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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 09:04

21 avril 2015

Trois journalistes ont été tués en Ukraine en un jour ! Quatre assassinats politiques sur deux journées ! Où sont les activistes des droits de l'homme ? Où sont les allocutions de Merkel, Obama, Cameron, etc ? Où est le tumulte des médias occidentaux ?


 

KIEV 15 Avril

Oleg Kalashnikov, l’ancien député parlementaire du Parti des Régions, a été tué a Kiev, comme le service de presse du Ministère de L’Interieur Ukrainien l’a confirmé ce mercredi.

Il avait appelé à de larges commémorations du 70ème anniversaire de la victoire dans la Grande Guerre Patriotique. Kalashnikov était connu pour ses positions anti-Maidan. Il organisait également des rassemblements contre les autorités en Ukraine.

KIEV 16 Avril

Un journaliste Ukrainien bien connu, Sergey Sukhobok, a été tué a Kiev. Sukhobok, un natif du Donbass, en Ukraine de L’Est, région en guerre, avait travaillé comme journaliste depuis 1998. Il était auparavant un analyste de l’hebdomadaire Delovoy Donbass (Finance Donbass). Il avait récemment travaillé en tant que journaliste freelance. L’Ukrainskiye Novosti (Nouvelles Ukrainiennes), révèle que Kalashnikov avait reçu des menaces de mort peu de temps avant d’être tué.

KIEV 16 Avril

Olga Moroz, la rédactrice en chef du journal local, a été tuée en Ukraine. Son corps a été trouve avec des traces d’une mort violente.

KIEV 16 Avril

Un journaliste renommée, Oles Buzina, a été tué ce jeudi à Kiev, la capitale du pays. Dans sa dernière interview accordé à Radio Vesti, il avait accusé les autorités nationales d’avoir abandonné de façon inconditionnelle les intérêts de L’Ukraine.

“Les formations politiques qui ont pris le pouvoir en Ukraine comme la conséquence d’un coup d’État ont choisi une voie strictement pro-Occidentale", avait affirmé Buzina.

’Naturellement, tous nos liens de coopération avec la Russie dans la construction navale, l’aviation et la construction industrielle, furent instantanément démantelés. Aujourd’hui le pays est en proie au chômage et beaucoup de gens n’ont plus d’argent. Toutes les promesses de Maidan se sont avérées être de la pure fiction. Cette partie de l’élite ukrainienne qui s’appelle pro-occidentale abandonne tout simplement les intérêts nationaux de L’Ukraine”.

Buzina, un journaliste reconnu, écrivain et présentateur TV, a été tué par balle près de sa maison a Kiev depuis une Ford Focus bleu foncé avec des plaques d’immatriculation étrangères. Il était l’auteur de deux ouvrages, incluant “Taras Shevchenko le Vampire” et “L’union de la Charrue et du Trident”. Buzina était le rédacteur en chef du journal Segodnya mais avait quitté son poste au mois de mars dernier en raison de la censure.

Source : http://euro-dreams.blogspot.ru/2015...

Illustration : Baf.f

Traduction : Collectif Investig’Action

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21 avril 2015 2 21 /04 /avril /2015 23:15
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21 avril 2015 2 21 /04 /avril /2015 07:00

LA LAÏCITÉ, REMPART CONTRE LES GUERRES, ARME PACIFIQUE DE LA RÉPUBLIQUE
 

Par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP) - reçu par courrier -
 
Le 20 avril 2015
 
La laïcité est menacée en France. Comme le prouvent des événements récents ils soulèvent de nombreuses questions en lien avec le principe de la laïcité. Or, plutôt que d’offrir une définition concrète et pragmatique de ce principe, les médias et beaucoup d’acteurs sèment une belle confusion entre les tenants d’une laïcité à redéfinir, les prêtres d’une laïcité à proscrire et ceux, malheureusement de plus en plus rares, qui estiment que la laïcité, telle qu’elle est pratiquée en France, suffit à remplir ses objectifs. Des spécialistes comme Régis Debray, Catherine Kintzler et Henri Pena Ruiz notamment offrent pourtant matière à une bonne compréhension d’un principe dont la radicalité est une caractéristique propre à sa traduction dans la loi française. Nous nous attarderons sur une approche éclairante décrite par Henri Pena Ruiz dans son ouvrage « Dieu et Marianne » (Édition Presses universitaires de France 2012) et qui s’appuie sur deux termes grecs qui se conjuguent et se complètent parfaitement pour mieux comprendre la laïcité. Alors que laos, terme originel du mot laïc, désigne le peuple dans sa globalité, le terme demos introduit une notion politique qui identifie un peuple formé par un consensus. On comprend ainsi mieux le sens de la laïcité dans une acception qui désigne toute la population sans exception. C’est la condition première pour construire une démocratie digne de ce nom. La laïcité précède nécessairement la démocratie en ce qu’elle se distingue entre un peuple entier à travers l’intégration de chaque individu, quel qu’il soit, et un peuple construit à travers la démocratie. Contrairement au principe de la laïcité qui ne conçoit aucune distinction entre les individus, la démocratie autorise une concurrence des pouvoirs – laïcs cependant – dont l’exercice est régulé par son processus électoral. Sans les fondements laïcs, c’est-à-dire sans la garantie que des pouvoirs religieux quelconques ne puissent s’immiscer dans le processus démocratique, la démocratie n’existe pas, car une démocratie vivante et crédible ne peut se satisfaire d’un pouvoir religieux préemptif pour se réaliser. Cette conséquence appuie l’impérieuse nécessité d’intégrer tous les citoyens formant nation, excluant de fait toute distinction qui pourrait les séparer. En ce sens, la religion n’a pas sa place dans les affaires politiques, car elle divise plus qu’elle ne rassemble.
 
Pour le Parti socialiste, le MRAP, SOS racisme, certaines composantes du Front de gauche comme le PCF et Ensemble, les principes de laïcité n’ont apparemment plus aucune signification. Ces organisations sont à fuir, elles préparent une catastrophe politique.

(…)

 

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 22:45

Publié par Michel El Diablo

La LIBERTÉ DE LA PRESSE un mythe ?

Récemment la tragédie de « Charlie hebdo » a déclenché une multitude de déclarations de journalistes sur leur liberté de parole et d’analyse. Sont-ils aussi libres et indépendant qu’ils le prétendent ? L’ensemble de la presse française (quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, écrite, radios et TV) est entre les mains de 27 groupes capitalistes français et étrangers, l’audio télévision publique est entre les mains de l’Etat. Il faut bien faire un constat. Sur toutes les questions économiques et sociales, sur toutes les analyses de la situation internationale, sur les causes et les origines de la crise qui frappe les peuples, sur les moyens d’y mettre fin, toute la presse écrite ou parlée donne les mêmes explications.

Les attentats que nous avons vécus ont déclenché un raz de marée journalistique jouant sur l’émotion et la compassion vis-à-vis des victimes mais rien sur les raisons profondes de ces violences.

Pendant des jours, pour l’ensemble des médias, l’information fut uniquement portée sur un triangle local: siège de « Charlie hebdo », Dammartin, Porte de Vincennes. Pendant ce temps la SNCF annonce 1100 suppressions d’emplois. Silence, personne n’en saura rien. De même le saccage de la ville de Baga au nord du Nigéria et le massacre de ses 2000 habitants mené par un groupe terroriste ne suscitera aucun écho médiatique, aucune réaction des officiels français. Une vie en France vaut- elle plus qu’une vie africaine ? Seule comptait la position officielle : « la France est attaquée, c’est une nouvelle guerre, il faut l’union nationale pour sauver la patrie en danger ».

Le 12 janvier 2015, rendant compte de la manifestation de la veille au journal de « France 2 » à 13 heures la journaliste Nathalie Saint Cricq déclare « Il faut repérer et traiter ceux qui ne sont pas Charlie ». Un véritable appel à la délation qui en rappelle d’autres. Ainsi tous ceux qui ont refusé de défiler derrière Sarkozy et Hollande responsables des interventions militaires de la France, ceux qui refusent de défiler derrière B. Netanyahou dirigeant d’un pays qui occupe les territoires palestiniens depuis 1967 en dépit des décisions de l’ONU doivent être repérés et traités. C’est une conception bien particulière de la liberté d’opinion que cette journaliste exprime là. Celle de la dictature du capital qui ne supporte qu’une seule liberté : la sienne.

Dans cette affaire la presse française est restée fidèle à son histoire. Celle de la défense des intérêts de la classe dominante dont elle est le porte-voix au détriment de la recherche de la réalité.

[...]

Lire la suite sur http://www.sitecommunistes.org/

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 22:12
Selon les sondages : plus le gouvernement PS est impopulaire, plus les Français le plébiscite...

Indépendance des Chercheurs

 

Manuel Valls,

l'IFOP

et les sondages
Racks of German and international newspapers

 

Quelle crédibilité peut-on accorder aux sondages qui circulent en ce moment ? S'agissant des dernières élections départementales, leurs prédictions concernant le Front National ont été largement infirmées par les résultats. Doit-on s'en étonner ? D'emblée, quelle est la définition d'un « échantillon représentatif » de la population, et comment est-il choisi dans la pratique ?

Belgium, Brussels, international newspapers on news stand, close-up : Photo

Combien de citoyens ont refusé de participer au sondage avant que cet « échantillon représentatif » ait pu être réuni ? Quel a été exactement le contenu des entretiens téléphoniques, que l'on résume à des cases cochées ?

En réalité, les sources de biais potentielles dans un sondage sont très nombreuses. Ce qui n'empêche pas des médias de monter en épingle certains sondages dans des moments « stratégiques ».

Tel fut le cas à propos des résultats annoncés à tort pour le Front National, et c'est le cas actuellement avec un sondage IFOP publié par le Journal du Dimanche avec le titre « Les Français d'accord pour garder Manuel Valls ».

Newsstand on a street, Paris, France

Le titre même a de quoi surprendre, vu le résultat des élections départementales, la lourde défaite du Parti Socialiste, les divergences apparues au sein même de la « gauche » et du PS, le taux d'abstention, le peu de crédit accordé par les électeurs aux appels de Manuel Valls à la mobilisation électorale contre le « danger FN »...

Malgré les questions évidentes que l'on peut se poser à son sujet, le sondage IFOP est repris par de nombreux médias : « 60% des Français veulent garder Manuel Valls » (TF1), « Les Français estiment que Manuel Valls ne doit pas changer de cap » (Le Monde), « Réformes: les Français veulent que Manuel Valls reste et garde le cap » (L'Express), « Réformes : les Français veulent garder le cap (et Manuel Valls) » (Le Point), « Valls invité à garder le cap plutôt qu'à rassembler la gauche » (Boursier.com), « Valls invité à garder le cap (sondage) » (Le Figaro), « Manuel Valls : les Français ne veulent pas changer de premier ministre » (RTL), « Les Français veulent garder Manuel Valls comme Premier ministre » (France TV Info), « 60% des Français ne veulent pas changer de cap économique, Valls conforté en tant que Premier ministre » (vidéo TF1), « Pour les Français, Manuel Valls ne doit pas changer de cap » (Europe 1), « Gouvernement: 62% des Français veulent garder Valls et 49% un remaniement, selon un sondage » (France Soir), « Réformes : les Français veulent que le gouvernement maintienne le rythme » (Atlantico), etc... Le 6 avril, se référant toujours au sondage IFOP, France Info va jusqu'àécrire « Plébiscite de Manuel Valls : quel cap économique ? ».

 

De la débâcle électorale au prétendu « plébiscite », donc...

Pourtant, les derniers sondages accordent en même temps à François Hollande et Manuel Valls de faibles côtes de popularité.

Quel sondage croire, et quel article des médias ?

 

Vendredi dernier, Europe 1 écrivait même « La mauvaise semaine de Manuel Valls », avec un sous-titre qui commençait par « A OUBLIER - Déroute aux départementales, popularité en berne... ».

Jeudi, Boursier.com soulignait « Sondages : nouvelle baisse des cotes de popularité de Valls et Hollande », et Le Parisien « Nouvelle baisse des cotes de confiance de Hollande et Valls (TNS-Sofres) ». Des sondages analogues avaient été diffusés entre les deux tours des élections départementales et repris par les médias.

 

Les sondages passent donc allègrement d'un clair désaveu de François Hollande et Manuel Valls à un soutien ouvert à leur politique rejetée par les électeurs. Le 6 avril encore, avec le titre devenu récurrent « Manuel Valls invité à garder le cap »La Dépêche commente à son tour « Après la claque des départementales, l'exécutif, et notamment le Premier ministre, a quelques motifs de satisfaction à la lecture d'un sondage de l'IFOP publié hier ».

Mais justement, que penser d'une telle « logique » ?

[la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2015/04/06/manuel-valls-l-ifop-et-les-sondages-50795.html ]
  

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 20:08
censure gros plan

« Si j’avais accès aux médias mainstream, je commencerais peut-être à me demander si je fais quelque chose de mal. Est-ce que j’appuie le pouvoir en place au point où ses représentants sont prêts à me laisser avoir accès aux médias? Je commencerais à douter de ce que je fais. » Noam Chomsky, 1995

Récemment, le magazine français L’Express a publié un « article » intitulé Conspirations, rumeurs, parodies: l’annuaire des sites “d’infaux”. Il s’agit d’une sorte de liste noire sur laquelle on a pris soin de mélanger des médias indépendants faisant un travail sérieux sur l’actualité mondiale avec des sites strictement parodiques et d’autres portant, entre autres, sur les ovnis et les extra-terrestres. Tactique usée, l’amalgame entre l’ufologie et le journalisme indépendant constitue le dernier refuge d’une élite médiatique désespérée et sans arguments pour contrer ses critiques.

Le site Mondialisation.ca, se trouve sur cette liste dans la catégorie des « sites présentés comme sérieux » en compagnie d’autres sites axés sur la géopolitique, comme celui du journaliste belge Michel Collon Investig’action, Ilfattoquotidiano et… extraterrestre-ovni.blogspot.ca. Constatez par vous même l’absence totale de liens entre ce site d’ufologie et les trois autres traitant de l’actualité mondiale et très critiques des guerres de l’OTAN. Il est évident que le but de cet exercice de L’Express est de discréditer les sites qui critiquent la politique étrangère occidentale, les interventions militaires menées par les États-Unis et l’OTAN, ainsi que la désinformation et la propagande de guerre des médias dominants occidentaux qui les appuient, incluant celle de L’Express.

L’obsession médiatique pour les sites soi-disant conspirationnistes est en voie de devenir légendaire. Depuis qu’internet a démocratisé l’information, les médias mainstream n’ont plus le contrôle absolu du message et leur désinformation, particulièrement leur propagande de guerre, est régulièrement exposée au grand jour par ce qui est devenu une véritable communauté de médias indépendants. En conséquence, les citoyens du monde délaissent les grands médias qui, d’une guerre à l’autre, inspirent de moins en moins confiance.

Afin de lutter contre son déclin, l’establishment médiatique a recours à cette tactique de bas étage : le dénigrement des sites indépendants qui ont fait leurs preuves et contré la propagande des élites en effectuant un véritable travail journalistique.

Si la liste de L’Express peut paraître inoffensive, elle relève d’une vaste attaque de l’élite contre la liberté de presse et la liberté d’expression. La soi-disant dangereuse radicalisation des jeunes occidentaux par internet n’est qu’un prétexte servant la dérive des dirigeants vers une véritable police de la pensée. Celle-ci est déjà en place et l’on a constaté ses effets pervers sur la liberté d’expression avec les risibles accusations d’apologie du terrorisme contre Dieudonné et la censure de certains sites web par le ministère français de l’Intérieur.

Il y a une forme d’inquisition insidieuse s’attaquant à quiconque ose s’opposer au discours dominant. Il n’y plus de place pour les débats. Si votre opinion va à l’encontre de la pensée unique et même si vous vous appuyez sur des faits établis, vous êtes un conspirationniste. Point.

 

[ ... ]

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 22:50

Michel El Diablo

UKRAINE - 9 mai 2015 : « nous n’avons pas peur » les anciens combattants antifascistes de l’Armée Rouge vont défiler dans Kiev
UKRAINE - 9 mai 2015 : « nous n’avons pas peur » les anciens combattants antifascistes de l’Armée Rouge vont défiler dans Kiev

« Nous n’avons pas peur »: les anciens combattants vont marcher dans le centre de Kiev, le 9 mai 2015  (jour du 70e anniversaire de la défaite de l’Allemagne nazie et de la victoire contre le fascisme) ; l’interdiction probable de la célébration du Jour de la Victoire en Ukraine sera une insulte aux anciens combattants de la Grande Guerre patriotique.

Cependant, ils ont l’intention de marcher sur Khreschatyk, même s’il y a un risque que les extrémistes d’extrême-droite les attaquent. Selon le chef de l’organisation des anciens combattants de l’Ukraine Nikolai Martynov à  Kiev , la Verkhovna Rada (ndt parlement à Kiev) a adopté la loi n°2558 «sur la condamnation des régimes socialiste et nazis en Ukraine et l’interdiction de leurs symboles »  et empêche les  anciens combattants de célébrer le Jour de la Victoire.

» Le décret présidentiel supprime le concept de Grande Guerre Patriotic, il supprime le jour férié du 9 mai pour mettre en avant le 8 mai, nommé « jour du souvenir et de la réconciliation ». Quand Victor Iutschenko est arrivé au pouvoir, il nous a interrogé au sujet de la réconciliation. Nous luis avons répondu que la direction de notre organisation ne pouvait pas répondre seule à cette question et lui avons proposé de soumettre la question aux vétérans. Noues les avons interviewés, et ils nous ont alors dit à 99,9% que la réconciliation avec ceux qui n’ont pas été réhabilité était hors de question. Quelle réconciliation? L’Allemagne nazie s’est rendu » . Martynov a aussi dénoncé ce décret comme inconstitutionnel, car la décision a été prise sans referendum? Si elle est approuvé, la loi du président, selon la direction de l’association des vétérans d’Ukraine, en vertu de l’interdiction va supprimer le jour des défenseurs de la patrie. « Dans mon bureau se trouve une copie du drapeau de la victoire, du drapeau des vétérans. A l’inverse dans le centre de la ville il y a des containers poubelles. Et j’ai bien bien peur que si les activistes [d’extrème droite] de Parvy Sektor viennent, ils m’étranglent avec ce drapeau et me jettent dans une de ces poubelles. Les vétérans ressentent de nombreux actes d’intimidations. Et de nombreux ravages de la part du SBU et des forces de l’ordre ». Il craint également pour le 9 mai d’être attaqué par les extrémistes de « Secteur Droit ».

Ses déclarations sont confirmées par un vétéran, le colonel Dimitri Stadniuk :

« Nous n’accepterons jamais le fait d’être interdit de célébrer le 9 mai. Nous viendrons pour ouvrir le centre ville. Et laissons les essayer de tirer sur nous. Nous n’avons pas peur. Nous nous battrons, s’ils nous y obligent »

Le 2 mai 2014, à Odessa, au lendemain du 1er mai, des dizaines de militants antifascistes et de gauche étaient massacrés dans l’incendie de la maison des syndicats à Odessa.

Cette semaine, à Berlin où se déroulent des cérémonies du 70e de la victoire contre le nazisme, il est significatif de constater qu’une délégation représentant les peuples soviétiques – qui ont été les principaux artisans de cette victoire payé du prix de 27 millions de morts –  a été la seule délégation empéchée d’accéder à une cérémonie au Reichtag à Berlin malgré son invitation officielle, et prise à partie par des activistes nationalistes ukrainien sans réaction de la police allemande… Dans le même temps, le président français Hollande recevait l’oligarque-président de la junte de Kiev Poroschenko à Paris, annonçant la livraison d’équipement à l’armée de Kiev (hélicoptères, système d’armement).

Plus que jamais, solidarité antifasciste avec le peuple ukrainien. No Pasaran !

D’après : http://politikus.ru/events/48072-my-ne-poboimsya-veterany-namereny-marshirovat-v-centre-kieva-9-maya.html  

Traduction JBC pour www.initiative-communiste.fr

 

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 15:58
Le 29 mai prochain naîtra un mensuel hors du commun
 
Progrès social, économique, industriel, scientifique…
… souveraineté populaire, démocratie, égalité…
… indépendance nationale, anti-impérialisme, coopérations.

Dans la suite de Bastille-République-Nations (BRN), le nouveau mensuel indépendant qui donne la priorité à l’information et qui entend combattre toutes les idées dominantes. 

le  

Le gouvernement grec a soumis hier (1er avril) une énième version du plan de réformes exigé par l’ex-Troïka (rebaptisée « groupe de Bruxelles »). Le document – qui n’a rien d’un poisson d’avril – a été présenté au groupe de travail composé des directeurs du Trésor des pays membres de la zone euro (« euroworking group »). Cette instance « technique » est censée préparer le travail de l’eurogroupe, composé, lui, des ministres des finances.

Sa teneur a été dévoilée par le quotidien britannique Financial Times. Athènes propose désormais d’augmenter ses recettes d’un montant situé entre 4,6 et 6,1 milliards, à travers la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales ainsi que contre des trafics en tout genre (notamment sur les carburants), et la mise en place de taxes touchant les contribuables les plus aisés. Une augmentation de la TVA sur certains produits est également envisagée.

Parmi les autres mesures figurent la mise en place d’une « banque de défaisance », pour isoler les créances irrécouvrables et soulager quelque peu les banques grecques en difficultés, de même que la poursuite de privatisations à hauteur de 1,5 milliard, un niveau cependant inférieur à celui accepté par le précédent gouvernement (4 milliards). Moyennant cela, le gouvernement d’Alexis Tsipras table sur un « surplus primaire » (excédent budgétaire avant paiement des intérêts de la dette) de 1,2% cette année.

Si ces « efforts » vont dans le sens exigé par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le FMI, tout indique que ces derniers les jugent encore « insuffisants ». Le 20 février dernier, Athènes avait accepté le principe de ne décider d’aucune mesure sans le consentement préalable de l’UE, et d’engager des réformes qui allègent le déficit public. Le gouvernement nouvellement élu pouvait cependant choisir entre les réformes possibles, pour peu que le but fixé par les dirigeants européens soit respecté. En échange, l’eurogroupe avait acté le principe du déblocage de la dernière tranche (7,2 milliards) des crédits accordés via le deuxième plan de renflouement du pays.

Depuis cette date, les « partenaires » européens d’Athènes ont jugé les plans grecs proposés insuffisants ou insuffisamment précis. Or la situation du Trésor grec est particulièrement tendue. Rien qu’en avril, celui-ci doit rembourser des échéances de dette pour plus de 800 millions, et renouveler près de 2,5 milliards d’obligations. Dans les quatre prochains mois, c’est 16 milliards d’euros qui seront à rembourser.

Le ministre de l’Intérieur a même affirmé que, faute de déblocage de la dernière tranche de prêt européen, le pays pourrait ne pas faire face à l’heure à toutes ses obligations. Les services du premier ministre ont immédiatement démenti.

Mais rien n’y fait : l’eurogroupe conditionne son feu vert à une liste de réformes plus drastiques (salaires, retraites, privatisations, code du travail…) sur lesquelles le parlement grec se serait engagé. Alors qu’une ultime décision devait être arrêtée le lundi 30 mars, les discussions techniques se prolongent. Les membres de l’eurogroupe n’ont prévu une prochaine réunion que le 24 avril.

Tant que le gouvernement grec proclame qu’il entend rester au sein de la zone euro, il reste sous la pression de ses pairs. Et les traités européens donnent à ces derniers un rapport de force qui leur est particulièrement favorable. Reste à savoir jusqu’à quel point ils sont décidés à asphyxier les finances grecques sans prendre le risque de déclencher une nouvelle crise de l’euro. Pour des raisons plus politiques qu’économiques, Bruxelles et Berlin sont évidemment décidés à empêcher coûte que coûte une sortie de l’euro de la Grèce.

Les prochaines semaines seront décisives.

 

D’ici la parution du premier numéro de Ruptures, le 29 mai, ce site vous propose chaque jour – gratuitement ! – une info commentée (souvent au second degré).
Mais pour assurer son lancement, Ruptures a besoin de votre participation financière, et vous propose en échange un préabonnement.
Ne remettez surtout pas à demain ce que vous pouvez faire aujourd’hui !

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 17:24
Publié par El Diablo
Patronat et syndicats européens rassemblés pour aider la Commission [RUPTURES]

*********

« Le président du dialogue social ». C’est le titre que s’était attribué par anticipation Jean-Claude Juncker, lorsqu’il a été adoubé, en juillet dernier, à la tête de la Commission européenne.

Les couloirs de Bruxelles bruissent encore du succès de la « conférence de haut niveau » organisée le 5 mars sous l’égide de la Commission. Près de 400 participants ont pris part à l’événement, au premier rang desquels les dirigeants de Business Europe (le Medef européen) et de la Confédération européenne des syndicats (CES, à laquelle adhèrent les grandes centrales françaises). Au menu donc, l’amélioration du « dialogue social ». Plus précisément, plusieurs points figuraient à l’ordre du jour, notamment : « comment les partenaires sociaux envisagent leur implication active dans les priorités politiques annoncées par le président Juncker pour la Commission européenne » ; « comment la participation des partenaires sociaux européens et nationaux dans le semestre européen peut-elle être encore améliorée ? » (on notera le « encore »).

Pour les distraits, le « semestre européen » est le nom poétique du processus par lequel les commissaires et ministres des finances communiquent le cadre général des politiques économiques et sociales que les États membres devront appliquer l’année suivante, puis relèvent les copies de ces derniers (leurs projets budgétaires en particulier), et enfin les corrigent en édictant des « recommandations » auxquelles les gouvernements nationaux doivent se soumettre.

Pour que ce pilotage s’applique plus efficacement, l’aide des « partenaires sociaux » est requise. En pratique, l’« aide » de Business Europe consiste à suggérer les orientations, celle de la CES vise à rappeler l’horizon de l’« Europe sociale ».

Le Commissaire chargé « de l’euro et du dialogue social » (sic), le Letton Valdis Dombrovkis, a donc rappelé fort à propos que « la Commission est déterminée à renforcer la compétitivité et l’équité de l’économie sociale de marché et cela ne pourra pas se faire sans les partenaires sociaux ». Pour sa part, le président de Business Europe, l’Italienne Emma Mercegaglia, a martelé : « nous devons partager, avec nos partenaires sociaux, une vision commune des défis qui nous attendent, notamment sur le marché du travail ».

L’exemple du marché du travail n’a pas été choisi au hasard. C’est l’un des domaines prioritaires où les « réformes » sont attendues le plus impatiemment par le patronat européen, et où Bruxelles surveille de près leurs annonces et leurs mises en œuvre nationales. En Italie, ce fut le « job act » lancé par le chef du gouvernement, Matteo Renzi, afin notamment de simplifier les licenciements. En France, le projet de loi Macron contient de nombreuses dispositions qui visent le même objectif, par exemple la transformation des conseils des Prud’hommes.

On ne remerciera jamais assez les dirigeants des centrales syndicales, y compris françaises, pour le soin qu’ils portent à ce dialogue social si fructueux. Ils ne sont cependant pas très bavards sur leur implication précise. Par excès de modestie, certainement.

 

D’ici la parution du premier numéro de Ruptures, le 29 mai 2015, le site RUPTURES-PRESSE vous propose chaque jour – gratuitement ! – une info commentée.
Mais pour assurer son lancement, Ruptures a besoin de votre participation financière, et vous propose en échange un préabonnement.
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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 16:35
Buisson, Mélenchon, la calomnie et la démocratie
19 mars 2015

Par

La parution d’un livre sur Patrick Buisson suscite une polémique à laquelle Jean-Luc Mélenchon est mêlé. Les procédés d’insinuations venimeuses, les informations non recoupées, les calomnies véritables, brefs toutes ces détestables méthodes qui sont employées par ces journalistes à gage, ces donneurs de leçons sur ordre, ont été ressorties en cette occasion. On accuse ainsi, contre toute évidence, Jean-Luc Mélenchon d’avoir été « conseillé » par Buisson. C’est absurde, c’est honteux, mais c’est. On connait mes désaccords avec Jean-Luc Mélenchon en particulier sur l’Euro mais aussi sur la Nation, mais l’ignominie reste l’ignominie. Peut importe qui en est la victime.

Le fantasme du tout puissant.

Tous ces petits marquis poudrés et ces comtesses frisotés s’appuient sur le livre d’Ariane Chemin et de Vanessa Schneider, Le Mauvais Génie. Ce livre est à la politique ce que les journaux people sont à la culture. Quelque chose où l’on ne s’intéresse qu’à l’anecdotique sans discussion de fond. On y raconte des déjeuners ou des dîners, sur la base de sources de deuxième ou troisième main (quand elles n’appartiennent pas à la quatrième dimension) mais jamais on y discute concepts, notions et représentations du politique. Bref de la littérature à lire d’un derrière distrait. Il y a sans doute des lecteurs pour ce genre de chose, grand bien leur fasse.

Le problème est que ce livre véhicule l’idée que « certains individus » seraient doués d’un pouvoir de nuisance (ou de bienfaisance) quasi-surnaturel. L’idée de discuter de la réception (ou de la non-réception) des idées politiques leur est à tout plein étrangère. Ils participent, de fait, à un ré-enchantement du monde, tout comme les ouvrages sur les sociétés secrètes, la magie et l’occultisme. En fait le prototype de ce genre d’ouvrage fut Le matin des magiciens le livre de Louis Pauwels et Jacques Bergier en 1960. Ce livre accrédite donc une vision complotiste de la réalité (ce qui ne signifie pas qu’il n’y ait jamais de « complots » mais ceci est une autre histoire…). Et, cette vision a été immédiatement utilisée contre Jean-Luc Mélenchon. On peut noter d’ailleurs que pour un certain nombre de journalistes, ce livre ne fut qu’un prétexte. Le procès en sorcellerie contre Mélenchon, accusé d’être à l’origine d’une alliance « Rouge-Brun », ne s’embarrasse pas de preuves et ne fait aucun droit aux arguments de la défense. Le nombre de journalistes se prenant pour des Torquemada est ainsi considérable.

Des mauvais arguments pour une mauvaise politique

On peut par contre discerner l’intérêt d’un tel procès pour ceux qui l’instruisent. Outre le fait que « coco, ça fait du papier, on vend, on fait du tirage », une expression que je n’ai que trop entendue dans des salles de rédactions, outre le fait de « faire le buzz » comme l’on dit, il faut bien voir que les débats factices ainsi engendrés permettent d’obscurcir la réalité. Le fait que la loi Macron entérine un formidable retour en arrière sur les lois sociales (et je ne parle pas ici du travail le dimanche mais de mesures bien plus graves), que Madame la Ministre de la santé va porter à 72 ans l’âge de la retraite pour les médecins hospitaliers du secteur publique, sont des faits autrement plus graves qui nécessiteraient un débat sur le fond. Mais, ce débat démontrerait l’imposture d’un P’S’ qui a depuis longtemps choisi le camps des puissants contre les humbles, de l’étranger (ah, Bruxelles, Francfort…) contre celui de la France. Une mauvaise politique implique nécessairement de mauvais arguments.

Il faudrait ici établir la longue liste des reniements et des trahisons de ce pouvoir dit « socialiste ». Ces derniers ont commencé dès que le Président fut élu. Le vote du TSCG, c’est à dire de l’alignement inconditionnel et complet du gouvernement sur l’Allemagne en fut le symbole. Les différentes mesures d’austérité, prises ou qui le seront d’ici les prochains mois, en découlent. Quand on n’est plus propre sur soi, la seule issue reste de salir les autres. Le fait que cette polémique éclate quelques jours à peine avant que le pouvoir “socialiste” ne soit confronté à une probable défaite électorale majeure ne révèle que trop les objectifs de cette transparente manoeuvre.

Des règles de débat.

Il n’en reste pas moins que la défense de Jean-Luc Mélenchon serait plus facile si certains des cadres du Front de Gauche n’avaient employé les mêmes méthodes – n’est-ce pas Monsieur Corbières – qui sont aujourd’hui utilisées contre Mélenchon. Car, ces méthodes iniques, ces procédés immondes, sont – hélas – devenus monnaie courante dans le débat politique. Alors, je voudrais ici rappeler à tous les aboyeurs de tous poils et de tous courants quelques principes de base :

  1. La distinction entre vie publique et vie privée est une des bases fondamentales de la démocratie. Le débat doit avoir lieu sur les idées et sur les actes publics.
  2. Les idées, d’où qu’elles viennent, peuvent être discutées librement. On se rappelle la honteuse attaque de notre Premier ministre contre le philosophe Michel Onfray. Ces attaques, ces méthodes, visent à créer un climat de peur qui est le contraire à l’esprit démocratique. Les idées vivent leur propre vie, indépendamment des personnes qui les ont exprimées. Je puis ainsi parfaitement discuter des idées et concepts utilisés par Carl Schmitt sans avoir pour autant la moindre proximité ou la moindre complaisance, avec cet auteur.
  3. Si des personnes qui viennent d’horizons politiques différents émettent des constats sur un point particulier qui se révèlent identiques, il vaut mieux s’interroger sur ces constats que sur les proximités supposées ou fantasmées de ces mêmes personnes.

Ces trois principes devraient être la base du débat démocratique. Le fait qu’il n’en soit rien nous fournit la preuve que pour un certain nombre de médias, de journalistes,mais aussi de femmes et d’hommes politiques,  la démocratie n’est plus à l’ordre du jour.

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