Mais curieusement, il ne nous dit rien dans son discours du 5 septembre sur une accélération des efforts de rénovation énergétique pourtant indispensables. Et il ne dit rien sur les mesures qu’il prend pour assurer la production électrique en France. Il continue même à chercher la solution en Allemagne et propose de lui vendre du gaz pour lui acheter de l’électricité.
La première mesure aurait du être de relancer la centrale de Fessenheim pour retrouver ses 12TWh. C’est impossible pour cet hiver, mais cela aurait pu être fait pour le prochain. D’ailleurs, l’Allemagne, après avoir relancé le charbon, vient de décider de maintenir ses deux dernières centrales nucléaires qui devait fermer fin 2022. On peut constater à quel point la "transition énergétique allemande" et ses près de 600 milliards d’investissements dans les renouvelables électriques est une impasse et un choix "pro-gaz" qui coûte très cher économiquement et politiquement avec un très faible impact sur les émissions carbonées. La consommation de carburants fossiles dans le total énergétique allemand n’a baissé que de 82% à 76%. Tout ces milliards pour ça ? C’est pourtant l’Allemagne qui impose cette transition dans toute l’U.E. et qui a conduit la France à délaisser son nucléaire civil depuis la dérèglementation de l’énergie.
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