Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 14:02
Manifestation 17 Mai à Marseille - Communiqué CGT 13 - FO 13 - FSU 13 - UNL 13 - UNEF Aix Marseille
Partager cet article
Repost0
15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 13:57
reçu par courriel
CONCOURS DE L’EUROVISION :
Une MACHINE à ALIENER les peuples au TOUT-ANGLAIS, au « CHOBIZ » TRANSATLANTIQUE… et à l’ANTICOMMUNISME !  
Par FLOREAL (PRCF)

« Pour être encore en haut d’ l’affich’ / Faudra que je braille en angliche / Si je n’ veux pas finir en loques / Il me faut braire en amerloque ! » (Jean Ferrat)*.

                Ce samedi 14 mai, les amateurs de chansonnettes auront le « choix » entre l’innommable « The Voice » de TF1 et le concours de l’Eurovision, où le chanteur choisi par le service public de Télévision… chantera EN ANGLAIS. Les termes de ce « choix » ne laissent que trop voir où en est le totalitarisme et l’auto-colonisation linguistiques dans notre pays en pleine dérive transatlantique.

Les amateurs de foot ne pourront pas se consoler avec un hymne en français à la gloire des « Bleus » vu que la FFF, « sponsorisée » (quel joli mot !) par Carrefour-Market (à moins que ce ne soit Carrefour-City ?) est lui aussi… en (mauvais) anglais ! « So Foot ! » (= « si pied ! »…) comme dirait une maison de presse qui édite aussi la revue française (mais oui !) « Society »…

Dans le même temps, les députés – ceux-là même qui s’apprêtent à avaliser le « Job Act » à la française, alias « loi El Khomri » – ont abaissé les quotas de chanson francophone prévus par la loi Toubon de 35 à 30, voire à 25%. Au nom, ne riez pas, de la « diversité ». Alors que sur les 6000 chansons francophones répertoriées annuellement par la SACEM, même pas 15% accèdent réellement aux ondes nationales qui leur préfèrent la soupe mondialisée… et les éternels chanteurs francophones installés…

Illustration de la même auto-phobie linguistique, il y avait ZERO journaliste du « service public de l’audiovisuel français » à la conférence de presse co-organisée par le député communiste Candelier et par l’Association COURRIEL, co-présidée par L. Landini et G. Gastaud, avec le soutien d’éminentes personnalités de la chanson, de la science, de la littérature, du syndicalisme et de la politique. Que c’est beau le « pluralisme » et la « défense de la langue française » tels que l’entend le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel !

Mais qu’on se rassure, le lendemain de cette conférence de presse CENSUREE, nombre de radios et de télés publiques faisaient la promo des « nouveaux mots du français » répertoriés par la maison Larousse. Laquelle s’arroge le droit d’estampiller « made in French » de nouvelles fournées d’anglicismes qui finiront bien par submerger notre petit patois hexagonal…

Devant tant de preuves accablantes, quel progressiste, quel anticolonialiste sincère peuvent-ils encore nier l’existence d’une POLITIQUE EXTERMINISTE à l’encontre des langues nationales et au profit du tout-globish qui, bien loin de porter la langue de Shakespeare, colporte surtout et avant tout les signifiants pervers de la mondialisation néolibérale ? Et ce n’est certes pas la promulgation du « JOB ACT » édicté en Italie, et qui n’est rien d’autre que le grand frère de la loi dite El Khomri, qui nous prouvera le contraire, d’autant que ces deux attentats aux droits ouvriers ont été commandités EN ANGLAIS, et avec quelle morgue, par le commissaire européen Pierre Moscovici ; lequel, toute honte bue, ne s’adresse plus qu’en cet idiome, illégalement promu par l’UE (en violation des traités existants !) à son homologue Michel Sapin. Mais après tout, Emmanuel Macron ne vient-il pas de faire cours en anglais à des étudiants français de Sciences Po ? au fait, comment dit-on ALIENATION en patois maastrichtien ?

Par bonheur, la chanteuse… autrichienne de l’Eurovision chantera, elle, EN FRANÇAIS, preuve que notre langue n’est devenue un parfait repoussoir que dans les pauvres élites américano-formatées du French Hexagone. Cela dit, comme nous ne sommes pas plus favorables au tout-français (dont on est fort loin, avouons-le) qu’au tout-anglais, et nous eussions préféré pour notre part qu’elle eût le courage de chanter EN ALLEMAND, dont les œuvres de Bach, Mozart, Beethoven et Wagner sont là pour attester que la langue de Heine n’est pas une petite langue, musicalement parlant !

A quand un vrai concours de la chanson francophone mondiale mis en place par les télés française, québécoise, par la RTBF, la Suisse romande, les radios africaines qui le souhaitent, pour montrer la diversité du et des français parlés et chantés sur cinq continents ? A quand une véritable mondovision où chaque pays serait tenu de chanter dans sa langue en montrant aux autres sa culture ? On aurait là un bel exemple d’internationalisme linguistique, ce contraire à la fois du repli national type FN et de la supranationalité culturelle made in Wall Street qui attire les jeunes vers un monde d’une totale uniformité culturelle, linguistique, gastronomique… sous le nom d’ « ouverture », de « modernité » et de « diversité ».

DERNIERE MINUTE : la chanson qui a triomphé est intitulée « 1944 » ; elle a été proposée par la télé d’Etat du régime pronazi de Kiev qui s’est servi de l’Eurovision pour déployer son anticommunisme pathologique et sa russophobie revancharde. Disons seulement à ces chouchous de Fabius et de l’UE atlantique que pour tout Français qui se respecte, « 1944 » rappelle surtout la LIBERATION de l’Europe du joug nazi. Ce joug que regrette le nouveau président du « parlement » ukrainien, dont ont été chassés manu militari les députés communistes : car ce triste site n’est autre que le fondateur du « Parti National-Socialiste Ukrainien ». Décidément les antifascistes, les défenseurs de la paix… et les amis de la chanson française se doivent de dire « M…. » au concours de l’Eurovision, cette machine à aliéner les peuples au « show-business » transatlantique, à l’anticommunisme et à la haine entre les peuples.

 *ceux des anars français qui relaient inconsciemment la politique mondiale d’uniformisation linguistique (cf les banderoles « Kill the capitalism ») devraient réécouter, ou plutôt, DECOUVRIR, ce qu’a écrit Léo Ferré à ce sujet…

 

Partager cet article
Repost0
15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 09:43

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

Partager cet article
Repost0
15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 09:41

Cet article est reposté depuis Front Syndical de Classe.

Partager cet article
Repost0
15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 09:40

Cet article est reposté depuis Front Syndical de Classe.

Partager cet article
Repost0
15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 09:36

Cet article est reposté depuis Le blog de Roger Colombier.

Partager cet article
Repost0
15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 09:14

  Publié par El Diablo

sources :france3-regions.francetvinfo.fr -le figarosources :france3-regions.francetvinfo.fr -le figaro

sources :france3-regions.francetvinfo.fr -le figaro

Loi travail : Un nouveau policier accuse le gouvernement d’avoir laissé faire les casseurs

Scènes d’affrontements, cocktails molotov, pavés et gaz lacrymogène : la violence des mobilisations contre la Loi Travail aurait été délibérément manipulée par l’exécutif pour détourner l’attention du fond du débat, accuse un CRS.

Alors que la contestation gronde partout en France depuis plusieurs mois contre le projet de réforme du Code du travail, les forces de l’ordre sont mises à rude pour encadrer des manifestations souvent émaillées d’incidents.

Mais selon un CRS, qui a décidé de se confier à l’hebdomadaire français Le Journal Du Dimanche, le gouvernement ferait preuve d’une étrange bienveillance à l’égard des casseurs.

Il prend l’exemple de la manifestation du 9 avril à Paris, qui avait dégénéré en jets de projectiles contre la police, transformant la place de la Nation en un véritable champ de bataille, comme l’avait constaté notre correspondant sur place.

«On avait un signalement précis» d’un groupe hostile de jeunes cagoulés, «des ultras connus des services de renseignement», explique le policier, sous couvert d’anonymat. «On s'est dit qu'on n'allait pas les laisser passer… On n'a jamais reçu l'ordre. Au lieu de ça, on les a laissés progresser tranquillement. Ce jour-là, un collègue officier a été blessé gravement à la jambe par un tir de mortier.»

 

« J’ai l’impression d’être devenu un pion politique »

Pour le CRS, cette passivité des autorités n’est pas anodine. En effet, il s’agirait pour le gouvernement d’utiliser les casseurs afin d’éloigner les projecteurs du fond du débat, le projet de Loi Travail : «Une manifestation qui se passe bien, on parle du fond. Quand vous avez des casseurs, on se focalise sur les violences et les vitres cassées.»

Or, poursuit-il, «ces gars-là sont entre 200 et 300 maximum (…) il suffirait de les interpeller avant le départ des cortèges, pas la peine d’être un grand tacticien pour comprendre ça», avant de confier : «J’ai l’impression d’être devenu un pion politique.»
Et parmi les victimes de cette manœuvre politicienne dénoncée par le policier, on retrouve en première ligne les CRS, régulièrement pris à partie dans les manifestations. Si le slogan «CRS avec nous !» était en vogue après les attentats, il s’est aujourd’hui mué en «Tout le monde déteste la police !», conclut tristement l’homme.

Ce nouveau témoignage intervient quelques jours après que le secrétaire général du syndicat Alliance Police nationale, Jean-Claude Delage, a lui aussi accusé l’Etat de laxisme envers les casseurs.

«L’Etat doit prendre ses responsabilités, ne pas nous laisser attendre des heures face à des casseurs identifiés, qu’on pourrait même peut-être préventivement assigner à résidence dans le cadre de l’état d’urgence ou interpeller», avait-il expliqué sur les ondes de Radio France.

Interrogé sur les raisons de ce manque de fermeté, il avait précisé : «Je pense que ça vise aussi à discréditer le mouvement social et syndical parce qu’évidemment, lorsque des syndicalistes manifestent contre un texte et qu’il y a des casseurs qui cassent tout dans le quartier, que les riverains sont exaspérés et que la police ne peut pas rapidement intervenir, et bien ça discrédite aussi quelque part le mouvement social».

SOURCE:

 

Partager cet article
Repost0
15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 02:43

Silence de la Confédération européenne des syndicats sur Tafta.  C'est que la CES, tout comme la social-démocratie européenne ( la seconde droite), ne s'oppose pas au traité transatlantique.  Le résultat est qu'elle fait tout pour que les syndicats européens ne s'en mêlent pas et préfèrent aménager les traités internationaux - faits pour les plus grands profits des multinationales ( CECA - TAFTA - CETA ...) - plutôt que s'y opposer et de les combattre.

Partager cet article
Repost0
14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 22:59
14 Mai 2016 sur Metronews

INTERVIEW – A bientôt 80 ans, Ken Loach est un cinéaste plus engagé que jamais. « Moi, Daniel Blake », son nouveau film en compétition à Cannes, raconte l’histoire d’un sexagénaire confronté pour la première fois de sa vie aux services sociaux. Un drame sobre mais poignant qui illustre, pour le cinéaste britannique, la victoire des politiques néo-libérales dans l’Europe du XXIe siècle.

 

Ken Loach, pas fan de Macron, c'est une certitude.

Ken Loach, pas fan de Macron, c’est une certitude.

AFP

Photo:

A la fin de la projection de votre film, Bertrand Tavernier s’est exclamé : « voilà ce que Emmanuel Macron prépare pour la France ». Moi, Daniel Blake est-il une mise en garde face aux politiques libérales à l’œuvre dans nos pays respectifs ?
J’ai entendu parler de votre ministre de l’Economie, oui. Et je crois que ce qu’on voit dans le film est inévitable si on ne continue pas à se battre. Vous savez, c’est quelque chose qui est à l’œuvre à travers toute l’Europe, à différents stades. Depuis 40 ans, la Grande-Bretagne est le pays qui applique les préceptes du néo-libéralisme de la façon la plus agressive. Depuis Margaret Thatcher, nous sommes ceux qui avons lancé les premiers la privatisation de l’industrie et des services publics. Des politiques qui ont entraîné la destruction de l’Etat-providence et de ses bienfaits pour les citoyens. Aujourd’hui, c’est l’Union européenne qui pousse en faveur de ces décisions qui favorisent les profits des grandes corporations. On voit le résultat en Grèce… Et ne vous trompez pas : ça va vous arriver aussi en France !

Lorsqu’un banquier d’affaires comme Emmanuel Macron devient ministre de l’Economie dans un gouvernement socialiste, peut-on encore faire la différence entre la gauche et la droite ?
Mais les sociaux-démocrates n’ont jamais été de gauche ! Pour moi ils ont toujours été de droite, d’une façon ou d’une autre. De droite extrême ou modérée. Mais jamais de gauche. Blair n’était pas un homme de gauche, Brown n’était pas un homme de gauche. La guerre impérialiste en Irak à laquelle nous avons participé, ce n’est pas la gauche, c’est la droite dure ! Pour les sociaux-démocrates, la première priorité est que le patron fasse des profits. Avant tout le reste. Pour moi la vraie gauche doit se distancier au maximum des sociaux-démocrates et mettre la défense des travailleurs en tête de ses priorités.

 

« Ce qu’ils oublient, c’est que le profit réclame des travailleurs mal payés »

Pensez-vous que Blair hier, Hollande aujourd’hui, se mentent lorsqu’ils disent qu’ils sont de gauche ?
Je pense que c’est leur vision de la politique. Ils estiment qu’être de gauche, c’est se mettre au service des entreprises pour qu’ils fassent des profits. Et que si à la fin on peut laisser un euro aux pauvres, c’est suffisant. Ce qu’ils oublient, c’est que le profit réclame des travailleurs mal payés, des taxes les plus faibles possibles et des compagnies privées qui contrôlent tout. Les sociaux-démocrates veulent peut-être faire le bien. Mais face à la loi du marché, c’est perdu d’avance.

Moi, Daniel Blake est-il né d’une histoire qu’on vous a raconté, d’un article de presse ?
Avec Paul Laverty, mon scénariste, nous avons conscience de la vulnérabilité des plus pauvres depuis hélas bien longtemps. On s’envoie des SMS, on partage des articles. Il y 18 mois, on s’est dit qu’on devrait faire quelque chose sur la situation des chômeurs car c’est tragique. Nous sommes allés rencontrer des gens dans différentes villes d’Angleterre, nous avons recueilli leurs témoignages et Paul a écrit les personnages de Daniel et Rachel en s’inspirant d’eux.

Avez-vous vu La loi du marché ? Les rendez-vous de Daniel au Job Center ressemblent à ceux de Vincent Lindon à Pôle Emploi…
On m’a dit que c’était bien mais je ne l’ai pas vu parce que je ne voulais pas être influencé.

Comment expliquez-vous l’attitude à la fois absurde et cruelle des employés de ces organismes ? 
En préparant le film nous avons rencontré beaucoup de gens qui avaient démissionné d’un Job Center parce qu’ils n’en pouvaient plus. Le gouvernement le dément, mais nous savons que c’est vrai : ces employés ont des objectifs, ils doivent par exemple sanctionner trois chômeurs par semaine. Sinon ils sont envoyés en formation pour améliorer leurs performances. C’est eux qui sont sanctionnés. S’ils n’atteignent pas ces objectifs, pas de promotion, pas d’augmentation. Peut-être que certains adhèrent à l’idéologie à l’œuvre derrière tout ça. Mais la plupart ont surtout peur de perdre leur job !

Par moment en regardant le quotidien de vos personnages, on a l’impression d’être dans un livre de Dickens… Sauf que l’histoire se déroule bien en 2016. Est-ce que rien n’a changé en deux siècles ?
Le drame le plus terrible, c’est la faim. Avec Paul, nous sommes allés à Nuneaton, ma ville de naissance, dans les Midlands. Nous avons rencontré un jeune homme qui faisait des petits boulots, ici et là. Il habitait dans une petite chambre, financée par une association de charité. Il avait pour seul mobilier un matelas sur le sol et un vieux réfrigérateur… On a ouvert la porte et il n’y avait rien dedans. On lui a demandé pendant combien de temps il lui arrivait de ne pas manger et il a dit : « quatre jours, la semaine dernière ». Il avait 19 ans, il aurait pu être mon petit-fils, et il n’avait pas mangé pendant quatre jours !

Vous avez bientôt 80 ans. Diriez-vous que vous êtes encore et toujours un homme en colère ? Et que c’est cette colère qui vous pousse à faire des films ?
Disons que je suis en colère au nom des autres. Regardez, nous sommes assis ici à Cannes, face aux yachts de milliardaires. Quelle ironie bizarre… Mais comment voulez-vous ne pas être en colère devant les choses que je vous décris ? J’espère transmettre ce sentiment à travers mon film.

Partager cet article
Repost0
14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 22:58
Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents