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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 13:38

Publié par Michel El Diablo

 

« CRISE des MIGRANTS » : le point de vue du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)

Vous lirez, ci-dessous, un extrait  d'un entretien avec GEORGES GASTAUD, porte-parole du PRCF, publié par le site : "Initiative Communiste".

******

Initiative Communiste : Comment le PRCF regarde-t-il ce que la grande presse appelle « la crise des migrants » ?

Georges GASTAUD:  Derrière leur masque compassionnel, l’impérialisme et ses chiens de garde médiatiques battent actuellement de nouveaux records d’hypocrisie et de barbarie.

Prolongeant la politique hyper-agressive de G.W. Bush au Proche-Orient, les forces euro-atlantiques relayées sur place par le fascisant régime turc et par les féodaux saoudiens et qatari ont sciemment déstabilisé la Syrie, quitte à déchaîner contre Damas les pires fanatiques de la planète. Ils avaient déjà réalisé le même forfait de masse en Libye à l’époque de Sarkozy. L’impérialisme français déclinant est en pointe dans cette déstabilisation et il est à noter que le social-impérialiste Fabius (socialiste en paroles, belliciste en pratique) est d’autant plus arrogant contre les peuples de l’Est (Ukraine) et du Sud qu’il est plus veule face à l’impérialisme allemand en phase de revanche historique, sans parler des reptations élyséennes devant l’Oncle Sam et l’OTAN. Engels notait déjà, à propos des rapports entre l’Irlande opprimée et l’Empire britannique, qu’ « un peuple qui en opprime d’autres ne saurait être libre » et c’est à la fois par anti-impérialisme et par patriotisme bien compris que nous combattons les entreprises néocoloniales de la France officielle : tout ce qui renforce ce néocolonialisme pseudo-français détruit notre pays car ce sont les mêmes forces sociales – l’oligarchie capitaliste appuyée par les « sarkoblicains » et par le PS pro-Maastricht – qui agressent d’autres peuples et qui démolissent la France issue du CNR : leurs victoires sont des défaites pour le peuple de France et il faut donc lier chaque lutte pour l’emploi et contre l’austérité à la dénonciation des guerres impérialistes, ce que les états-majors syndicaux euro-formatés ne font plus du tout.


En tout cas le résultat de cette stratégie de gouvernance mondiale par le chaos ne se sont pas fait attendre : des millions de Syriens fuient leur pays cassé. L’UE a d’abord traité la question par la barbarie pure et simple : des dizaines de milliers de noyés, surtout africains, en Méditerranée. Sous l’égide de l’impérialisme allemand, qui veut à la fois réinvestir politiquement le terrain proche-oriental et injecter sur son marché du travail des millions de salariés qualifiés prêts aux travaux sous-payés, l’UE feint de vouloir accueillir des millions de malheureux alors même que l’UE comporte des dizaines de millions de chômeurs, de précaires et de travailleurs pauvres. Bien entendu, il faut faire échec aux barbares du parti « républicain » et du FN qui cultivent la xénophobie la plus rance à l’encontre des migrants et des enfants en danger de mort. Mais la véritable ligne internationaliste n’est nullement pour autant de rallier le point de vue hypocrite des Guetta, BHL et autres donneurs de leçons humanistes. La solidarité vraie ne repose pas, contrairement à ceux que propagent l’UE, l’UMP, le PS… et le MEDEF, sur la « libre circulation des hommes, des marchandises, des capitaux et des services » : ça, c’est la « liberté » pour le capital d’exploser toutes les nations constituées, d’organiser les sous-enchères sociales, de précipiter l’usage de l’anglo-américain comme seule langue de travail, de dresser les peuples les uns contre les autres, d’attiser le racisme et les partis d’extrême droite, du FN aux néonazis allemands, du Vlaams Belang cher à la Le Pen aux xénophobes de la Ligue du Nord en Italie. La vraie revendication prolétarienne – et paysanne ! – c’est le droit pour chacun de vivre et de travailler au pays quitte, bien entendu, à co-planifier les échanges internationaux de biens, de ressources techniques et de main-d’œuvre à l’échelle continentale et mondiale : ce qui requiert une toute autre société, le socialisme et le communisme.

Bien entendu, tout travailleur doit être défendu contre l’extrême droite et le racisme d’État au nom de la solidarité de classe et de l’unité du prolétariat résidant sur notre sol : bas les pattes donc, Valls, Sarkozy et Marine Le Pen, à l’encontre des travailleurs immigrés. Mais notre but ne peut pas être de vider la Libye, la Syrie, l’Irak, le Mali, etc. de tous leurs éléments qualifiés pour aider Merkel à détruire les garanties sociales du salariat allemand pendant que l’OTAN livre des pays entiers au chaos. Il faut avant tout accentuer la pression populaire, aujourd’hui honteusement faible suite à l’abandon des positions anti-impérialistes par les états-majors du mouvement ouvrier, pour combattre les guerres impérialistes, mettre au premier plan le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, exiger que les sommes folles investies pour précipiter la Syrie, l’Ukraine, etc. dans la guerre civile, soient récupérées, aux frais des transnationales des armes et du pétrole, pour reconstruire ces pays, permettre à leurs émigrants forcés d’y revenir librement, et pour parallèlement, reconstruire aussi notre pays cassé, fût-ce pour le moment à un degré bien moindre que ne le sont les pays du Sud, de l’Est et du Proche-Orient.

Encore un mot pour dire le dégoût quotidien que nous inspire un Bernard Guetta qui chaque jour sur France-Inter, dénigre le peuple français et exalte « l’Allemagne honneur de l’Europe ». Honte à Guetta, BHL et Cie qui ont semé l’ingérence en Libye et en Syrie et qui maintenant appellent le petit peuple à « accueillir » les migrants alors que les villes riches ne font rien pour accueillir les travailleurs et construire un minimum de logements sociaux ! Rappelons aussi que c’est cette même RFA, unifiée aux dépens de la RDA annexée et des « Ossies » qui a écrasé la Grèce avec le renfort du tartuffe de l’Élysée. Bien sûr qu’il ne faut plus un seul noyé en Méditerranée, mais pour cela, il faut faire payer les profiteurs de la guerre et leurs serviteurs nantis des grands médias, pas les salariés, paysans et chômeurs qui vivent déjà mille difficultés à cause de l’euro-austérité et des ruineuses politiques de guerre pratiquées par l’UE/OTAN !

Bref la compassion vraie passe par l’engagement des vrais internationalistes contre le couple mortel que forment les fauteurs de guerres impérialistes et les défenseurs de l’euro-austérité.

Et bien entendu, cela implique la totale solidarité avec les travailleurs allemands qui mènent des luttes importantes dans la dernière période. Ce n’est pas l’Allemagne progressiste de Lessing, de Beethoven, de Marx, Zetkin, Luxemburg, Liebknecht ou Brecht que nous combattons, au contraire, personne d’autre que les fondateurs du PRCF n’a fait plus en France en 1990/2000 pour défendre les communistes est-allemands persécutés en masse comme nous l’a récemment écrit Margot Honecker dans un message émouvant ; c’est l’impérialisme « allemand » et son compère « français », héritier de Thiers et de Pétain, que nous dénonçons en appelant à reconstituer l’Axe rouge franco-allemand qui existait à l’époque où Thälmann et Thorez combattaient ensemble la montée de l’euro-fascisme !

 

L'intégralité de l'entretien est à lire ici

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 13:26

Publié par Michel El Diablo

À quoi sert la COUR des COMPTES ?À quoi sert la COUR des COMPTES ?

De nouveau, la cour des comptes "épingle" la Sécurité sociale.

Cette fois elle s’en prend auxrlement dépenses liées à l’activité des infirmiers et des masseurs-kinésithérapeutes qui ont représenté 10,7 Milliards d'euros en 2014 et augmentent de 5,7 % par an depuis 2000 (en euros constants).

Elle reconnaît que cette progression n’est pas sans lien avec le vieillissement de la population, mais postule que cela tient à la forte croissance démographique de ces professions.

La cour reprend à son compte la théorie néolibérale : " C’est l’offre qui créé la demande", et comme toujours, les besoins sociaux sont ignorés.

La Cour des comptes est une juridiction administrative chargée de juger la régularité des comptes établis par les comptables publics dans les différents services de l’État.

Il s’agit d’un contrôle éminemment technique qui vérifie que les règles spécifiques s’imposant aux comptables publics sont bien respectées. (1)

Chargée de vérifier la bonne exécution des lois de finances de l’État et des lois de financement de la Sécurité sociale, elle intervient de plus en plus dans le champ de la politique qui est pourtant du domaine du législateur.

En effet depuis la loi constitutionnelle du 22 février 1996 l’Assemblée Nationale vote le budget la Sécurité Sociale achevant ainsi l’éviction des travailleurs de la gestion de cette grande conquête ouvrière.
 

En réalité les parlementaires votent "l’évolution prévisible des dépenses".
Comme si on pouvait prévoir les épidémies, les accidents, etc...

Le recours plus fréquent aux infirmiers et des masseurs-kinésithérapeutes libéraux tient au fait que l’hôpital public soumis à la "rentabilité" ne joue plus son rôle et "libère" prématurément les patients en les obligeant à faire appel aux professions libérales.

Le rapport de la cour des comptes méconnaît le fait que les troubles musculo-squelettique du aux mauvaises conditions de travail explosent et expliquent en grande partie le recours aux masseurs-kinésithérapeutes.
 

Il ne se soucie pas qu’en 2013, 36% de la population à renoncé à des soins (toutes pathologies confondues) (2).

 

Suggérons à la Cour des comptes qu’elle ferait œuvre utile en s’interrogeant sur l’inefficacité des 30 milliards d’exonérations de cotisations sociales, sur les milliards d’euros de fonds publics déversés dans les caisses du grand patronat et dont les actionnaires se gavent.
 

Elle pourrait également s’intéresser à l’évasion fiscale qui prive notre économie et donc la Sécu de recettes indispensables à l’équilibre des comptes.
 

Dans un livre paru le 9 septembre 2015 (3), des sociologues dénoncent les grandes fortunes dont la liste est également celle des fraudeurs !

 

Michel CIALDELLA

Notes:

(1) http://www.vie-publique.fr.
(2) Drees : Renoncement aux soins pour raisons financières.
Dossier Solidarité et santé n° 66 de juillet 2015.
(3) Tentative d’évasion (fiscale) - Michel Pinçon et Monique Charlot - Editions Zones - septembre 2015

 

SOURCE: CGT Sécu 38

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 05:24

Reçu par courriel (Collectif "Indépendance des chercheurs")

Code du travail, fonctionnaires, OCDE, lois Macron... (II)

Après la mise en ligne de notre article « Code du travail, fonctionnaires, OCDE, lois Macron... (I) », Le Huffington Post écrit à son tour « Emmanuel Macron : fonctionnaires, 35 heures, Syriza... des bourdes qui en disent long sur le ministre de l'Economie ». Mais sur le fond, s'agit-il vraiment de « bourdes » ? La réalité est que la politique préconisée par Emmanuel Macron à propos du Code du travail ou du statut des fonctionnaires a reçu publiquement des encouragements explicites de l'OCDE et de Christine Lagarde, réclamant une suite de ces prétendues  « réformes ». Les remarques de François Hollande à la veille des élections régionales ne changent rien à la réalité d'une stratégie qui a bien été mise en place et dont des organismes internationaux préconisent clairement la poursuite. De son côté, un article d'opinion dans Info Chalon souligne « Les salaires baissent tandis que les patrons encaissent ». Et combien de ces capitaux amassés par « les patrons » resteront durablement en France ? Combien seront délocalisés vers des pays à très bas salaires à la recherche d'un profit maximum ? Mêmes questions en ce qui concerne les outils et technologies développés chez nous. S'agissant de l'Union Européenne, l'OCDE défend explicitement « un approfondissement du Marché unique » et un « renforcement de son secteur bancaire et financier » (rapport de septembre 2015 évaluant très favorablement la Loi Macron). La même politique au service du grand capital est depuis longtemps appliquée à l'échelle planétaire avec des vagues incessantes de délocalisations depuis la mise en place de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), voire même dans la période qui a précédé sa création. Les Partenariats Transatlantique et Trans-Pacifique aggraveront encore cette situation. Rien de risible, donc, dans les déclarations d'Emmanuel Macron. Un simple examen des revenus des populations aux niveaux européen et mondial permet de comprendre les dimensions du gouffre sans fond que creuse la politique appliquée en France et dans les pays voisins depuis les années 1980. On a affaire à une véritable course aux bas salaires, avec un nivellement par le bas systématique des standards sociaux des populations.

 

Les « réformes Macron » sont-elles des réformes progressistes de la société à quelque titre que ce soit ?

La réalité est tout le contraire. Les « réformes Macron » organisent la dégringolade des droits et du niveau de vie de la population française pour l'adapter à la mondialisation du capitalisme.

C'est ainsi, par exemple, que l'Indonésie, lieu de préférence des délocalisations, pratique du salaire minimum à peine supérieur à 100 euros mensuels pour 40 heures de travail hebdomadaire. Voir, entre autres, le site Planet Expert http://www.planet-expert.com/fr/pays/indonesie/conditions...

La population indonésienne (250 millions d'habitants) vivant beaucoup moins longtemps que le population française, l'âge de la retraite en Indonésie est de 55 ans. Moins de 6% de la population dépasse cet âge. Voir, notamment, le site Population Pyramids http://populationpyramid.net/fr/indonesie/

L'Indonésie fait également partie d'une zone de la planète particulièrement touchée par la mortalité due à la pollution. Voir, par exemple, le communiqué de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) du 25 mars 2014 « 7 millions de décès prématurés sont liés à la pollution de l'air chaque année », http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2014/air-pol...

En même temps, l'Indonésie figure à la 16ème place mondiale d'après son produit intérieur brut PIB estimé au taux de change réel mais semble pouvoir dépasser d'ores et déjà la France si l'on exprime le PIB en parité du pouvoir d'achat (PPA). Voir, par exemple, https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_%28P...

La situation en Indonésie fournit une claire évidence du nivellement par le bas que comporte la mondialisation du capitalisme.

 

Quant à la situation en Europe, de nombreux pays ont un salaire minimum nettement inférieur au SMIC français. Au point que dans plusieurs d'entre eux (Albanie, Bulgarie, ARY de Macédonie, Roumanie, Serbie), il n'atteint même pas 250 euros mensuels. Voir, par exemple, sur le site de l'Union Européenne, http://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/File:Minimum_wages,_January_2015_%28%C2%B9%29_%28EUR_per_month%29_YB15-II-fr.png

Que signifie, dans ces conditions, le tant vanté marché unique européen ? Est-ce autre chose qu'une opération au bénéfice du capital et au détriment des populations ?

Tout compte fait, on a affaire à la suite naturelle de l'Acte Unique Européen adopté en février 1986 sous la présidence européenne de Jacques Delors. Une stratégie qui a directement conduit à l'actuelle politique de nivellement par le bas des droits et revenus des populations.

Combien de silences, de passivités et de complicités depuis 1986 ? Y compris, sous la « gauche plurielle » de Lionel Jospin qui a ouvertement cautionné et développé cette politique de casse sociale. La prétendue « gauche de la gauche » a-t-elle jamais clairement désavoué la politique appliquée en 1997-2002, dont les résultats se sont avérés néfastes ?

 

On peut, au vu de ces évidences, s'étonner d'un certain silence des organisations syndicales à l'égard de la Loi Macron. Espérons que cette rentrée soit l'occasion d'une mobilisation conséquente à ce sujet. Il y a réelle urgence.

De même, des prises de position claires de la part des partis politiques qui se prétendent opposés à cette politique sont indispensables.

Deux exigences qui nous semblent nécessiter une réelle mobilisation de travailleurs et citoyens, dans l'intérêt général.

Source : Blog du Collectif  "Indépendance des chercheurs"

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 14:58
Entraînés en Turquie, ces "rebelles" sont peu suspects de sympathie pour les combattants kurdes, pourtant efficaces contre Daesh ... Qui combattront-ils ?  Daesh ? Les Kurdes ? ou le régime syrien ?  Au fait : quelle est la position des Etats-Unis et de l'Occident face à Al-Quaïda ? Rebelles modérés ?  Presque modérés ? BHL pourrait-il nous éclairer ? AC.
Un groupe de rebelles entraînés par les Etats-Unis entre en Syrie

Le Monde.fr avec AFP et Reuters |


Extrait.

Washington a commencé au printemps à former et équiper des rebelles syriens décrits comme modérés pour combattre l’EI en Syrie mais le programme n’a pas réussi à décoller.

Un groupe de rebelles syriens entraînés en Turquie par les Etats-Unis pour combattre le groupe djihadiste Etat islamique (EI) est entré ce week-end en Syrie, indiquée l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

« Soixante-quinze nouveaux combattants entraînés dans un camp près de la capitale turque [Ankara] sont entrés en Syrie dans la province d’Alep (nord) entre vendredi et samedi matin », a déclaré Rami Abdel Rahmane, directeur de cette ONG.

[...]


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/09/20/un-groupe-de-rebelles-entraines-par-les-etats-unis-entre-en-syrie_4764447_3218.html#4hU2zWuq8zMCQ0A0.99

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 14:51

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 14:51
35 heures : deux employés et ouvriers sur trois veulent les garder

16 Sept. 2015, 06h38 | MAJ : 16 Sept. 2015, 07h40

Sur Le Parisien

 
Les Français restent attachés aux 35 heures, selon un sondage Viavoice pour Libération.
Les Français restent attachés aux 35 heures, selon un sondage Viavoice pour Libération. (LP/OLIVIER CORSAN)

Un peu plus de la moitié des Français (52%) veulent rester aux 35 heures. Selon un sondage Viavoice* dévoilé ce mercredi matin par Libération, 40% en revanche ne le souhaitent pas.


A gauche, la proportion des défenseurs des 35 heures est bien supérieure. Les électeurs de gauche sont en effet 72% à être favorables à leur maintien (cela monte à 81% chez les électeurs du Front de gauche). Un chiffre que les détracteurs d'Emmanuel Macron, qui avait eu des propos contre les 35 heures à l'université d'été du Medef fin août, ne manqueront pas de lui répéter.

Les employés-ouvriers sont plus nombreux (68%) que les cadres (53%) ou encore les artisans (22%) à se prononcer pour un maintien de ce temps de travail instauré par le gouvernement de Lionel Jospin.

Enfin, une autre question du sondage de Libération pourrait alerter le gouvernement, qui planche actuellement sur la réforme du droit du travail, inspiré notamment par la récente remise du rapport Combrexelle. Dans ce texte, il est conseillé de donner une plus grande place aux accords d'entreprise par rapport aux codes du travail. Or, 54% des électeurs de gauche seraient opposés à ce projet. Mais la question dévoile de fortes divisions au sein de la gauche. En effet, au Front de gauche (66%) et chez EELV (61%), les sympathisants sont très largement défavorables à cette idée, mais au PS, seuls 47% désapprouvent l'idée, quand 51% y sont favorables. La droite, elle, plébiscite très largement cette éventualité (67%).

Récemment, dans un sondage CSA pour Les Echos, 71% des Français se disaient prêts à ce que les entreprise fixent la durée du temps de travail aux moyens d'accords avec les salariés. A noter que dans ce même sondage, les Français se disaient prêts à un assouplissement du temps de travail.

* sondage Viavoice réalisé du 2 au 7 septembre en ligne, auprès de 998 personnes de 18 ans et plus.

 

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 14:32
Qui peut penser sérieusement que le salarié ne subit jamais de pression face à son employeur ?  La notion de "commun accord" est en contradiction totale avec le lien de subordination qui lie le salarié à son employeur.  Et les employeurs ont intérêt à multiplier ces supposées ruptures de contrat par "consentement mutuel" car le salarié ne peut pas saisir les Prudhommes en cas de "ruptures conventionnelles".  Quelle aubaine pour les patrons! AC

14 Sept. 2015, 19h03 | MAJ : 14 Sept. 2015

 

Le nombre de ruptures conventionnelles signées a explosé sur le mois de juillet, battant le record de l’été 2014

Le nombre de ruptures conventionnelles signées a explosé sur le mois de juillet, battant le record de l’été 2014 (AFP/PHILIPPE HUGUEN)

Le nombre de ruptures conventionnelles signées a explosé sur le mois de juillet : 33 211 ruptures de contrats (sur 35 984 demandes), selon les chiffres du Ministère du Travail publiées ce lundi. Un chiffre qui détrône le record précédent, soit 32 936 homologations (juillet 2014).
Ce système de rupture de CDI, mis en place en août 2008 par le gouvernement Fillon, connaît un succès croissant depuis son lancement.

 

Il permet à l'employeur et au salarié de rompre un CDI d'un commun accord. Le salarié concerné a ainsi accès à l'assurance chômage - ce qui n'est pas valable en cas de démission ou avec certains types de licenciements.

En 2009, quelque 15 899 consentements mensuels ont été signés en moyenne. Six ans plus tard - sur les sept premiers mois de 2015, la moyenne mensuelle s'élève à 28 471.

Une croissance qui s’est maintenue en dépit de l’entrée en vigueur, en juillet 2014, d'une nouvelle convention d'assurance chômage : les salariés touchant d'importantes indemnités de départ «supra-légales» en cas de rupture conventionnelle doivent désormais attendre jusqu'à 180 jours pour toucher leur allocation, au lieu de 75 jours auparavant.

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 14:28

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 14:07

Reçu par courriel (Collectif "Indépendance des chercheurs")

Code du travail, fonctionnaires, OCDE, lois Macron... (I)

Le 19 septembre 2015, Fiscalonline écrit « Selon l’OCDE, la loi "Macron" devrait permettre d’augmenter le PIB de la France de 0,3% ». Le Parisien annonce à son tour « Loi Macron : + 0,3 point de croissance en cinq ans ». Les News Eco souligne le « Satisfecit de l’OCDE au gouvernement sur la loi Macron ». Il y a une semaine, 20 minutes diffusait une vidéo avec le titre « Christine Lagarde espère qu'il y aura des lois "Macron 2, Macron 3" ». Hier, i>TELE rapportait « Pour Macron, le statut de fonctionnaire n'est "plus adéquat" ». Ce qui a donné lieu à une réaction de François Hollande sur laquelle Le Figaro rapporte « Statut des fonctionnaires : Hollande désavoue Macron ». Challenges commente « Macron recadré par Hollande sur le statut des fonctionnaires », et RTL « Fonctionnaires : Hollande et Bercy tentent d'éteindre l'incendie allumé par Macron ». Jean-Marc Morandini évoque encore « La petite phrase explosive d'Emmanuel Macron: "Le statut des fonctionnaires n’est plus adéquat et il faudrait le réformer" ». Après la casse du Code du Travail, les fonctionnaires échapperont-ils à des « lois Macron » après les élections régionales ? Force est de constater que l'OCDE encourage ouvertement la poursuite de la casse sociale en France, et va jusqu'à la présenter comme une sorte de solution miracle. Mais en quoi la casse sociale serait-elle la « solution » aux problèmes de la France et des autres pays de l'Europe occidentale ? Force est de constater que la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Christine Lagarde, et l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) se placent dans l'optique de la mondialisation du capitalisme, avec mise en concurrence des populations, salaires, standards sociaux... Doit-on accepter une telle stratégie ? En réalité, ses perspectives sont catastrophiques et on peut même s'étonner d'une certaine passivité des organisations syndicales dans la situation actuelle.

 

La « stratégie Macron », que l'OCDE et le FMI saluent, est en réalité une entreprise de démolition systématique des acquis de la Libération et des décennies qui lui ont fait suite. Rien d'original, et la passivité relative de la population témoigne d'une évolution inquiétante de la société française.

La LOI n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques est accessible à l'adresse http://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2015/8/6/EINX142682... (Legifrance). Son Titre 1er s'appelle d'emblée « Libérer l'activité », et le premier chapitre, « Mobilité ». En clair, les capitalistes et le patronat doivent pouvoir faire ce qui les arrange.

Telle est la stratégie que Christine Lagarde et l'OCDE applaudissent avec enthousiasme. Mais que peut en penser la population française ?

 

Suivent des extraits du discours du 18 septembre 2015 du Secrétaire Général de l'OCDE Angel Gurría ( à l'occasion de la visite d'Emmanuel Macron). http://www.oecd.org/fr/france/discours-a-l-occasion-de-la... :

Monsieur le Ministre, Mesdames, Messieurs

C’est un grand plaisir, Monsieur le Ministre, de vous accueillir à nouveau aujourd’hui à l’OCDE. Je suis particulièrement heureux de vous recevoir au moment où les premières mesures de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques – qui porte votre nom dans toutes les discussions -- sont mises en œuvre. C’est un projet que l’OCDE a soutenu depuis le début.

Après le débat animé qui a entouré cette loi, je voudrais saluer votre courage et celui du gouvernement d’avoir lancé, depuis 2012, une importante série de réformes pour renforcer l’économie. J’espère que nos discussions d’aujourd’hui contribueront à mettre en évidence le chemin parcouru, mais aussi à identifier, ensemble, les clés d’une amélioration durable des performances économiques et sociales de la France.

(...)

Dans le contexte actuel, les réformes structurelles sont nécessaires. Nous le savons tous, la France ne manque pas d’atouts, mais sa croissance reste faible. Selon nos dernières prévisions, publiées ce mercredi, elle s’établirait autour de +1% en 2015 et de +1.4% en 2016, après +0.2% en 2014. Cette faible croissance nourrit un chômage élevé, et la part des chômeurs de longue durée continue de croître.

C’est pourquoi la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques et la persévérance que vous montrez à vouloir continuer vos réformes, sont bienvenus.

(...)

Ces réformes permettront de libérer l’activité dans certains secteurs où les réglementations étaient excessives ou mal adaptées, de créer des nouveaux marchés, de faciliter la réallocation des employés vers les entreprises les plus productives, et dans une certaine mesure, de redistribuer du pouvoir d’achat vers les ménages les plus modestes, notamment les jeunes (c’est le cas de la réforme de la desserte par autocars).

(...)

(fin des extraits, © OCDE)

Voir également le rapport de l'OCDE de septembre 2015 « FRANCE. Évaluation de certaines mesures de la Loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques et perspectives de futures réformes », http://www.oecd.org/fr/france/france-evaluation-de-certai....

 

Mais que peut attendre la population française de la mondialisation du capitalisme; alors qu'il existe sur la planète et en Europe même des échelles de salaires inférieures d'un ordre de grandeur aux salaires français ?

Les prétendus problèmes économiques de la France et d'autres pays de l'Europe occidentale ont-ils une autre origine que la libre circulation de capitaux et marchandises, les délocalisations financières, industrielles et technologiques, la course à la plus forte exploitation du travail... ?

Des questions qui nous apparaissent essentielles, déjà abordées sur ce blog mais auxquelles nous consacrerons d'autres articles en rapport avec la situation actuelle.

Source : Blog du Collectif  "Indépendance des chercheurs"

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 10:12
Lu sur Les crises, une série d'articles sur l'histoire de la mise sous tutelle des peuples européens et de la mort de leur souveraineté.  Une mine pour qui veut rappeler l'histoire de l'UE et se souvenir des trahisons de nos dirigeants, formes nouvelles de collaboration des "élites nationales" et du patronat européen. 
 
15 sept 2015

Cliquez sur le titre ci-dessus pour retrouver le titre intégral.

 

Suite du billet sur l’histoire de la mise sous tutelle de l’Europe… de notre dossier Démocratie Kaput :

  1. Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle (1992-2005)
  2. Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle (2006-…)
  3. Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle (Résumé)
  4. Voyez comment l’Europe est sous tutelle
  5. Voyez comment la France est sous administration de Bruxelles
  6. Épilogue

IV. Et la quatrième en 2011 : “et le semestre européen fut”

Au vu du succès fou rencontré, et comme c’était encore un peu mou du genou, a été adoptée la Directive 2011/85 “sur les exigences applicables aux cadres budgétaires des États membres” (merci M. Sarkozy).

(1) Il est nécessaire de tirer parti de l’expérience acquise au cours des dix premières années de l’Union économique et monétaire. Les évolutions récentes de la situation économique ont soumis la conduite de la politique budgétaire dans l’Union à de nouveaux défis et ont mis tout particulièrement en évidence la nécessité de renforcer l’adhésion nationale et de fixer des exigences uniformes pour les règles et procédures formant les cadres budgétaires des États membres.

(16) Étant donné l’efficacité prouvée, dans le renforcement de l’adhésion nationale aux règles budgétaires de l’Union promouvant la discipline budgétaire, des cadres budgétaires des États membres fondés sur des règles, le cadre de surveillance budgétaire renforcée de l’Union devrait avoir pour pierre angulaire de solides règles budgétaires chiffrées spécifiques à chaque pays et cohérentes avec les objectifs budgétaires définis au niveau de l’Union. [...] En outre, l’expérience politique a montré que, pour que des règles budgétaires chiffrées soient efficaces, leur non-respect doit avoir des conséquences, quand bien même il ne s’agirait que d’un coût réputationnel.

(18) Il conviendrait que les États membres évitent de mener des politiques budgétaires procycliques et intensifient leurs efforts d’assainissement budgétaire en période de conjoncture économique favorable. Des règles budgétaires clairement énoncées et chiffrées vont dans le sens de ces objectifs et devraient se refléter dans les lois budgétaires annuelles des États membres.

(19) [...] On ne peut faire l’économie de cadres budgétaires à moyen terme pour garantir la cohérence des cadres budgétaires des États membres avec la législation de l’Union.

(20) Afin d’intégrer la perspective budgétaire pluriannuelle du cadre de surveillance budgétaire de l’Union, la programmation des lois budgétaires annuelles devrait reposer sur une programmation budgétaire pluriannuelle, découlant du cadre budgétaire à moyen terme.

Le règlement 1176/2011 de 2011 “sur la prévention et la correction des déséquilibres macroéconomiques” a donc encore renforcé le contrôle :

[...] Suite sur le blog " Lescrises.fr"

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