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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 01:00

acropole

Ruptures organise le 9 février une importante initiative publique. Prévue à l’École normale supérieure, elle mettra en présence des invités de marque pour un débat sur un thème fondamental… ancré dans l’actualité brulante.

Voici l’état actuel du programme. N’hésitez pas à vous inscrire sans attendre.

LES RENCONTRES DE RUPTURES

SOUVERAINETÉ… MAIS QUI DÉCIDE VRAIMENT ? ET QUI INFLUENCE ?

 VENDREDI 9 FÉVRIER
18h00 – 20h30

à l’École normale supérieure
(ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris – amphi Rataud)

  • Pour Emmanuel Macron, la souveraineté doit être « européenne ». Mais que cache un tel oxymore ? Que deviennent les peuples ? Comment les élites dirigeantes conçoivent-elles la démocratie ?
  • Quel rôle réel jouent les grands médias ? Et pourquoi les dirigeants européens – français, en particulier – partent-ils en guerre contre les « fake news » (mensonges, fausses nouvelles) ? Comment construisent-ils un ennemi bien utile, en l’occurrence la Russie ?
  • Et quelles conséquences dans l’actualité – Allemagne, France… et Royaume-Uni – de la « démocratie » à l’européenne ?

Invités notamment  : Marie-Françoise Bechtel (République moderne), Jean Bricmont (Université catholique de Louvain), Bruno Drweski (INALCO), John Laughland (IDC), Jacques Sapir (EHESS), Florian Warweg (politologue allemand).

Débat animé et conclu par Pierre Lévy (Ruptures).

*          *          *

Le nombre de places étant limité, la réservation est fortement conseillée.
S’inscrire à l’adresse : rencontres@ruptures-presse.fr

*          *          *

La démocratie et la souveraineté populaire vues par les « élites » européennes :

«  Dire que tout va changer parce qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs pour des réalités […]. Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens.  »
Jean-Claude Juncker (janvier 2015), président de la Commission européenne

«  Interroger un pays sur des sujets extrêmement compliqués – on l’a vu au moment du traité constitutionnel –  aboutit à une inconscience collective . »
Alain Minc (octobre 2010), essayiste

«  Il faut arrêter de penser que les élites sont mauvaises et que le peuple est bon. Je ne crois pas que le peuple, dans sa grande sagesse, est capable de tout comprendre . »
Sylvie Goulard (mai 2016), ancien ministre

«  Nous ne ferons par l’erreur de David Cameron, rassurez-vous. Nous n’allons pas faire de référendum sur la sortie de la France de l’Union européenne, ça, je puis vous l’assurer . »
Ségolène Royal (juillet 2016), ancien ministre, ancienne candidate à l’élection présidentielle

«  Assumer la responsabilité [des résultats électoraux], cela veut dire [pour les chefs de parti] ne pas redonner ce mandat aux électeurs . »
Frank-Walter Steinmeier (décembre 2017), président allemand

Dernière minute : le plan d'accès et le rappel pour s'inscrire

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 00:33
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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 00:31

Par Joël Perichaud, secrétaire national du Parti de la démondialisation chargé des relations internationales

Le 8 février 2018

Quelques-uns se sont indignés lors de la publication de notre article intitulé « Tsipras : magnifique salaud ». Ils ont eu tort… la réalité est pire que ce qu’ils semblent croire. Le qualificatif n’est pas exagéré ! Petite revue des méfaits subis par les Grecs sacrifiés sur l’autel des "valeurs de l’Union européenne" .

Le gouvernement Tsipras a déjà porté la TVA à 24 %, diminué les retraites de 40 %, augmenté les impôts (notamment fonciers), décidé de nouvelles taxes sur les voitures, les télécommunications, les télévisions, l’essence, les cigarettes, le café, la bière, amputé de 5,6 milliards les salaires publics.

Entre autres... Mais camé à l'UE, Tsipras en veut encore plus !

Le 15 janvier dernier, l’exécutif dirigé par Alexis Tsipras est allé encore plus loin dans la mise en œuvre de l’austérité voulue par la Troïka. Non content d’écraser son peuple, il veut le contraindre à accepter sans réagir en limitant (avant de le supprimer ?) le droit de grève.

Les créanciers en ont rêvé: le droit de grève est un « insurmontable obstacle à l’investissement » ou même une véritable « injure à la productivité », Tsipras l’a fait : Les désirs des maîtres sont des ordres. Peu importe que le droit de grève soit constitutionnel depuis 1974, année du retour à la démocratie après la chute de la dictature des colonels.

Jusqu'alors (loi Papandreou de 1982) une grève pouvait être décidée suite à son approbation par un tiers de syndiqués. La loi adoptée par les 154 députés collabos grecs (sur 300), porte cette approbation à au moins 50 % de syndiqués.

La Grèce est, pour l’UE, un laboratoire. Les Grecs des cobayes. L’application des mesures d’austérité et des reculs antisociaux est testée par le servile Tsipras puis sera étendue ensuite aux autres pays de « l’Union... ». La disparition programmée des libertés syndicales en Grèce est le prélude à la disparition des nôtres.

Depuis cette date les rues grecques sont remplies de manifestants. Mais ils sont seuls. Où est la solidarité internationale ?

Oui, Alexis Tsipras et Syriza-Anel sont les petites mains de l’Union européenne, et du FMI mais tous les gouvernements européistes de droite comme de gauche, sont responsables de l’austérité et de son coût humain et social.

L'appétit du néolibéralisme n’a pas de limite. Croire que l’amadouer « de l’intérieur » est possible est une illusion créée de toutes pièces pour asservir les peuples et les nations. Le pire aujourd’hui est, sans doute, de constater que le piège tendu par la secte des néolibéraux fonctionne à plein régime.

Pour lire l'article en entier et réagir :
http://pardem.org/actualite/en-bref/781-oui-tsipras-est-un-salaud-demonstration

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 07:20
« L’éco » de France Info : les patrons comme à la maison
par Pauline Perrenot,

Une tribune hebdomadaire aux « Échos Patrimoine » sous le titre « C’est mon argent », un « service patronal » quotidien dans « L’interview éco » : en matière d’économie, force est de constater que les émissions de France Info ont le pluralisme chevillé au corps ! Par souci d’exhaustivité, et en quête désespérée d’autres points de vue – notamment celui de salariés – sur l’économie et les entreprises, nous avons passé au crible une troisième émission, « L’éco », présentée du lundi au jeudi par Jean-Paul Chapel [1]. Et nous n’avons pas été déçus…

À première vue, l’orientation de « L’éco » ne déparie pas la ligne éditoriale des deux émissions évoquées plus haut : « Chaque jour, pendant sept minutes, Jean-Paul Chapel vous éclaire sur l’actualité économique du jour, mais vous fait également découvrir une personnalité du monde de l’entreprise : PDG, dirigeants de startup, syndicalistes mais aussi des économistes et des responsables politiques qui expriment leur vision économique. “:L’éco” propose une palette d’invités très variée. Soumis à de nombreuses questions, ils doivent répondre à la fameuse “Question qui fâche” du Huffington Post qui apporte une touche piquante à l’interview. Mais c’est toujours en musique que se termine l’émission avec la chanson préférée de l’invité. » [2] [...]

Lire la suite ci-dessous

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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 17:18

La délégation collectif CGT Carrefour au ministère du travail a transmise le tableau ci-dessus avec les montants du CICE et des exonérations de cotisations salariales, les bénéfices engendrées et les dividendes versées aux actionnaires : 


2 milliards d’exonération de cotisations salariales en 5 ans qui ont servis à verser 2 milliards de dividendes aux actionnaires. 

Elle a réitéré la demande au gouvernement d’interdire les licenciements pour les entreprises qui font du bénéfice.

Elle a rappelé qu’il était honteux de donner des exonérations de cotisation salariale à des groupes qui versent des dividendes aux actionnaires et qui en même temps licencie.

La
CGT du collectif Carrefour ne négociera aucun plan de départ de volontaire et ne viendra pas à la table des négociations. On luttera jusqu’au bout afin que tous les emplois soient préservés. 

Elle a dénoncé le fait que les forces de l’ordre soit au service de Carrefour et nous interdit l’accès dans les magasins dans la région parisienne pendant les grèves. 

Pour la
CGT du collectif Carrefour, les responsables sont les différents gouvernements et plus particulièrement celui-ci qui a assoupli les lois du travail, la direction de Carrefour qui fait de la finance et non du commerce et l’ensemble des organisations syndicales qui accompagnent les licenciements. 

Elle a demandé qu’il n’y ait aucun licenciement dans le groupe Carrefour, que carrefour forme les salariés, et qu’il y ait de l’embauche pour mieux servir les clients et améliorer les conditions de travail des salariés. 

Patrice Ivon, membre du cabinet de la ministre du travail, a rétorqué qu’il serait vigilant avec le « plan de départ volontaire » et qu’il voudrait qu’il soit assorti d’une formation pour ceux qui partent.
La CGT du groupe Carrefour lui a rétorqué qu’elle est contre tout « plan de départ volontaire ».

 

source : Facebook

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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 17:05
Des membres de la garde du tristement célèbre bataillon Azov.
Vu sur le site du journal belge "Le Soir"

 

Ukraine : une mémoire de la Shoah qui ne passe pas

Lors d'une série de conférences en Ukraine autour du documentaire sur Louise Pikovsky, une élève juive déportée, son auteure, Stéphanie Trouillard, a constaté que la Shoah y est encore souvent un sujet sensible, passé sous silence. Carnet de voyage.

 

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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 15:47
 
La lapidation moderne au pays des Droits de l’homme
Antisémite ! hurlent-ils, version moderne de « Au loup ! »

Pascal Boniface est le fondateur (en 1990) et le directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) reconnu d’utilité publique depuis 2009. Ce Think Tank est mondialement connu et reconnu.

Pascal Boniface a milité au PSU de Michel Rocard, au Parti socialiste. Il a travaillé auprès du groupe parlementaire socialiste à l’Assemblée nationale. Il a été conseiller dans les cabinets ministériels de Jean-Pierre Chevènement, puis de Pierre Joxe. Il a quitté le PS en 2003.

Il est ou a été éditorialiste pour les quotidiens La Croix, La Voix du Nord, Nice matin, La Vanguardia (Espagne), Réalités (Tunisie), Al-Ittihad (Émirats arabes unis). On a pu le voir souvent à la télé, notamment sur France 5 et dans C dans l’air.

Hélas, Pascal Boniface, cet intellectuel modéré et naguère apprécié, a fait un faux pas. En 2001, dans une note interne au PS, il a préconisé une modification de la politique du PS à l’égard du conflit israélo-palestinien. Pour lui, en matière de politique internationale, il serait «  préférable, pour chacun, de faire respecter des principes universels et non pas le poids de chaque communauté ».  [...]

Lire l'intégralité sur le site du Grand Soir :

 

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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 07:45

Contribution au débat préparatoire du Congrès extraordinaire du PCF

Pierre Laurent et Octobre 1917... un enjeu essentiel du congrès du PCF...
, par  pam

Le discours de Pierre Laurent le 4 novembre 2017 pour le 100ème anniversaire de la révolution d’Octobre a été peu discuté par les communistes. Pour la première fois depuis la mutation, il situe de nouveau le point de vue communiste du PCF de 2017 dans l’histoire communiste marquée par les « Dix jours qui ébranlèrent le monde », celle de 1917. Le "nouveau communisme" proposé par la mutation et ses suites, était construit d’abord sur la mise en cause de 1920, conduisant à de multiples reprises à des propositions de changement de nom du parti. En célébrant la « promesse de la révolution d’octobre », en situant notre projet aujourd’hui dans le fil de l’histoire des révolutions dont la révolution russe, Pierre Laurent cherche à refonder le projet communiste sur son origine. C’est un enjeu considérable pour le congrès prochain du parti communiste.

Oui, nous sommes le parti né en 1920, né de l’énorme impact de cette révolution des soviets qui ouvraient la voie à des sociétés dirigées par les travailleurs.

Pierre Laurent veut concilier cet ancrage révolutionnaire d’octobre avec les conséquences de la mutation engagée il y a bientôt 20 ans après des décennies de stratégie d’union de la gauche en échec. Il considère que les leçons de l’histoire ont été tirées il y a longtemps, mais en faisant abstraction des luttes de classes d’aujourd’hui, de la violence du capitalisme mondialisé, et des expériences réelles de la guerre que le capitalisme impose à toute expérience d’une autre société, il y a un siècle comme aujourd’hui. Pierre Laurent ne peut ainsi aller au bout de sa démarche d’ancrage dans la promesse d’octobre. Il faut absolument prolonger ce débat en grand.

La promesse d’octobre

Pierre Laurent introduit son discours en célébrant la « promesse d’octobre » qui conduit à « à réfléchir à l’actualité de l’idée de révolution aujourd’hui ».

« En plein conflit mondial, il y a cent ans, le 20ème siècle s’est ouvert par une immense promesse : la Révolution d’Octobre. Une révolution qui revendique "le pain, la paix, la dignité". »

Il place Octobre dans le temps long de l’histoire des révolutions, du mouvement ouvrier et du marxisme, des canuts à la commune de Paris et à la naissance du 1er mai à Fourmies. Il considère avec justesse que la révolution « n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel serein », mais une accélération qui « plonge ses racines dans le développement du mouvement ouvrier et de la pensée de Marx, tout au long du 19ème siècle et dans celle de Lénine au début du 20ème ».

« Les journées d’octobre 1917 en Russie, ou celles de juillet 1789 en France, cristallisent des processus profonds, au cours desquelles se renforce et s’exprime la conscience populaire et politique de la nécessité de bouleverser les rapports sociaux. »

Il souligne la force d’octobre, qui

« ébranle jusqu’au tréfonds les logiques impérialistes d’asservissement des peuples et, par là même, les fondements du colonialisme comme instrument de domination des plus grandes puissances »

et qui

« doit, dès sa naissance, faire face à une lutte des classes internationale féroce. Tout est fait pour écraser ce spectre rouge qui hante l’Europe ».

Mais pour lui, la promesse d’octobre s’est enlisée pour devenir un paradoxe...

« Bien sûr, aujourd’hui nous connaissons la suite, la logique de guerre imposée par les forces impérialistes coalisées, les tentatives de réforme de la Nouvelle Politique Economique (NEP) pour sortir de la crise et de la famine, la mort de Lénine, les promesses non abouties et puis, malgré l’essor économique, le processus émancipateur qui s’enlise dans un système contre-révolutionnaire, répressif, dictatorial et inhumain : le stalinisme. C’est le paradoxe du grand souffle de 1917. »

En quelques mots, il réduit ce qu’a été l’URSS à un système contre-révolutionnaire inhumain... et lui donne un nom bien connu : le stalinisme. Comment affirmer « bien sûr, nous connaissons la suite » ? Car que connaissons-nous vraiment de l’URSS en-dehors du discours des contre-révolutionnaires, ceux qui ont imposé la guerre à la jeune révolution, qui ont tout fait pour en saper le développement, ceux qui en France criait "plutôt Hitler que le Front Populaire" et ailleurs "plutôt Hitler que l’URSS"... ceux qui ont mené la guerre froide, imposant au pays qui avait le plus contribué à la victoire contre le nazisme une course aux armements suicidaire... Ce discours du "stalinisme" est celui du célèbre livre des 100 millions de morts du communisme, et ceux qui le tiennent ne font pas la différence entre octobre et le stalinisme !

Face à cette bataille de diabolisation du socialisme, nous avons été en difficulté entre des décennies de solidarité sans faille avec l’URSS et les contradictions, les hésitations dans la recherche de voies nationales au socialisme, face aux difficultés même du socialisme soviétique, de la démocratie socialiste, des contradictions entre socialismes avec le conflit sino-soviétique. Nous avons été constamment, acteurs, parties et parfois un peu rapidement juges, ce qui nous a alors privé du recul nécessaire, recul que nous avons aujourd’hui, car nous avons vécu et nous vivons des expériences diverses d’édification du socialisme.

Le stalinisme ?

Lire la suite sur le site "Faire vivre le PCF":

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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 15:26
Le jeune Fawzi al-Junaidi - ici maltraité par toute une escouade de tueurs à gage israéliens - a été accusé d’avoir lancé des pierres sur les forces israéliennes d’occupation - Image : Capture vidéo

La photo de l’adolescent de 16 ans, Fawzi al-Junaidi, les yeux bandés, contusionné, et entouré d’une douzaine de soldats israéliens, a fait le tour des médias sociaux. On a vu en lui un emblème de l’oppression israélienne.

Mais pour les grands médias occidentaux, il était difficile d’intégrer cette photo à tous les discours sur la « colère », la « rage », la « violence » et les images régulièrement recyclées de pneus en feu et de jeunes hommes aux visages dissimulés par un foulard qui lancent des pierres.

L’arrestation de Fawzi a donc été présentée comme un cas singulier, une exception, et ce qui lui est arrivé après qu’il a été photographié n’a pas intéressé les médias dominants. On a peu parlé des milliers d’enfants actuellement emprisonnés, et encore moins du fait qu’ils sont la cinquième génération de Palestiniens à vivre sous occupation militaire.

De même, alors que de nombreux correspondants étrangers disaient que la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël avait jeté « de l’huile sur le feu », il n’a guère été fait mention du nettoyage ethnique systématique que cette même ville subit depuis 70 ans.

Dans les reportages occidentaux, les Palestiniens ont une fois de plus été présentés comme des gens habités par une « colère » irrationnelle, et la couverture médiatique que mériterait l’oppression dont ils sont victimes leur a été refusée une fois de plus.[...]

Lire la suite sur le site source "Le Grand Soir" :

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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 15:00
Ou comment gauche bien-pensante et gauchisme sont un frein au rassemblement majoritaire.

Par Jacques Cotta •  Vendredi 29/12/2017


Alors que la parole du groupe parlementaire et particulièrement de Jean Luc Mélenchon est sans équivoque sur nombre de points, on voit ici ou là des prises de position contradictoires qui sèment le trouble et qui inévitablement tendent à la dislocation, à l’éclatement. Derrière cette réalité, la FI comme cadre de regroupement majoritaire est menacée. Dans un papier paru sur notre site il y a quelques semaines, « Réflexions sur mouvement vs parti » (http://la-sociale.viabloga.com/news/reflexions-sur-mouvement-vs-parti)  Tony Andreani posait les enjeux. Un peu plus tard, dans un papier concernant « l’émission politique » de France 2 dans laquelle Jean Luc Mélenchon était l’objet d’attaques violentes, je tentais d’illustrer le propos à partir de la question centrale de la laïcité et des contradictions entre les principes élémentaires définis par JLM et les positions défendues par Danièle Obono. On trouvera « La FI cible de l’oligarchie qui tape parfois là où ça fait mal » à l’adresse suivante (http://la-sociale.viabloga.com/news/la-fi-cible-de-l-oligarchie-qui-tape-parfois-la-ou-ca-fait-mal). Aujourd’hui, avec l’immigration et l’existence des migrants, c’est un autre sujet qui éclate à la figure de la FI et qui repose la même question : est-il possible de construire quelque chose de solide sur un socle défini comme « gazeux » ?

Lire la suite ci-dessous :

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