  De plus vous paierez 10% de TVA au lieu des 2,1% de TVA sur les médicamments remboursés.  Deux fois taxés donc !

UL CGT Dieppe Sécurité sociale,

03 août 2015

Déremboursements : le confort n'est pas là où l'on pense !

Déremboursements : le confort n'est pas là où l'on pense !

Il y a quelques jours, un syndiqué est débarqué en furie dans les locaux de l'Union locale, en brandissant une feuille de soins !

"C'est scandaleux » disait-il ; « Voilà qu'on considère comme des médicaments de confort — donc non remboursés —, les médicaments permettant le traitement des hémorroïdes ! J'en ai pour 28 euros de ma poche, pour 15 jours de traitement ! Et je vous assure: ce n'est pas pour du confort !"

C'est alors qu'un autre syndiqué signala:

"C'est pareil pour l'arthrose: les médicaments sont aussi déremboursés ! Vous avez pour 20€ la boite, tous les mois ! Je ne crois pas que ce soit non plus du confort !"

Depuis 2011, 80 médicaments ont ainsi été totalement déremboursés. A savoir, par ordre décroissant :
  • 18 myorelaxants,
  • 17 vasodilatateurs,
  • 8 produits contre l'ostéoporose,
  • 7 antirhumatismaux non stéroïdiens,
  • 5 anti-hémorroïdaires en crème,
  • 5 anti-arthrosiques et traitements des crampes,
  • 3 antiparkinsoniens et
  • 2 bains de bouche.

Ces déremboursements ont été décidés par le ministère de la Santé pour,  — prétendument — « freiner la hausse de la consommation médicamenteuse, après avis de la Commission de la transparence de la Haute Autorité de santé qui évalue le "Service médical rendu" (SMR) ».

Or près de 80% de ces spécialités sont disponibles uniquement sur ordonnance.

En 2011, certaines étaient encore remboursées à 30% ou 65%, voire à 100% pour le Farlutal® (médroxyprogestérone) utilisé en cancérologie.

En fait, cela ne freine nullement la dépense de santé ! Cela transfère la dépense de santé sur le malade ! Ce n’est pas pareil !

Car tout le monde sait pourquoi les médicaments sont déremboursés. Cela n'a rien à voir avec la hausse — normale — de la consommation médicamenteuse. 

A l'origine, il y a les allègements de cotisations patronales, qui provoquent une  baisse des rentrées financières pour la Sécurité sociale. Ils sont, depuis des décennies, régulièrement décidées par le gouvernement sous prétexte de lutter contre le chômage. Et l'on voit bien que ce genre de mesures est complètement inefficace (sauf pour les profits des actionnaires) !

Ces baisses successives, encore aggravées aujourd'hui par le Pacte de Responsabilité, provoquent inexorablement un assèchement des ressources de la Sécurité sociale, qu'il faut bien compenser quelque part: les gouvernants traduisent cette baisse de recettes — décidées par eux en pure perte — par, notamment, des déremboursements de médicaments (mais aussi par la réforme hospitalière, etc.).

On le voit bien: ces exonérations de cotisations patronales sont une baisse cachée et différée du salaire, sur la partie du salaire appelée "salaire socialisé" (ou "salaire différé"). Vous savez, c'est ce que les médias appellent improprement "les charges".

Et l'on subit concrètement cette baisse de salaire à l'occasion d'une maladie; là c'est véritablement "une charge" pour le malade.

Et aujourd'hui les personnes les plus pénalisées sont évidemment les retraités, qui subissent d'un coté le blocage de leurs pensions, dans le même temps qu'ils sont, par essence et par nécessité plus que les autres générations, consommateurs de médicaments. 

Mais quel est le malade qui souffre, qui n’irait pas à la pharmacie acheter des médicaments non-remboursés, lorsque le médecin les lui a prescrits ? Le plus pauvre !

Cela se passe en France, à l’époque du 70e anniversaire de la Sécurité sociale !

Lorsqu’on fait une recherche sur Internet, on trouve ce genre de commentaire : "Il faut sensibiliser tous les acteurs de la santé pour que cette décision soit comprise et bien interprétée. La question n’est pas tant celle de la maîtrise des dépenses de santé que celle d’une meilleure qualité des soins pour tous". C’est plutôt du coté de la « qualité du porte monnaie » du patient qu’il faudrait regarder !

C’est sûr, la ministre de la Santé n'a pas d'hémorroïdes, ni d'arthrose, à moins que ses revenus et ceux de ses conseillers, ne leur permettent de dédaigner les remboursements !

Mais rassurez-vous, nous dirons-ils : "chez les grecs c’est pire" ! Ceux-ci n’ont même plus accès à un vrai service de santé, ni aux médicaments ! Sauf qu’on n’est pas en Grèce ! On est en France ! Et que lorsque "cela fait mal", cela n’est pas une invention du malade !

Morale: "En 2015, ne tombez pas malades ! Restez bien portant" !
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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 22:28

Sur Les dossiers du BIP

Publié : 29 juillet 2015 | 

Les mesures sociales que recommande le KKE ainsi que l’urgence de leur mise en œuvre: l’organisation sur les lieux de travail, dans les quartiers, les divers comités de solidarité…, sont plus qu’indispensables. Cela permettrait hormis la subsistance, le développement d’un pouvoir politique populaire alternatif, susceptible éventuellement d’offrir un terreau à d’autres développements à la lutte populaire.

Il est manifeste que le KKE avait bien avertit et dénoncé SYRIZA pour son imposture, qui s’est transformée en flagrante trahison de la volonté des citoyens grecs exprimée par le vote «NON» au référendum. On comprend, surtout à postériori, l’appel du KKE à voter par un double «NON» («NUL» au comptage). Il semblerait que l’importance de la victoire du «NON» ait dérangé les calculs de SYRIZA, qui aurait été plus à l’aise dans sa politique avec une «victoire» du «NON» beaucoup plus modeste.

Il est clair aussi que le KKE, par son histoire et son activité en général, syndicale aussi,  a d’importantes et nombreuses loyautés au sein de la classe ouvrière et du peuple en général, mais il a aussi une très grande responsabilité à assumer.

Toutefois, il faut avoir en vue les réalités d’aujourd’hui ainsi que celles de l’histoire récente. La résistance grecque EAM (Front de libération nationale) qui représentait la majorité du peuple grec pendant l’occupation allemande, avait subi à la fin de 1944 l’intervention militaire et les massacres, conduits par les «alliés occidentaux» ayant pour but l’assujettissement du peuple grec et la remise sur le trône du roi Georges II (de la dynastie danoise de Slesvig-Holsten-Sønderborg-Glücksborg) qui avait la faveur des Britaniques. On peut dès lors dire que les Grecs ont chassé les occupants allemands pour être à nouveau occupés, cette fois-ci par leurs «alliés occidentaux». Entre 1946 et 1949 a eu lieu une guerre, dite «civile», où les «alliés» furent bel et bien impliqués. Elle a été perdue bien que les communistes aient eus quelques frontières amies, ce qui n’est pas le cas maintenant. Cette situation anticommuniste répressive a persisté des années après. En 1967 a eu lieu le coup d’état de la junte des colonels, instigué et soutenu par les «alliés» étasuniens avec la même répression qui a duré jusqu’en 1974. Un des résultats en a été l’invasion de Chypre et l’occupation d’un tiers de son territoire par la Turquie.

Nous n’entrerons pas dans le détail de la malfaisance de toutes ces luttes intestines fomentées par nos «alliés»: les morts, les emprisonnements, les exils, les dégâts…. mais elles ont laissé des traces indélébiles, dans les mémoires aussi.

Considérant ce qui est dit plus haut et que l’OTAN a des bases militaires en Grèce (Souda, en Crète), au Kossovo (Bondsteel) voisin et ailleurs dans la région, que les guerres en Ukraine, en Syrie… ainsi que les provocations frontalières de la Turquie attisent délibérément une tension permanente, un changement de régime, risquerait fort de donner lieu à une intervention étrangère en conjonction avec des collaborateurs locaux.

Le KKE aux dernières élections législatives a obtenu 5,47% des suffrages et compte à la Vouli 15 députés sur 300. Si de nouvelles élections devaient avoir lieu demain, il obtiendrait sûrement un large vote en conséquence de la désaffection pour SYRIZA et d’autres partis, toutefois il serait hautement improbable qu’il ait la majorité. Ce serait moins improbable qu’il conduise une coalition, et moins encore d’y participer comme partenaire minoritaire. Une telle alliance, par sa nature même, temporaire, aurait un objectif circonscrit. Cela a été le cas en 1989/90 quand le KKE s’est allié avec la ND et avec le PASOK, un précédent qui montre qu’il n’a pas toujours été hors de question qu’il participe à un gouvernement majoritairement bourgeois si les circonstances le demandaient.

Refuser l’instauration d’une monnaie nationale, parce qu’elle servirait à la bourgeoisie ou à l’impérialisme, implique obligatoirement le soutien passif de l’Euro. Le KKE déconsidère que celle-ci puisse servir à un autre usage. Il ne prend pas en compte le fait que la monnaie nationale est partie intégrante de la souveraineté, qu’elle constitue un de ses attributs régaliens quel que soit le régime: bourgeois, socialiste ou autre. À qui et à quoi servirait-elle, est une autre question. On ne peut pas confondre l’outil et son usage. Il en est de même pour la présence de frontières délimitant le territoire et sa gestion économique, sa langue, son histoire, sa culture, sa dignité; tous ces éléments qui répondent à l’indépendance et à la souveraineté d’un peuple, d’une nation, valent le combat pour les obtenir. Y compris dans le cadre du système capitaliste, c’est préférable que d’être une colonie, une semi-colonie ou «territoire» sous tutelle, quel que soit le terme pour décrire sa situation d’aujourd’hui. C’est une étape intermédiaire nécessaire sur la voie du socialisme.

Donc dans cette affaire et dans le cadre de l’exploitation capitaliste il y a deux enjeux et dans cet ordre de priorité, mais qui se confondent, la lutte du peuple entier pour la souveraineté nationale et la lutte la classe ouvrière avec ses alliés pour le socialisme. Dans le premier cas la lutte est motivée face à la double exploitation des travailleurs: l’exploitation exercée par le capitalisme étranger en collaboration avec la couche compradore de la bourgeoisie nationale, et l’exploitation exercée par la bourgeoisie nationale. Dans le second cas il n’y a que l’exploitation des travailleurs par la bourgeoisie nationale.

Il en découle logiquement, surtout dans une situation de faiblesse du Parti que s’il tient à se battre, il est obligé de faire des alliances avec d’autres forces patriotiques y compris celles de la bourgeoisie nationale contre le capitalisme étranger et ses collaborateurs de la couche compradore de la bourgeoisie. Dans la même veine il est même nécessaire de défendre la bourgeoisie nationale et par exemple la défendre contre toute importation préjudiciable aux producteurs locaux, faire tout son possible pour que le pays devienne autosuffisant.

Au-delà des alliances nationales il est nécessaire de se servir aussi de tous les appuis internationaux avantageux lui permettant de contrecarrer ses adversaires et de renforcer le pouvoir des forces populaires et du progrès, comme par exemple la Russie ou les BRICS.

Dans une situation qui est vraiment difficile, même existentielle, la sortie de la Grèce de l’Union européenne et de la zone-euro, pour le KKE n’est envisageable que par la voie du socialisme, et pour arriver à cette fin il y a tellement de conditions préalables, qu’on n’en voit ni le bout ni le chemin. On ne peut pas faire de vagues allusions au socialisme … et puis proposer comme voie «le renforcement du Parti comme condition préalable» en vue de «la restructuration du mouvement ouvrier» qui «revendiquerait des mesures de soulagement immédiates» du peuple qui permettrait de «changer le rapport-de-forces négatif» pour «renforcer la combativité» «contre le fatalisme et la subordination de la classe ouvrière ….contre ses vieux et nouveaux gestionnaires de la barbarie capitaliste».

Le but n’est pas, en soi, de combattre – ce qui est un processus, un moyen – mais de survivre, de progresser et de vaincre!

28.7.2015

Alexandre MOUMBARIS

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 22:21

Pacte militaire Grèce-Israël

Mondialisation.ca, 28 juillet 2015
Israël Grèce

Quand Tsipras est arrivé au gouvernement en Grèce, l’alarme a sonné en Israël : Syriza, soutien de la cause palestinienne, demandait de mettre fin à la coopération militaire de la Grèce avec Israël. Face à la brutale répression israélienne contre les Palestiniens, prévenait Tsipras, « nous ne pouvons pas rester passifs, parce que ce qui arrive aujourd’hui sur l’autre rive de la Méditerranée, peut arriver sur notre rive demain ». Sept mois plus tard, fin de l’alarme : Panos Kammenos, ministre de la défense du gouvernement Tsipras, est allé en visite officielle à Tel Aviv, où le 19 juillet il a signé avec le ministre israélien de la défense, Moshe Ya’alon, un important accord militaire. Pour ce déplacement, Kammenos, fondateur du nouveau parti de droite Anel, a choisi le moment où la Grèce était prise en tenailles par la question de la dette. L’ «Accord sur le statut des forces », communique le Ministère grec de la défense, établit le cadre juridique qui permet au « personnel militaire de chacun des deux pays de se rendre et résider dans l’autre pour participer à des exercices et activités de coopération ». Un accord semblable n’a été signé par Israël qu’avec les Etats-Unis. Dans l’agenda des entretiens on trouve aussi la « coopération dans le domaine de l’industrie militaire » et la « sécurité maritime », notamment des gisements offshore de gaz qu’Israël, Grèce et Chypre considèrent comme leur « zone économique exclusive », en repoussant les revendications de la Turquie.

Sur la table de la rencontre « les questions de la sécurité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ». Faisant écho à Ya’alon qui a dénoncé l’Iran comme « générateur de terrorisme, dont l’ambition hégémonique mine la stabilité d’autres Etats », Kammenos a déclaré : « La Grèce aussi est dans le rayon des missiles iraniens ; si un seul réussit à atteindre la Méditerranée, ce pourrait être la fin des Etats de cette région ». Il a ensuite rencontré les dirigeants des forces armées israéliennes pour établir une coordination plus étroite avec celles grecques. En même temps le chef de la marine militaire hellène, le vice-amiral Evangelos Apostolakis, a signé avec la contrepartie israélienne un accord de coopération sur des « services hydrographiques » non mieux précisés. Le pacte militaire avec Israël, stipulé au nom du gouvernement Tsipras, n’est pas seulement un succès personnel de Kammenos. Il entre dans la stratégie USA/Otan qui, dans l’offensive vers l’Est et vers le Sud, vise à intégrer toujours plus étroitement la Grèce non seulement dans l’Alliance mais dans la coalition plus ample comprenant des pays comme Israël, Arabie Saoudite, Ukraine et autres.

Le secrétaire général  Stoltenberg a déclaré que le « paquet de sauvetage » UE pour la Grèce est « important pour toute l’Otan », la Grèce étant un « solide allié qui dépense plus de 2% de son PIB pour la défense »  (niveau atteint en Europe seulement par la Grande-Bretagne et l’Estonie). Particulièrement importante pour l’Otan la base aéronavale de la baie de Suda en Crète, utilisée de façon permanente par les Etats-Unis et d’autres alliés, dans ces dernières années pour la guerre contre la Libye et les opérations militaires en Syrie. Maintenant utilisable, grâce au pacte avec la Grèce, également par Israël surtout en fonction anti-Iran.

Dans ce cadre stratégique se recomposent les conflits d’intérêt entre Grèce et Israël, d’un côté, et Turquie de l’autre. La Turquie, où l’Otan a plus de 20 bases et le Commandement des forces terrestres, au nom de la « lutte contre l’Isis » bombarde les Kurdes du PKK (vrais combattants anti-Isis) et, avec les USA et les « rebelles », se prépare à occuper la bande septentrionale du territoire syrien. En vertu de l’article 4 du Pacte Atlantique, car elle considère que sont menacées sa sécurité et son intégrité territoriale.

Manlio Dinucci

Edition de mardi 28 juillet 2015 de il manifesto

http://ilmanifesto.info/il-patto-militare-grecia-israele/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 17:17

ISRAËL, UNE PLAIE AU CŒUR DU PROCHE ET DU MOYEN-ORIENT (partie 1)
 
Par Panthéa Kian, militante politique iranienne, membre du Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP).
 
Le 30 juillet 2015.
 
Pour la troisième fois consécutive, Benyamin Netanyahou, le leader du Likoud (droite nationaliste), gagne en mars 2015 les élections législatives. Il disposera ainsi d’une nouvelle période de 5 ans à la tête du gouvernement. Les électeurs israéliens, en majorité des colons surtout de la dernière génération arrivés des pays d’Europe de l’Est, ont affirmé une fois de plus leur volonté de poursuivre la colonisation illégale des terres palestiniennes et le refus de la reconnaissance du droit palestinien à son État souverain sur les terres reconnues par les Accords d’Oslo. Occupation et agression militaire, répression policière et apartheid contre le peuple palestinien, maintien du Proche-Orient en état de guerre permanente : ce sont là les choix d’une majorité d’Israéliens faits par l’élection de Benyamin Netanyahou. Le bilan économique et social d’une décennie de gouvernement Netanyahou est pourtant exécrable. La disparité des revenus dans la société israélienne, en forte augmentation depuis le milieu des années 90, a atteint des sommets. En termes d’inégalités, elle n’a d’équivalents dans le monde « avancé » qu’aux États-Unis. Alors qu’une extraordinaire concentration des richesses se trouve du côté de 1% de la population, la pauvreté relative a plus que doublé en deux décennies pour atteindre 21%. La pauvreté infantile a plus que quadruplé sur la même période pour se situer à 28% et plus.
 
(…)
 
Pour lire la suite, cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/Israel-une-plaie-au-coeur-du-proche-et-moyen-orient-partie-1

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 14:06

Depuis plus de six jours l'armée turque bombarde les  positions du PKK.  On compte près de 300 morts parmi les militants du PKK disent les medias occidentaux.  Combien de civils ?  Nous l'ignorons.  L'Etat Islamique peut se réjouir des frappes turques, de la position de l'OTAN et des Etats-Unis.  Ainsi, les Kurdes qui les combattent si farouchement sont stoppés par l'armée turque.  Et Erdogan combat avec beaucoup plus de férocité les Kurdes - les seuls vrais combattants anti Daech - que l'Etat islamique lui-même.  Sans que les médias y trouvent beaucoup à redire.  Pour ces gens là, les libertés et les droits de l'homme sont à géométrie variable.  Les Kurdes de Turquie, d'Irak, de Syrie, d'Iran veulent un Etat indépendant.  Ce sont les Occidentaux qui le leur ont refusé après la première guerre mondiale.  Ils voulaient garder le contrôle de l'eau et des ressources de pétrole dans le Kurdistan.  Aujourd'hui les Kurdes meurent, victimes de la politique occidentale d'hier et d'aujourd'hui. YG.

Metronews
Créé : 01-08-2015 15:36

IRAK - Depuis deux semaines, Ankara mène des raids aériens visant les bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qu'elle considère comme une organisation terroriste. Environ 260 combattants de la guérilla kurde ont été tués, affirme une agence gouvernementale turque. Une manière de placer le mouvement au même rang que le groupe Etat islamique.

 
 

Visés par des raids aériens de la Turquie, les rebelles du PKK sont désormais indésirables en Irak.

Visés par des raids aériens de la Turquie, les rebelles du PKK sont désormais indésirables en Irak.

Bramm Ianssen / SIPA

Photo :

Octobre 2014. L'aviation américaine affirme avoir largué des armes et des munitions aux combattants kurdes qui se battent face à l'Etat islamique pour Kobané, au nord de la Syrie. La ville devient le symbole de la résistance face aux djihadiste. Au point que la Turquie ouvre sa frontière aux Kurdes, notamment ceux implantés en Irak, voulant défendre la région.

Délégitimer le PKK

Le 23 juillet, Ankara franchit un pas supplémentaire en acceptant de participer aux frappes pour lutter contre Daech et d'ouvrir ses bases à la coalition. Quelques heures plus tard, la même Ankara décide de bombarder les bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qu'elle considère comme une organisation terroriste. La Turquie affirme alors que le PKK et Daech sont à mettre sur le même plan.

[...]

Lire la suite ici

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par

 

Une brève réunion, une brève déclaration : la session d’urgence du Conseil de l’Atlantique nord demandée par la Turquie, a débouché sur un soutien appuyé à Ankara de la part des ambassadeurs auprès de l’OTAN, mercredi 28 juillet.

Le communiqué publié après la rencontre condamne fermement les récentes attaques menées à Suruç (32 morts, attribués à l’Etat islamique), puis les meurtres de policiers et de militaires turcs (revendiqués par le Parti des travailleurs du Kurdistan). « Le terrorisme, sous toutes ses formes, ne peut jamais être toléré ou justifié », affirme l’OTAN, en manifestant sa « forte solidarité » avec la Turquie et annonçant une poursuite de sa « surveillance étroite » des développements sur sa frontière sud-est, avec la Syrie, et l’Irak. « L’accord est total, unanime, sans faille », a indiqué le secrétaire général, Jens Stoltenberg.

« Ankara voulait un geste de solidarité, de réassurance et l’a obtenu », résume une source diplomatique européenne. Les autorités turques s’appuyaient sur l’article 4 du traité de l’Atlantique nord, qui prévoit des consultations entre les alliés dès que l’une d’eux juge que son intégrité, sa sécurité ou son indépendance sont menacées.

Lire aussi : L’engagement des forces turques ne rassure pas les rebelles syriens

PKK et EI sur le même plan

Le communiqué est volontairement vague et n’évoque pas la double offensive menée actuellement par l’armée turque, qui cible, et met sur le même plan, l’organisation djihadiste Etat islamique (EI) et les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Le texte de l’OTAN n’évoque ni l’une, ni l’autre de ces organisations. Certaines délégations ont toutefois invité leur allié turc à une « réponse proportionnée », afin d’éviter une remise en cause du processus de paix avec les autorités kurdes, même s’il convient de condamner les récentes attaques.

[...]

Lire la suite ici.

Zone du Kurdistan : Les populations kurdes sont installées en Turquie, en Iran, en Irak et en Syrie.

Zone du Kurdistan : Les populations kurdes sont installées en Turquie, en Iran, en Irak et en Syrie.

KURDES : Histoire contemporaine

 
Zone de peuplement Kurdes etablie en 1986.
 

En 1920, le traité de Sèvres prévoyait la création d’un État kurde sur les restes de l’Empire ottoman détruit, comme pour les autres peuples de la région. Mais par le traité de Lausanne de 1923, le Moyen-Orient est divisé en plusieurs pays qui ne prennent pas en compte le droit des Kurdes à disposer de leurs terres. En effet, d’une grande importance géopolitique dans la région, le Kurdistan est également riche en pétrole et en eau.

Le Royaume-Uni et la France se voient confier des mandats sur les nouveaux États : sur l’Irak pour la première, la Syrie et le Liban pour la seconde. Les populations, notamment kurdes, ne tarderont pas à se révolter contre la nouvelle domination européenne.

En Turquie, la transformation kémaliste du pays se fait à partir de 1923 sur la base du déni de l'existence d'une très forte minorité kurde en son territoire. Les Kurdes n'avaient dès lors aucun droit, ils sont sommés d'oublier leur culture et de se fondre dans la société. Ils furent maintes fois réprimés par les forces turques7.

Churchill, secrétaire à la Guerre au Royaume-Uni, fait raser par la Royal Air Force différents villes et villages kurdes. En 1925, une arme chimique, l’ypérite, est utilisée sur la ville kurde de Souleimaniye. Les deux tiers de la population sont atteints par les effets du gaz8,9.

Juste après la seconde guerre mondiale, les Kurdes d’Iran proclament une république kurde indépendante à Mahabad entre 1946 et 1947.

Cinquante ans plus tard, le , Saddam Hussein accorde une autonomie relative au Kurdistan, avec la « Loi pour l’autonomie dans l’aire du Kurdistan » qui stipule notamment que « la langue kurde doit être la langue officielle pour l’éducation des Kurdes ». Cette loi permet aussi l’élection d'un conseil législatif autonome qui contrôle son propre budget. Cependant 72 des 80 membres élus de ce conseil de la première session d'octobre 1974 ont été sélectionnés par Bagdad. En octobre 1977, la totalité du conseil est choisie par le régime.

Les relations avec les Kurdes d’Irak se dégradent considérablement par la suite. Le , Saddam Hussein lance un raid à l’arme chimique sur la vallée du Balisan. Au cours de l’opération Anfal, 182 000 personnes périssent dans des bombardements chimiques10. En décembre 2005, une cour de La Haye a qualifié cette campagne de « génocide ». Le 24 juin 2007, le tribunal pénal irakien a condamné Ali Hassan al Madjid, surnommé « Ali le chimique », et deux autres anciens hauts dignitaires du régime de Saddam Hussein, à la peine de mort par pendaison pour le génocide commis contre les Kurdes au cours de cette opération Anfal.

Au printemps 1991, à l’issue de la première guerre du Golfe, Saddam Hussein réprime sévèrement les populations kurdes (ainsi que les chiites).

Le Kurdistan est devenu une zone de conflit intense impliquant les différents pays limitrophes, mais aussi les États-Unis depuis le début du conflit avec l’Irak en 1991. Cette situation a entraîné un accroissement de l’émigration kurde vers les pays de la région ou vers l’Europe. D’avril à juillet 1991, la France met en place l’opération « Libage », une mission humanitaire de l'armée française destinée à porter secours aux populations kurdes irakiennes qui se dirigeaient vers la Turquie.

L’offensive de Daech dans la région de Mossoul, en juin 2014, crée un front entre les Kurdes et les djihadistes de l’Armée islamique. Une coalition internationale (qui regroupe notamment les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne) apporte aux Kurdes une aide aérienne et logistique dans les combats contre Daech. Le 31 mars 2015, le président François Hollande a reçu une délégation de combattants kurdes, conduite par Bernard-Henri Lévy, à l'initiative de cette rencontre11. A cette occasion, Lévy a rappelé la nécessité pour les démocraties occidentales de soutenir l'armée kurde, la seule force sur le terrain capable, selon lui, « de sauver les chrétiens d’Irak12». Depuis l'offensive de Daech, la plupart des chrétiens irakiens (200 000 environ) se sont, en effet, réfugiés dans des conditions dramatiques au Kurdistan13.

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 13:45

samedi 18 juillet 2015, par Frédéric Lordon

Cliquez sur le lien suivant pour accéder à la totalité de l'article ( ou sur l'un des titres suivants pour en lire une partie ) : La pompe à phynances.

 

1. L’euro interdit radicalement toute politique progressiste possible.

2. S’il en était encore besoin, le traitement criminel infligé à la Grèce en six mois de brutalisation (rebaptisée « négociation ») prouve que l’entreprise de « transformer l’euro », ou l’hypothèse d’un « autre euro possible », sont des chimères qui, par désillusions successives, ne mènent qu’à l’impasse et à la désespérance politiques.

3. Abandonner aux extrêmes droites (qui au demeurant n’en feront rien [1]…) toute perspective politique d’en finir avec l’euro et ses institutions est une faute politique qui condamne les gauches européennes à l’impuissance indéfinie.

4. Sauf à continuer de soupirer après ce qui n’arrivera pas — un « autre euro » et l’« Europe sociale » qui va avec — le réarmement des gauches européennes passe donc impérativement par l’imagination de l’après-euro.

L’avenir de la gauche se joue entre ces quatre propositions.

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 13:35
Les perspectives d’un Front contre l’Euro

Par sur le blog Russeurope · 1 août 2015

Interview pour le De Groene Amsterdammer (Journal d’Amsterdam)

Texte intégral d’un entretien accordé à un magazine d’Amsterdam, qui sera publié (traduit en néerlandais) au début du mois de septembre. Je publie ici la version « longue » de cet entretient.

 

  • Dans une pièce publiée sur le site du Monde Diplomatique, l’économiste français Frédéric Lordon appelle à une stratégie de “liquidation et reconstruction” pour la gauche européenne par rapport à  la question de l`euro.

Sur le processus que la gauche européenne devra subir je suis entièrement d’accord avec Fréderic Lordon. La gauche européenne ne sortira pas intacte de la crise grecque. Il est clair que nous en passerons par un triple processus. Ce processus comprendra une par de liquidation, car une fraction de la « gauche » va abandonner ses principes et ses objectifs et se transformer, si ce n’est déjà fait (comme en France), en une droite modérée. Il y aura, aussi, un processus de reconstruction avec l’émergence de nouvelles forces de gauche, qui ne seront pas nécessairement issues de l’aire politique dite « de gauche » et qui pourraient provenir de l’espace aujourd’hui occupé par le populisme. Enfin, nous connaîtront un processus d’évolution qui concernera la « Gauche Radicale », et qui est déjà en train de se produire en France avec la Parti de Gauche, qui a radicalisé sa position sur l’Euro[1], mais aussi en Allemagne avec des prises de position au sein de Die Linke[2], voir en Italie et en Espagne. Cette recomposition de la gauche sera aussi importante que celle que nous avons connue, en France, entre 1939 et 1945, quand des courants «chrétiens» ont commencé à basculer vers la gauche, ou que celle qui eut lieu sous le gaullisme historique (1958-1969) avec la fin de la SFIO et la naissance du Parti Socialiste actuel. Cette recomposition, néanmoins, sera un processus relativement long. Il ne faut pas s’attendre à ce que se développent de nouveaux partis ou des associations de partis en quelques mois.

 

  • Êtes-vous d’accord avec ce processus de “contention” proposé par Lordon, ou croyez-vous qu’un Lexit radicale ne soit pas préférable?

L’analyse de Fréderic Lordon, qui oppose une « contention » de l’Euro à une sortie « de gauche » (ou « Lexit »), ne correspond pas à la réalité. Ou, plus précisément, elle ne pose pas la question qui sera réellement celle de la période. En fait, le choix sera entre soit un processus désordonné, chaotique, de sortie de l’Euro soit un processus plus ordonné, qui aboutirait à une dissolution de la zone Euro. C’est cela la question qui sera réellement importante.

Après, il est évident que, quelque soit la solution qui prévaudra, il faudra une large unité, alliant tant des courants de la gauche reconstruite que des courants de droite et des courants populistes pour que cette sortie de l’Euro puisse être menée à bien, mais aussi pour que des mesures importantes, permettant en particulier à la France de tirer les plus de bénéfices en matière d’emploi et de croissance, soient possibles. Il faut savoir que les européistes de « gauche » et de droite opposeront une résistance farouche, et joueront – très probablement – la politique du pire. On ne peut exclure, de la part de personne comme François Hollande ou comme Alain Juppé, une politique « de la terre brûlée » afin de laisser croire que la sortie de l’Euro ne pouvait engendrer qu’un désastre. Il importera de réaliser l’unité la plus large possible afin de les désarmer.

C’est pour cela que je pense que toute sortie de l’Euro, qu’elle soit chaotique ou qu’elle soit ordonnée, impliquera des mesures qui en feront une mesure de gauche. Nous nous trouvons devant une situation qui, comme lors de la Résistance et de la Libération, impliquera que les français s’unissent, mais autour d’un programme clair. L’unité nationale pour l’unité nationale n’a pas de sens. Il faudra donc lui donner un contenu. Et ce programme ne pourra être, quelque soit le gouvernement qui le mettra en œuvre, qu’un programme de gauche. Car, il faut savoir que si une sortie de l’Euro est incontestablement une condition nécessaire à la mise en œuvre d’un programme ramenant le plein emploi et la croissance, elle ne sera pas une condition suffisante. Si nous nous donnons pour objectif une sortie ou un démantèlement de l’Euro qui permette aux pays d’Europe du Sud de retrouver une forte croissance et le plein-emploi, cela impliquera, quelle que soit les forces qui le porteront, un programme économique que l’on pourrait considérer comme « de gauche ».

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1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 21:31
30 juillet 2015    
Par Owen Jones : Journaliste au Guardian et au New Statesman, écrivain et militant de gauche
 

Au début, seuls quelques-uns trempaient le bout de leurs pieds dans l’eau. Puis d’autres, non sans hésiter, ont suivi leur exemple, se regardant sans cesse les uns les autres pour se rassurer. Alors que la Grèce, ravagée par l’austérité, a été placée sous ce que Yanis Varoufakis appelle une « occupation postmoderne », que sa souveraineté est bafouée et qu’elle se voit contrainte de mettre en application une fournée supplémentaire des politiques qui l’ont conduite à la débâcle économique, la gauche britannique se retourne contre l’Union européenne (UE) à toute vitesse.

« Tout ce que l’UE a de bien est en recul, tout ce qu’elle a de mauvais prolifère », écrit Georges Monbiot, expliquant sa volte-face. « Toute ma vie j’ai été pro européenne » déclare Caitlin Moran [critique de télévision et chroniqueuse au Times], « mais en voyant comment l’Allemagne traite la Grèce, je trouve l’Europe de plus en plus détestable ». Pour Nick Cohen [critique de télévision et chroniqueur à The Observer et au Spectator], l’UE est décrite « à juste titre, comme une institution cruelle, fanatique et stupide ». « Comment la gauche peut-elle soutenir ce qui est en train de se passer ? » demande Suzanne Moore (journaliste, notamment au Daily Mail, au Guardian et à The Independent). « L’Union européenne. Pas en mon nom ». On voit de hauts responsables du Parti travailliste à Westminster et à Holyrood [siège du Parlement écossais] qui, à titre privé, s’orientent de plus en plus vers une position en faveur de la sortie de l’UE.

La liste se poursuit et elle s’allonge. Plus les opposants de gauche à l’UE se manifesteront, et plus la dynamique va s’accélérer et atteindre une masse critique. Ceux d’entre nous, à gauche, qui avons toujours été très critiques vis-à-vis de l’UE avons eu l’impression de vivre une croisade solitaire. Mais le soutien de la gauche à une sortie de l’UE – le « Lexit » [contraction de Left et exit] si vous préférez, – n’est pas nouveau. Cette nouvelle vague d’euroscepticisme constitue une sorte de nouveau réveil. Une grande partie de la gauche avait fait campagne contre l’adhésion, en 1973, à la Communauté économique européenne (CEE) alors que Margaret Thatcher et ses semblables faisaient campagne pour.

Des gens comme mes parents pensaient que cette adhésion menacerait la capacité des gouvernements de gauche à mettre en œuvre leurs politiques, et qu’elle interdirait par exemple des mesures de soutien à l’activité industrielle indispensables pour protéger les industries nationales. Mais, ensuite, le thatchérisme est arrivé au pouvoir et une gauche de plus en plus malmenée et démoralisée a commencé à croire que le seul espoir de pouvoir mettre en œuvre une législation progressiste passait par Bruxelles. Dans les années 1980, la détresse de la gauche eut pour pendant le triomphalisme des thuriféraires du marché qui transformèrent le Royaume-Uni bien au-delà de nombre de leurs ambitions les plus folles, mais qui commencèrent à renâcler face aux restrictions imposées à leurs rêves par le projet européen.

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1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 21:27

Publié par Michel El Diablo

Déclaration de la CGT

FICHE DE PAIE : simplifier n’est pas cacher
FICHE DE PAIE : simplifier n’est pas cacher

Fiche de paie : simplifier n’est pas cacher

Sur proposition du Conseil de la simplification pour les entreprises, le gouvernement a décidé la mise en place d’un groupe de travail chargé de la simplification du bulletin de paye. Le rapport qui sera remis le 27 juillet confond simplification avec enfumage !

Si la CGT n’est pas opposée à une simplification du bulletin de paye afin qu’il soit plus lisible pour le salarié, elle a toujours affirmé que la simplification devait donner du sens au bulletin de paye en mettant le salarié au centre des préoccupations du groupe de travail et en rendant plus compréhensible les fondements de notre système français de solidarité.

Ces ambitions affichées dans le préambule du rapport ont guidé notre intervention. Force est cependant de constater que les recommandations du Président du groupe, faites dans le rapport au gouvernement, ne répondent absolument pas à ces ambitions.

Le modèle de bulletin synthétique préconisé par le Président, très loin de faire l’unanimité, ne peut recevoir l’assentiment de la CGT, et ce pour plusieurs raisons :

- une très grande perte d’informations indispensables : retirer les taux et les bases de calcul, ne plus mentionner les détails relatifs aux retraites empêcheront les salariés de faire valoir leurs droits ;
- la présentation par risques et non par organismes : nier la construction de la protection sociale qui s’est structurée autour de luttes gagnantes pose un véritable problème. En cette année du 70e anniversaire de la Sécurité sociale, il est dommageable de perdre ces repères et de ne pas continuer à affirmer que la Sécurité sociale est le socle de la protection sociale à laquelle tous les salariés peuvent prétendre ;
- même si, à la demande de la CGT, n’apparaîtra pas la mention « coût du travail », il y a lieu de constater que tous les allègements de cotisations sociales et fiscales ne figureront pas sur le bulletin de paye proposé (CICE par ex). La CGT rappelle que ces allégements qui ne sont plus financés par les entreprises, ne le sont pas non plus par l’Etat mais par l’ensemble de nos concitoyens, conduisant à une double peine pour les salariés !

Le bulletin de paye doit être un outil pour le salarié et non un outil de propagande patronale.

La CGT a toujours combattu le fait que la simplification du bulletin de paye puisse entraîner des modifications du Code du travail. Les salariés ne peuvent se voir imposer un modèle de bulletin de paye testé par 19 salariés, dont 9 d’une seule entreprise, sur 23 millions en France et qui d’ailleurs ne l’ont pas tous approuvé. Les exigences des salariés en matière de démocratie sociale sont bafouées.

Pour la CGT, lutter contre la complexité ne doit pas se faire au détriment de la connaissance et de la transparence. Elle sera toujours aux côtés des salariés afin que chacune, chacun puisse effectivement exercer son rôle de citoyen et conquérir une Sécurité sociale de haut niveau. Elle demande que les recommandations de ce rapport contraires à leurs intérêts ne soient pas prises en compte par le gouvernement.

La confédération CGT

Montreuil, le 27 juillet 2015

 

SOURCE:

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1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 17:25

Renault : l'Etat va céder 5% du capital

Par latribune.fr  | 

En avril, l'Etat avait porté à près de 20% sa participation dans Renault, dont il détenait jusqu'alors 15%.

En avril, l'Etat avait porté à près de 20% sa participation dans Renault, dont il détenait jusqu'alors 15%. (Crédits : © Stephane Mahe / Reuters)

L'Etat s’apprête à céder les 5% du capital de Renault acquis en avril pour obtenir l'attribution des droits de vote doubles chez le constructeur automobile.

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L'Etat vise 5 milliards de recettes avec les privatisations en 2015

Dans cet entretien accordé au Monde, le ministre de l'économie a également laissé entendre que l'objectif des 5 milliards d'euros de recettes de privatisation en 2015 serait atteint, "nous avons déjà réalisé la moitié de notre objectif", a-t-il assuré. En sus de la cessation des 5% de Renault, Emmanuel Macron a annoncé le lancement "rapidement" du "chantier de privatisation des sociétés de gestion aéroportuaires".

"J'ai d'ailleurs rencontré l'ensemble des élus et actionnaires de Lyon et de Nice ces derniers jours. L'opération se terminera en 2016", a expliqué le ministre au quotidien du soir.

Avec ces recettes, Emmanuel Macron assure que le gouvernement souhaite réinvestir "dans des domaines prioritaires comme le numérique et la transition énergétique", précise-t-il à nos confrères du Monde.

 

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