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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
29 mai 2016 7 29 /05 /mai /2016 08:33
22 Mai 2016 sur le blog de Raoul Marc Jennar

Quelques citations éclairantes :

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort » (François Mitterrand in « Le dernier Mitterrand » de Georges-Marc Benamou).

* « Au XXIe siècle, le pouvoir dominant est l’Amérique, le langage dominant est l’anglais, le modèle économique dominant est le capitalisme anglo-saxon. » (Margaret Thatcher en juillet 2000)

* « Il y va de l’intérêt économique et politique des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais; que, s’il s’oriente vers des normes communes en matière de télécommunications, de sécurité et de qualité, ces normes soient américaines; que, si ses différentes parties sont reliées par la télévision, la radio et la musique, les programmes soient américains; et que, si s’élaborent des valeurs communes, ce soient des valeurs dans lesquelles les Américains se reconnaissent ». (David Rothkopf, directeur général du cabinet de consultants Kissinger Associates, cité dans « Le Monde Diplomatique » , août 1998)

Sans oublier qu’outre le traité USA-UE en négociation, il y a le traité Canada-UE, déjà signé et soumis sous peu à ratification (avec le soutien du gouvernement français) qui porte les mêmes dangers majeurs.

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 22:32

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 22:11

PSA Mulhouse dans la lutte

Publié le par FSC

PSA Mulhouse dans la lutte

Lors de la dernière grosse grève, contre le NCS 1 (Nouveau Contrat Social), on avait été 900 grévistes à l’appel de trois syndicats. Cette fois-ci, on a été plus de mille sur la journée, à l’appel, uniquement, de la CGT PSA Mulhouse. Ce qui a mis le feu aux poudres, c’est aussi le nouvel accord de compétitivité.

Vincent Duse, CGT PSA Mulhouse

Le nouvel accord de compétitivité, NEC, Nouvel Elan pour la Croissance, a été présenté fin avril. Il frappe très durement tous les 55 000 travailleurs du groupe PSA dans l’Hexagone. Il prévoit, notamment, de porter à 15 samedis les journées de travail obligatoires le week-end, sans paye. C’est l’instauration du travail gratuit et obligatoire.

Avec le travail du samedi après-midi en modulation, donc obligatoire en réalité, dans les périodes dites de haute d’activité, on serait au boulot tous les samedis. Avec la modulation à l’heure, en cas de panne ou de manque de pièces, il serait possible pour la direction de nous mettre en H- à l’heure et nous serions dans l’obligation de récupérer ces heures. Dans le cas des nuits variables, sur une base de 28h30, ce serait du travail de nuit payé avec un salaire de doublage.

Tout cela devrait permettre des « économies » sur le dos des salariés. Ce nouvel accord de flexibilité aggraverait l’ancien accord qui avait déjà bloqué les salaires sur 3 ans, avec une modulation de plus de 5 jours avant d’être payé, le samedi et le dimanche pour l’équipe de nuit, ou encore l’over-time, c’est-à-dire la possibilité pour la direction de nous faire travailler 10 minutes supplémentaires et 20 minutes pour la nuit .

Une provocation intolérable pour les ouvriers de PSA Mulhouse

Cette provocation intervient juste après l’annonce des très bons chiffres du groupe, avec 1,2 milliard de bénéfice et 4 milliards de liquidité et surtout le doublement du salaire du PDG Carlos Tavares, qui passe de 7500 euros par jour, dimanche et jours fériés compris, à 14 350 euros. Et c’est lui qui nous dit qu’il faut encore se serrer la ceinture et qui continue d’affirmer que« le problème des ouvrier, c’est qu’ils regardent trop leur fiche de paie ». Il y a des chemises qui mériteraient d’être mises en lambeaux.

La colère monte de plus en plus dans les ateliers

Depuis le début des discussions, et non pas des négociations (il n’y pas de négociation quand l’on se trouve sur le terrain du patron), comme disait un ouvrier de logistique,« il n’y rien à discuter. Ce que nous voulons c’est le retrait total de tous les accords patronaux, le nouveau comme l’ancien accord. A la poubelle ! »[...]

Lire la suite en cliquant sur le lien ci-dessous.

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 22:09

Cet article est reposté depuis Analyse communiste internationale.

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 17:09
Mais où est passée la CES ?
samedi 28 mai 2016
par  Charles Hoareau sur Rouge Midi
 

 

L’avez-vous vue ?
Existe-t-elle toujours ?
A-t-elle été dissoute à l’insu de notre plein gré ?
La grande Confédération Européenne des Syndicats est tellement muette sur le mouvement social en France qui dure depuis le mois de mars qu’on avait fini par croire qu’elle avait disparu.
Mais non !

Elle existe bien toujours et renseignements pris en allant sur son site on apprend qu’elle se préoccupe en ce moment du travail non déclaré qui est « est une initiative attendue depuis longtemps par les employeurs respectueux de la loi » évidemment si des employeurs sont respectueux de la loi il est urgent d’agir avec eux…

En parcourant le site on apprend pêle-mêle qu’elle se préoccupe en ce moment des nanomatériaux, qu’elle demande à l’UE plus de « compassion » (sic !) sur la question des réfugiés, que sur la question des travailleurs détachés elle soutient « les employeurs honnêtes » et qu’enfin elle s’oppose (avec le syndicat américain AFL-CIO et la CTC canadienne) à ce que la Chine puisse intégrer le marché mondial « tant que celle-ci maintient le niveau actuel d’intervention de l’état dans son économie et de soutien étatique à ses entreprises globales »….

Mais sur la loi travail rien…ce doit être cela la modernité syndicale, ne pas s’attarder sur des mouvements « minoritaires » et se préoccuper des grandes questions entre gens responsables.

Rien à voir avec la « ringarde » FSM (Fédération Syndicale Mondiale), comme disent certains, qui depuis son site exprime sa « pleine solidarité avec tous les travailleurs en France, qui se battent contre la loi « travail » du gouvernement social-démocrate de F. Hollande », relaie les messages de soutien du monde entier qu’elle suscite (les derniers en provenance des travailleurs du pétrole de Petrobras au Brésil et du PAME de Grèce) et pire soutient les blocages ce qui est pourtant illégal puisque Valls le dit !

Je ne sais pas vous mais tout compte fait j’ai choisi mon camp syndical…

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 17:01
Patrick, en grève à la CIM, port pétrolier du Havre : « Le but, c’est de faire sauter cette loi »

Publié le 27 mai 2016

 
 

Patrick Colibert, dit « Coco », est délégué du personnel à la CIM (Compagnie Industrielle Maritime), le port pétrolier du Havre, après avoir été plusieurs années délégué syndical CGT. Interviewé à l’issue de l’AG interprofessionnelle qui s’est réunie après la manifestation du 26 mai, il fait le point sur la grève en cours à la CIM.

Propos recueillis par Flora Carpentier

Voir la video et le texte de l'interview sur le blog "révolutionpermanente"en cliquant  ci-dessous

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 16:19

par François Ruffin 27/05/2016 sur Fakir

On a besoin de vous

Le journal fakir est un journal papier, en vente dans tous les bons kiosques près de chez vous. Il ne peut réaliser des reportages que parce qu’il est acheté ou parce qu’on y est abonné !

« Médias, patrons et dirigeants de droite se sont choisis un homme de gauche sur mesure : Laurent Joffrin. Comme opposant, c’est encore plus tranquille qu’un perroquet empaillé », écrivions-nous à propos de L’Idiot utile du capital. Mais voilà que, au nom de la « liberté de la presse », il pique une grosse colère…

C’était la routine, ce jeudi soir, au journal de France Inter à 19 h : « Les violences en manif », « la radicalisation », « les pompistes, qui sont en première ligne pour recevoir la colère des automobilistes », etc.
Puis le présentateur, Alain Passerel, s’engage franchement :

« Il n’y a pas que d’essence dont ont été privés les Français aujourd’hui. L’absence de quotidiens nationaux dans les kiosques ce matin. Sauf un bon élève, L’Humanité, qui ne s’est pas fait prier pour publier la tribune de Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT. Les autres quotidiens ont refusé de céder au diktat. Résultat, grève des ouvriers du livre et non-parution du Figaro, du Parisien, de L’Equipe, etc. Ca s’appelle du chantage. Parce qu’ils ont refusé de céder au diktat de la CGT. Ca s’appelle du chantage. La conception de la liberté de la presse est un peu curieuse, du côté de la CGT, d’où la colère légitime des patrons de presse, même de celle qu’on classe à gauche. »

Et le présentateur de céder la parole à Laurent Joffrin, le patron de Libération :

« La décision de la CGT est honteuse et stupide. Ca va contre tous les principes, on n’a jamais publié de communiqué sous la pression, on ne le fera jamais, et donc on a bien fait de refuser. Et on voit le projet de la CGT, projet politique, c’est qu’il n’y ait qu’un seul journal. C’est un retour en arrière incroyable, ça ne s’est jamais produit. Y a une chanson des Beatles là-dessus, ça s’appelle Back in Ussr, ça veut dire retour en URSS. C’est ça la conception politique de la CGT aujourd’hui. »

En toute neutralité, toujours, le présentateur appuie cette subtile analyse, et nous offre un « clin d’œil » : la chanson des Beatles « Back in Ussr », car « ça va mieux en le chantant ».

Alain Passerel enchaîne ensuite avec un sujet sur les rémunérations des PDG, sur McDonald, sur le sommet du G7, avant de lancer : « Loin, bien loin des soucis français sur la loi Travail, les migrants continuent de mourir en Méditerranée… », sans lien aucun, donc, sinon ce sous-entendu : « Nous qui nous préoccupons de notre petit confort… »
Mais je voudrais revenir à Joffrin.
À sa conception à lui de « la liberté de la presse ».

Eux baignent avec bonheur dans cette démocratie rétrécie comme un poisson rouge tourne en rond dans l’eau tiède de son aquarium.

Soit : un jour par an, la CGT du livre impose son « diktat ».

Mais 364 jours par an, les quotidiens sont la propriété des grands patrons, Patrick Drahi pour Libération, le trio Bergé-Pigasse-Niel pour Le Monde, Serge Dassault pour Le Figaro, Bernard Arnault pour Les Échos et Le Parisien. Ça n’est pas l’URSS, certes, mais est-ce bien du pluralisme que de pouvoir choisir entre le journal d’un marchand d’armes et celui d’un banquier d’affaires, et dans tous les cas « s’informer » dans les colonnes de champions des holdings et des paradis fiscaux ? Est-ce bien conforme au projet du Conseil National de la Résistance, qui prévoyait d’affranchir la presse « des puissances d’argent » ? N’y a-t-il pas là, pour un démocrate comme Laurent Joffrin, matière à émotion, non pas un jour par an, mais tous les jours ?

Mais 364 jours par an, pour qui est habité de convictions hétérodoxes, nous avons à lutter contre la censure des quotidiens de Messieurs Drahi, Bergé-Pigasse-Niel, Dassault, Arnault. Nous avons à bâtir nos propres médias alternatifs avec deux morceaux de bois et trois bouts de scotch. Nous avons à passer sous les fourches caudines de Joffrin et de ses doctes confrères.
Sans doute ne le voient-ils pas, eux qui baignent avec bonheur dans cette démocratie rétrécie comme un poisson rouge tourne en rond dans l’eau tiède de son aquarium. Alors, un exemple : quand ont-ils fait leur Une, pour la dernière fois, sur le protectionnisme ? Jamais. Si demain, pourtant, le directeur de Libé était remplacé par le moins coûteux Joffrinescu en Roumanie, si les rédactions délocalisaient vers l’est en série, oui, ils s’en indigneraient aussitôt, soulèveraient l’Assemblée, feraient voter des lois contre « le dumping social ». Voilà quarante ans que ce scandale dure pour les ouvriers, et avec l’indifférence des médias : activement ou passivement, eux se font les partisans de « la libre circulation des capitaux et des marchandises », conformément aux intérêts de leurs grands patrons.
Quel jour de l’année, d’ailleurs, ces médias publient-ils des enquêtes, sur les fortunes de leurs propriétaires ? 2016 est une année bissextile, mais l’événement ne risque pas de se produire…
Est-ce cette autocensure, constante, sans répit, que Laurent Joffrin nomme « liberté de la presse » ?

Mais il y a pire.
Il y a pire, non pas 364 jours par an, mais même le 365ème !
C’est d’entendre Joffrin être qualifié « de gauche ».
Ça m’arrache le cœur.
Tous les samedis matins.
Sur France Inter.
Face à Alexis Brézet, du Figaro.
Être « représenté » par ça !
Par ce médiocre qui peine à aligner une idée sensée et trois mots audibles, qui marmonne dans sa barbiche !
Quand j’entendais Bernard Maris, souvent, je sentais qu’il portait ma parole, qu’il me fournissait des arguments, que je voudrais répliquer ça. Et idem, maintenant, avec Christian Chavagneux de Alter Eco.
Mais Joffrin !
Une épave intellectuelle.
Rien qui tienne debout.
Qu’on le laisse gloser dans le micro, d’accord, j’interdis rien, comme un petit vieux à l’hospice si c’est bon pour son traitement.
Mais pas en mon nom !
Pas sous l’étiquette « de gauche », pathétique repoussoir !
Le cadavre de Jaurès serait plus éloquent !

Notre pays souffre, c’est une évidence, d’une crise de la représentation, politique, mais également médiatique – avec des pans entiers qui sont exclus de l’Assemblée et des plateaux télés.
Quel est l’un des enjeux de la bataille en cours ?
Nous débarrasser d’une « fausse gauche » politique, du Parti socialiste des Valls-Macron-Hollande. Eh bien, de même, il faut que se débarrasser de la « fausse gauche » médiatique, que Joffrin et consorts soient évacués des studios de radio qu’ils occupent en notre nom, qu’on en dénonce l’usurpation.
Pierre Bourdieu le réclamait il y a vingt ans, il en appelait à un « mouvement social des journalistes contre tous les July et Joffrin » qui favorisent « à longueur d’éditoriaux les thèses mondialistes ».
Bourdieu est mort.
July est parti.
Joffrin, lui, sévit encore, avec d’incessants allers-retours (cinq en tout !, dix transferts !) entre Le Nouvel Obs et Libé, entre « l’hebdo de gauche » et « le quotidien de gauche », comme pour surveiller que ni l’un ni l’autre n’échappent à son insignifiance.
On attend donc ce mouvement des journalistes.
Qui viendrait libérer notre métier, moins de la CGT du Livre un jour par an, que du carcan des Joffrin les 364 jours restants.

On a piqué l’image au Facebook du Monde diplomatique.

Merci à François Ruffin pour cette analyse caustique et salutaire des réactions hypocrites - venant de "gauche" notamment et de Joffrin particulièrement, à la demande de la CGT - syndicat lourdement attaqué, et le seul ... - de faire paraître le 26 mai une tribune de Philippe Martinez, attaqué 24 heures sur 24, avec la CGT et les salariés qu'il représente, sans jamais être entendu ...

Ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que les salariés, les militants, les syndicalistes, sont humiliés tous les jours par ces journalistes qui tiennent les plateaux télés, les infos et leur refusent la parole.  Vous les avez déjà entendus débattre entre eux du bien fondé de la loi Travail ? Ils ont rarement un contradicteur alors que plus de 70% des Français rejettent cette loi ?

Les humiliés, les offensés se rebiffent.  Et ça les surprend ?

 

Censure des Joffrin : 364 jours par an ! -  "Notre pays souffre, c’est une évidence, d’une crise de la représentation, politique, mais également médiatique – avec des pans entiers qui sont exclus de l’Assemblée et des plateaux télés." [ par François Ruffin]
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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 16:08

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 15:48

Terroristes, preneurs d’otage … la machine médiatique du Capital est en marche pour s’attaquer aux grévistes mobilisés pour le retrait de la Loi Travail. Reprenant le vocabulaire éculé de la dictature du capital, le même que les patrons et son régime de Vichy utilisaient d’ailleurs contre les résistants. Pourtant c’est par la que les travailleurs de notre pays ont arraché l’essentiel des conquètes démocratiques et sociale et même la liberté de notre pays. La est un droit, c’est également pour les travailleurs un devoir pour défendre leurs droits ! Et les ouvriers du pétroles et de la chimie en exerçant leur droit s’inscrivent dans la droite ligne du combat pour la liberté, pour la démocratie et les droits sociaux de leurs prédécesseurs des mines du bassin minier du Nord.

Il y a 75 ans, l’un des plus grands actes de , la du Nord Pas de Calais

grande grève patriotique des mineurs 1941Il y a 75 ans, en 1941 les mineurs du Nord Pas de Calais déclenchaient l’une des plus grandes et spectaculaire action de résistance en France occupée, la grande grève patriotique des mineurs.

100 000 mineurs furent en grève face à l’occupant nazi et au gouvernement de Vichy : ce fut la grève la plus importante en Europe durant la seconde guerre mondiale. Les femmes y eurent une place prépondérante.

Le 11 novembre 1940, 40.000 mineurs défilent dans la rue, contre la décision de supprimer la journée nationale d’hommage aux victimes de 1914-1918. A partir de janvier 1941, des grèves perlées sont organisées dans le Douaisis.

Ces grèves, partielles mais répétées, entraînent une baisse sensible de la production. L’occupant décide alors, le 1er janvier 1941, d’allonger la journée de travail d’une demi-heure sans augmenter les salaires. Cette décision ravive l’exaspération des mineurs. Les responsables communistes, par la voix des militants au sein des CUSA (Comités d’unité syndicale et d’action), syndicats clandestins constitués à la suite de l’interdiction des centrales syndicales par Vichy, saisissent l’occasion de ce mécontentement pour engager les mineurs à l’action.

Dès le lendemain, les mineurs entament une série de grèves perlées, en procédant à des arrêts de travail d’une demi-heure au début ou en fin de service. Parti de la fosse 7 de l’Escarpelle, près de Douai, le mouvement s’étend à toutes les fosses des compagnies d’Aniche et de l’Escarpelle puis gagne une quinzaine de puits du bassin minier. Malgré les injonctions et les mesures prises par les autorités françaises et allemandes, le mouvement se poursuit jusqu’à l’arrestation de près de deux cents mineurs. Confrontés à une nouvelle grève à l’Escarpelle en mars, les Allemands font occuper les puits par leurs troupes.

Toutes les conditions sont ainsi réunies pour que le 1er mai devienne une journée marquante. Inscriptions, drapeaux tricolores et drapeaux rouges apparaissent, des tracts circulent. La grève s’étend jusqu’en Belgique, où 100 000 mineurs et sidérurgistes cessent le travail. L’industrie textile est également touchée. La situation devient de plus en plus tendue. Dans ce climat explosif, des communistes et les CUSA s’organisent pour que le prochain mouvement donne lieu à une manifestation importante

Le 27 mai 1941, la grève est véritablement déclenchée et la condamnation de mineurs à la déportation le 28 mai – effectuées à partir de listes établies par les compagnies minières sur des rapports faits par les ingénieurs et gardiens des mines – enflamme la région : 100.000 mineurs, soit 80% des effectifs défient l’autorité militaire allemande. Partie de revendications sociales, cette grève prend rapidement un tournant patriotique. Les mineurs obtiennent une victoire avec l’augmentation des salaires et l’amélioration du ravitaillement. Mais ils l’a paie au prix fort : Ils sont plus de 1.400 à avoir été arrêtés, fusillés, décapités à la guillotine ou morts sous la torture dans les prisons. Des centaines aussi ont été expédiés vers les camps de concentration, explique Marcel Barrois, président de l’association « Mémoires et cultures de la région minière ».

La répression fut terrible : arrestations, exécutions. Ces mineurs en grève formèrent le premier convoi de déportés français vers l’Allemagne dès le 13 juin 1941. 75 ans après, cette demeure peu connue, voire ignorée

De revendicative à l’origine, la grève s’est révélée être le prétexte à un mouvement de plus grande ampleur dans lequel les communistes, très présents dans le Nord, ont joué un rôle important de coordonnateurs. La grève a été tout autant une lutte sociale qu’une atteinte à l’économie de guerre allemande. Elle a été perçue comme un défi à l’occupant qui, par contrecoup, a exercé une répression féroce. En raison du contexte même dans lequel elle s’inscrit, elle a pris une dimension patriotique. Les Allemands ne s’y sont pas trompés, qui se sont dès lors attachés à démanteler l’organisation communiste locale. Faut il rappeler – contre la propagande anticommuniste visant à réécrire l’histoire – que cette action de résistance d’ampleur, menée par les communistes a été déclenchée largement avant l’attaque de l’URSS par l’Allemagne Nazie tordant définitivement le coup aux mensonges de communistes n’entrant dans la résistance qu’à partir de juin 1941.

[...]

Cliquez ci-dessous pour voir la vidéo des archives de l'INA et prendre connaissance du déroulement du colloque et du nom des intervenats.

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 15:09
Près du Havre, la grève se poursuit à la raffinerie Total de Gonfreville-l'Orcher

Le mouvement social se poursuit dans la plus grande raffinerie de France. Suite une note interne de la direction, un nouveau bras de fer s'est entamé ce vendredi.

 

© Michaël Goavec / France 3 Normandie

© Michaël Goavec / France 3 Normandie

 
C'est le genre de document qui peut envenimer une situation déjà compliquée. La direction de Total Gonfreville l'Orcher a demandé aux salariés grévistes en charge de la sécurité des installations, d'effectuer le transfert de produits raffinés qui n'ont  pas pu être expédié en raison du blocage du site havrais.

Pour la CGT, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Des négociations avaient lieu ce vendredi après-midi pour que la direction du géant pétrolier renonce à cette demande. Sinon, les syndicats menacent de ne pas assurer la relève des personnels grévistes, qui assurent ces tâches de sécurité.

Par ailleurs, une assemblée générale se tenait à 12 heures 45, ce vendredi 27 mai. Le blocage des installations se poursuit. La CGT estime qu'il y a suffisament de grèvistes pour maitnenir la raffinerie à l'arrêt pour les heures qui viennent.  
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