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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 20:39

Comment évaluer la situation en Ukraine? par Petro Simonenko

Pyotr-Simonenko

 

06/08/2014

Le pays est au bord du gouffre. Et si l’Ukraine continue selon le vœu de l’Occident et des États-Unis sa trajectoire de transformation en état périphérique, servant les intérêts des sociétés transnationales, si elle continue sa trajectoire de guerre, où une guerre civile risque de se transformer en conflit entre Etats, nous allons nous retrouver face à une menace réelle de destruction de l’intégrité territoriale, la perte de l’indépendance.


Les oligarques qui ont pris le pouvoir après le coup d’Etat sur le Maidan en février, et leurs complices nationalistes, cherchant à justifier leurs crimes sanglants dans les régions d’Odessa, Marioupol, Donetsk et de Lougansk, prétendent assister aujourd’hui à la naissance d’une nouvelle nation unie.

C’est un mensonge flagrant. Lorsque un Ukrainien tue un autre Ukrainien, lorsque sont massacrés vieillards, femmes, enfants, lorsque les villages sont rasés, les fabriques et les usines, les écoles, les hôpitaux, les crèches, les infrastructures des grandes villes des régions de Donetsk et de Lougansk sont détruits, lorsque des centaines de milliers de citoyens de l’Ukraine à la recherche de paix laissent leurs maisons et deviennent des réfugiés, parler d’une nation unie est un blasphème!

Le régime national-fasciste mène une guerre de l’information, dont le but est de justifier les crimes contre son propre peuple par une lutte contre les séparatistes et les terroristes.

Pour l’amour de la vérité et dans l’espoir d’arrêter cette guerre fratricide, je tiens à réitérer que les protestations dans le Donbass ont commencé avec les exigences du maintien de la langue russe comme langue officielle, la nécessité de décentraliser le pouvoir et renforcer les pouvoirs des collectivités locales, la possibilité de référendums locaux. Les résidents des régions de Donetsk et de Lougansk sont opposés à la destruction des monuments et des obélisques aux héros de la Grande Guerre patriotique, contre la distorsion de l’histoire.

Ils n’ont pas voulu les entendre ni les écouter et ont déclaré la guerre à leur propre peuple.

On assiste à une chute extrêmement dangereuse de la production, à la montée de l’inflation, des prix et des tarifs, au gel des salaires des employés, à la réduction des coûts pour les programmes de soutien aux retraités, aux femmes, aux jeunes, à la lutte ouverte contre les dissidents et la censure violente dans les médias. La signature d’un accord désastreux d’association avec l’UE, d’un protocole esclavagiste avec le FMI, la perte du marché en Russie et la situation catastrophique avec le gaz (manque d’approvisionnement par la Russie) conduira inévitablement à une hausse du chômage, une baisse du niveau de vie et une montée de la tension sociale.

En 2014, comme en 2004-2005, est venu au pouvoir en Ukraine le même groupe d’oligarques, complètement dépendants et exécutant tous les ordres des USA et de l’Europe. Le danger de leur maintien au pouvoir est renforcé par le fait qu’ils ont pris pour complices l’organisation pro-fasciste "Svoboda" et d’autres courants nationalistes d’extrême-droite. L’arrivée au pouvoir des milliardaires, tant dans l’Administration présidentielle qu’à la direction des régions (à Donetsk – Tarouta, à Dnipropetrovsk – Kolomoysky), la création d’armées de mercenaires privés montrent la division réelle du territoire de l’Ukraine en principautés oligarchiques (féodales).

La guerre continue dans l’intérêt des États-Unis – à savoir le nettoyage des zones pour assurer l’extraction du gaz de schiste.

Cette guerre est une lutte des oligarques pour la redistribution des richesses, et ceux qui sont arrivés au pouvoir à Kiev s’efforcent par la guerre de détruire les fabriques et les usines dans la plus grande région économique de l’Ukraine, ce qui rend impossible pour les oligarques du Donbass d’augmenter leurs richesses. Et cela signifie des centaines de milliers de chômeurs.

Cette guerre – c’est la destruction physique des citoyens de l’Ukraine qui se sont permis de revendiquer le droit à la vérité de l’histoire, de parler leur langue, de demander l’utilisation de l’argent gagné pour le développement de leurs régions, et non pas pour nourrir les fonctionnaires de Kiev qui piochent dans le budget pour se remplir les poches.

Cette folie doit cesser!

 

Quelle est la cause et qui est le principal responsable de ce qui se passe?

Il est évident que ceux qui toutes ces années ont intimidé les citoyens ukrainiens par des mensonges sur le passé soviétique, sur les pages tragiques de notre histoire, ont fait cela pour détruire les principes de justice sociale, le système du pouvoir populaire, et pour pouvoir s’enrichir par la dure exploitation des autres, le chômage, la hausse des prix et des tarifs, le faible niveau des salaires et des pensions. La raison de ce qui se passe est dans le système politique, qui est le gardien des intérêts du capital et des oligarques. La raison est la privatisation illégale des biens publics, qui a conduit à une énorme stratification sociale entre une poignée de riches et les pauvres. La plupart en travaillant  s’appauvrissent, et plusieurs centaines de tyrans deviennent riches. Beaucoup de gens ne remarquent pas comment dans un flux dense d’événements tragiques sont relégués au second plan les problèmes clés et les maladies de notre société : la corruption, l’oligarchie, la profonde stratification sociale, la collusion entre les fonctionnaires et les criminels, le mépris pour les droits des personnes. Les conversations à ce sujet sont de plus en plus pour la forme. Les vraies solutions sont reportées pour "après", pour "après la victoire." Seulement une victoire sur qui?

Les participants aux Maidan et ceux qui l’ont utilisé à leurs propres fins font valoir qu’il s’agissait d’une révolte contre un régime criminel. Cependant, comment à la fin se fait-il que des citoyens ukrainiens tirent maintenant sur d’autres citoyens ukrainiens? Et ceux qui faisaient partie de ce régime se sentent bien dans les "nouvelles conditions"? Comment se fait-il que l’indignation face à l’indifférence des autorités à l’opinion publique a donné lieu au refus d’entendre nos concitoyens, qui ont une opinion différente? Et comment se fait-il que, dans le sillage d’un sentiment anti-oligarchique, à nouveau les oligarques se retrouvent au pouvoir? Pas moins cyniques ni cupides.

Comment se fait-il que les gens de l’Ukraine, qui ont apporté une grande contribution à la Grande Victoire du peuple soviétique sur le fascisme, aient porté au pouvoir un régime national fasciste? Le régime instauré après le coup d’état sur la Place de l’indépendance a provoqué une confrontation civile et la société a basculé dans la guerre civile. Bien que, en fait, les raisons d’un conflit au sein de la société n’existaient pas.


Dans leurs demandes, les travailleurs ukrainiens dans l’Est et l’Ouest, le Sud et le Nord, le Centre et les régions, sur les Maidan et anti-maidans exigeaient des solutions à des questions similaires : surmonter les inégalités sociales, assurer une répartition équitable de la richesse sociale, briser la toute-puissance des oligarques et mettre fin à la corruption. Les citoyens ukrainiens veulent améliorer l’efficience et la responsabilisation du gouvernement.

Mais tout cela a fini par des conflits internes, suivant la technologie du grand capital. Avec son aide, le mécontentement social de la société dans son ensemble a été détourné dans le canal de la haine mutuelle. Malheureusement, cette technique a marché. Et cela va fonctionner aussi longtemps que nous ignorerons l’intention criminelle des oligarques.


Est-il un espoir pour une résolution rapide du conflit?

Dans la logique imposée par le capital – aucun. En effet, dans les relations entre le pouvoir, qui protège les intérêts du capital, et les gens ordinaires, entre les nouveaux maîtres, qui sont devenus oligarques, et les travailleurs, rien n’a changé. La classe des propriétaires s’est rendu compte depuis longtemps qu’elle a besoin du pouvoir comme une garantie de la poursuite de son enrichissement, et les travailleurs persistent dans un état d’illusion que leurs exploiteurs propriétaires sont jour et nuit à réfléchir à la façon de faire le bien pour eux, et votent pour les oligarques, se condamnant  ainsi à la pauvreté.

Certains représentants de l’ancien régime oligarchique, après le coup d’Etat sur le Maidan, s’enfuirent, et l’opposition oligarchique arrivée au pouvoir a pris pour alliés les nationalistes – néo-fascistes, ainsi qu’une partie importante des partisans de M. Ianoukovitch, puis a continué à faire ce que faisaient leurs prédécesseurs au pouvoir. Le «népotisme», la corruption continuent de prospérer. Les fonctionnaires et les grandes entreprises volent même en temps de guerre. L’Ukraine traverse un stade d’oligarchisme militaire, lorsque les oligarques ne se cachent plus derrière des sbires, et occupent directement les hautes fonctions publiques. Et renforcent leur régime non seulement par des ressources administratives, et la violence directe, en s’appuyant sur les armées mercenaires privées.

Pour la première fois dans l’histoire de son indépendance, l’Ukraine a un président oligarque. Pour la première fois les oligarques ont formé des unités militaires, qui refusent d’obéir aux lois de l’Ukraine. Au sein de l’Ukraine se sont formées des "principautés" oligarchiques et les nouveaux magnats se battent pour leur contrôle par l’entremise du peuple ukrainien.

Et pour que ce fait ne saute pas aux yeux, on a vendu à la société ce conte sur l’intégration européenne sous forme d’une association avec l’UE, mais sans adhésion à l’UE, qui explique et excuse tout – et les mesures antisociales, et l’exploitation accrue, et le pillage du pays.

Les gens se laissent une fois de plus berner. Et c’est la raison principale pour les événements d’aujourd’hui, et encore plus – c’est la raison de la catastrophe nationale qui approche. Tant que la société ukrainienne ne se débarrassera pas de la bride oligarchique, le développement sera impossible. L’Ukraine sera constamment frappée par les échecs économiques, les crises politiques et les conflits civils.


à suivre : Comment évaluer la situation à l’Est?

Lien: http://www.kpu.ua/ru/78094/petr_symonenko_kak_otsenyt_sytuatsyju_v_ukrayne

 

Lu sur le blog de Danielle  Bleitrach "Histoire et société"

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 15:06

Convoi-russe-Ukraine.jpg

On ne sait encore en ce matin du 13 août (2014) ce qu'il adviendra du convoi de camions humanitaires que la Russie est en train d'envoyer vers l'Ukraine de l'Est ravagée par les combats. Mais il faut saluer sans attendre le coup de communication diplomatique que l'opération représente. Poutine apparaît définitivement comme un maître en ce domaine, face à l'agitation désordonnée de ses adversaires.


Le geste montre en effet plusieurs choses à l'ensemble du monde, sympathisant ou non de la Russie, y compris à l'opinion publique française malgré l'intoxication qu'exerce sur elle les médias:


- Des combats violents se déroulent dans le Donbass et alentours. L'artillerie ukrainienne bombarde sans hésiter les villes, faisant des milliers de morts civils et des centaines de milliers de sans-abris.


- Les occidentaux, parmi lesquels à notre honte il faut inclure la France, ferment les yeux sur ces massacres, alors qu'ils ne cessent depuis des mois de nous apitoyer sur les morts et les réfugiés de Gaza et d'Irak.


- Les mêmes occidentaux, Barack Obama le premier, suivi par François Hollande, ont décidé (outre des interventions militaires aériennes pour le premier) d'engager des actions humanitaires soit par voie de parachutage, soit au sol, pour la défense des victimes du djihad islamique.


- Personne ne critique, à juste titre, le principe de ces actions humanitaires. On ne critiquera pas davantage l'Occident s'il décide d'armer les kurdes ou autres résistants de l'intérieur de l'Irak. La Russie seule n'aurait pas le droit de protéger des populations russophones qui ont toujours été au coeur historique de sa civilisation.


- Pour essayer d'empêcher l'intervention de Poutine, c'est ce matin le concert des hypocrites: Barack Obama, réputé pour semer le chaos partout où il intervient, Barroso, un pied dans la compromission économique, l'autre dans l'atlantisme (les deux ne s'excluant pas), les Allemands qui n'ont jamais soulevé le petit doigt pour défendre personne, sauf leurs intérêts immédiats, Hollande qui déplore par ailleurs, à juste titre, de n'être pas soutenu par les Européens dans ses interventions militaires en Afrique.


Face à cette hypocrisie généralisée, et même si, en Ukraine comme ailleurs, l'humanitaire est un argument derrière lequel peuvent se cacher des interventions politiques et militaires plus directes, nous ne pouvons qu'applaudir cette intervention du convoi humanitaire de Poutine dans le grand jeu diplomatique.


Poutine se montre une nouvelle fois un meilleur tacticien, et sans doute aussi un meilleur stratège que ses adversaires. Nous ne nous en plaindrons pas, car avec lui il engage de fait les BRICS et l'OCS, dont les membres représentent la partie du monde qui demain comptera face à l'atlantisme. Il est dommage que l'Elysée et le Quai d'Orsay ne l'aient pas encore compris.

Jean-Paul Baquiast

 

source: blog médiapart

 

Dernière nouvelle ( selon Les Echos)

Selon le président de Finlande un accord sur l'aide humanitaire russe aurait été conclu. Et ce alors même que le convoi, toujours bloqué à la frontière a été inspecté par les gardes-frontière ukrainiens. 

Bloqué à la frontière depuis jeudi soir, le convoi humanitaire russe destiné à l'Ukraine pourrait bientôt entrer en Ukraine. Selon le président de Finlande, Sauli Niinistö, un accord sur l'aide humanitaire russe aurait été conclu entre Moscou, Kiev et la Croix-Rouge. L'implication de cette dernière a toujours été une demande des occidentaux qui craignaient que Moscou n'utilise ce convoi pour opérer dans le même temps une opération militaire...

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 16:47

Lu sur Faire vivre le PCF, repris sur le blog de José Fort.  Nous partageons ce qu'il dit de la question de la paix : " Il est temps de se poser, au-delà des différences et de nos divergences, la question de construire un rempart pour la paix.  Et pour la justice.  Tant il est vrai qu'il ne peut y avoir de paix sans justice".

 

 

Le monde au bord du gouffre, un sursaut s’impose 

Le monde au bord du gouffre, un sursaut s’impose
samedi 9 août 2014
par  José Fort

Rien ne va plus sur la planète. Plus du tout. Guerres, massacres, famines, épidémies, affrontements interethniques, immigrations sanglantes, ventes d’armes inégalées et autres calamités se multiplient dans un monde au bord du gouffre. L’ONU est figée, tétanisée, les institutions internationales comme le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, l’Organisation mondiale du commerce discréditées.

Le monde offre un spectacle de désolation. La recherche du profit à n’importe quel prix quitte à dévaster la planète, l’exploitation des richesses des plus pauvres, le maintien de peuples sous domination, une génération de dirigeants incapables de dépasser leurs calculs mesquins et de penser l’avenir, des menaces de plus en plus graves contre la paix avec en bout de course une possible folie nucléaire. Le temps est à l’orage. Il peut devenir cataclysme incontrôlable.

Regardez, écoutez. Massacres à Gaza, en Syrie, en Irak, au Congo ; affrontements sanglants au Mali, dans le Maghreb, en Birmanie, en Thaïlande ; intégristes de tous poils semant la terreur ; populations déplacées ; encouragements au surarmement. Désormais, la menace plane aussi sur l’Europe, l’Ukraine étant devenue la pièce avancée de l’Otan dans son projet d’étouffer la Russie. Une vieille ambition nazie et napoléonienne dont l’issue – la déroute – devrait faire réfléchir les stratèges qui ont toujours fait la guerre avec la peau des autres. La menace, cette fois, peut devenir nucléaire. Les Etats-Unis jouent les va-t’en guerre en lançant contre Moscou leurs supplétifs de l’Union européenne.

Le monde apparaît hors de contrôle. Devant un précipice. Affirmer que le pire est à craindre ne relève pas d’un alarmisme exagéré mais d’une éventualité à ne pas – à ne plus – écarter désormais.

Le monde apparaît hors de contrôle et il est urgent que les peuples s’investissent directement pour bloquer la course vers l’abîme.

La prétendue « communauté » internationale n’existant pas, le temps est venu de réorganiser le monde et les structures de concertation internationale en procédant, en premier lieu, au démantèlement des alliances militaires telle l’Otan, en remettant sur le chantier de nouveaux traités de désarmement et surtout en refondant l’Onu. L’Organisation des Nations Unies ne peut plus être verrouillée par cinq puissances dans un Conseil de sécurité décidant pour tous. Le monde a changé depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. L’Assemblée générale de l’ONU doit être le véritable lieu de décision, le Conseil de sécurité, élargi, chargé de l’exécution. Un organisme de mise en œuvre et de suivi doit être instauré afin d’en finir avec l’inaction et la politique du deux poids, deux mesures.

Il souffle un vent mauvais sur le monde. Les dirigeants occidentaux en sont responsables eux qui nous affirmaient que l’écroulement du bloc de l’Est ouvrait une nouvelle ère. Ils ont tout négligé pour asseoir leur domination avec une fringale sans égale. Pour eux, c’était Noël tous les jours. Ils ont tout saboté. Tout méprisé. Tout calculé à la petite semaine sans penser avenir un seul instant. Un désastre.

Il est temps de se poser, au delà des différences et de nos divergences, la question de construire un rempart pour la paix. Et pour la justice. Tant il est vrai qu’il ne peut y avoir de paix sans justice.

 

José Fort

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 16:44

evo-morales-palestine.jpg

Une revue de la presse internationale de ces derniers jours nous montre que l’Amérique latine est bien loin d’avoir la même opinion sur l’agression israélienne à Gaza que celle de nos gouvernements européens. André Crespin, d'Intal, a voulu confirmer ces informations en rencontrant René Fernandez, l’Ambassadeur de Bolivie à Bruxelles.

André Crespin
 
*****
Quelle est la position du gouvernement bolivien sur le conflit en cours à Gaza ?

René Fernández. La Bolivie a dénoncé sans ambages les actions disproportionnées et brutales d’Israël. L’armée israélienne a massacré des innocents, des enfants, des femmes, des personnes âgées. Elle a détruit des maisons et l’appareil productif du peuple palestinien.


L’État de Bolivie avait déjà rompu ses relations avec l’État d’Israël en 2009 lors d’une agression similaire. Cette fois-ci, la Bolivie a condamné l’attaque israélienne et a demandé qu’il y ait une enquête et qu’une plainte pour génocide soit déposée à la Cour Pénale Internationale. Par ailleurs, la Bolivie a déclaré l’État d’Israël comme étant terroriste et a imposé des restrictions à l’obtention de visa pour les citoyens israéliens désirant se rendre en Bolivie.


Il est remarquable de constater que la Bolivie est loin d’être isolée dans sa condamnation d’Israël. D’autres États latino-américains comme Cuba et le Venezuela l’ont aussi fait. D’autres encore, comme le Brésil, le Pérou, le Chili, l’Équateur et le Salvador, ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs pour consultation. Pourquoi existe-t-il un tel contraste entre les positions des gouvernements latino-américains et celles de leurs homologues européens qui sont loin de condamner les abus israéliens avec la même vigueur?

René Fernández. Comme vous l’avez dit, de nombreux pays latinos ont dénoncé ce qui a lieu aujourd’hui à Gaza. Les gouvernements du Venezuela et de l’Équateur l’ont fait. Le Nicaragua et le Salvador viennent de le faire.


Le sentiment partagé par les Boliviens est le suivant : on ne peut pas rester muet face à une telle agression qui se fait non seulement à l’encontre du peuple palestinien mais aussi de tous les peuples du monde. C’est un affront qu’un État se prétende de la sorte au-dessus du droit international. Nous croyons que les pays européens, avec cette position de soi-disant neutralité, ne sont rien d’autres que les complices des crimes israéliens. Et cette position des pays européens à l’égard d’Israël est la même depuis de nombreuses années. 


Qui plus est, la structure actuelle des Nations Unies ne permettra pas de résoudre ce conflit. Car celles-ci ne défendent et favorisent qu’une certaine classe de pays et sont au service de l’impérialisme américain et de ses alliés. Israël ne ferait pas ce qu’il fait aujourd’hui s’il ne disposait pas du soutien des Américains. Les États-Unis ne sont non seulement le premier allié d’Israël, mais ils sont aussi les principaux opposants à toute initiative internationale visant à freiner Israël. Et les pays européens jouent sans broncher le jeu des Américains.


En Belgique et dans d’autres pays d’Europe, la population n’est pas toujours en accord avec les déclarations de ses gouvernements. Intal, comme d’autres associations, est active en participant aux manifestations de protestation, mène campagne pour la mise en place d’un embargo militaire avec Israël et participe au mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanction). En est-il de même en Amérique latine ?

René Fernández. C’est une bonne question. Car il est intéressant de constater que, quand bien même les gouvernements européens n’ont pas clairement condamné l’attaque, et sont donc complices silencieux de ce qui se déroule en ce moment, on ne peut pas en dire autant de l’opinion publique européenne. Que du contraire, un nombre sans cesse croissant d’Européens est sidéré par une telle agression. D’un autre côté, cela montre aussi que les gouvernements latino-américains sont en accord avec leurs peuples. Ce sont des gouvernements des peuples. Ce qui n’est pas le cas en Europe, car ils gouvernent à l’encontre des intérêts des grandes majorités bien qu’ils nous prétendent le contraire !


En Bolivie, la dernière personne à avoir appelé à manifester pour nos frères Palestiniens, c’est le président Evo Morales lui-même. Les organisations sociales boliviennes, qui n’ont pas eu besoin d’attendre l’appel du président pour se mobiliser, sont en train d’organiser les manifestations à venir de solidarité avec le peuple palestinien.

 

source: solidaire (Quotidien internet du Parti du Travail de Belgique)

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 23:04
Lu sur le blog de l'UL-CGT de Dieppe

2014-hebron-orange.jpg

La CGT d'Orange est une nouvelle fois intervenue auprès de la direction d'Orange à propos du comportement de "Partner Communications Company". 

Il est avéré que "Partner Communications Company" qui travaille sous licence Orange participe directement aux activités de colonisation en Cisjordanie, dans les Territoires Occupés et sur les hauteurs du Golan puisque :
  • - Elle dispose de 176 antennes et relais sur des terres confisquées aux palestiniens par l’armée israélienne et les colons,
  • - Elle profite, avec les autres opérateurs israéliens, de l'interdiction faite par l'armée israélienne aux opérateurs palestiniens d'installer leurs antennes dans 60% de la Cisjordanie, limitant ainsi leur accès au marché local;
La CGT d'Orange à demandé qu’Orange mettre fin à ce partenariat honteux.

Lors des derniers bombardements massifs de Gaza, l’armée israélienne a utilisé les réseaux des opérateurs israéliens et palestiniens pour envoyer des SMS et coups de téléphone aux habitants de GAZA afin de les avertir des bombardements.

Cela pose deux problèmes majeurs:

  • > Celui du respect des données privées et
  • > Celui des frappes israéliennes contre les civils palestiniens dont de nombreux enfants.

De plus l’armée utilise l’argument de l’envoi de SMS pour s’exonérer des dégâts humains des frappes militaires.

Pour son syndicat CGT, Orange ne doit plus voir sa marque associée à une entreprise qui :
  • > Viole le droit international et les Conventions de Genève et qui ne respecte pas le droit commercial palestinien.
  • > Viole la vie privée des usagers palestiniens.
  • > Utilise l’envoi de SMS pour justifier ses frappes contre des civils.
Cette condamnation est valable pour tous les opérateurs de télécoms qui collaborent aux demandes de l’armée israélienne.

Rappelons que la CGT milite pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, a participé, et appelle, aux rassemblements multiples pour demander l'arrêt de l'agression militaire contre la population civile de Gaza.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 22:15

Le jeune membre du Fatha tué à Gaza était membre du Parti du peuple palestinien. 

Un jeune cadre du Parti communiste palestinien, Imad Asfour, tué lors de l'offensive criminelle israélienne à Gaza

Imad-Assfour.JPG


 

Communiqué du Parti communiste d’Israël

 

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Le Parti communiste d’Israël (PCI) et le Front démocratique pour la paix et l'égalité (Hadash) expriment leur profonde stupeur, leur douleur et leur rage par rapport au meurtre de sang-froid du camarade du Parti du peuple palestinien (PPP) Imad Asfour, victime de l'offensive militaire criminelle israélienne dans la bande de Gaza.  

 

Notre camarade et ami Asfour était vice-président de la Commission de contrôle et responsable au développement de l'organisation de jeunesse, il était une figure importante du PPP.

 

Juste deux jours avant le meurtre d'Imad, son père avait été également tué par une attaque israélienne.

Comme nous le savons, dans les trois dernières semaines, il y a eu plus d'un millier de morts palestiniens dans la bande de Gaza!

 

Il faut mettre un terme à cela !

 

Le PCI et le Hadash transmettent leurs condoléances au PPP et à la famille d'Asfour, à ses proches et ses amis, et réaffirment leur condamnation ferme et sans équivoque des crimes de guerre israéliens et des massacres de masse dans la bande de Gaza.

 

Que le souvenir d'Asfour soit éternel !

 

Que l'âme d'Asfour repose en paix !

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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 12:37

Cet article est une analyse de la politique extérieure des Etats-Unis lu sur le site de Liberté-Algérie.  A lire pour comprendre les intérêts géostratégiques de l'Empire et connaître les redéploiements auxquels on peut s'attendre en ce domaine.  Même si l'auteur semble approuver les interventions de la France en Afrique au nom de la souveraineté de celle-ci.

 

L’importance de l’Afrique dans la nouvelle stratégie des Etats-Unis d’Amérique

Par : Arslan Chikhaoui(*)

dans Liberté 

 

Depuis la chute du mur de Berlin et la disparition du bloc Est, au début des années 1990, les États-Unis d’Amérique se trouvent à un moment de leur histoire où ils ont le pouvoir de choisir leur implication dans le système mondial. Le meilleur choix est de centrer leur politique de sécurité sur un axe Nord-Sud et de créer une zone américaine de coopération, incluant l’Amérique latine, la Sibérie, l’Océanie et une partie de l’Afrique.

 

Aujourd’hui, la sécurité nationale n’est plus pensée en termes stricts de calcul militaire. La prérogative d’une puissance influente est de pouvoir gérer son environnement externe. Les sources de la force et de l’influence américaine sont au nombre de quatre. Il s’agit de la puissance militaire, de l’influence diplomatico-culturelle, de l’indépendance relative en ressources naturelles et de la compétitivité dans le commerce international. En ce qui concerne les deux premières sources, les États-Unis d’Amérique continueront à montrer leur volonté d’utiliser leur force militaire, ce qui consolidera l’influence diplomatique (jeux d’équilibre relatif entre Soft et Hard Power). Par exemple, la décision de recourir, par deux fois, à la force contre l’Irak, a permis de renforcer l’influence américaine dans le monde plus qu’aucune autre décision récente de sa politique étrangère. Le Conseil de sécurité des Nations unies devient le vecteur, par excellence, pour le leadership américain. Les deux dernières sources, quant à elles, visent la reconquête par la stratégie du “circumscribed engagement - engagement circonscrit”. Partant de ces principes fondamentaux, les États-Unis d’Amérique devraient concentrer leurs activités de politique étrangère et leurs entreprises économiques et commerciales dans une “zone de coopération” définie par deux sous-ensembles : le “bloc hémisphère occidental” et l’“aire d’intérêt spécial”. Le premier correspond à l’ensemble du continent américain et le second à l’Afrique. Le “bloc hémisphère occidental” constituerait un contrepoids commercial face à l’Europe et au Japon par l’encouragement du libre-échange et en augmentant l’approvisionnement des États-Unis d’Amérique en minerais stratégiques à partir de l’Amérique latine, tels que le pétrole, le gaz naturel, le manganèse, l’étain, le cuivre, le fer et la bauxite. Cette stratégie économique a été adoptée par le président George Bush dans le cadre de l’“Enterprise for the Americas” qui avait pour but de réduire la dette des pays sud-américains, de créer un fonds d’investissement et d’instaurer une zone de libre-échange. Bill Clinton a poursuivi cette démarche par la signature de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) et le président Obama n’a fait que consolider cette voie. L’“aire d’intérêt spécial” considérée comme proche du bloc, est choisie pour ses ressources naturelles et sa complémentarité sur le plan économique. Dans la vision stratégique américaine, le “bloc hémisphère occidental” pourrait présenter à l’Afrique une alternative au partenariat traditionnel de l’Europe. Comme l’Amérique, par sa population, possède de nombreux liens avec l’Afrique, elle entend les valoriser et approcher l’Afrique autrement que pendant la guerre froide ; la société civile jouant un rôle primordial à cet égard. C’est pour cela qu’une nouvelle attitude américaine envers l’Afrique est observée depuis peu. Le sommet USA - Afrique, qui se tient présentement à Washington, rentre dans cette perspective. L’intérêt des États-Unis d’Amérique pour l’Afrique pourrait augmenter au fur et à mesure que l’Europe abandonne sa “chasse gardée”. Aujourd’hui, seule la France continue à mener des actions de souveraineté, mais pour combien de temps encore ?

Il y a lieu de considérer que dans la nouvelle stratégie géoéconomique américaine, l’Europe et le Japon ne sont pas des alliés, mais des rivaux, et la Chine un concurrent au sens le plus large du terme. L’importance de l’Afrique pour la stratégie de sécurité des États-Unis d’Amérique, que souligne un lobby longtemps conduit par le colonel Kent Butts de l’US Army War College, repose sur le fait que c’est l’alternative à l’Arabie saoudite qui pourrait se révéler moins propice à abriter les pré-positionnements du Central Command. Sur le plan de l’approvisionnement pétrolier, le rôle de l’Afrique pourrait s’accroître au détriment du golfe Persique, vu la vulnérabilité de cette zone, notamment depuis l’avènement des “révoltes arabes”. S’agissant de l’approvisionnement en minerais (cobalt, chrome, platine, manganèse, strontium), l’Afrique reste la clé. C’est, notamment, cette raison qui conduit les États-Unis d’Amérique à accélérer la mise en place d’accords de libre-échange avec l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne. Selon les stratèges américains, les priorités géostratégiques en Afrique sont d’abord de s’assurer une possibilité de projeter leur puissance dans tous les coins de la planète, et, de ce fait, disposer de bases militaires. Comme les Etats-Unis d’Amérique dépendent de la liberté et de l’ouverture des voies maritimes ainsi que d’une puissante flotte de haute mer pour leur approvisionnement en matières premières et leur vitalité économique, ils seront toujours concernés par l’accès aux ports et le passage des détroits.

Par conséquent, l’attention sera concentrée sur les quelques pays africains sous le couvert d’une coopération globale “win-win” et dont le poids se fait ressentir en matière de production de pétrole, de gaz et de minerais, de lignes de communication maritime et de prolifération d’équipements militaires. Il s’agit dans ce cas notamment de l’Afrique du Sud, du Kenya, du Zaïre, du Zimbabwe, du Nigeria, de l’éthiopie, de la Libye, du Maroc et de l’Algérie. a. c.

 

(*) Membre du Conseil Consultatif du World Economic Forum Membre du Defense & Security Forum de Londres Membre du NESA-NDU Center for Strategic Studies de Washington

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 23:00
Le FBI a poussé des musulmans à commettre des attentats selon Human Rights Watch

Par LEXPRESS.fr

Selon l'organisation Human Rights Watch, le FBI a "poussé et parfois même payé", des musulmans américains pour les inciter à commettre des attentats. 

  Le FBI a poussé des musulmans à commettre des attentats selon Human Rights Watch

 

Des membres de l'équipe d'intervention SWAT du Federal Bureau of Investigation (FBI) lors d'un entrainement antiterroriste. Photo d'illustration.

 

AFP/Brendan SMIALOWSKI

"Opérations de contre-terrorisme abusives". Le FBI a "encouragé, poussé et parfois même payé" des musulmans américains pour les inciter à commettre des attentats, au cours d'opérations de filature clandestines montées de toutes pièces après le 11 septembre, conclut un rapport de l'ONG internationale Human Rights Watch (lien en anglais). Le but: gonfler le nombre d'arrestations, prétendre ainsi protéger les Américains et justifier les lois antiterroristes. Selon HWR, "la théorie du FBI est que ces individus sont des terroristes en puissance et que s'il ne les avait pas poussé à commettre des actes terroristes, Al-Qaeda l'aurait fait". 


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Dans nombre des plus de 500 affaires de terrorisme conduites par les tribunaux américains depuis le 11 septembre 2001, "le ministère américain de la Justice et le FBI ont ciblé des musulmans américains dans des opérations clandestines de contre-terrorisme abusives, fondées sur l'appartenance religieuse et ethnique", dénonce ce rapport de 214 pages -intitulé "Illusion de justice"- étayé de nombreux exemples (voir aussi à la fin de cet article). 

"Des individus respectueux de la loi" transformés en terroristes par le FBI?

L'organisation aidée de l'Institut des droits de l'homme de l'Ecole de droit de l'Université de Columbia a en particulier étudié 27 affaires, de l'enquête au procès, en passant par l'inculpation et les conditions de détention, et interviewé 215 personnes, qu'il s'agisse des inculpés ou condamnés eux-mêmes ou de leurs proches, d'avocats, juges ou procureurs. 

"Dans certains cas, le FBI pourrait avoir créé des terroristes chez des individus respectueux de la loi en leur suggérant l'idée de commettre un acte terroriste", résume un communiqué, estimant que la moitié des condamnations résultent de coups montés ou guet-apens. Dans 30% des cas, l'agent infiltré a joué un rôle actif dans la tentative d'attentat. 

 
Le gouvernement prétendait ainsi assurer la sécurité des Américains

"On a dit aux Américains que leur gouvernement assurait leur sécurité en empêchant et en punissant le terrorisme à l'intérieur des Etats-Unis", a déclaré Andrea Prasow, l'un des auteurs du rapport. "Mais regardez de plus près et vous réaliserez que nombre de ces personnes n'auraient jamais commis de crime si les forces de l'ordre ne les avaient pas encouragés, poussés, et parfois même payés pour commettre des actes terroristes". 

L'étude cite notamment les quatre de Newburgh, accusés d'avoir planifié des attentats contre des synagogues et une base militaire américaine, alors que le gouvernement avait, selon un juge, "fourni l'idée du crime, les moyens, et dégagé la voie" et transformé en "terroristes" des hommes "dont la bouffonnerie était shakespearienne". 

"Le FBI a aussi souvent ciblé des personnes vulnérables, souffrant de troubles mentaux et intellectuels", selon Human Rights Watch. Le rapport cite également le cas de Rezwan Ferdaus, condamné à 17 ans de prison à l'âge de 27 ans pour avoir voulu attaquer le Pentagone et le Congrès avec des mini-drones bourrés d'explosifs. Un agent du FBI avait dit de Ferdaus qu'il avait "de toute évidence" des problèmes mentaux, mais le plan avait été entièrement conçu avec le policier infiltré. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/le-fbi-a-pousse-des-musulmans-a-commettre-des-attentats-selon-human-rights-watch_1560930.html#KbQGDXWTa5sIqjgb.99
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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 15:04

OTAN-membres

 

Pas de vacances, mais un super travail d’été à l’OTAN. On prépare le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui, les 4 et 5 septembre à Newport au Pays de Galles, fixera les lignes de l’ « adaptation stratégique » en fonction anti-russe. Comme l’a déjà annoncé le général étasunien Philip Breedlove, Commandant suprême allié en Europe, cela « coûtera de l’argent, du temps et des efforts ». Les travaux ont déjà commencé.

 

 

En Ukraine, pendant que l’OTAN intensifie l’entraînement des forces armées de Kiev, financées par Washington avec 33 millions de dollars, on est en train de réactiver trois aéroports militaires dans la région méridionale, utilisables par les chasseurs bombardiers de l’Alliance. En Pologne vient à peine de se tenir une manoeuvre de parachutistes étasuniens, polonais et estoniens, largués par des C-130J arrivés à la base allemande de Ramstein. En Hongrie, Roumanie, Bulgarie et Lituanie sont en cours diverses opérations militaires OTAN, avec des avions radar AWACs, chasseurs F-16 et navires de guerre en Mer Noire. En Géorgie, où s’est rendue une délégation de l’Assemblée parlementaire OTAN pour accélérer son entrée dans l’Alliance, les troupes revenues d’Afghanistan sont re-entraînées par des instructeurs étasuniens pour opérer dans le Caucase. En Azerbaïdjan, Tadjikistan et Arménie sont entraînées des forces choisies pour opérer sous commandement OTAN, dont le quartier général accueille déjà des officiers de ces pays. En Afghanistan l’OTAN est en train de reconvertir la guerre, en la transformant en une série d’ « opérations couvertes ». L’ « Organisation du Traité Nord-Atlantique », après s’être étendue à l’Europe orientale (jusqu’à l’intérieur de l’ex URSS) et à l’Asie centrale, pointe maintenant sur d’autres régions.

 

Au Moyen-Orient l’OTAN, sans apparaître officiellement, conduit à travers des forces infiltrées une opération militaire couverte contre la Syrie et se prépare à d’autres opérations, comme le montre le déplacement à Izmir (Turquie) du Landcom, le commandement de toutes les forces terrestres de l’Alliance.

 

En Afrique, après avoir démoli la Libye en 2011 par la guerre, l’OTAN a stipulé en mai dernier à Addis Abeba un accord qui potentialise l’assistance militaire fournie à l’Union africaine, notamment pour la formation et l’entraînement des brigades de l’African Standby Force, à qui elle fournit aussi « planification et transport aéronaval ». Elle a de ce fait une voix déterminante sur les décisions concernant où et comment les employer. Un autre de ses instruments est l’opération « anti-piraterie » Ocean Shield dans les eaux de l’Océan Indien et du Golfe d’Aden stratégiquement importants. A l’opération, conduite de concert avec le Commandement Africa des Etats-Unis, participent des navires de guerre italiens y compris avec la mission d’établir des relations avec les forces armées des pays riverains : dans ce but le contre-torpilleur lance-missiles Mimbelli a fait escale à Dar Es Salam en Tanzanie du 13 au 17 juillet.

 

En Amérique latine, l’OTAN a stipulé en 2013 un « Accord sur la sécurité » avec la Colombie qui, déjà engagée dans des programmes militaires de l’Alliance, peut en devenir rapidement un partenaire. Dans ce cadre le Commandement méridional USA effectue actuellement en Colombie une manœuvre de forces spéciales sud et nord-américaines, avec la participation de 700 commandos.

 

Dans le Pacifique est en cours la Rimpac 2014, la plus grande manoeuvre maritime du monde, en fonction anti-Chine et anti-Russie : y participent, sous commandement USA,

 

25 000 militaires de 22 pays avec 55 navires et 200 avions de guerre. L’OTAN est présente avec les marines des USA, Canada, Grande-Bretagne, France, Hollande et Norvège, et avec l’Italie, l’Allemagne et le Danemark comme observateurs.

 

L’ « Organisation du Traité Nord-Atlantique » s’est étendue au Pacifique.

Manlio Dinucci

Edition de mardi 29 juillet 2014 de il manifesto

(Lien introuvable ce matin, 29 juillet)

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

LU SUR MONDIALISATION.CA

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 14:28

Action Communiste soutient la campagne Boycott Désinvestissement Sanction.  Nous publions ce jour quelques-uns des produits élaborés dans des colonies israéliennes et portant illégalement la mention " Made in Israël" ou "Produit en Israël". Nous avons relevé ces informations sur le site de BDS France

 


 

​​ Les produits les plus fréquemment vendus en France :

  • Sodas­tream : le gazéi­fi­cateur fabriqué aujourd’hui à Mischor Adumim colonie située à l’est de Jéru­salem .…com­mer­cialisé dans un grand nombre de grandes sur¬faces - Auchan, Carrefour…Darty…Pour en savoir plus sur Sodastream
  • Ahava : les pro­duits de beauté fabriqués avec des boues de la Mer Morte, dans la colonie de Mitzpe Shalem, en Cis­jor­danie occupée Pour en savoir plus sur Ahava
  • Fruits et légumes : il s’agit des pro­duits issus pour une part consé­quente de colonies israé­liennes en Cis­jor­danie, de la vallée du Jourdain en par­ti­culier. en cours de mise à jour

    Les principales entreprises israéliennes à boycotter en France sont :
  • les fruits et légumes MEHADRIN (dont JAFFA, CARMEL, TOP, KEDEM...). Voir notre rubrique spéciale
  • les dattes israéliennes (attention aux usurpations de provenance). Voir notre rubrique spéciale
  • les lingettes israéliennes
  • les articles ménagers et de jardinage en plastique KETER
  • les médicaments génériques TEVA
  • l'épilateur EPILADY
  • NETAFIM et ELGO, produits d'arrosage
  • ...et tous les produits identifés en provenance d'Israël (dont les codes barres commençant par 729)
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