Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 14:07

Paru dans le Figaro

 

Dominique de Villepin : « Lever la voix face au massacre perpétré à Gaza »

Lever la voix face au massacre qui est perpétré à Gaza, c'est aujourd'hui, je l'écris en conscience, un devoir pour la France, une France qui est attachée indéfectiblement à l'existence et à la sécurité d'Israël mais qui ne saurait oublier les droits et devoirs qui sont conférés à Israël en sa qualité d'État constitué. Je veux dire à tous ceux qui sont tentés par la résignation face à l'éternel retour de la guerre qu'il est temps de parler et d'agir. Il est temps de mesurer l'impasse d'une France alignée et si sûre du recours à la force. Pour lever le voile des mensonges, des omissions et des demi-vérités. Pour porter un espoir de changement. Par mauvaise conscience, par intérêt mal compris, par soumission à la voix du plus fort, la voix de la France s'est tue, celle qui faisait parler le général de Gaulle au lendemain de la guerre des Six-Jours, celle qui faisait parler Jacques Chirac après la deuxième intifada. Comment comprendre aujourd'hui que la France appelle à la «retenue» quand on tue des enfants en connaissance de cause? Comment comprendre que la France s'abstienne lorsqu'il s'agit d'une enquête internationale sur les crimes de guerre commis des deux côtés? Comment comprendre que la première réaction de la France, par la voix de son président, soit celle du soutien sans réserve à la politique de sécurité d'Israël? Quelle impasse pour la France que cet esprit d'alignement et de soutien au recours à la force.
Je crois que seule la vérité permet l'action. Nous ne construirons pas la paix sur des mensonges. C'est pour cela que nous avons un devoir de vérité face à un conflit où chaque mot est piégé, où les pires accusations sont instrumentalisées.
L'État israélien se condamne à des opérations régulières à Gaza ou en Cisjordanie, cette stratégie terrifiante parce qu'elle condamne les Palestiniens au sous-développement et à la souffrance, terrifiante parce qu'elle condamne Israël peu à peu à devenir un État ségrégationniste, militariste et autoritaire.
Ayons le courage de dire une première vérité: il n'y a pas en droit international de droit à la sécurité qui implique en retour un droit à l'occupation et encore moins un droit au massacre. Il y a un droit à la paix qui est le même pour tous les peuples. La sécurité telle que la recherche aujourd'hui Israël se fait contre la paix et contre le peuple palestinien. En lieu et place de la recherche de la paix, il n'y a plus que l'engrenage de la force qui conduit à la guerre perpétuelle à plus ou moins basse intensité. L'État israélien se condamne à des opérations régulières à Gaza ou en Cisjordanie, cette stratégie terrifiante parce qu'elle condamne les Palestiniens au sous-développement et à la souffrance, terrifiante parce qu'elle condamne Israël peu à peu à devenir un État ségrégationniste, militariste et autoritaire. C'est la spirale de l'Afrique du Sud de l'apartheid avant Frederik De Klerk et Nelson Mandela, faite de répression violente, d'iniquité et de bantoustans humiliants. C'est la spirale de l'Algérie française entre putsch des généraux et OAS face au camp de la paix incarné par de Gaulle.
Il y a une deuxième vérité à dire haut et fort: il ne saurait y avoir de responsabilité collective d'un peuple pour les agissements de certains. Comment oublier le profond déséquilibre de la situation, qui oppose non deux États, mais un peuple sans terre et sans espoir à un État poussé par la peur? On ne peut se prévaloir du fait que le Hamas instrumentalise les civils pour faire oublier qu'on assassine ces derniers, d'autant moins qu'on a refusé de croire et reconnaître en 2007 que ces civils aient voté pour le Hamas, du moins pour sa branche politique. Qu'on cite, outre les États-Unis, un seul pays au monde qui agirait de cette façon. Même si les situations sont, bien sûr, différentes, la France est-elle partie en guerre en Algérie en 1995-1996 après les attentats financés par le GIA? Londres a-t-elle bombardé l'Irlande dans les années 1970?
Troisième vérité qui brûle les lèvres et que je veux exprimer ici: oui il y a une terreur en Palestine et en
Il n'y a pas de partenaire en Palestine car les partisans de la paix ont été méthodiquement marginalisés par la stratégie du gouvernement d'Israël. La logique de force a légitimité hier le Hamas contre le Fatah. Elle légitime aujourd'hui les fanatiques les plus radicaux du Hamas voire le Djihad islamique.
Cisjordanie, une terreur organisée et méthodique appliquée par les forces armées israéliennes, comme en ont témoigné de nombreux officiers et soldats israéliens écœurés par le rôle qu'on leur a fait jouer. Je ne peux accepter d'entendre que ce qui se passe en Palestine n'est pas si grave puisque ce serait pire ailleurs. Je ne peux accepter qu'on condamne un peuple entier à la peur des bombardements, à la puanteur des aspersions d'«eau sale» et à la misère du blocus. Car je ne peux accepter qu'on nie qu'il y a quelque chose qui dépasse nos différences et qui est notre humanité commune.
Il n'y a aujourd'hui ni plan de paix, ni interlocuteur capable d'en proposer un. Il faut tout reprendre depuis le début. Le problème de la paix, comme en Algérie entre 1958 et 1962, ce n'est pas «comment?», c'est «qui?».
Il n'y a pas de partenaire en Palestine car les partisans de la paix ont été méthodiquement marginalisés par la stratégie du gouvernement d'Israël. La logique de force a légitimité hier le Hamas contre le Fatah. Elle légitime aujourd'hui les fanatiques les plus radicaux du Hamas voire le Djihad islamique. Se passer de partenaire pour la paix, cela veut dire s'engager dans une logique où il n'y aurait plus que la soumission ou l'élimination.
Il n'y a plus de partenaire pour la paix en Israël car le camp de la paix a été réduit au silence et marginalisé. Le peuple israélien est un peuple de mémoire, de fierté et de courage. Mais aujourd'hui c'est une logique folle qui s'est emparée de son État, une logique qui conduit à détruire la possibilité d'une solution à deux États, seule envisageable. La résignation d'une partie du peuple israélien est aujourd'hui le principal danger. Amos Oz, Zeev Sternhell ou Elie Barnavi sont de plus en plus seuls à crier dans le désert, la voix couverte par le vacarme des hélicoptères.
Il n'y a plus non plus de partenaire sur la scène internationale, à force de lassitude et de résignation, à force de plans de paix enterrés. On s'interroge sur l'utilité du Quartette. On désespère de la diplomatie du carnet de chèques de l'Europe qui se borne à payer pour reconstruire les bâtiments palestiniens qui ont été bombardés hier et le seront à nouveau demain, quand les États-Unis dépensent deux milliards de dollars par an pour financer les bombes qui détruisent ces bâtiments.
Face à l'absence de plan de paix, seules des mesures imposées et capables de changer la donne sont susceptibles de réveiller les partenaires de leur torpeur. C'est au premier chef la responsabilité de la France.
Le deuxième outil, c'est la justice internationale. L'urgence aujourd'hui, c'est d'empêcher que des crimes de guerre soient commis. Pour cela, il est temps de donner droit aux demandes palestiniennes d'adhérer à la Cour pénale internationale, qui demeure aujourd'hui le meilleur garant de la loi internationale.
Le premier outil pour réveiller la société israélienne, ce sont les sanctions. Il faut la placer devant ses responsabilités historiques avant qu'il ne soit trop tard, tout particulièrement à l'heure où il est question d'une opération terrestre de grande envergure à Gaza. Cela passe par un vote par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution condamnant l'action d'Israël, son non-respect des résolutions antérieures et son non-respect du droit humanitaire et du droit de la guerre. Cela signifie concrètement d'assumer des sanctions économiques ciblées et graduées, notamment pour des activités directement liées aux opérations à Gaza ou aux activités économiques dans les colonies. Je ne crois guère aux sanctions face à des États autoritaires qu'elles renforcent. Elles peuvent être utiles dans une société démocratique qui doit être mise face aux réalités.
Le deuxième outil, c'est la justice internationale. L'urgence aujourd'hui, c'est d'empêcher que des crimes de guerre soient commis. Pour cela, il est temps de donner droit aux demandes palestiniennes d'adhérer à la Cour pénale internationale, qui demeure aujourd'hui le meilleur garant de la loi internationale. C'est une manière de mettre les Territoires palestiniens sous protection internationale.
Le troisième outil à la disposition de la communauté internationale, c'est l'interposition. À défaut de pouvoir négocier une solution, il faut l'imposer par la mise sous mandat de l'ONU de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem Est, avec une administration et une force de paix internationales. Cette administration serait soumise à de grands périls, du côté de tous les extrémistes, nous le savons, mais la paix exige des sacrifices. Elle aurait vocation à redresser l'économie et la société sur ces territoires par un plan d'aide significatif et par la protection des civils. Elle aurait également pour but de renouer le dialogue interpalestinien et de garantir des élections libres sur l'ensemble de ces territoires. Forte de ces résultats, elle appuierait des pourparlers de paix avec Israël en en traçant les grandes lignes.
Nous n'avons pas le droit de nous résigner à la guerre perpétuelle. Parce qu'elle continuera de contaminer toute la région. Parce que son poison ne cessera de briser l'espoir même d'un ordre mondial. Une seule injustice tolérée suffit à remettre en cause l'idée même de la justice.
Partager cet article
Repost0
31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 02:34
Lu sur le blog "Faire vivre le PCF"
Gaza, Donetsk, Tripoli, Alep 1914-2014, le parallèle des noms, des situations, l’urgence pour la paix !
Dernier discours de Jean Jaurès, Lyon-Vaise, le 25 juillet 1914


Faisons grandir le refus des horreurs de la guerre à Gaza, Donetsk, Tripoli ou Alep. Exigeons la paix partout tout de suite, dans la souveraineté des peuples. Exigeons pour ce qui nous concerne la sortie immédiate de la France de l’OTAN, la rupture avec la diplomatie guerrière de l’UE, le rapatriement de toutes nos forces d’intervention à l’étranger !

1914-2014, le parallèle des noms, des situations est terrible, et sonne après un siècle comme une nouvelle alarme pour les démocrates, les pacifistes.

Ce sont les peuples qui doivent se lever et dire non à la guerre qui vient. Et ils ne sont pas comme en 1914 sans expérience de guerre mondiale, au contraire.

Et ils sont en 2014, plus conscients que jamais que ce sont bien les intérêts des oligarchies qui poussent à la guerre, que c’est bien au fonds le système capitaliste qui pousse à l’affrontement pour la domination dans le (re)partage du monde. En Europe, ils prennent conscience de manière accélérée du rôle de l’Union Européenne comme facteur de guerre.

pam

Dernier discours de Jean Jaurès, Lyon-Vaise, le 25 juillet 1914

Citoyens,

Je veux vous dire ce soir que jamais nous n’avons été, que jamais depuis quarante ans l’Europe n’a été dans une situation plus menaçante et plus tragique que celle où nous sommes à l’heure où j’ai la responsabilité de vous adresser la parole.

Ah ! citoyens, je ne veux pas forcer les couleurs sombres du tableau, je ne veux pas dire que la rupture diplomatique dont nous avons eu la nouvelle il y a une demie heure, entre l’Autriche et la Serbie, signifie nécessairement qu’une guerre entre l’Autriche et la Serbie va éclater et je ne dis pas que si la guerre éclate entre la Serbie et l’Autriche le conflit s’étendra nécessairement au reste de l’Europe, mais je dis que nous avons contre nous, contre la paix, contre la vie des hommes à l’heure actuelle, des chances terribles et contre lesquelles il faudra que les prolétaires de l’Europe tentent les efforts de solidarité suprême qu’ils pourront tenter.

Citoyens, la note que l’Autriche a adressée à la Serbie est pleine de menaces et si l’Autriche envahit le territoire slave, si les Germains, si la race germanique d’Autriche fait violence à ces Serbes qui sont une partie du monde slave et pour lesquels les slaves de Russie éprouvent une sympathie profonde, il y a à craindre et à prévoir que la Russie entrera dans le conflit, et si la Russie intervient pour défendre la Serbie, l’Autriche ayant devant elle deux adversaires, la Serbie et la Russie, invoquera le traité d’alliance qui l’unit à l’Allemagne et l’Allemagne fait savoir qu’elle se solidarisera avec l’Autriche.

Et si le conflit ne restait pas entre l’Autriche et la Serbie, si la Russie s’en mêlait, l’Autriche verrait l’Allemagne prendre place sur les champs de bataille à ses côtés. Mais alors, ce n’est plus seulement le traité d’alliance entre l’Autriche et l’Allemagne qui entre en jeu, c’est le traité secret mais dont on connaît les clauses essentielles, qui lie la Russie et la France et la Russie dira à la France :

« J’ai contre moi deux adversaires, l’Allemagne et l’Autriche, j’ai le droit d’invoquer le traité qui nous lie, il faut que la France vienne prendre place à mes côtés ». A l’heure actuelle, nous sommes peut-être à la veille du jour où l’Autriche va se jeter sur les Serbes et alors l’Autriche et l’Allemagne se jetant sur les Serbes et les Russes, c’est l’Europe en feu, c’est le monde en feu.

Dans une heure aussi grave, aussi pleine de périls pour nous tous, pour toutes les patries, je ne veux pas m’attarder à chercher longuement les responsabilités. Nous avons les nôtres, Moutet [1] l’a dit et j’atteste devant l’Histoire que nous les avions prévues, que nous les avions annoncées ; lorsque nous avons dit que pénétrer par la force, par les armes au Maroc, c’était ouvrir l’ère des ambitions, des convoitises et des conflits, on nous a dénoncés comme de mauvais Français et c’est nous qui avions le souci de la France.

Voilà, hélas ! notre part de responsabilités, et elle se précise, si vous voulez bien songer que c’est la question de la Bosnie-Herzégovine qui est l’occasion de la lutte entre l’Autriche et la Serbie et que nous, Français, quand l’Autriche annexait la Bosnie-Herzégovine, nous n’avions pas le droit ni le moyen de lui opposer la moindre remontrance, parce que nous étions engagés au Maroc et que nous avions besoin de nous faire pardonner notre propre péché en pardonnant les péchés des autres.

Et alors notre ministre des Affaires étrangères disait à l’Autriche :

« Nous vous passons la Bosnie-Herzégovine, à condition que vous nous passiez le Maroc » et nous promenions nos offres de pénitence de puissance en puissance, de nation en nation, et nous disions à l’Italie. « Tu peux aller en Tripolitaine, puisque je suis au Maroc, tu peux voler à l’autre bout de la rue, puisque moi j’ai volé à l’extrémité ».

Chaque peuple paraît à travers les rues de l’Europe avec sa petite torche à la main et maintenant voilà l’incendie. Eh bien ! citoyens, nous avons notre part de responsabilité, mais elle ne cache pas la responsabilité des autres et nous avons le droit et le devoir de dénoncer, d’une part, la sournoiserie et la brutalité de la diplomatie allemande, et, d’autre part, la duplicité de la diplomatie russe. Les Russes qui vont peut-être prendre parti pour les Serbes contre l’Autriche et qui vont dire « Mon cœur de grand peuple slave ne supporte pas qu’on fasse violence au petit peuple slave de Serbie ».

Oui, mais qui est-ce qui a frappé la Serbie au cœur ? Quand la Russie est intervenue dans les Balkans, en 1877, et quand elle a créé une Bulgarie, soi-disant indépendante, avec la pensée de mettre la main sur elle, elle a dit à l’Autriche « Laisse-moi faire et je te confierai l’administration de la Bosnie-Herzégovine ». L’administration, vous comprenez ce que cela veut dire, entre diplomates, et du jour où l’Autriche-Hongrie a reçu l’ordre d’administrer la Bosnie-Herzégovine, elle n’a eu qu’une pensée, c’est de l’administrer au mieux de ses intérêts.

JPEG - 18.8 ko

Dans l’entrevue que le ministre des Affaires étrangères russe a eu avec le ministre des Affaires étrangères de l’Autriche, la Russie a dit à l’Autriche : « Je t’autoriserai à annexer la Bosnie-Herzégovine à condition que tu me permettes d’établir un débouché sur la mer Noire, à proximité de Constantinople ».

M. d’Ærenthal a fait un signe que la Russie a interprété comme un oui, et elle a autorisé l’Autriche à prendre la Bosnie-Herzégovine, puis quand la Bosnie-Herzégovine est entrée dans les poches de l’Autriche, elle a dit à l’Autriche : « C’est mon tour pour la mer Noire. » - « Quoi ? Qu’est-ce que je vous ai dit ? Rien du tout ! », et depuis c’est la brouille avec la Russie et l’Autriche, entre M. Iswolsky, ministre des Affaires étrangères de la Russie, et M. d’Ærenthal, ministre des Affaires étrangères de l’Autriche ; mais la Russie avait été la complice de l’Autriche pour livrer les Slaves de Bosnie-Herzégovine à l’Autriche-Hongrie et pour blesser au cœur les Slaves de Serbie.

C’est ce qui l’engage dans les voies où elle est maintenant.

Si depuis trente ans, si depuis que l’Autriche a l’administration de la Bosnie-Herzégovine, elle avait fait du bien à ces peuples, il n’y aurait pas aujourd’hui de difficultés en Europe ; mais la cléricale Autriche tyrannisait la Bosnie-Herzégovine ; elle a voulu la convertir par force au catholicisme ; en la persécutant dans ses croyances, elle a soulevé le mécontentement de ces peuples.

La politique coloniale de la France, la politique sournoise de la Russie et la volonté brutale de l’Autriche ont contribué à créer l’état de choses horrible où nous sommes. L’Europe se débat comme dans un cauchemar.

Eh bien citoyens, dans l’obscurité qui nous environne, dans l’incertitude profonde où nous sommes de ce que sera demain, je ne veux prononcer aucune parole téméraire, j’espère encore malgré tout qu’en raison même de l’énormité du désastre dont nous sommes menacés, à la dernière minute, les gouvernements se ressaisiront et que nous n’aurons pas à frémir d’horreur à la pensée du cataclysme qu’entraînerait aujourd’hui pour les hommes une guerre européenne.

Vous avez vu la guerre des Balkans ; une armée presque entière a succombé soit sur le champ de bataille, soit dans les lits d’hôpitaux, une armée est partie à un chiffre de trois cent mille hommes, elle laisse dans la terre des champs de bataille, dans les fossés des chemins ou dans les lits d’hôpitaux infectés par le typhus cent mille hommes sur trois cent mille.

Songez à ce que serait le désastre pour l’Europe : ce ne serait plus, comme dans les Balkans, une armée de trois cent mille hommes, mais quatre, cinq et six armées de deux millions d’hommes. Quel massacre, quelles ruines, quelle barbarie ! Et voilà pourquoi, quand la nuée de l’orage est déjà sur nous, voilà pourquoi je veux espérer encore que le crime ne sera pas consommé.

Citoyens, si la tempête éclatait, tous, nous socialistes, nous aurons le souci de nous sauver le plus tôt possible du crime que les dirigeants auront commis et en attendant, s’il nous reste quelque chose, s’il nous reste quelques heures, nous redoublerons d’efforts pour prévenir la catastrophe. Déjà, dans le Vorwaerts [2], nos camarades socialistes d’Allemagne s’élèvent avec indignation contre la note de l’Autriche et je crois que notre bureau socialiste international est convoqué.

Quoi qu’il en soit, citoyens, et je dis ces choses avec une sorte de désespoir, il n’y a plus, au moment où nous sommes menacés de meurtre et, de sauvagerie, qu’une chance pour le maintien de la paix et le salut de la civilisation, c’est que le prolétariat rassemble toutes ses forces qui comptent un grand nombre de frères, Français, Anglais, Allemands, Italiens, Russes et que nous demandions à ces milliers d’hommes de s’unir pour que le battement unanime de leurs cœurs écarte l’horrible cauchemar.

J’aurais honte de moi-même, citoyens, s’il y avait parmi vous un seul qui puisse croire que je cherche à tourner au profit d’une victoire électorale, si précieuse qu’elle puisse être, le drame des événements.

Mais j’ai le droit de vous dire que c’est notre devoir à nous, à vous tous, de ne pas négliger une seule occasion de montrer que vous êtes avec ce parti socialiste international qui représente à cette heure, sous l’orage, la seule promesse d’une possibilité de paix ou d’un rétablissement de la paix.

Jean Jaurès

Source : http://lepcf.fr/1914-2014-le-parallele-des-noms


[1] Marius Moutet est un homme politique français, né le 19 avril 1876 à Nîmes (Gard) et décédé le 29 octobre 1968 à Paris élu à Lyon en juillet 0914.

[2] Vorwärts (En avant) est un journal social-démocrate. Il est fondé une première fois à Leipzig en 1876 comme organe du Parti social-démocrate des travailleurs d’Allemagne (Sozialdemokratische Arbeiterpartei Deutschlands, SAPD).

Partager cet article
Repost0
29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 16:26

 

Communiqué du Parti communiste d’Israël

 

Traduction ML pour vivelepcf et http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Autour de 7000 Israéliens ont manifesté samedi 26 juillet contre la guerre à Gaza sous le mot d’ordre : «  Assez de morts – La paix maintenant entre Israéliens et Palestiniens ». 

Le rassemblement s’est déroulé sur la place Rabin dans le centre de Tel Aviv. Parmi les slogans clamés par les manifestants : « Arrêtez la guerre ! », « Retour des soldats à la maison ! » ou « Juifs et Arabes refusent d’être des ennemis ».

 

Plusieurs personnalités ont pris la parole dont le député Dov Khenin [de la coalition Hadash], un ancien combattant de l’association « Combattants pour la paix », Yifat Solel, représentant du « forum anti-occupation » du parti Meretz, le professeur Eva, président de l’académie des arts décoratifs Bezalel, Odeh Bisharat, écrivain et ancien secrétaire du Hadash, le docteur Julia Chaitlin, professeur au collège académique Sapir de Sderot, qui habite dans le kibboutz Urim, à proximité de Gaza. Alon-Lee Green, membre du Comité central du Parti communiste d’Israël et responsable syndical, présentait les intervenants.

 

La chaîne de télévision Channel 2 a remarqué que le parti sioniste de gauche, Meretz et l’association « La Paix maintenant » n’étaient pas présentes en tant que tels.

 

Ben Kfir, du « cercle des parents », dont la fille a été tuée dans un attentat suicide du Hamas en 2003, a également pris la parole. Il a contredit l’affirmation du gouvernement selon laquelle il n’y aurait pas de partenaire avec qui faire la paix parmi les Palestiniens.

 

Les intervenants ont critiqué l’attitude du gouvernement qui refuse les négociations de paix. Et qui ne connaît d’autre politique que la guerre. Les manifestants ont réclamé la fin de l’occupation et du siège de Gaza. Ils ont allumé des bougies en mémoire des victimes.

 

De l’ordre de 300 contre-manifestants d’extrême-droite ont essayé de saboter le rassemblement. Un important cordon de police enserrait la place pour séparer les deux camps. 8 personnes ont été arrêtées.

 

On pouvait lire dans l’appel à la manifestation :

 

« Samedi, le camp de la paix se rassemble place Rabin. Le tribut payé à la guerre est lourd en vies, en blessures des deux côtés, en destruction et horreur, sous les bombes et les roquettes. Nous réagissons en nous rassemblant et en portant cette exigence : « Arrêtez la guerre maintenant ! ».

« Nous devons arrêter la guerre et entamer les discussions avec les dirigeants palestiniens reconnus de Cisjordanie et de Gaza pour mettre fin à l’occupation et au blocus et pour arriver à l’indépendance et à la justice pour les deux peuples, israélien et palestinien. »

« Au lieu, encore et encore, d’ajouter des guerres et des actions militaires aux guerres et actions militaires, il est temps d’ouvrir la voie au dialogue et à un règlement politique. Il y a une solution politique. Quel prix devrons nous encore payer, population du Sud et de l’ensemble d’Israël, population de Gaza et de Cisjordanie, avant d’arriver à cette solution ? Ensemble, Juifs et Arabes, nous allons surmonter l’occupation et la guerre, la haine et le racisme et nous allons ouvrir un chemin pour la vie et pour l’espoir. »



Vidéo du rassemblement : http://www.youtube.com/watch?v=85mbQ-gnUQE

Partager cet article
Repost0
29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 13:53

Lu sur çanempechepasnicolas

 

INVESTIG'ACTION 

 

 

Relatant une manifestation de soutien aux Palestiniens qui a eu lieu à Roubaix le 19 juillet, un journaliste de Nord Eclair, Bruno Renoul, s’est offusqué de voir une banderole présentant un drapeau israélien sur lequel l’étoile de David avait été remplacée par une croix gammée. Ce journaliste explique que l’Etat d’Israël n’est pas un Etat totalitaire et qu’on ne saurait le comparer à l’Etat nazi.

Et pour conforter son raisonnement, il ajoute que comparer l’Etat d’Israël au Troisième Reich est "injurieux pour les victimes du nazisme dont les Juifs ont été les cibles principales".

Disons d’abord un premier contresens, l’Etat d’Israël serait donc l’Etat des Juifs, ce qui conduit à considérer toute critique de la politique de cet Etat comme une forme d’antisémitisme, argument malheureusement trop courant.

Mais ce qui importe, plus important qu’une équation lapidaire "sionisme = nazisme", c’est de chercher ce qui est commun à ces deux idéologies qui toutes deux s’appuient sur la notion d’Etat-Nation telle qu’elle a été théorisée par Herder au tournant des XVIIIe-XIXe siècle et qu’elle s’est développée en Europe.

La notion d’Etat-Nation peut conduire à un nationalisme extrême exclusif que l’on retrouve dans le fascisme italien, le nazisme allemand et aujourd’hui le sionisme israélien.

La question est moins d’identifier ces idéologies que de comprendre ce qu’elles ont de commun, ce commun se définissant, en ce qui concerne le nazisme et le sionisme, par la pureté ethnique, le terme "ethnique" restant suffisamment ambigu pour prêter à toutes les interprétations.

Le nazisme voulait un Etat purement aryen et pour cela voulait vider l’Allemagne de tous ses éléments non aryens dont les Juifs. Le sionisme, quant à lui, veut construire un Etat juif, moins au sens religieux que dans un sens ethnique mal défini, et pour cela veut vider l’Etat d’Israël de tous ses éléments non juifs.

Cette volonté de pureté ethnique est l’un des points communs aux deux idéologies nazie et sioniste et je ne vois pas au nom de quoi il serait interdit de le dire.

Affirmer que l’on ne peut comparer le nazisme et le sionisme sous prétexte que les Juifs ont été victimes du nazisme s’appuie d’abord sur un premier contresens qui fait du sionisme, non une idéologie juive, ce qu’elle est effectivement puisque inventée par des Juifs, mais l’idéologie des Juifs, de tous les Juifs, ensuite sur une incompréhension du sionisme, idéologie européenne construite par des Juifs européens, qui ont cru trouver dans la construction d’un Etat juif la solution à l’antisémitisme européen.

Malheureusement, en voulant construire cet Etat dans un pays peuplé, la Palestine, ils ont transformé une idéologie qu’il voulait libératrice en mouvement de conquête et c’est cela qui fait du sionisme un nationalisme extrême au même titre que le nazisme.

C’est ce nationalisme extrême qui conduit aujourd’hui la politique israélienne à chercher à éradiquer la terre d’Israël de toute présence non juive, que ce soit sous la forme militaire brutale telle l’agression contre Gaza ou, il y a quelques années, la répression des Intifadas, que ce soit sous la forme de l’occupation ou que ce soit sous la forme de ce qu’on appelle les colonies, lesquelles ne sont qu’une façon d’abord de débarrasser la terre de ses habitants palestiniens ensuite de l’annexer pour en faire une terre israélienne.

J’ajouterai un point qui est loin d’être anecdotique sur les ressemblances entre le sionisme et le nazisme. Hitler a cru trouver dans un symbole venu d’Asie, la staviska, un symbole de la pureté aryenne ; une façon de confisquer un symbole qui n’a rien à voir avec le nazisme ; ainsi on trouve des croix gammée dans des pagodes bouddhistes.

La façon dont le sionisme utilise l’étoile de David, y compris pour le drapeau israélien, est plus pernicieuse. L’étoile de David est un vieux symbole juif qui n’a rien à voir avec le sionisme.

En confisquant ce symbole à son profit, le sionisme se présente comme le représentant exclusif des Juifs et amène ainsi à considérer à tort l’étoile de David comme un symbole israélien. On comprend alors que l’étoile de David puisse devenir un objet de répulsion comme la staviska a pu devenir un objet de répulsion. Ce qui est choquant, c’est alors moins la répulsion devant un objet détourné de sa signification première que l’usage qui en est fait par des idéologies meurtrières.

On pourrait dire la même chose du nom même de l’Etat qui s’appelle Israël. Le nom "Israël" représente une longue histoire et c’est cette histoire que le sionisme a voulu confisquer. Lorsque j’entends le slogan "Israël assassin", je suis choqué moins par le fait que l’on puisse crier un tel slogan mais par la façon dont une idéologie nationaliste extrême a conduit à ne voir Israël qu’à travers l’Etat d’Israël et son idéologie fondatrice, le sionisme.


Rudolf Bkouche

membre de l’Union Juive Française pour la Paix

 

 

 

Source : Investig’Action

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 13:10

Lu sur El Diablo

ONU-resolution22-07-2014.jpg

 

Résolution pour ouvrir une enquête de l'ONU sur les bombardements Israélien à Gaza .
Seuls les USA ont voté contre, la France s'étant abstenue.

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 09:58
Loi sur le terrorisme : selon que vous serez riche ou pauvre, israélien ou palestinien ...

mardi 8 juillet 2014, par Alain Gresh

 

Le quotidien Le Monde révèle dans son édition datée du 9 juillet le contenu du nouveau projet de loi renforçant l’arsenal juridique antiterroriste. Le texte comprendrait trois volets :
- l’interdiction de sortie du territoire ;
- l’invention de la notion d’« entreprise individuelle terroriste » — après celle d’« association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » qui fait, paraît-il, la gloire de la France et qui permit naguère au juge Jean-Louis Bruguière d’incarcérer de longs mois un grand nombre d’innocents (lire « Un « congrès imposture » sur le terrorisme ») ;
- enfin, la seule mesure qui ferait encore débat dans les cercles dirigeants, le blocage des sites Web faisant l’apologie du terrorisme.

Lire Giorgio Agamben, « Comment l’obsession sécuritaire fait muter la démocratie », Le Monde diplomatique, janvier 2014.Je ne ferai pas ici une analyse du rapport entre la lutte contre le terrorisme et l’offensive contre les libertés à laquelle on a assisté depuis le 11-Septembre aux Etats-Unis et dans d’autres régions du monde (le cas le plus emblématique récemment étant l’Egypte).

Je veux simplement revenir sur les raisons qui, selon Le Monde, pourraient amener le ministère de l’intérieur à interdire toute sortie du territoire à un Français : il faudrait avoir « des raisons sérieuses de croire qu’il projette des déplacements à l’étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes, des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité »

Louable intention. Doit-on en déduire que le gouvernement français prendra toutes les mesures pour interdire à des citoyens français de partir en Israël et de s’installer dans des colonies, ce qui, selon la définition de la Cour pénale internationale, est « un crime de guerre » ? Le gouvernement français lancera-t-il un avertissement aux Français servant sous le drapeau israélien qui bombardent Gaza, s’apprêtent peut-être à l’envahir et à commettre, comme en 2008, des crimes contre l’humanité ? On attend avec impatience ces mises en garde...

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 15:14

 Le c@rnet de Canaille le Rouge

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes

 

 

Bureau d'embauche

Publié le 25 Juillet 2014

 

Entreprise leader dans sa branche

Surface internationale

Hautes tecchnologies

recrute

Bureau d'embauche

Où était passé le RAID ?

A-t-on déployé le GIGN?

Rapatrié de congé le GIPN?

Les a-t-on vu en planque devant le consulat général d'Israël pour arrêter les sergents, pardon colonels, recruteur?

Les "engagés" ont-ils été interpelé et envoyés aux Baumettes ?

Cazeneuve a-t-il, après les arrestations, été prérorer sur les plateaux des studios?

Parce que quand même, c'est officiel, avec papier à entête, et quelque soit la milice qui recrute la loi c'est la loi et c'est interdit par la loi. C'est puni de prison ferme et les étrangers compromis sont explusés. C'est le ministre de l'intérieur qui se prenant pour celui de la justice l'a rappelé il y a peu.

De plus comme cela se fait sous couvert d'une représentation diplamatique : qu'en dit Fabius ?

Et Valls ? C'est quand même lui le premier ministre. Mais à donner des gages au CRIF et à la LDJ comment va-t-il s'en sortir ?

 

 

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 16:44
Au Havre, samedi 26 juillet 2014, à 14h30

Plusieurs associations réclamant l'arrêt des bombardements sur Gaza se sont rassemblées le mardi 22 juillet 2014, à la Maison des syndicats du Havre. À l’issue de cette réunion, il a été décidé qu’une nouvelle manifestation aura lieu, le samedi 26 juillet 2014, au Havre, place de l’Hôtel de ville, à 14h30. 

À Rouen, vraisemblablement samedi 26 juillet 2014, à 17h

Les associations Intifida76, le parti NPA , le Parti de Gauche, le Parti Ensemble et le Parti Communiste, ont aussi décidé d’un nouveau rassemblement pour réclamer l'arrêt des bombardements et le respect du droit international par Israël : arrêt de la colonisation, arrêt du blocus de Gaza. Ils appellent à la manifestation le samedi 26 juillet 2014, à 17h, place Joffre Mutualité, à Rouen.

 

 

A PARIS aussi, le collectif pour une paix juste et durable appelle à manifester le samedi 26 juillet.

Manifestation samedi 26 juillet à 15h00 - Parcours à confirmer

Le bom­bar­dement intensif de Gaza depuis 16 jours, avec plus de 4349 raids aériens, a causé la mort de plus de 648 Pales­ti­niens, blessé plus de 4086 autres et détruit 2929 habi­ta­tions. Le bilan s’alourdit à chaque heure avec l’offensive ter­restre qui a com­mencé jeudi 17 juillet. Même le domicile du Chef de l’antenne consu­laire fran­çaise à Gaza a été bombardé.

 

Orga­ni­sa­tions membres du Col­lectif National pour une Paix Juste et Durable entre Israé­liens et Palestiniens, samedi 26 juillet 2014

 

Une nou­velle fois le pouvoir israélien déclenche un déluge de feu sur Gaza, au pré­texte de tirs de roquettes, mais avec pour objectif avoué de mettre fin au gou­ver­nement pales­tinien d’entente nationale, condition pourtant néces­saire à tout progrès vers une paix juste. Devant cette situation dra­ma­tique, les gou­ver­ne­ments occi­dentaux se can­tonnent une nou­velle fois à "dénoncer l’engrenage de la vio­lence" sans désigner le res­pon­sable de cette nou­velle tra­gédie, et appelant seulement le gou­ver­nement israélien à la "retenue". Le pré­sident François Hol­lande est même allé jusqu’à cau­tionner l’agression d’Israël contre la popu­lation de Gaza en déclarant, lors de son entretien télé­pho­nique avec Ben­jamin Neta­nyahou le 9 juillet dernier, qu’il appar­tenait au gou­ver­nement israélien de prendre toutes les mesures pour pro­téger la popu­lation face aux menaces"

L’Union euro­péenne dis­po­serait d’un moyen simple : la sus­pension de l’accord d’association avec Israël qui accorde des avan­tages éco­no­miques à ce pays. Cet accord est condi­tionné par le respect des droits humains, ce qui n’est pas le cas avec la colo­ni­sation et l’existence du mur qui sont illégaux selon le droit inter­na­tional.

Pour dénoncer cette pas­sivité cou­pable de nos gou­ver­nants, et obtenir des actions concrètes de la France auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité, des orga­ni­sa­tions membres du Col­lectif National pour une Paix Juste et Durable entre Pales­ti­niens et Israé­liens appellent tous les mili­tants à manifester

samedi 26 juillet à 15h00 - Parcours à confirmer

Pour l’arrêt immédiat des bom­bar­de­ments sur Gaza

Pour l’arrêt de l’agression israé­lienne en Cis­jor­danie et à Jéru­salem

Pour la levée du blocus, illégal et cri­minel, de Gaza

Pour des sanc­tions immé­diates contre Israël jusqu’au respect du droit inter­na­tional

Pour la libé­ration des pri­son­niers poli­tiques palestiniens

La cause pales­ti­nienne n’a rien à voir avec l’extrême droite et n’accepte aucun soutien de leur part

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 08:55

Lu sur le blog de l'UL-CGT de Dieppe

 

 

 

Une soixantaine de personnes étaient rassemblées mardi 22 juillet à 17h30 au Puits salé à Dieppe,  à l’appel de l’Union Locale CGT de la région dieppoise,  relayé par le Parti Communiste Français, le Parti Ouvrier Indépendant, Europe Ecologie Les Verts, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), ATTAC… pour soutenir le peuple palestinien qui subit depuis le 8 juillet les attaques des forces israéliennes sur Gaza.

 

La CGT a toujours milité pour la paix, et dans cette région cela passe nécessairement par :

-  l’arrêt immédiat des bombardements sur Gaza

-  la reconnaissance de l’état palestinien,

-  la levée de l’embargo,

-  l’arrêt de l’agression israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem

-  des sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international

-  le soutien au peuple palestinien et au gouvernement d’entente nationale.

 

La CGT exhorte le gouvernement français à intervenir pour obtenir des actions concrètes auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité de l’ONU, afin de porter ces exigences, qui sont le préalable à une paix juste et durable dans cette région.

 

La CGT apporte tout son soutien au peuple et aux travailleurs palestinien et reste vigilante à l’évolution de la situation dans cette zone.

 

L’Union Locale CGT de la région dieppoise, en fonction de l’évolution de la situation, appellera à de nouvelles actions, manifestations, rassemblements si la situation venait à perdurer.  

Partager cet article
Repost0
23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 13:15
La Russie face à un demi-million de réfugiés ukrainiens sur son sol

AFP   Publié le mercredi 23 juillet 2014 à 07h19 - Mis à jour le mercredi 23 juillet 2014 à 07h25


 


International

L'arrivée sur le territoire russe de plus d'un demi-million de réfugiés ukrainiens fuyant les combats dans l'Est de leur pays est devenu un problème criant pour les autorités russes.

"Depuis le 1er avril, plus de 515.000 personnes sont arrivées du Sud-est de l'Ukraine. Plus de 80% d'entre elles sont localisées dans les zones frontalières", expliquait mardi le chef du service russe de l'immigration (FMS) Konstantin Romodanovski.

L'accueil de ce flot continu de citoyens ukrainiens depuis le début des affrontements dans l'Est russophone de l'Ukraine représente un défi pour les autorités russes, qui cherchent à créer un centre de coordination au niveau fédéral pour décharger les régions de ce fardeau.

"Le flot de réfugiés ne s'est pas tari. Beaucoup veulent retourner chez eux une fois que le conflit sera terminé mais de plus en plus de familles viennent au complet, avec l'intention de rester en Russie", explique Ella Pamfilova, déléguée aux droits de l'Homme auprès du Kremlin.

Parmi ces réfugiés, près de 144.000 se sont tournés vers les services russes de l'immigration pour obtenir un statut spécial, dont 38.000 personnes demandant l'asile, selon les chiffres officiels révélés par le FMS au cours d'une réunion sur le sujet en présence du Premier ministre russe Dmitri Medvedev. "Nous n'excluons pas que la plupart d'entre eux puissent demander également la citoyenneté russe", affirme M. Romodanovski.

Pour faire face à cet afflux, les autorités russes ont ouvert 400 camps d'accueil temporaire, la plupart situés dans la région de Rostov-sur-le-Don (Sud), frontalière de l'Ukraine.

"Au total, le gouvernement a engagé 4 milliards 940 millions de roubles (105 millions d'euros) pour l'aide aux réfugiés", s'est félicité Dmitri Medvedev.

Pour désengorger les régions frontalières, les autorités ont également commencé à relocaliser les camps vers d'autres parties du territoire russe, notamment en Russie centrale, avec l'espoir d'y ancrer ces populations.

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents