Lu sur le blog de l'UL CGT Dieppe
21 sept. 2015
LES RETRAITÉS(ES) DISENT NON AU PATRONAT ET À LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE EN MATIÈRE DE RETRAITE.
NON, TROP C'EST TROP!
Une fois de plus la revalorisation des pensions, prévues au 1er octobre, a été suspendue par le Gouvernement de Manuel Valls.
Pour la première fois un Gouvernement a donc décidé — clairement ! — de baisser le Pouvoir d'Achat des retraités.
Ceci s'ajoute au passage de l'indexation des retraites sur les prix et non sur les salaires qui a entrainé, au fil des années, une baisse considérable de pensions.
S’ajoutant à la hausse de la TVA, avec le poids de la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l'Autonomie (CASA), la suppression de la 1/2 part pour les veuves et veufs, ou encore l'augmentation de la CSG, les mesures gouvernementales successives en matière d'impôts, font que les retraités(es) sont de plus en plus imposables, ce qui ampute lourdement le pouvoir d’achat des pensions.
S’ajoute à cela la diminution des remboursements des médicaments, quant ce n’est pas leur déremboursement complet, sous prétexte de « confort ».
Force est de constater que le taux de remplacement du salaire par la retraite recule au fil des générations, ce qui explique que de plus en plus de retraités(es) ont du mal à vivre et certains à survivre.
- > Aujourd'hui, plus de 800 000 retraités(es) sont au dessous du seuil de pauvreté.
- > 10% des retraités(es) sont en majorité des femmes seules, avec une pension parfois inférieure à 600€ par mois.
ÇA NE PEUT PLUS CONTINUER COMME ÇA !
LES RETRAITES (COMPLÉMENTAIRES), LA CIBLE DE GATTAZ (Medef).
Depuis le début de l'année, des négociations sont engagées entre le patronat et les organisations syndicales dans le cadre de l'AGIRC et l'ARRCO.
Le patronat propose, ni plus ni moins, de geler les pensions durant 3 ans (et plus?), réduire le taux des pensions de réversion qui concerne majoritairement les femmes déjà sur pénalisées par les différentes réformes.
Cette "proposition" fait suite à sa volonté de repousser l'âge de départ en retraite et la baisse des pensions.
C'est une régression sociale sans précédent que le Medef veut nous imposer.
OUI, L'ARGENT EXISTE POUR MENER UNE AUTRE POLITIQUE EN MATIÈRE SOCIALE.
En six mois, au premier semestre 2015, 38 des grands groupes du CAC 40 ont réalisé près de 40 milliards d'€uros de bénéfices nets, soit près de 11milliards de plus qu'en 2014, représentant une hausse de 37%.
Dans le même temps patronat et gouvernement nous demandent de nous serrer la ceinture.
- Pas de revalorisation des pensions,
- Le point d'indice des fonctionnaires bloqué,
- Une loi Rebsamen qui ampute les droits des salariés,
- Une loi Macron qui fait la part belle au patronat
Avec, pour les patrons, toujours plus d'aides en matière fiscale et autres allègements de cotisations, et/ou aides directes, CICE ou le pacte de (dir)responsabilité tant vanté par le chef de l'État et le 1er Ministre.
Tous ces cadeaux, indécents, ne crées pas d'emplois (+200 000 chômeurs en 3 ans) nous ne voyons pas venir la croissance encore moins une sortie de crise bien que les profits augmentent mais ce sont les actionnaires qui en bénéficient.
RÉORIENTER LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE POUR QU'ELLE SOIT PLUS FAVORABLE AUX RETRAITÉS(ES).
A contrario de cette politique désastreuse en matière d'emplois, d'évolution sociale, il faut revoir toute la politique sociale en développant l'emploi qualifié, avec une reconnaissance du travail dans les salaires.
Il faut une véritable hausse du pouvoir d'achat par les salaires.
Il faut revoir la politique en matière d'investissement productif en déployant la formation des salariés, la Recherche et Développement ou encore les investissements dans les équipements.
Plus d'emplois, de Pouvoir d'Achat, c'est plus d'argent dans les caisses, c'est bon pour notre protection sociale.
ARRÊTER LA CASSE DES SERVICES PUBLICS POUR PLUS DE COHÉSION SOCIALE.
En menant une autre politique plus en rapport avec celle prônée par F Hollande en 2012,, les moyens cités ci-dessus le permet, on pourrait, notamment, faire des services publics de réels moyens de cohésion sociale partout sur le territoire, relancer l'emploi, les salaires et ainsi donner à la protection sociale (santé, enseignement, retraites...) les moyens pour répondre aux besoins d'aujourd'hui de la population et des retraités notamment.
C'EST POSSIBLE SI, ENSEMBLE, ON SE DONNE LES MOYENS!
ENSEMBLE EXIGEONS :
- - fin du gel des pensions et amélioration du Pouvoir d'Achat des retraités avec indexation des pensions sur l'évolution des salaires et un minimum de retraite équivalent au SMIC
- - La mise en œuvre rapidement de la loi sur l'adaptation de la société au vieillissement et la prise en charge de la perte d'autonomie par la sécurité sociale.
- - développement et le renforcement des Services Publics indispensables à une vie digne, en particulier dans le domaine de la santé.
LE 1ER OCTOBRE, retraité-e-s et retraitables, FAISONS-NOUS ENTENDRE.
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DIEPPE 10H30 PLACE LOUIS VITET.
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LE HAVRE 10H30 DEVANT LA SOUS PRÉFECTURE
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ROUEN 10H30 THÉÂTRE DES ARTS