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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
10 mai 2023 3 10 /05 /mai /2023 14:02

"Loin de pallier aux insuffisances de l’ancien monopole public, Railcoop aura donc joué le rôle d’enfant-modèle de la libéralisation et d’écran de fumée pour masquer les décisions d’abandon de nombreux territoires par un service public ferroviaire national de plus en plus mal en point. Espérons au moins que sa probable faillite serve de leçon."

L’autorail X72500, un train diesel des années 2000, a été choisi par Railcoop pour la ligne Lyon-Bordeaux. © Christophe Beuret

L’autorail X72500, un train diesel des années 2000, a été choisi par Railcoop pour la ligne Lyon-Bordeaux. © Christophe Beuret

Autoproclamée « première entreprise ferroviaire coopérative d’Europe » depuis 2020, Railcoop a récemment annoncé la suspension de son service de fret. Cette annonce survient alors que la coopérative a accumulé les éloges pour son engagement en faveur des petites lignes de chemin de fer abandonnées, notamment grâce à son projet phare de rouvrir la ligne Bordeaux-Lyon. Cependant, cette suspension révèle les limites de la coopérative et soulève des interrogations quant au modèle ferroviaire qu’elle promeut.

Railcoop est une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) ferroviaire qui ambitionne de « redonner du sens à la mobilité ferroviaire en impliquant citoyens, cheminots, entreprises et collectivités autour d’une même mission : développer une offre de transport ferroviaire innovante et adaptée aux besoins de tous les territoires ». Cette ambition se concrétise par différents projets de liaisons ferroviaires, parmi lesquels l’ouverture d’un service de voyageurs direct reliant Bordeaux à Lyon via le Massif Central, prévue pour l’été 2024, occupe une place centrale. Outre la promotion de l’implication citoyenne dans le domaine du ferroviaire, Railcoop insiste sur la complémentarité de ses activités avec le service public et sur une démarche écologique visant à proposer des alternatives à la voiture.

[...]

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20 avril 2023 4 20 /04 /avril /2023 16:20

Reprise d'un article sur ce site

Une infirmière arrive pour rejoindre le piquet de grève du Royal College of Nursing devant le Northern General Hospital à Sheffield, au Royaume-Uni, le mercredi 18 janvier 2023. (Dominic Lipinski / Bloomberg via Getty Images)

Une infirmière arrive pour rejoindre le piquet de grève du Royal College of Nursing devant le Northern General Hospital à Sheffield, au Royaume-Uni, le mercredi 18 janvier 2023. (Dominic Lipinski / Bloomberg via Getty Images)

Le National Health Service (NHS) britannique est à genoux après des décennies d’austérité. Le gouvernement britannique sous-finance délibérément le système, ce qui soulève la question de savoir si le système de santé publique peut survivre encore longtemps.

Nous vivons sous un gouvernement profondément cruel et motivé par l’idéologie. Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, le programme d’austérité des conservateurs a causé plus de 330 000 décès, et la mauvaise gestion de la pandémie a entraîné 200 000 décès supplémentaires, dont beaucoup auraient pu être évités. Actuellement, on estime que 500 personnes meurent chaque semaine à cause de retards dans les soins d’urgence, tandis que d’innombrables autres meurent sur les listes d’attente du Service national de santé (NHS).

[...]

La suite ci-dessous :

 

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5 janvier 2023 4 05 /01 /janvier /2023 00:21
Pénuries de médicaments : « C’est la totalité de la chaîne de production qui doit être relocalisée »

Il n'y a pas si longtemps, la France fabriquait ses médicaments.

Mais depuis 30 ans les gouvernements successifs ont abandonné l'essentiel de la production.

Pourquoi dire "les gouvernements" et non les entreprises ?

Parce que le gouvernement de la France est censé avoir une politique industrielle.

Parce que le gouvernement de la France est censé avoir une politique de santé.

Et à ce titre, il doit planifier et veiller à l'industrie en France et plus particulièrement à l'industrie du médicament.  Mais l'industrie pharmaceutique a été détruite et délocalisée, sans que les gouvernements de droite ou socialiste en place s'y soient opposés.  Ce furent tour à tour, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande qui nous vantèrent les mérites de la liberté d'entreprendre avec les résultats qu'on connait aujourd'hui.  Pire, ils y ont aidé en privatisant des pans entiers de ce secteur, comme en 1993, Rhône Poulenc.  Autrefois on produisait en France les principes actifs de nombreux médicaments. Macron, le petit dernier, est l'héritier et une synthèse parfaite de ceux qui l'ont précédé :  et à droite et à gauche, c'est le chantre de l'idéologie européenne, "une concurrence libre et non faussée".  A ce titre, il a tout laissé faire.  Ses incantations de façade à la relocalisation n'ont rien changé.  Ce sont toujours les grands patrons et les multinationales qui décident.  De notre santé, de notre vie.

Voici ce qu'en dit la CGT

« Derrière ce phénomène qui prend des proportions inédites fin 2022, il n’y pas la guerre en Ukraine, ni la politique zéro-Covid en Chine, mais la désindustrialisation du secteur pharmaceutique : 80% de nos principes actifs sont fabriqués en Asie, Chine et Inde principalement. Et il faut 45 jours pour traverser les mers », constate Manu Blanco, secrétaire fédéral de la Fnic CGT (Fédération nationale des industries chimiques), en charge des industries de santé." 

Y.G.

Antibiotique majoritairement produit en Chine et prescrit le plus souvent pour les enfants, l’amoxicilline se fait rare, partout dans le monde. D’autres médicaments, comme le paracétamol ou des anti-cancéreux sont aussi touchés. Des pénuries qui invitent les pouvoirs publics à se saisir réellement de la question de la relocalisation, selon l’économiste de la santé Nathalie Coutinet.

Depuis plusieurs mois, pharmaciens, hôpitaux et médecins font face à une pénurie mondiale d’amoxicilline, l’antibiotique à large spectre prescrit pour soigner angines ou otites bactériennes, notamment chez les plus petits. Selon l’Agence nationale du médicament (ANSM), les formes buvables pour les enfants connaissent de « fortes tensions d’approvisionnement, prévues jusqu’en mars 2023 ». Et d’autres médicaments, comme le paracétamol et des anti-cancéreux commencent aussi à manquer. Ces pénuries posent une question essentielle : celle de la relocalisation de la chaîne de production, pour ne plus dépendre de la Chine et de l’Inde. [...]

La suite :

 

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1 février 2022 2 01 /02 /février /2022 14:45

Privatisation ...

Concurrence libre et non faussée ...

Merci à l'Union Européenne et les politiques qui les promeuvent !

Nous étions des usagers.  Nous voilà clients, à la merci d'une entreprise qui pratique des prix aléatoires, sans les afficher, dans la confusion la plus totale, sans guichets et sans agents pour expliquer aux malheureux voyageurs quoi faire, quoi choisir.

Nous avions pourtant été une majorité à voter NON à ça en 2005 !

Démocratie, état de droit, libertés et liberté, psalmodient en coeur les tenants de cette Europe mondialiste et capitaliste, à la veille des présidentielles. 

Comment les électeurs peuvent-ils les croire ?

YG

© Fournis par franceinfo

© Fournis par franceinfo

DE LA TARIFICATION EN NORMANDIE ET AILLEURS

La presse s’est fait l’écho dernièrement d’une situation scandaleuse particulièrement concernant la tarification en Normandie.

En effet, l’application de deux barèmes rend l’achat de billet compliqué pour le voyageur dans une situation où les guichets ferment ou voient leur amplitude horaire fortement réduite par décision conjointe de la direction de la SNCF et des Régions.

Le Collectif citoyen de défense des axes sud Normandie, adhérent de la Convergence Nationale Rail, s’est toujours prononcé pour le retour à une tarification réellement kilométrique et dégressive, avec péréquation entre les activités. C’est une position qui va à contre-courant de la séparation des activités, du démantèlement et de la dérégulation ferroviaire et de la liberté tarifaire.

[...]

A l'époque, quelle a été la réponse des associations d'usagers et notamment de la plus importante la FNAUT ? (Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports)

Dernièrement, par la voix de son président, elle a rappelé qu'elle avait toujours été favorable à cette liberté tarifaire, corollaire de son adhésion à l'ouverture à la concurrence (et à la séparation des activités), position sur la liberté tarifaire rappelée dans la Lettre du Cheminot du 16 octobre 2021 (à la faveur d'une récente demande d' "harmonisation" ?).

La suite et l'intégral ci-dessous :

A la SNCF, un train peut en cacher un autre. Mais un tarif aussi. Sur le quai de la gare Saint-Lazare à Paris, les voyageurs attendent le train de 8h29, direction Caen, en Normandie. Sans prendre en compte les cartes de réduction, on se rend bien compte qu'ils n'ont pas payé le même prix pour leur billet. Tandis que ce monsieur a réglé 20 euros, cette dame a payé le double : 40 euros. Mais ça n'est pas tout : d'autres voyageurs nous annoncent d'autres prix, allant de 18 à une cinquantaine d'euros.

Comment l'expliquer ? D'un côté, il existe le tarif fixe régional "Tempo" et de l'autre, le tarif national variable. Selon l'endroit où l'on achète son billet, on nous proposera l'un des deux.

[...]

Suite ci-dessous :

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14 février 2021 7 14 /02 /février /2021 16:22

Cet article est reposté depuis une source devenue inaccessible.

Extraits

La municipalité de Loctudy vient de lancer une campagne d’achats groupés d’électricité « avec pour objectif que chaque loctudiste puisse réaliser des économies sur sa facture d’électricité ».

Pour cela, elle a « choisi » une société – Wikipower – « entreprise privée et indépendante » (indépendante de qui, de quoi ?) faisant appel « à de l’électricité 100 % verte d’origine renouvelable ».

Cette démarche « toute simple » [Sic] n’est pas sans appeler beaucoup de questions, voire s’avérer scandaleuse. Imaginons un instant, par comparaison, qu’une municipalité quelconque s’avise de proposer à ses administrés d’aller s’approvisionner chez LECLERC (par exemple) plutôt que chez LIDL ou Super U « parce que c’est moins cher et que les produits sont de meilleure qualité ». Il y a fort à parier qu’une telle initiative ne manquerait pas aussitôt de déclencher un tollé, et pourtant…

En l’occurrence, il s’agit d’un contrat ou d’un accord passé entre une société privée et indépendante Wikipower et la municipalité. [...]

La deuxième question concerne l’honnêteté de la proposition commerciale, ou comment peut-on proposer à la vente un produit dont on ne dispose pas, en l’occurrence « l’électricité verte d’origine 100 % renouvelable » ?

Chacun chez soi peut constater qu’il n’y a pas de fil spécifique « vert » branché sur le compteur électrique. En France, c’est RTE seul (pour l’instant ?) qui achemine l’énergie (le Mix électrique) chez tous les consommateurs, quels que soient les fournisseurs. Or ce Mix électrique (schéma ci-dessous) ne comprend pour l’instant que 11 % d’énergie renouvelable (dont 8 % hydraulique).[...]

Prétendre vendre « de l’électricité 100 % renouvelable » est au mieux une proposition malhonnête et au pire une escroquerie.

Enfin, il faut savoir que le projet Hercule qui vise au démantèlement d’EDF dispose entre autres mesures que « la demande des usagers deviendrait directement pilotée par le gestionnaire du réseau électrique. En cas de vent faible et de soleil couché ou voilé, les usagers verraient automatiquement leur chauffage baisser, leur chauffe-eau coupé, la recharge de leur véhicule électrique différée, voire leur plein déchargé pour produire l'électricité que les éoliennes et les panneaux solaires ne produisent pas... » [...]

L'article intégral ci-dessous :

Et n'oubliez pas de signer la pétition

"Ensemble, préservons notre bien commun EDF du projet Hercule !"

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15 janvier 2021 5 15 /01 /janvier /2021 15:00
Les syndicalistes CGT de Penly, Paluel et Énergie Rouen, accompagnés d’un syndicaliste CFDT. (Photo PN) - 17 décembre 2020 : grève et manifestation des salariés de la centrale nucléaire de Paluel © Judikaelle Rousseau/France 3 Normandie
Les syndicalistes CGT de Penly, Paluel et Énergie Rouen, accompagnés d’un syndicaliste CFDT. (Photo PN) - 17 décembre 2020 : grève et manifestation des salariés de la centrale nucléaire de Paluel © Judikaelle Rousseau/France 3 Normandie

Les syndicalistes CGT de Penly, Paluel et Énergie Rouen, accompagnés d’un syndicaliste CFDT. (Photo PN) - 17 décembre 2020 : grève et manifestation des salariés de la centrale nucléaire de Paluel © Judikaelle Rousseau/France 3 Normandie

Paris-Normandie
A Dieppe, le syndicat CGT met la pression sur le projet Hercule

Énergie. Les syndicalistes cégétistes s’opposent au projet Hercule. Des débats publics seront organisés pour informer la population.

Les syndicalistes CGT des sites de Penly et de Paluel et d’Énergie Rouen ont rencontré le maire de Dieppe, Nicolas Langlois, le préfet de la Seine-Maritime, Pierre-André Durand, et le député dieppois Sébastien Jumel. Ils expriment leur opposition au projet Hercule, « dans les tuyaux depuis longtemps, précise Éric Demortière, de la CGT Énergie Rouen. Tous les partis sauf LREM sont contre ». « Même les chefs d’entreprise, les maires qu’on rencontre au fur et à mesure », ajoute Mathias Dupuis, secrétaire général de l’Union locale CGT de Dieppe. [...]

La suite ci-dessous :

Le 17 décembre :

Ci-dessous, présentation du projet gouvernemental par la CGT-Energie

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30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 09:03

par

 

 

L’une des mesures du projet de loi « Pour une école de la confiance », qui sera discuté au Sénat en mai, prévoit d’abaisser l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans, contre 6 ans aujourd’hui. Cela peut sembler une bonne idée, même si la plupart des enfants sont, dans les faits, déjà scolarisés dès 3 ans. Problème : inscrire l’obligation dans la loi entraînera d’importantes dépenses supplémentaires pour les communes, qui devront alors financer les écoles maternelles privées... en piochant dans les budgets pour le moment réservés à l’école publique. Premier volet de notre série d’articles pour décrypter plusieurs aspects de cette réforme de l’école qui suscite nombre d’interrogations. [...]

Entre 150 et 450 millions de plus à la charge des communes [...]
« Tout cela va aggraver la ségrégation sociale »[...]
Moins de postes de professeurs pour les écoles publiques[...]

Lire l'intagralité ci-après : https://www.bastamag.net/Pourquoi-les-ecoles-maternelles-privees-seront-les-grandes-gagnantes-de-la

Plus de précision encore ci-dessous avec cet ajout : " La loi introduit la possibilité d’instruire les jeunes enfants au sein de jardins d’enfants, structures privées aux personnels diversifiés (comprendre sans enseignants), ceci pour les 2 ans à venir."

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