Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

Rechercher

Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 11:44
Soutien spirituel de la droite et opposant aux politiques bolivariennes, le haut clergé vénézuélien s’inquiète des dérives « communisantes » du Pape François.

Soutien spirituel de la droite et opposant aux politiques bolivariennes, le haut clergé vénézuélien s’inquiète des dérives « communisantes » du Pape François.

Une assemblée du Parti Socialiste Unifié du Venezuela (principal parti de la révolution) pour désigner ses candidat(e)s aux législatives de décembre 2015.

Une assemblée du Parti Socialiste Unifié du Venezuela (principal parti de la révolution) pour désigner ses candidat(e)s aux législatives de décembre 2015.

Publié par Venezuela infos

 

Au Venezuela, l’économie et les médias sont à 80% aux mains du secteur privé. En menant depuis deux ans une guerre économique et médiatique, la droite croyait assécher le réservoir des voix chavistes. Avec des arguments de poids : le mécontentement que suscitent les prix élevés, le manque de certains produits et la campagne des radios, journaux et télés sur le thème “achète vite ce produit avant qu’il ne disparaisse”… Or, contre toute attente, la population s’est mobilisée fortement aux récentes primaires du Parti Socialiste Unifié du Venezuela, en vue des législatives de décembre 2015. Le PSUV lui-même a été surpris et débordé par les longues files de votants, n’ayant pas prévu un nombre suffisant de bureaux.

L’erreur de la droite vénézuélienne fut sans doute de croire que la population ne pense pas, qu’elle ne peut réagir que mécaniquement, et que ses critiques signifient un rejet de la révolution. Une droite rivée à sa nature coloniale, qui n’arrive pas à comprendre le désir populaire d’inclusion et de participation. A preuve, les 110 candidats qu’elle a désignés pour les législatives de décembre, souvent sans consulter la base, sont des hommes âgés, riches, blancs. On n’y trouve pratiquement aucune femme (1 sur 10) ni de jeunes (pas même les étudiants de droite qui servirent à faire passer les violences de 2014 et 2015 pour une “révolte populaire”). En revanche, 60 % des candidats du PSUV (principal parti bolivarien) sont des femmes, et la moitié a entre 21 et 30 ans.

(Voilà « pourquoi la démocratisation des élections fait peur à la droite vénézuélienne » : http://wp.me/p2ahp2-1TS)

T.D., Caracas, 19 juillet 2015

[...]

Lire la suite ici

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 16:03

Vers un immense scandale en Grèce...

06 juillet 2015 |  Par Nemesys sur Mediapart

 

Athènes, dimanche 5 juillet 2015, à 22h30.

On s'oriente vers un IMMENSE SCANDALE en Grèce, qui pourrait éclabousser les autorités européennes…

DE SOURCE OFFICIELLE, DES PLAINTES VONT SANS DOUTE ÊTRE DÉPOSÉES ET DES SANCTIONS ENVISAGÉES CONTRE DE NOMBREUSES STRUCTURES PRIVÉES QUI ONT POUSSÉ LA PROPAGANDE À SON PAROXYSME, EN ABUSANT DE LA CORRUPTION ET DU MENSONGE, ET EN VIOLANT LES LOIS ET RÈGLEMENTS EN VIGUEUR :


1 – C'est d'ores-et-déjà certain pour la plupart des chaînes de télévision qui n'ont pas du tout respecté l'égalité de temps d'antenne entre le NON et le OUI (rapport de 1 à 5, voire plus !). Les sanctions pourraient toucher jusqu'à la licence et le droit d'émettre temporairement.

2 – C'est probable pour Youtube qui a diffusé massivement de la publicité pour le OUI durant le jour de l'élection, avant les vidéos en Grèce.

3 – C'est possible pour le réseau de téléphonie mobile WIND qui a pratiqué ouvertement la corruption de vote en offrant des avantages à tous ses utilisateurs lui envoyant OUI par SMS.

4 – Un soutien sera apporté aux salariés violemment menacés par leurs employeurs et contraints d'aller aux rassemblements du OUI. Certains ont été licenciés et s'apprêtent à contre-attaquer.

5 – Le cas du chef d'état-major des armées sera examiné, car il a brisé son devoir de réserve et de neutralité en appelant publiquement à voter OUI.

6 – Une enquête est quasi-certaine pour les instituts de sondages qui ont presque tous énormément triché :
6a – annonçant une nette victoire du OUI en fin de semaine ;
6b – puis une possible victoire du OUI à l'annonce des premières estimations (pour freiner l'élan des rassemblements spontanés et affaiblir l'impact de l'information dans le monde) avec des fourchettes presque toutes entre 47% et 51% pour le OUI ;
6c – le résultat final, en réalité, semble proche de 60% ou encore supérieur, ce qui signifie un écart de 20%, voire plus. Il s'agit, par conséquent d'un immense manipulation organisée massivement durant la semaine et jusqu'à ce soir sur laquelle toute la lumière devra être faite.

Ce soir, le gouvernement donne la priorité à la fête de la victoire et au débat sur les perspectives.
Mais, dans les prochains jours, ce scandale éclatera très probablement en Grèce, et pourrait éclabousser les autorités européennes.

Les masquent tombent. Le vent se lève.

Salut fraternel à vous tou-te-s de la part de la foule athénienne !

Yanis Youlountas


Nouveau blog (merci Naz Oke) : http://blogyy.net 
Compte facebook provisoire pour amplifier la contre-information :
https://www.facebook.com/yyoulountas
Nouveau point sur la souscription de soutien du prochain film « Je lutte donc je suis », actuellement en fin de tournage en Grèce et en Espagne, après de nombreuses péripéties ! Merci de votre soutien et de porter la parole de nos luttes. On y est presque :
http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?rubrique4
Le film sera mis en ligne gratuitement dès sa sortie.

 
Partager cet article
Repost0
30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 15:14
par Frédéric LordonLire l'intégralité de l'article sur son blog "La pompe à phynances"

lundi 29 juin 2015,

Forcément, ça leur a coupé la chique. Qu’on puisse jouer la carte de la démocratie, c’est la chose qui est maintenant tellement hors de leur entendement qu’elle les laisse toujours sidérés, pantois et démunis. Vraiment, à cet instant, on aurait voulu voir leurs têtes, mâchoires décrochées comme des tiroirs de commodes fraîchement cambriolées : Sapin, Hollande, Moscovici, leurs experts organiques, leurs journalistes de propagande, tous ceux qui n’ayant que la « modernité » à la bouche se sont si constamment efforcés d’en finir avec le peuple, pénible démos, et pénible démocratie quand il lui vient à l’idée de ne pas se contenter de valider ce qui a été décidé pour elle. Mais c’est une némésis et personne n’y pourra rien : il vient toujours un moment où la politique chassée par la porte revient par la fenêtre. Plus elle a été chassée obstinément d’ailleurs, et plus ses retours sont fracassants.

[...]

Partager cet article
Repost0
26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 08:52

L’ancien représentant de la Grèce au FMI, Panagiotis Roumeliotis, a révélé lors de son audition au comité de la dette, que des journalistes grecs ont assisté à des séminaires financés par le FMI et étaient invités à présenter le FMI sous un jour favorable. Le directeur du département Communication du FMI Gerry Rice l’a démenti dans une lettre.

Partager cet article
Repost0
9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 17:18

Par   sur son blog "Russeurope",  6 juin 2015

Lire l'intégralité de l'article en cliquant sur  Russeurope. 

La situation en Ukraine et dans les zones insurgées du Donbass se détériore progressivement. Les combats de ces derniers jours, assurément limités, mais qui ont été les plus violents depuis janvier 2015 le prouvent. L’accord « Minsk-2 » est en train de ce dissoudre, et ceci largement du fait du gouvernement de Kiev. Cela était prévisible. Il faut donc revenir sur la situation pour tenter de comprendre comment on en est arrivé là.

 

Les ruptures du cessez-le-feu

Le cessez-le-feu décrété après les accords de Minsk-2 n’a jamais été parfaitement respecté. Les observateurs de l’OSCE insistent sur le fait que ces violations sont, le plus souvent, le fait des forces de Kiev. Les bombardements de fin mai sont progressivement montés en puissance, provoquant la « contre-offensive » des forces insurgées sur Mariinka. Mais, après avoir pris le contrôle de cette petite ville, d’où des observateurs guidaient les tirs de l’artillerie des forces de Kiev, les forces insurgées n’ont pas poussé plus loin leur avantage.

A - Carte

Le discours tenu le 4 juin par le Président Poroshenko à Kiev, devant le Parlement (la Rada) où il évoque les milliers, voire les dizaines de milliers de soldats russes dans le Donbass doit être pris pour ce qu’il est : de la propagande[1]. Kiev a visiblement voulu jouer la carte d’une stratégie de la tension pour tenter de ressouder ses soutiens internationaux qui semble aujourd’hui se déliter. Le moins que l’on puisse dire est que cette tentative s’est plutôt retournée contre ses auteurs.

Ces ruptures du cessez-le-feu ne présagent pas à elles seules d’une possible reprise des combats. Elles ne sont significatives que dans la mesure où elles se situent dans un contexte de non-application de l’accord de Minsk-2. Rappelons que l’accord de Minsk-2 prévoyait un important volet politique en plus du volet militaire (cessez-le-feu, échange de prisonniers). Ce volet politique prévoyait une fédéralisation de fait de l’Ukraine et le respect de l’intégrité territoriale du pays, moyennant une très large autonomie conférée aux régions de Lougansk et Donetsk. D’emblée, le gouvernement de Kiev a montré de fortes réticences a mettre en œuvre le volet politique de l’accord. Or, si l’on ne procède pas à la mise en œuvre du volet politique, la question militaire resurgira nécessairement. C’est bien parce que nous sommes dans une impasse politique qu’il y a un risque de reprise généralisée des combats.

 

Le camp de la guerre

Il faut ici dire que, des deux côtés, il y a des personnes qui poussent à cette reprise des hostilités. Du côté des forces de Kiev, les différents groupes d’extrême-droite, voire ouvertement fasciste, poussent à l’évidence à une reprise des combats. Outre l’espoir d’obtenir des victoires sur le terrain, ces groupes ont compris qu’ils ne seront importants dans l’espace politique kiévien qu’en raison du maintien d’une atmosphère d’hostilités et de conflits. Que la tension retombe et ces groupes apparaîtront pour ce qu’ils sont, des bandes de dangereux excités et nostalgiques du nazisme. D’autre forces jettent de l’huile sur le feu : ce sont certains des oligarques, qui forment l’épine dorsale du régime de Kiev, et qui cherchent à prospérer sur l’aide militaire (en particulier américaine). Eux aussi ont intérêt à une reprise des combats.

Du côté des insurgés, il y a des groupes et des personnes qui regrettent que les forces de la DNR (Donetsk) et de la LNR (Lougansk) n’aient pu pousser leur avantage en septembre 2014. A ce moment là, l’armée de Kiev était en pleine déroute. Il eut été possible de reprendre Marioupol, voire d’aller vers Kherson. Si l’offensive des forces de la DNR et de la LNR s’est arrêtée là ou elle s’est arrêtée, c’est du fait de l’intervention russe. Le gouvernement russe a clairement fait comprendre aux insurgés qu’ils devaient s’arrêter. Et ici se place l’un des paradoxes de la crise ukrainienne : les pays de l’Union européenne, et les Etats-Unis, auraient dû prendre en compte cette attitude de la Russie. Il n’en a rien été, ce qui n’a pas peu contribué à persuade les dirigeants de Moscou de la mauvaise foi de leurs interlocuteurs. Si les relations sont tellement difficiles aujourd’hui entre ces pays et la Russie, c’est aussi le produit de leur attitude envers la Russie au moment où cette dernière faisait tout pour calmer la situation militaire.

Les relations de Moscou avec la DNR et la LNR sont complexes. Ceux qui veulent ignorer l’existence d’une autonomie de décision de Donetsk (plus que de Lougansk) commettent une grave erreur. Bien entendu, les dirigeants de la DNR et de la LNR cherchent à être dans de bons termes avec la Russie, mais leurs objectifs ne coïncident pas nécessairement.

[...]

 

Partager cet article
Repost0
9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 08:50

Nous avions mis en ligne cet article le 26 mai 2015. 

Aujourd'hui, 4 juin, F.Hollande rend visite aux "Fralibs" pour concrétiser des accords qui ont été arrachés de haute lutte par ces derniers contre un puissant groupe capitaliste mondialisé, Unilever.  Ils ont refusé d'être victimes du dumping social organisé par le capitalisme mondial avec l'appui des gouvernements des pays occidentaux notamment et de l'UE en particulier.  Cette victoire est la leur et non celle de F. Hollande qui vient ici tirer les marrons du feu avec une cohorte de journalistes qui ignorent tout des luttes pour l'emploi dans le secteur et se donnent bonne conscience en parlant des Fralibs.  Tant mieux pour les Fralibs.  Puisse cet épisode médiatisé leur donner l'élan nécessaire pour le lancement de leur marque "1336".

Mais "Fralib" n'est qu'une goutte d'eau dans la mer des entreprises sacrifiées et que l'Etat sarkozyste, puis socialiste, a laissé vendre, liquider par les multinationales.

Que F. Hollande, puisqu'il se prétend si attentif aux Fralibs, se penche avec la même attention sur l'emploi industriel en Haute-Normandie et ailleurs.  Qu'il écoute les salariés de la Chapelle-Darblay UPM qui veulent garder leur outil de travail et ont des propositions pour la MP3 qu'UPM veut fermer.  Qu'il renonce aux fermetures de lignes SNCF en France et en Haute-Normandie et renationalise la SNCF pour qu'elle ne soit pas bradée à des intérêts privés.  Qu'il lance une étude sérieuse pour que les productions puissent rester en France et non partir en Europe de l'Est ou ailleurs.  La liste est longue en Seine-Maritime et en Haute-Normandie des ouvriers et salariés victimes des actionnaires et du dumping social :

- Ceux de Travisol dont la production victime de la dénonciation de ses contrats par Esso qui se fournit désormais au Portugal.

- Ceux de Schneider Electric qui se restructure et va produire en Pologne

- Ceux de  Mory victimes du travail détaché et du dumping social organisé par l'UE..

- Ceux de Vallourec, victimes des délocalisations au Brésile t aux Etats-Unis.

- Ceux de Petroplus, victime de la décision des grands multinationales du pétrole de lisuider les raffineries en France au mépris de l'indépendance énergétique de la France.

et d'autres encore ...

François Hollande, président de la République devrait aussi prendre les mesures pour que l'Etat français maîtrise son développement industriel.  Mais il ne le veut pas.  Il a voté pour le traité de Lisbonne, pour la "concurrence libre et non faussée", trahissant ainsi le vote souverain des Français.  F. Hollande et les socialistes n'aident l'emploi et l'industrie en France au profit des salariés que lorsqu'ils y sont forcés.  Comme les "Fralibs" l'ont fait.

Vivent les "FRALIBS !"

Yvette Genestal

 

 

Ils seront à la fête de Rouge Midi.
mardi 26 mai 2015
par  Charles Hoareau
 

 

1336 !!!

Il y a eu les jours fous, les jours de colère, les jours d’angoisse, les nuits sans fin, les jours de doute et les jours d’espoir et là il y a le jour serein, le jour sage où l’utopie des premiers jours prend corps…

Pas un boulon n’est sorti d’ici !

Au contraire l’usine est, et pas que pour la circonstance, briquée, entretenue, prête à produire en grand. Les blouses vertes toutes neuves s’agitent de tous côtés comme pour les grands jours de lutte et de rassemblement qu’a connu l’entreprise sauf que là il ne s’agit pas de rassemblement de lutte dans une usine occupée mais de l’ouverture en grand des portes du usine récupérée au capital par quelques dizaines de salarié-e-s déterminé-e-s soutenus par des milliers de salarié-e-s qui de toute la France, à commencer par les Bouches du Rhône, qui y ont cru et ont porté la lutte au point pour certains d’apprendre à boire du thé vert ce qui est très bon pour la santé !!!

Le premier sur lequel je tombe est Yves : « alors vous êtes prêts ? »
La réponse fuse : « on est prêts depuis 5 ans »…évidemment !

Amine, Freddy, Jean-Louis, quelques un des premiers soutiens ont droit à la blouse verte qu’ils endossent avec bien plus de fierté qu’un smoking venu tout droit du festival de Cannes…

L’émotion est discrète et comme toujours dans ces jours-là qui ont compté depuis 5 ans, en ce jour ô combien particulier, les mots sont rares…On parle avec les yeux…

Que peut-il bien se passer dans la tête de quelqu’un qui a passé 1336 (et autant de nuits !) à lutter, croire, espérer, douter ? Difficile à décrire et c’est bien pour cela que les mots sont rares. On n’est pas dans les rodomontades mais là encore, on prend la journée avec sérieux comme les autres. Avec application les ouvriers installent le barnum et les nappes, d’autres accueillent les journalistes et les amènent dans les ateliers, d’autres reçoivent chaleureusement les visiteurs. La joie est palpable, une étape est franchie et quelle étape !

On se remémore des moments de cette lutte historique.

Midi  : édition spéciale de FR3 Méditerranée sur le lancement de la marque FRALIB. Une presque première nous semble-t-il pour une boite en lutte. On s’entasse dans la salle de restauration pour voir en direct l’émission avec l’interview de Gérard Cazorla, ex secrétaire CGT du CE, devenu président de la SCOP. Dans la rétrospective on siffle le sinistre LLOVERA, on commente avec des propos amusés les images montrant Hollande ou Montebourg et on revoie avec émotion Raymonde qui, il y a un an le 26 mai 2014, déclarait à la sortie de l’assemblée générale : « c’est pas croyable ! jusqu’à hier j’étais en lutte et aujourd’hui je reprends le travail ! ».

Aujourd’hui la reprise est devenue une réalité palpable…
L’émission continue avec Nadine qui au contrôle qualité explique les procédures et les méthodes pour tester le goût de produits qui vont être désormais millésimés. Comme le dit Nadine le label bio ce n’est pas pour faire tendance mais bien en accord avec la conception des scoptistes !!! Et puis permettre aux producteurs de Buis Les Baronnies de relancer une production qui était tombée en désuétude, travailler avec les paysans du Viet Nam sans passer par les esclavagistes des temps modernes qui au nom d’UNILEVER enferment des villages entiers au Kenya c’est en soit une victoire ! [1]
L’émission se termine et, fait rare, en particulier pour un journal télé, spontanément les spectateurs applaudissent.

Les visiteurs commencent à affluer. Sur un coin de table les ouvriers mangent comme ils peuvent entre deux embrassades avec un nouvel arrivant, la réponse à la question d’un journaliste ou l’interpellation d’un camarade.

Les aiguilles tournent et une certaine impatience se fait sentir…On se dirige vers l’atelier théâtre naguère de tant d’assemblées et de la fête du 4 juillet 2014 où se succédèrent entre autres à la tribune Los Théâtros, HK et Audrey VERNON.

Dans un silence imposant et devant un parterre bien fourni de journalistes de la presse écrite, de photographes de caméramans derrière lesquels une assemblée se dresse attentive Gérard donne la parole à Marie, la doyenne des coopérateurs. Elle annonce « SCOP-TI s’engage dans une voie respectueuse des salarié-e-s, moins hiérarchisée, plus égalitaire et où chaque voix compte. (…) Nous avons pour objectif de relancer une filière provençale mise à mal par le capitalisme et sa politique de de casse et de délocalisations. »

13h 36 : horaire garanti et explicite : le film démarre.

La marque est dévoilée

1336

Réveille les consciences et aiguise les papilles

http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-transitional.dtd">

 

 

Après 1336 jours de lutte contre Unilever, les SCOP TI lancent leurs propres marques de thés et d’infusions arômatisés 100% naturels, fabriqués dans l’usine de Gémenos. Réalisation : Romain Gicquiaux & Musique : Alexandre Mosca

À DÉCOUVRIR PROCHAINEMENT...

contact@scop-ti.com Tél. 04 42 32 53 00

Ce ne sont pas des boulons qui sortiront d’ici mais une production d’hommes et de femmes libres et fiers, une production respectueuses de l’environnement, des producteurs d’ici et du reste du monde, des consommateurs, respectueuse de la vie tout simplement. « Que du bonheur ! » comme dira celle des scoptistes qui répondra à la première question.

« L’argent servira à créer des emplois pas à enrichir quelques-uns. C’est tout ce qu’on souhaite. Personne ici ne veut devenir milliardaire » dira Olivier.

SCOP-TI VIVRA !

…Sans milliardaires et sans patron

 

[1] voir à ce sujet l’émission d’ARTE

Partager cet article
Repost0
8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 21:45

Lu sur Histoire et Société

Une rencontre importante en espérant qu’elle sera suivie d’actions…

06 juin

Aujourd’hui, 5 Juin 2015, dans le cadre du 22e Congrès du Parti progressiste des travailleurs de Chypre (AKEL) à Nicosie : Rencontre entre Petro Simonenko du Parti Communiste d’Ukraine (KPU) et Lydia Samarbahch en charge des relations internationales du Parti communiste français (PCF).
Petro Simonenko a informé son interlocutrice de la situation actuelle en Ukraine, en particulier les menaces posées par la nomination de l’ancien Président de la Géorgie Mikheil Saakashvili au poste de Gouverneur de l’Administration régionale d’Odessa .
Tout d’abord, a dit Petro Simonenko, ceci crée des opportunités pour le placement dans les ports de bases navales de l’OTAN dans la région d’Odessa, et risque de sérieusement compliquer la situation dans la région de la mer Noire, d’exacerber les tensions, non seulement en Ukraine, mais aussi en Europe.
Et d’autre part, la poursuite de la politique de Saakachvili contribuera à l’exarcerbation du conflit et une augmentation de l’agressivité, à la frontière entre l’Ukraine et la Transnistrie.
Petro Simonenko a également noté que l’utilisation de la rhétorique « pacifique » lors des élections présidentielles a donné à Petro Porochenko l’occasion de tromper les électeurs, dont beaucoup pensaient qu’il allait vraiment arrêter la guerre fratricide dans le Donbass.
Cependant, les communistes ont averti que Porochenko n’allait jamais arrêter la guerre, formant lui et ses alliés politiques – une équipe du «parti de la guerre » , – a déclaré Petr Simonenko.
Selon lui, Porochenko est soutenu par les États-Unis et les oligarques, qui sont intéressés à la guerre en tant que source d’enrichissement.
Il a appelé les communistes français à soutenir dans les diverses structures européennes les efforts du Parti communiste pour démystifier le régime de Kiev qui a toutes les caractéristiques d’une dictature fasciste.

Петр Симоненко: Мирная риторика Порошенко во время президентских выборов была обманом избирателей – Компартия Украины
kpu.ua
Partager cet article
Repost0
7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 09:40
Partager cet article
Repost0
7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 09:38

ATHÈNES 26 - 28 JUIN : PROGRAMME DU FORUM INTERNATIONAL ANTI-UNION EUROPÉENNE

Par le Mouvement politique d’émancipation populaire ( M’PEP).

Le 4 juin 2015.

Le M’PEP, co-organisateur de ce forum international avec plusieurs autres organisations de pays européens, appelle les citoyens, organisés ou non, à participer à ce rassemblement inédit qui est en passe de prendre la suite des forums altermondialistes en déclin. L’objectif est de renforcer la mobilisation contre l’Union européenne et l’euro, responsables des politiques d’austérité qui écrasent les peuples, et de trouver des issuees progressistes. Ce forum fait suite à diverses rencontres auxquelles notre parti a participé.

Intervenants

 

  • Dimitris Belantis (Comité central de SYRIZA – Grèce)
  • Enea Boria (Movement ORA, Mouvement Maintenant – Italie)
  • Mauro Casadio (Rete dei Comunisti, Réseau des communistes – Italie)
  • Sergio Cesaratto (économiste – Italie)
  • Javier Couso Permuy (Izquierda Unida, gauche unie, député européen – Espagne)
  • Giorgio Cremaschi (ex-président de la Fédération des travailleurs de la métallurgie, FIOM – Italie)
  • Antonis Dalakogeorgos (secrétaire général du Centre des travailleurs du Pyrée, president de l’Union panhellénique des marins – Grèce)
  • Michèle Dessenne (Porte-parole du M’PEP – France)
  • Stefano Fassina (député du Parti démocrate – Italie)
  • Ali Fayyad (député du Hezbollah – Liban)
  • Apostolos Fotiadis (chercheur sur l’EU et les immigrés – Grèce)
  • Kostas Gousis (Campagne de solidarité avec la résistance anti-fasciste en Ukraine – Grèce)
  • Inge Höger (Die Linke, député – Allemagne)
  • Dimitris Kaltsonis (professeur à l’Université du Pantheon – Grèce)
  • Giannis Kibouropoulos (journaliste – Grèce)
  • Stathis Kouvelakis (King’s College de Londres, Comité Central de SYRIZA – Grèce)
  • Wilhelm Langthaler (Comité EuroExit – Autriche)
  • Kostas Markou (Coordination centrale d’ANTARSYA – Grèce)
  • Benoît Martin (CGT Orange – France)
  • Giorgos Melissaropoulos (MARS – Grèce)
  • Giorgos Mitralias (Contra-xreos initiative – Grèce)
  • Dimitris Mitropoulos (MARS – Grèce)
  • Pedro Montes (économiste, Socialisme 21 – Espagne)
  • Manolo Moreneo (Frente Civico “Somos Mayoria”, Front civique, Nous sommes la majorité  – Espagne)
  • Mariia Muratova (Borotba, Combat – Ukraine)
  • Jacques Nikonoff (Porte-parole M’PEP – France)
  • Antonis Ntavanelos (membre du Secrétariat politique de SYRIZA – Grèce)
  • Christos Panagiotopoulos (Initiative pour un mouvement indépendant de classe des travailleurs – Grèce)
  • Petros Papakonstantinou (journaliste, Grèce)
  • Kostas Papoulis (Plan B – Grèce)
  • Moreno Pasquinelli (Camp anti-impérialiste – Italie)
  • Dimitris Patelis (MARS – Grèce)
  • Joël Perichaud (secrétaire national MPEP – France)
  • Rainer Rupp (journaliste – Allemagne)
  • Giorgos Sapounas (Comité central de SYRIZA – Grèce)
  • Victor Shapinov (Borotba, Combat – Ukraine)
  • Panagiotis Sotiris (MARS – Grèce)
  • Angelos Xagios (membre du Comité de coordination panhellénique d’ANTARSYA – Grèce)
  • Thomas Zmrzly (Initiative .e.V. Duisburg – Allemagne)

 

 

L’entrée est libre.

 

Pour participer au Forum, contactez le MPEP en cliquant ci-dessous :
contact@m-pep.org

Partager cet article
Repost0
31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 16:00

Michel El Diablo

quelques photos du rassemblement
quelques photos du rassemblement
quelques photos du rassemblement
quelques photos du rassemblement
quelques photos du rassemblement
quelques photos du rassemblement
quelques photos du rassemblement
quelques photos du rassemblement
quelques photos du rassemblement
quelques photos du rassemblement

quelques photos du rassemblement

Plusieurs centaines de personnes ont participé le 30 mai 2015 (10ème anniversaire du NON populaire au référendum sur le TCE ) au rassemblement devant l’Assemblée Nationale organisé à l’initiative des “Assises du Communisme”. 

Différents représentants des organisations composant ces “Assises” ont pris la parole pour appeler à la sortie de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN, pour la souveraineté nationale, pour la paix, la démocratie et le progrès social.

Ont pris la parole :

-William Roger – « Rassemblement des Cercles Communistes »

-Georges Gastaud – « Pôle de Renaissance Communiste en France »

-Marie-Christine Burricand – « Faire Vivre et Renforce le PCF »

-Eric Fatou - « Cercle ouvrier du bassin minier »

Les messages de soutien issus du mouvement communiste d’Europe venus de divers pays ont été chaleureusement applaudis.

 

Etaient notamment présents: Yvette Génestal “Action Communiste Normandie”, Jean Calvary “Rouges Vifs IdF”, Gilles Questiaux “ Réveil Communiste”, Christian Champiré maire communiste de Grenay, Roger Sylvain  “Front Syndical de Classe”, ainsi que Jean-Luc Pujo des Clubs “Penser la France” et de nombreuses personnalités communistes et républicaines.

 

Sources : Facebook et Initiative Communiste

Notre mouvement "Action Communiste Haute-Normandie"  était représenté à ce rassemblement.  Toute l'expérience des militants de Seine-Maritime démontre que nous heurtons à chaque recul social imposé  par les gouvernements de droite ou socialistes à la "concurrence libre et non faussée" rejetée par les Français en 2005.  Lourde est la forfaiture des parlementaires qui votèrent le traité de Lisbonne contre la volonté populaire.  Les Français ne s'y trompent d'ailleurs pas.  Ils seraient plus de 62 % aujourd'hui à rejeter le traité contre plus de 54% en 2005.

L'UE, c'est l'instrument du capitalisme mondialisé.  Les multinationales du CAC40 ou d'autres places financières qui dirigent nos vies n'ont jamais eu tant de pouvoirs.  Ce sont eux qui exigent ces reculs sociaux et cette austérité pour gorger leurs actionnaires qui demandent chaque année un peu plus et réclament des gains de productivité, davantage d'heures de travail, moins de sécurité et une flexibilité accrue pour les salariés.  L'UE et les gouvernements français leur donne cela et leur permettent de déréglementer, de privatiser, de se retructurer sans entraves au niveau de la planète, mettant ainsi les travailleurs en concurrence pour mieux se gorger de dividendes.

C'est le cas de l'UPM, multinationale nord-européenne du papier, qui détruit l'emploi à Grand-Couronne à Chapelle Darblay en s'appuyant sur les nouvelles lois ( l'ANI ...) demandées par Bruxelles et votées par les socialistes.

C'est le cas de Schneider industrie à Petit-Quevilly qui délocalise en Pologne malgré un chiffre d'affaires de près de 25 milliards en 2014 et des dividendes en constante augmentation. Après les 230 licenciements en 2013, c'est le site avec 91 emplois qui est menacé.  Schneider est un groupe historique en France qui a fait sa fortune en exploitant dès le début du capitalisme et de l'industrialisation en France, des générations de travailleurs et d'ouvriers.   C'est grâce aux mesures de libéralisation et d'ouverture des marchés sans contrôle que ce groupe  a prospéré et liquide l'emploi en France.  Précisons que Schneider Industrie est un des groupes pratiquant un lobbying particulièrement actif auprès de la commission et des parlementaires de Bruxelles.

C'est le cas de la SNCF, notre propriétré commune que l'Etat achève de privatiser au détriment des services rendus à la population.  Avec la mobilité accrue des salariés la SNCF doit être, plus que jamais, un service public et ne pas répondre aux exigences de rentabilité.  L'argument serait que le taux de remplissage des trains sur la ligne Le Havre Rouen Paris ne serait pas suffisante!  Il est pouratnt de 57%.  La SNCF doit redevenir service public nationalisé et ne plus se préoccuper de rentabilité.  Cela lui éviterait en outre des aventures financières hasardeuses hors de France, coûteuses pour l'entreprise et les usagers.  C'est Bruxelles, avec l'accord des socialistes et de la droite, qui a programmé cette privatisation.

C'est le cas de la santé privatisée ou devant obéir aux lois de la rentabilité.  Résultat : des malades en attente de soins, des urgences surchargées, des médecins débordés et inaccessibles dans certains secteurs géographiques, comme à Dieppe ou dans la région de Fécamp ou Goderville, la médecine à deux vitesses pour les rendez-vous en hôpital, en IRM ou scanners ... alors que le ministre socialiste Sapin annonce encore 9 milliards de coupe dans les services publics et la protection sociale sur injonction de Bruxelles.

Ce ne sont que quelques exemples qui affectent la vie des Normands et des Français.  C'est la politique de l'Union européenne.  C'est le résultat de l'euro.  Il faut en sortir.  

C'est l'anniversaire du NON au traité constitutionnel qu'ont célébré les participants à ce rassemblement, avec les militants des Assises du communisme et des militants communistes. Ils ont fait entendre l'exigence de la sortie de l'euro, de l'UE et de l'OTAN pour se débarrasser de ces dictatures politiques, financières et militaires supranationales à deux pas de l'Assemblée Nationale.  Pour pouvoir construire souverainement, au service de la Nation toute entière, une société libérée des diktats des multinationales et du capitalisme mondialisé. 

 

Quelques banderoles et affiches sur la manifestation
Quelques banderoles et affiches sur la manifestation
Quelques banderoles et affiches sur la manifestation

Quelques banderoles et affiches sur la manifestation

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents