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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 10:23

Par le Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP).

Le 21 septembre 2015.

Le Parti de l’émancipation du peuple considère que la France doit prendre toute sa part à l’accueil de réfugiés en France. C’est la tradition et l’identité de la France que d’offrir protection et accueil aux victimes des guerres et des persécutions. C’est son devoir, c’est le respect de ses engagements auprès de l’ONU. Dans un passé encore récent, nos aînés, dans un contexte tout aussi dramatique, ont accueilli les réfugiés espagnols et italiens fuyant les régimes fascistes, ainsi que tous ceux qui, en Europe, fuyaient le nazisme. Précisons que leur accueil, par les autorités publiques, comme pour les Républicains espagnols, s’est parfois réalisé dans des conditions scandaleuses, dans de véritables camps d’internement. La Syrie s’est vidée d’une grande partie de sa population à cause de la guerre ; face à cet évènement d’une ampleur rarement égalée dans l’histoire, la France doit faire revivre la tradition humaniste et de solidarité internationale de notre pays.

Le Parti de l’émancipation du peuple s’insurge contre le double discours de l’UE et du gouvernement français. Ces derniers ont largement participé à la politique de déstabilisation et de pillage décidée par l’OTAN, des pays d’où viennent les réfugiés : l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, maintenant la Syrie … Ils se posent maintenant comme les chevaliers blancs de l’humanitaire voire de l’humanisme. Toute cette mise en scène autour du volet humanitaire de la question migratoire éloigne les regards des vraies causes et des vrais responsables des migrations vers l’UE. Ainsi les grands médias reprennent l’expression de « crise des migrants » quand il s’agit d’accueillir 600.000 réfugiés sur tout le territoire de l’UE, sans jamais rappeler que les pays du Moyen-Orient en accueillent la majorité (1,2 million en 2014 pour le Liban qui compte 4,2 millions d’habitants !). L’expansionnisme des États-Unis, soutenus par les pays de l’OTAN et l’UE, passe par la prise en main de tous les États qui ne coopèrent pas avec le monde de l’Occident. Après avoir fabriqué le djihadisme pour lutter contre l’URSS, l’Occident a volontairement laissé se construire et avancer l’état islamique (Daesh).

L’Allemagne oublie de rappeler qu’il lui faut compenser son grave déficit démographique par l’accueil d’une main-d’œuvre, si possible mieux formée et plus instruite que les travailleurs turcs. En apparaissant comme un pays généreux, elle occulte les ignominies faites à la Grèce. On voit d’ailleurs que cette générosité a des limites puisque l’Allemagne, assumant sa souveraineté, vient de fermer ses frontières ce que l’on peut parfaitement comprendre.

En France, monter une partie du peuple contre l’autre et exciter la fraction la plus raciste et la plus réactionnaire de l’électorat du Front national semblent être la finalité du discours politique sur l’immigration. Avec 3 millions de mal ou pas logés, plus de 5 millions de chômeurs et des millions de pauvres et précaires, la France annonce qu’elle va faire des efforts pour les réfugiés alors qu’elle ne les fait pas pour toute une partie de sa population qui s’enfonce dans la précarité. Le Front national a alors beau jeu de faire écho au sentiment d’injustice que suscite cette décision parmi les plus précaires.

La politique d’accueil des réfugiés doit obligatoirement s’inscrire dans une politique économique et sociale progressiste afin de ne pas susciter de réactions de rejet. Sur le plan international, il faut à la fois accueillir des réfugiés et, en même temps, agir pour que les causes des migrations cessent. Pour cela, il faut respecter la souveraineté des peuples et mettre un terme à toutes les ingérences qui ont démontré leur pouvoir déstabilisateur en Afrique et au Moyen-Orient.

La crise des migrants et l’aggravation de la fracture sociale dans les États occidentaux ont exactement la même cause : la politique menée par les classes dirigeantes occidentales dominées par les États-Unis et leur complice, l’Union européenne. Le Parti de l’émancipation du peuple accuse ce système : il est responsable de la pauvreté qui sévit à l’intérieur des pays européens et de la crise humanitaire à la périphérie ou dans d’autres continents. Cette mondialisation, avec son système du libre-échange, est mortifère. Il faut démondialiser, sortir de l’euro, de l’Union européenne et de l’OTAN !

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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 07:36

"Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen : Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée." ( ajout par AC).

Lu sur Lescrises.fr

Suite du billet sur l’histoire de la mise sous tutelle de l’Europe… de notre dossier Démocratie Kaput :

  1. Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle (1992-2005)
  2. Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle (2006-…)
  3. Comment Bruxelles a mis l’Europe sous tutelle (Résumé)
  4. Voyez comment l’Europe est sous tutelle
  5. Voyez comment la France est sous administration de Bruxelles
  6. Épilogue

VII. Un résumé de ce fatras par Romaric Godin

Source : La Tribune, Romaric Godin, 06/04/2014

Alors que la France va négocier avec la Commission européenne un nouveau délai, voici un tour d’horizon des procédures qui régissent désormais la politique budgétaire des Etats membres de l’UE.

Pour comprendre la difficulté dans laquelle se situe le nouveau gouvernement français actuellement face à la Commission européenne, il faut avant tout saisir la réalité et le sens de la nouvelle architecture institutionnelle européenne mise en place pendant la crise. Cette architecture a cinq volets qui s’entrecroisent, ce qui rend sa visibilité parfois complexe. Voici un tour d’horizon.

Le pacte de stabilité et de croissance

Le premier volet est le plus connu. C’est le pacte de stabilité et de croissance adopté lors du Conseil européen d’Amsterdam en juin 1997. Il impose aux pays de la zone euro et aux autres pays de l’UE qui ont – rappelons-le – tous (à l’exception du Danemark et du Royaume-Uni) vocation à entrer dans la zone euro, des critères de convergence comme la limite du déficit public fixée à 3 % du PIB et celle de la dette publique brute à 60 % de la richesse nationale. Ce pacte prévoit également la possibilité de recommandations et de sanctions pour les pays qui sont hors des clous. Néanmoins, le pacte de stabilité et de croissance n’a guère été respecté au cours des dix premières années d’existence de la monnaie unique. Après les crises en Grèce, Irlande et Portugal, les dirigeants européens ont décidé de durcir son application.

Le semestre européen

Pour cela, un calendrier d’intégration des budgets européens au niveau européen a été mis en place en 2011. C’est le semestre européen. Concrètement, il s’agit de faire dialoguer la Commission, chargée du respect du pacte de stabilité et de croissance, et les Etats membres tout au long de leur processus d’élaboration budgétaire. Les prévisions économiques sont ainsi produites trois fois par an par la Commission qui, en janvier, réalise un « Examen annuel de croissance » (EAC) pour les Etats membres. Cet EAC souligne les réformes et les efforts à effectuer. Il débouche sur l’établissement de priorités par le conseil européen, priorités qui sont ensuite transmises, en mars, aux Etats.

En avril, ces derniers doivent élaborer à partir de ces priorités, un « programme de stabilité » qui est ensuite transmis à la Commission. Laquelle transmet en juin des recommandations pour chaque pays au conseil européen qui les adopte en juillet. Dès lors, les Etats doivent intégrer ces recommandations dans leurs projets budgétaires pour l’année suivante.

Le Six Pack

Pour renforcer l’application de ce semestre européen, la Commission a acquis de nouvelles armes avec deux « paquets législatifs » européens, appelés « six pack » et « two pack », adoptés en 2012 et 2013, qui, en s’insérant dans le semestre européen, le rendent plus contraignant. Le Six Pack accorde à la Commission la possibilité de demander des corrections aux projets des Etats membres. Dans ce cas, ces derniers doivent amender leurs projets et publier un « plan d’action correctif ». Il accorde également à la Commission  la possibilité de limiter la croissance des dépenses publiques des Etats pour éviter tout dérapage.

Mais l’essentiel du « Six Pack » tient dans l’aspect répressif. Désormais, la Commission peut lancer, après deux rappels, une procédure dite « d’application rigoureuse » contre un Etat. Dans ce cas, l’Etat doit verser une garantie portant intérêt qui peut aller jusqu’à 0,1 % du PIB. Si la Commission décide d’infliger une sanction à l’Etat concerné, alors ce dépôt est intégré à l’amende et n’est pas remboursé. Mais la grande nouveauté du Six Pack, c’est que désormais, le Conseil européen doit suivre la décision de la Commission pour les sanctions, sauf à lui opposer une « majorité qualifiée inversée ». Or, cette majorité est très difficile à obtenir puisqu’elle suppose de réunir pas loin des quatre cinquièmes des voix pondérées. Autrement dit, un accord franco-allemand, comme en 2003 pour éviter les sanctions n’est plus possible.

Le Two Pack

Au Six Pack s’ajoute le Two Pack. Ce paquet législatif complète le semestre européen en exigeant des Etats membres qu’ils adoptent leur projet de budget de l’année suivante avant le 15 octobre. La Commission examine alors le projet et émet un avis avant le 30 novembre. Bruxelles peut alors demander des modifications à ce projet. Par ailleurs, le two pack oblige les Etats à se fonder sur des prévisions de croissance indépendantes et à soumettre son budget à un organisme indépendant de contrôle budgétaire (en France, le Haut Conseil des Finances publiques).
En cas de procédure de dépassement excessif, la Commission doit être constamment informée des mesures prises par l’Etat pour réduire son déficit. Elle peut, à tout moment, envoyer de nouvelles recommandations à l’Etat concerné. C’est un renforcement des mesures correctives prévues au Six Pack.

Le pacte budgétaire

Dernière pierre à l’édifice : le pacte budgétaire inclus dans le Traité sur la stabilité, la gouvernance et la coopération (TSCG). Ce pacte prévoit que les Etats de l’UE doivent disposer de budgets équilibrés. L’équilibre budgétaire signifie que le déficit structurel – nettoyé donc des effets de la conjoncture économique – ne doit pas dépasser 0,5 % du PIB. Cette « règle d’or » européenne devra devenir réalité en 2018. En cas de non respect de cette règle, la Commission pourra sanctionner le pays concerné à hauteur de 0,1 % du PIB. Là aussi, seule une « majorité qualifiée inversée » pourra bloquer une telle décision. Mais même alors, un Etat membre pourra porter l’affaire devant la Cour de Justice de l’UE qui pourra, en cas de manquement au traité, infliger la même sanction.

Limiter l’autonomie budgétaire des Etats

L’esprit de ces réformes est clair : il s’agit de limiter le plus possible l’autonomie budgétaire des Etats. Certes, en théorie, nul ne peut contraindre directement un parlement à voter un budget qui accroit son déficit et ne respecte pas les recommandations de la Commission ou le pacte budgétaire. Mais désormais, un tel comportement est un revers infligé à la volonté du conseil européen, donc à la solidarité européenne. Et à ce titre, elle se paie directement par des sanctions quasi-automatiques. Les Etats sont donc contraints désormais de négocier avec Bruxelles et de suivre ses recommandations. La marge de manœuvre des Etats membres est très réduite.

Le budget avant tout

 Deuxième élément : cette architecture est centrée sur la question du déficit. Même si les Etats membres doivent également publier des objectifs macro-économiques plus vastes, c’est sur la question de la consolidation budgétaire au niveau national qu’est centrée l’action de l’Europe. Chaque Etat doit « faire ses devoirs », comme on dit en Allemagne et ne dispose pas d’éléments de solidarité ou d’aides à la croissance pour y parvenir. La solidarité n’intervient que de façon conditionnelle en cas de crise grave, notamment d’absence d’accès aux marchés pour se financer par le Mécanisme européen de Stabilité (MES), qui, par son traité fondateur, doit imposer, en retour, des « plans d’ajustement. » Le sentiment qui ressort de cette nouvelle architecture, c’est bien que l’UE conserve une vision très unilatérale des problèmes économiques.
Source : La Tribune, Romaric Godin, 06/04/2014
 
[...] Lire la suite sur lescrises.fr
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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 06:28
Le visage de l'impérialisme
Aux éditions Delga
Michael Parenti

«Dans ce livre, l’impérialisme est défini comme le processus par lequel les intérêts des investisseurs dominants dans un pays mettent à profit la puissance militaire et financière contre un autre pays afin d’exproprier la terre, le travail, le capital, les ressources naturelles, le commerce et les marchés de celui-ci. »

À un moment historique où, d’un côté, la fuite en avant de l’impérialisme états-unien s’accélère et devient de plus en plus dangereuse pour le monde, et où, de l’autre, la compréhension générale de ce phénomène est au plus bas, ce livre remplit une fonction essentielle. Avec une approche pédagogique, il éclaire les différents ressorts de l’interventionnisme états-unien, décrit sa nature, ses méthodes, ses agents, son fonctionnement. Il illustre ses arguments avec des exemples qui témoignent de la profonde culture de son auteur, sans perdre pour autant le lecteur dans les méandres de l’histoire : plutôt qu’un livre d’histoire, il fait œuvre d’analyse et d’explication.

En savoir plus sur l’auteur


MICHAEL PARENTI

Le Visage de l’impérialisme

Prix : 17 euros

Référence : 978-2-915854-82-4

Format : 14 x 21

Nombre de pages : 162

 
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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 15:17
ONU : promu au Conseil des droits de l'homme, l'ambassadeur d'Arabie Saoudite crée la polémique
Créé : 21-09-2015 sur Metronews.  Extraits.

POLEMIQUE - Faisal bin Hassan Trad, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Conseil des droits de l'homme, a été officialisé ce lundi à la tête de son panel. Un poste stratégique qui, selon les ONG, ne devrait pas revenir à une monarchie qui bafoue régulièrement la liberté d'expression et où les exécutions sont fréquentes.

 

Faisal bin Hassan Trad, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite à Genève,  s’apprête à prendre la tête du panel du Conseil.

Faisal bin Hassan Trad, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite à Genève,  s’apprête à prendre la tête du panel du Conseil.

Capture écran Twitter @KenRoth

 

Entre janvier et mai 2015, l’Arabie Saoudite a exécuté 79 personnes. Quasiment autant que sur l’ensemble de l’année 2014. Cela n’a pas empêché l’ONU de promouvoir ce lundi la monarchie au sein du Conseil des droits de l'homme.

Faisal bin Hassan Trad, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite à Genève, s’apprête en effet à prendre la tête du panel du Conseil. Un poste pour lequel il était en concurrence avec ses homologues représentant la Grèce, l'Algérie, le Chili et la Lituanie. Nommé par ses pairs, Faisal Trad obtient un rôle loin d’être seulement honorifique : "En tant que chef d'un groupe de cinq diplomates puissants, le rôle influent donnera à Mr Trad le pouvoir de sélectionner les candidats du monde entier pour plusieurs missions d'experts", rapporte le quotidien britannique The Independent.

[...]

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 14:33
Communiqué de France Palestine Solidarité


A l’annonce d’une tribune sur l’Iran des trois chefs d’État ou de gouvernements européens parties prenantes aux négociations sur le nucléaire, certains pouvaient attendre qu’ils ouvrent des perspectives à la hauteur des bouleversements de la région, à l’heure où, aux États-Unis, Obama vient de franchir l’obstacle du Congrès et peut enfin valider l’accord.

Ils auront été déçus. On n’y apprend en effet à peu près rien, sinon peut-être que « ce n’est pas un accord fondé sur la confiance »…

Mais ce qui est troublant, c’est le paragraphe concernant Israël : « Nous condamnons sans aucune ambigüité la non reconnaissance par l’Iran de l’existence d’Israël ainsi que le langage inacceptable des dirigeants iraniens à propos d’Israël. La sécurité d’Israël est, et restera, une question de la plus haute importance pour nous. Nous n’aurions pas conclu cet accord sur le nucléaire avec l’Iran si nous ne pensions pas qu’il fait disparaitre une menace qui pesait sur la région comme sur le régime de non-prolifération dans son ensemble. ».

Ainsi, alors que Netanyahou n’a cessé de chercher à torpiller l’accord par des ingérences grossières et répétées auprès du Congrès, alors qu’il a constamment falsifié les données sur la « menace iranienne », en contradiction avec ses propres responsables du renseignement, le trio européen n’a aujourd’hui rien d’autre en tête que ressasser un soutien à Israël comme si celui-ci était sous le coup d’une menace existentielle. L’existence, bien réelle d’un puissant arsenal nucléaire israélien, hors contrôle des experts internationaux, ne mérite pas par contre d’être seulement mentionnée. Comme si c’était, aux yeux de nos responsables européens, un « non problème » pour les États de la région et, en tous cas, pas une question de prolifération !

Quant à la condamnation de la non reconnaissance d’Israël, elle a quelque chose de presque cocasse. Que l’on sache la grande majorité des pays arabes ne reconnaissent pas Israël. Et l’initiative de paix arabe présentée dès 2002, saluée par l’UE et soutenue par les 57 pays de l’Organisation de la Coopération Islamique, y compris l’Iran, offre à Israël une normalisation complète des relations en échange de l’évacuation totale des territoires occupés en 1967. Sans avoir suscité de la part des divers gouvernements israéliens la moindre considération. Sans doute parce qu’elle a le tort de trop s’appuyer sur le droit international.

Alors Mme Merkel, MM. Cameron et Hollande, devraient revoir leur copie et enfin montrer l’exemple pour faire bouger l’Iran. Ils le peuvent en reconnaissant sans conditions l’Etat de Palestine dans les frontières d’avant 1967 avec Jérusalem Est comme capitale. François Hollande, après le récent et fort discret sommet inter-gouvernemental franco-palestinien, doit en saisir l’occasion dès mardi en recevant le Président Mahmoud Abbas.

Ce serait, n’en doutons pas, un encouragement à l’Iran pour reconnaître l’État d’Israël… le « moment venu », quand celui-ci saura saisir la main tendue depuis 2002.

Le Bureau national

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 14:05
Par AFP
Sur Libération.fr.  Extraits.
Des milliers de personnes manifestent à Helsinki contre l'austérité, le 18 septembre 2015 en Finlande Photo HEIKKI SAUKKOMAA. AFP
FINLANDE : 30 000 manifestants contre les mesures d'austérité à Helsinki

Finlande: «vendredi noir» de grève et manifestation contre l’austérité

La Finlande vivait un «vendredi noir» dans les transports et les services publics en raison d’un appel à la grève contre l’austérité, ponctuée d’une manifestation de quelque 30.000 personnes à Helsinki.

Une foule importante pour un pays peu habitué à la grogne a bravé le vent et les orages pour se rassembler en fin de matinée sur une grande place du centre de la capitale, dans une atmosphère festive avec ballons de baudruche et musique dans les hauts-parleurs.

«Pas question!», disaient des affiches brandies par les manifestants, dont le nombre a été estimé à 30.000 par la police et les organisateurs.

Depuis sa prise de fonctions en mai, le Premier ministre centriste Juha Sipilä a déroulé comme promis pendant la campagne législative un douloureux programme de réductions des dépenses publiques, destiné à faire sortir le pays de trois années de récession.

[...]

Ports et aéroports fonctionnaient a minima à la mi-journée. La compagnie nationale Finnair a annulé 15 vols intérieurs et prévoyait des retards pour l’ensemble de ses opérations.

Une minorité d’écoles ou garderies ont fermé, la Poste a cessé son activité pour la journée, et une cinquantaine des quelque 300 magasins d’État d’alcool ont fermé durant les deux heures de la manifestation.

Retraités, fonctionnaires, allocataires sociaux et salariés du privé: les mesures d’économie n’épargnent pratiquement personne, en particulier ceux qui peinaient déjà à boucler leurs fins de mois, affirment les syndicats.

Ces derniers réclament le retrait des dernières réformes présentées par le gouvernement qui sabrent les majorations salariales pour les heures supplémentaires et les dimanches, suppriment deux jours fériés ainsi que huit jours de congés aux agents de l’État.

Les grèves et les manifestations sont rares en Finlande où la politique sociale est depuis des décennies le fruit d’un consensus entre partenaires sociaux. Mais cette fois, le gouvernement a choisi de légiférer après l’échec de la négociation cet été.

[...]

La Finlande, autrefois présentée comme un modèle dans la zone euro, a vu depuis trois ans son économie s’enfoncer dans la récession, avec une population qui vieillit rapidement et des secteurs industriels en crise.

 

AFP

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 13:50
LE 1ER OCTOBRE, retraité-e-s et retraitables, FAISONS-NOUS ENTENDRE.
  • DIEPPE 10H30 PLACE LOUIS VITET.
  • LE HAVRE 10H30 DEVANT LA SOUS PRÉFECTURE
  • ROUEN 10H30 THÉÂTRE DES ARTS
Retraité-e-s, retraitables : le 1er octobre 2015, rassemblons nous, et manifestons
LES RETRAITÉS(ES) DISENT NON AU PATRONAT ET À LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE EN MATIÈRE DE RETRAITE.
NON, TROP C'EST TROP!

Une fois de plus la revalorisation des pensions, prévues au 1er octobre, a été suspendue par le Gouvernement de Manuel Valls.

Pour la première fois un Gouvernement a donc décidé — clairement ! — de baisser le Pouvoir d'Achat des retraités.

Ceci s'ajoute au passage de l'indexation des retraites sur les prix et non sur les salaires qui a entrainé, au fil des années, une baisse considérable de pensions.

S’ajoutant à la hausse de la TVA, avec le poids de la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l'Autonomie (CASA), la suppression de la 1/2 part pour les veuves et veufs, ou encore l'augmentation de la CSG, les mesures gouvernementales successives en matière d'impôts, font que les retraités(es) sont de plus en plus imposables, ce qui ampute lourdement le pouvoir d’achat des pensions.

S’ajoute à cela la diminution des remboursements des médicaments, quant ce n’est pas leur déremboursement complet, sous prétexte de « confort ».

Force est de constater que le taux de remplacement du salaire par la retraite recule au fil des générations, ce qui explique que de plus en plus de retraités(es) ont du mal à vivre et certains à survivre.

  • > Aujourd'hui, plus de 800 000 retraités(es) sont au dessous du seuil de pauvreté.
  • > 10% des retraités(es) sont en majorité des femmes seules, avec une pension parfois inférieure à 600€ par mois.
ÇA NE PEUT PLUS CONTINUER COMME ÇA !
LES RETRAITES (COMPLÉMENTAIRES), LA CIBLE DE GATTAZ (Medef).

Depuis le début de l'année, des négociations sont engagées entre le patronat et les organisations syndicales dans le cadre de l'AGIRC et l'ARRCO.

Le patronat propose, ni plus ni moins, de geler les pensions durant 3 ans (et plus?), réduire le taux des pensions de réversion qui concerne majoritairement les femmes déjà sur pénalisées par les différentes réformes.

Cette "proposition" fait suite à sa volonté de repousser l'âge de départ en retraite et la baisse des pensions.

C'est une régression sociale sans précédent que le Medef veut nous imposer.

OUI, L'ARGENT EXISTE POUR MENER UNE AUTRE POLITIQUE EN MATIÈRE SOCIALE.

En six mois, au premier semestre 2015, 38 des grands groupes du CAC 40 ont réalisé près de 40 milliards d'€uros de bénéfices nets, soit près de 11milliards de plus qu'en 2014, représentant une hausse de 37%.

Dans le même temps patronat et gouvernement nous demandent de nous serrer la ceinture.

  • Pas de revalorisation des pensions,
  • Le point d'indice des fonctionnaires bloqué,
  • Une loi Rebsamen qui ampute les droits des salariés,
  • Une loi Macron qui fait la part belle au patronat

Avec, pour les patrons, toujours plus d'aides en matière fiscale et autres allègements de cotisations, et/ou aides directes, CICE ou le pacte de (dir)responsabilité tant vanté par le chef de l'État et le 1er Ministre.

Tous ces cadeaux, indécents, ne crées pas d'emplois (+200 000 chômeurs en 3 ans) nous ne voyons pas venir la croissance encore moins une sortie de crise bien que les profits augmentent mais ce sont les actionnaires qui en bénéficient.

RÉORIENTER LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE POUR QU'ELLE SOIT PLUS FAVORABLE AUX RETRAITÉS(ES).

A contrario de cette politique désastreuse en matière d'emplois, d'évolution sociale, il faut revoir toute la politique sociale en développant l'emploi qualifié, avec une reconnaissance du travail dans les salaires.

Il faut une véritable hausse du pouvoir d'achat par les salaires.

Il faut revoir la politique en matière d'investissement productif en déployant la formation des salariés, la Recherche et Développement ou encore les investissements dans les équipements.

Plus d'emplois, de Pouvoir d'Achat, c'est plus d'argent dans les caisses, c'est bon pour notre protection sociale.
ARRÊTER LA CASSE DES SERVICES PUBLICS POUR PLUS DE COHÉSION SOCIALE.

En menant une autre politique plus en rapport avec celle prônée par F Hollande en 2012,, les moyens cités ci-dessus le permet, on pourrait, notamment, faire des services publics de réels moyens de cohésion sociale partout sur le territoire, relancer l'emploi, les salaires et ainsi donner à la protection sociale (santé, enseignement, retraites...) les moyens pour répondre aux besoins d'aujourd'hui de la population et des retraités notamment.

C'EST POSSIBLE SI, ENSEMBLE, ON SE DONNE LES MOYENS!
ENSEMBLE EXIGEONS :
  • - fin du gel des pensions et amélioration du Pouvoir d'Achat des retraités avec indexation des pensions sur l'évolution des salaires et un minimum de retraite équivalent au SMIC
  • - La mise en œuvre rapidement de la loi sur l'adaptation de la société au vieillissement et la prise en charge de la perte d'autonomie par la sécurité sociale.
  • - développement et le renforcement des Services Publics indispensables à une vie digne, en particulier dans le domaine de la santé.
LE 1ER OCTOBRE, retraité-e-s et retraitables, FAISONS-NOUS ENTENDRE.
  • DIEPPE 10H30 PLACE LOUIS VITET.
  • LE HAVRE 10H30 DEVANT LA SOUS PRÉFECTURE
  • ROUEN 10H30 THÉÂTRE DES ARTS
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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 13:45

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 13:38

Publié par Michel El Diablo

 

« CRISE des MIGRANTS » : le point de vue du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)

Vous lirez, ci-dessous, un extrait  d'un entretien avec GEORGES GASTAUD, porte-parole du PRCF, publié par le site : "Initiative Communiste".

******

Initiative Communiste : Comment le PRCF regarde-t-il ce que la grande presse appelle « la crise des migrants » ?

Georges GASTAUD:  Derrière leur masque compassionnel, l’impérialisme et ses chiens de garde médiatiques battent actuellement de nouveaux records d’hypocrisie et de barbarie.

Prolongeant la politique hyper-agressive de G.W. Bush au Proche-Orient, les forces euro-atlantiques relayées sur place par le fascisant régime turc et par les féodaux saoudiens et qatari ont sciemment déstabilisé la Syrie, quitte à déchaîner contre Damas les pires fanatiques de la planète. Ils avaient déjà réalisé le même forfait de masse en Libye à l’époque de Sarkozy. L’impérialisme français déclinant est en pointe dans cette déstabilisation et il est à noter que le social-impérialiste Fabius (socialiste en paroles, belliciste en pratique) est d’autant plus arrogant contre les peuples de l’Est (Ukraine) et du Sud qu’il est plus veule face à l’impérialisme allemand en phase de revanche historique, sans parler des reptations élyséennes devant l’Oncle Sam et l’OTAN. Engels notait déjà, à propos des rapports entre l’Irlande opprimée et l’Empire britannique, qu’ « un peuple qui en opprime d’autres ne saurait être libre » et c’est à la fois par anti-impérialisme et par patriotisme bien compris que nous combattons les entreprises néocoloniales de la France officielle : tout ce qui renforce ce néocolonialisme pseudo-français détruit notre pays car ce sont les mêmes forces sociales – l’oligarchie capitaliste appuyée par les « sarkoblicains » et par le PS pro-Maastricht – qui agressent d’autres peuples et qui démolissent la France issue du CNR : leurs victoires sont des défaites pour le peuple de France et il faut donc lier chaque lutte pour l’emploi et contre l’austérité à la dénonciation des guerres impérialistes, ce que les états-majors syndicaux euro-formatés ne font plus du tout.


En tout cas le résultat de cette stratégie de gouvernance mondiale par le chaos ne se sont pas fait attendre : des millions de Syriens fuient leur pays cassé. L’UE a d’abord traité la question par la barbarie pure et simple : des dizaines de milliers de noyés, surtout africains, en Méditerranée. Sous l’égide de l’impérialisme allemand, qui veut à la fois réinvestir politiquement le terrain proche-oriental et injecter sur son marché du travail des millions de salariés qualifiés prêts aux travaux sous-payés, l’UE feint de vouloir accueillir des millions de malheureux alors même que l’UE comporte des dizaines de millions de chômeurs, de précaires et de travailleurs pauvres. Bien entendu, il faut faire échec aux barbares du parti « républicain » et du FN qui cultivent la xénophobie la plus rance à l’encontre des migrants et des enfants en danger de mort. Mais la véritable ligne internationaliste n’est nullement pour autant de rallier le point de vue hypocrite des Guetta, BHL et autres donneurs de leçons humanistes. La solidarité vraie ne repose pas, contrairement à ceux que propagent l’UE, l’UMP, le PS… et le MEDEF, sur la « libre circulation des hommes, des marchandises, des capitaux et des services » : ça, c’est la « liberté » pour le capital d’exploser toutes les nations constituées, d’organiser les sous-enchères sociales, de précipiter l’usage de l’anglo-américain comme seule langue de travail, de dresser les peuples les uns contre les autres, d’attiser le racisme et les partis d’extrême droite, du FN aux néonazis allemands, du Vlaams Belang cher à la Le Pen aux xénophobes de la Ligue du Nord en Italie. La vraie revendication prolétarienne – et paysanne ! – c’est le droit pour chacun de vivre et de travailler au pays quitte, bien entendu, à co-planifier les échanges internationaux de biens, de ressources techniques et de main-d’œuvre à l’échelle continentale et mondiale : ce qui requiert une toute autre société, le socialisme et le communisme.

Bien entendu, tout travailleur doit être défendu contre l’extrême droite et le racisme d’État au nom de la solidarité de classe et de l’unité du prolétariat résidant sur notre sol : bas les pattes donc, Valls, Sarkozy et Marine Le Pen, à l’encontre des travailleurs immigrés. Mais notre but ne peut pas être de vider la Libye, la Syrie, l’Irak, le Mali, etc. de tous leurs éléments qualifiés pour aider Merkel à détruire les garanties sociales du salariat allemand pendant que l’OTAN livre des pays entiers au chaos. Il faut avant tout accentuer la pression populaire, aujourd’hui honteusement faible suite à l’abandon des positions anti-impérialistes par les états-majors du mouvement ouvrier, pour combattre les guerres impérialistes, mettre au premier plan le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, exiger que les sommes folles investies pour précipiter la Syrie, l’Ukraine, etc. dans la guerre civile, soient récupérées, aux frais des transnationales des armes et du pétrole, pour reconstruire ces pays, permettre à leurs émigrants forcés d’y revenir librement, et pour parallèlement, reconstruire aussi notre pays cassé, fût-ce pour le moment à un degré bien moindre que ne le sont les pays du Sud, de l’Est et du Proche-Orient.

Encore un mot pour dire le dégoût quotidien que nous inspire un Bernard Guetta qui chaque jour sur France-Inter, dénigre le peuple français et exalte « l’Allemagne honneur de l’Europe ». Honte à Guetta, BHL et Cie qui ont semé l’ingérence en Libye et en Syrie et qui maintenant appellent le petit peuple à « accueillir » les migrants alors que les villes riches ne font rien pour accueillir les travailleurs et construire un minimum de logements sociaux ! Rappelons aussi que c’est cette même RFA, unifiée aux dépens de la RDA annexée et des « Ossies » qui a écrasé la Grèce avec le renfort du tartuffe de l’Élysée. Bien sûr qu’il ne faut plus un seul noyé en Méditerranée, mais pour cela, il faut faire payer les profiteurs de la guerre et leurs serviteurs nantis des grands médias, pas les salariés, paysans et chômeurs qui vivent déjà mille difficultés à cause de l’euro-austérité et des ruineuses politiques de guerre pratiquées par l’UE/OTAN !

Bref la compassion vraie passe par l’engagement des vrais internationalistes contre le couple mortel que forment les fauteurs de guerres impérialistes et les défenseurs de l’euro-austérité.

Et bien entendu, cela implique la totale solidarité avec les travailleurs allemands qui mènent des luttes importantes dans la dernière période. Ce n’est pas l’Allemagne progressiste de Lessing, de Beethoven, de Marx, Zetkin, Luxemburg, Liebknecht ou Brecht que nous combattons, au contraire, personne d’autre que les fondateurs du PRCF n’a fait plus en France en 1990/2000 pour défendre les communistes est-allemands persécutés en masse comme nous l’a récemment écrit Margot Honecker dans un message émouvant ; c’est l’impérialisme « allemand » et son compère « français », héritier de Thiers et de Pétain, que nous dénonçons en appelant à reconstituer l’Axe rouge franco-allemand qui existait à l’époque où Thälmann et Thorez combattaient ensemble la montée de l’euro-fascisme !

 

L'intégralité de l'entretien est à lire ici

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 13:26

Publié par Michel El Diablo

À quoi sert la COUR des COMPTES ?À quoi sert la COUR des COMPTES ?

De nouveau, la cour des comptes "épingle" la Sécurité sociale.

Cette fois elle s’en prend auxrlement dépenses liées à l’activité des infirmiers et des masseurs-kinésithérapeutes qui ont représenté 10,7 Milliards d'euros en 2014 et augmentent de 5,7 % par an depuis 2000 (en euros constants).

Elle reconnaît que cette progression n’est pas sans lien avec le vieillissement de la population, mais postule que cela tient à la forte croissance démographique de ces professions.

La cour reprend à son compte la théorie néolibérale : " C’est l’offre qui créé la demande", et comme toujours, les besoins sociaux sont ignorés.

La Cour des comptes est une juridiction administrative chargée de juger la régularité des comptes établis par les comptables publics dans les différents services de l’État.

Il s’agit d’un contrôle éminemment technique qui vérifie que les règles spécifiques s’imposant aux comptables publics sont bien respectées. (1)

Chargée de vérifier la bonne exécution des lois de finances de l’État et des lois de financement de la Sécurité sociale, elle intervient de plus en plus dans le champ de la politique qui est pourtant du domaine du législateur.

En effet depuis la loi constitutionnelle du 22 février 1996 l’Assemblée Nationale vote le budget la Sécurité Sociale achevant ainsi l’éviction des travailleurs de la gestion de cette grande conquête ouvrière.
 

En réalité les parlementaires votent "l’évolution prévisible des dépenses".
Comme si on pouvait prévoir les épidémies, les accidents, etc...

Le recours plus fréquent aux infirmiers et des masseurs-kinésithérapeutes libéraux tient au fait que l’hôpital public soumis à la "rentabilité" ne joue plus son rôle et "libère" prématurément les patients en les obligeant à faire appel aux professions libérales.

Le rapport de la cour des comptes méconnaît le fait que les troubles musculo-squelettique du aux mauvaises conditions de travail explosent et expliquent en grande partie le recours aux masseurs-kinésithérapeutes.
 

Il ne se soucie pas qu’en 2013, 36% de la population à renoncé à des soins (toutes pathologies confondues) (2).

 

Suggérons à la Cour des comptes qu’elle ferait œuvre utile en s’interrogeant sur l’inefficacité des 30 milliards d’exonérations de cotisations sociales, sur les milliards d’euros de fonds publics déversés dans les caisses du grand patronat et dont les actionnaires se gavent.
 

Elle pourrait également s’intéresser à l’évasion fiscale qui prive notre économie et donc la Sécu de recettes indispensables à l’équilibre des comptes.
 

Dans un livre paru le 9 septembre 2015 (3), des sociologues dénoncent les grandes fortunes dont la liste est également celle des fraudeurs !

 

Michel CIALDELLA

Notes:

(1) http://www.vie-publique.fr.
(2) Drees : Renoncement aux soins pour raisons financières.
Dossier Solidarité et santé n° 66 de juillet 2015.
(3) Tentative d’évasion (fiscale) - Michel Pinçon et Monique Charlot - Editions Zones - septembre 2015

 

SOURCE: CGT Sécu 38

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