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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 08:18
LIBERTÉ POUR LES COMMUNISTES POLONAIS

liberté j'écris ton nomNous apprenons la condamnation à 9 mois de travaux forcés contre des dirigeants communistes polonais.

Dans l’UE en pleine fascisation cette nouvelle serait le signe d’une étape qualitative supérieure de ce processus. Le pouvoir polonais a certes montré sa nature cléricalo-conservatrice et autoritaire. Mais en condamnant des militants politiques pour leurs convictions, ce pouvoir franchit le Rubicon qui sépare de manière de plus en plus ténue la démocratie bourgeoise et un régime fascisant.

Les signataires s’adressent aux forces démocratiques et ouvrières de France pour s’élever contre cette mesure inique qui rappelle les heures les plus sombres de notre continent.

Il s’agit de défendre la liberté d’expression et d’organisation.

Il s’agit de défendre la liberté de militants communistes qu’un pouvoir fascisant veut faire taire.

Chaque citoyen pourra par la même occasion  constater que l’UE est non seulement silencieuse face à cette répression mais qu’elle nourrit cet anti-communisme qui lui-même est le signe avant coureur d’une attaque contre la démocratie et les droits sociaux et démocratiques des peuples, comme on le voit déjà en France avec la multiplication des lois liberticides, les violences policières contre les manifestants, la criminalisation des ouvriers CGT de Goodyear et d’Air France, etc.

Cette criminalisation galopante du communisme, à laquelle les pseudo-travaux de Courtois et Cie ont ouvert la voie en France, est d’autant plus inquiétante qu’elle s’accompagne d’une réhabilitation de moins en moins rampante des fascistes, des nazis et des racistes. Pour ne prendre qu’un exemple, il n’est que de voir comment l’UE-OTAN continue de soutenir le pouvoir de Kiev qui vient d’interdire le PC ukrainien, qui a massacré des syndicalistes à Odessa et qui vient de promouvoir au poste de président du Parlement le fondateur du Parti national-socialiste ukrainien.

Nous appelons à une solidarité de grande ampleur de la part de tous les communistes, de tous les syndicalistes combatifs, de tous les démocrates.

Dans les heures et les jours qui viennent les signataires prendront des initiatives dans ce sens.

, Les Amis d’Edward Gierek, CISC, Section de Vénissieux du PCF, CC 59/62.

Action Communiste Haute-Normandie s'associe à cet appel.

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 08:17

Mis en ligne le 20 avril 2016 sur le blog d'Action Communiste

KKE: Solidarité avec les communistes polonais

La délégation du KKE au Parlement européen a déposé la question suivante par rapport à la persécution récente anti-communiste en Pologne:

« Récemment, des membres et cadres du PC de Pologne  ont été condamnés par le tribunal régional de Dąbrowa Górnicza à des peines de prison allant jusqu'à 9 mois, à plusieurs mois de « liberté limitée », au travail social obligatoire et aussi à des amendes, parce que la diffusion de leurs idées par le biais du journal « Brzask » et du site www.kompol.org est considérée comme une «infraction» et un «crime». Pour les condamner, le tribunal en suivant des positions anticommunistes des autorités polonaises, a utilisé des accusations pourries et sans fondement au sujet de « la promotion publique d'un système totalitaire ». Cela fait partie de leur tentative d'annuler et de calomnier les gains des travailleurs sous le socialisme, le droit au travail, les droits sociaux et du travail. Les autorités polonaises, il y a quelques années, ont interdit de manière provocante les symboles communistes et maintenant ils condamnent les communistes en invoquant des « valeurs démocratiques ».

Des persécutions, des condamnations et des interdictions anti-communistes similaires contre des PC ont également été imposées dans d'autres États membres de l'UE, avec le soutien ouvert de l'UE qui reconnait l'anticommunisme comme son idéologie officielle, quelque chose qui va de pair avec l'intensification de l’offensive antipopulaire. Maintenant, il y a suffisamment de preuves pour que chacun puisse comprendre la vraie signification des déclarations de l'UE sur les « valeurs de la liberté et la démocratie ».

La Commission pourrait-elle répondre à la question suivante: Est-ce que l'interdiction et la persécution de l'idéologie communiste, la criminalisation de l'expression des idées communistes et de l'activité des communistes, imposées par les autorités et le gouvernement de la Pologne, constituent une partie des «valeurs» de l'UE?

 

13.04.2016

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 08:15
Appel du Parti Communiste Polonais à la solidarité internationale...

Publié le par Front de Gauche de Pierre Bénite

Appel du Parti Communiste Polonais à la solidarité internationale...

Quatre militants du PCP ont été condamnés le 31 mars 2016 par le tribunal régional de Dąbrowa Górnicza pour propagande de l’idéologie communiste dans le journal Brzask et sur le site internet du parti. Ils ont été condamnés à 9 mois de restriction de liberté assortie de travaux d’intérêt général obligatoire et d’amendes.

Ce verdict provocateur a été prononcé lors d’une procédure sommaire, sans la présence de toutes les parties, ce qui a cours généralement pour les infractions, lorsque la culpabilité de l’accusé est déjà établie. Le tribunal n’a pas suivi la procédure judiciaire habituelle et a fondé son verdict uniquement sur une accusation. En outre, les accusés n’ont même pas eu la possibilité de se défendre. Les condamnés avaient déjà émis des objections au jugement en exigeant la mise en œuvre de procédures judiciaires habituelles.

Ces militants du PCP sont accusés d’avoir enfreint l’article 256§1 du Code pénal : « Quiconque promeut publiquement un système fasciste ou totalitaire ou incite à la haine pour des motifs de différences nationales, ethniques, raciales ou religieuses ou d’absence de confession religieuse est passible d’une amende, d’une peine de restriction de liberté ou d’une peine de prison pouvant atteindre deux ans. »

Une tentative préalable visant à amender cet article en y ajoutant une interdiction des symboles communistes avait suscité des manifestations à la fois en Pologne et à l’étranger. Le 19 juillet 2011, la Cour constitutionnelle a dénoncé ce projet d’amendement arguant qu’il était contraire au principe de liberté d’expression. Les accusations de promotion de système totalitaire à l’encontre des militants du PCP sont encore un exemple de la manière d’associer le communisme au fascisme et d’endiguer l’activité communiste.

L’affaire a démarré en raison d’une accusation proférée en 2013 par Bartosz Kownacki, député du Parti pour la Loi et la Justice (PiS). Le procureur avait refusé de donner suite à l’affaire. Toutefois, en 2015, les poursuites ont repris et se sont accélérées après la victoire du PiS aux élections. Le 31 décembre 2015, le Parquet régional de Katowice a déféré l’affaire au tribunal régional de Dąbrowa Górnicza. L’acte d’accusation stipulait que les militants faisaient publiquement la promotion d’un système totalitaire en publiant dans le journal Brzask des articles « directement liés au système communiste et au marxisme-léninisme, qui, compte tenu de l’expérience du passé, sont contraires aux valeurs démocratiques » – il s’agit pourtant d’activités menées par un parti politique légal.

L’affaire revêt également une importance dans le cadre de la politisation du Parquet, qui se retrouve subordonné au ministre de la Justice – Zbigniew Ziobro, membre du PiS, nommé Procureur général.

Le système judiciaire adopte ouvertement une attitude différente envers l’extrême droite. En effet, tandis que des membres de la rédaction du journal Brzask sont condamnés, des néofascistes de l’ONR (Camp national-radical) manifestent librement dans les rues de Białystok pour commémorer le 82e anniversaire de leur organisation. Au cours de la manifestation aux couleurs du symbole de la phalange, ils ont défilé avec des flambeaux et ont promis « d’en finir » avec les ennemis politiques; preuves patentes de fascisme.

Nonobstant, le ministère de la Défense envisage d’armer les néofascistes dans le cadre de la défense territoriale. Auparavant, le tribunal de Częstochowa avait acquitté un homme vendant des T-shirts racistes, n’y voyant aucune violation de l’article 256 du Code pénal. Récemment, le ministre de la Justice et le Procureur général ont accordé un sursis à un nationaliste condamné pour agression d’un policier.

Le verdict condamnant les communistes polonais a été prononcé au moment même où, le 1e avril, le Parlement a adopté une loi « pour interdire la promotion du communisme » qui oblige les autorités locales à modifier le nom des rues ou d’autres objets qui sont associés au communisme, ce qui représente un atteinte à la tradition du mouvement des travailleurs.

L’Institut de la Mémoire nationale a créé un registre et exige des autorités locales qu’elles liquident les monuments en l’honneur des soldats soviétiques et d’autres liés au communisme.

La destruction et la liquidation des monuments ainsi que la falsification de l’Histoire sont des pratiques courantes du fascisme.

Le gouvernement et la bourgeoisie se fourvoient s’ils pensent que le PC de Pologne et les communistes polonais se laisseront intimider par cette persécution anticommuniste et s’ils croient que cette campagne anticommuniste les fera se soumettre. Les mesures prises à l’encontre des communistes vont de pair avec l’escalade de la ligne politique antisociale et barbare du gouvernement et de l’UE.

Il est primordial que la solidarité envers le PC de Pologne, qui traverse une période difficile, et que le soutien en faveur des communistes persécutés s’expriment actuellement de façon résolue et à grande échelle. Par exemple à grand renforts de manifestations devant les ambassades de Pologne dans chaque pays, de motions de solidarité, etc.

Ne touchez pas au PC de Pologne ! La persécution contre le communisme doit cesser, les intolérables lois anticommunistes doivent être abrogées. L’anticommunisme et la réécriture de l’histoire ne l’emporteront pas.

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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 21:40

Le 12 janvier 2016,  après avoir été licenciés, après s'être battus contre la fermeture de leur usine, 8 militants de Goodyear sont condamnés à 9 mois de prison ferme !

http://blog.cgt-goodyear-nord.com/post/2016/01/12/Rendu-de-jugement

Des centaines d'autres militants syndicaux sont poursuivis, condamnés!

Des lycéens, des manifestants sont violemment frappés sans avoir rien fait d'autre que manifester !  La liste est longue.  Il suffit de parcourir les jouranaux locaux et les blogs.

Des milliers de salariés sont licenciés par des patrons voyous qui spéculent et délocalisent.  En Seine-Maritime, les papetiers de Chapelle Darblay, les salariés de Sidel, de Vallourec, de Petroplus ... peuvent en témoigner.

Le gouvernement, avec la loi Travail, supprime la loi et donne aux patrons la liberté de "négocier" , c'est-à-dire d'imposer des reculs sociaux à leurs salariés.  Sans encadrement par une loi nationale sur les salaires, les heures supplémentaires, la durée du temps de travail, le travail du Dimanche, ce sera la loi du patron qui s'imposera aux salariés.  Ce sera le renard libre dans le poulailler libre.

Alors d'où vient la violence ?

Serait-ce du gouvernement qui a tout fait depuis le début pour mettre en contact la police avec les manifestants et qui n'a jamais présenté une loi aussi violente contre les salariés ? Serait-ce de l'Union européenne qui se fait silencieuse après avoir fait pression sur la France pour obtenir des régressions sociales qui sont la mise en oeuvre du traité de Lisbonne pourtant rejeté par les Français avec le traité constitutionnel ? Serait-ce de la prétendue représentation nationale qui a voté pour ce traité de Lisbonne après le vote des Français contre le traité constitutionnel ?

Violer la souveraineté populaire, faire voter des lois contraires au vote de 2005, c'est de la violence institutionnelle.   Et quand des lois injustes sont proposées contre la souveraineté populaire, c'est de la tyrannie.  AC

Mobilisation contre la loi « travail » : deux syndicalistes renvoyés devant le tribunal

Communiqué de l’UD CGT 93 et du Syndicat CGT Educ’Action 93, 28 avril 2016 :

Mobilisation contre la loi « travail » : deux syndicalistes renvoyés devant le tribunal.

Ce matin, jeudi 28 avril 2016, à Saint-Denis, deux syndicalistes ont été arrêtés lors d’une manifestation dans le cadre de la mobilisation contre la loi « travail ». Les deux manifestants ont été placés en garde à vue, accusés d’avoir commis des violences contre les forces de l’ordre. Cette nuit, les deux manifestants sont déférés et cités à comparaître demain, vendredi 29 avril à 13h au tribunal de Bobigny.

 

Ces arrestations sont disproportionnées et les accusations formulées contre les deux syndicalistes mensongères. Notre camarade de la FERC CGT, Nicolas Jounin, enseignant chercheur à l’université Paris 8, sociologue reconnu, n’a commis aucune violence. En revanche, les deux syndicalistes ont été victimes de violences policières alors qu’ils participaient à une manifestation pacifique.

 

Nous exigeons que les deux camarades, Nicolas Jounin de la FERC CGT et Nicolas Palmire de Sud rail, soient relâchés immédiatement et les poursuites abandonnées. Le gouvernement, au lieu d’entendre les revendications des salariés et des étudiants qui se mobilisent massivement contre la loi « travail », répond par la répression.

Demain, vendredi 29 avril 2016, lors de la convocation au tribunal, nous appelons à un rassemblement en solidarité avec nos deux camarades syndicalistes à 13h devant le tribunal de Bobigny.

Marseille : Tirs tendus pour disperser la manifestation

Communiqué de Solidaires 13, 28 avril 2016 :

Ce 28 avril à Marseille, à l’arrivée de la manifestation syndicale, les forces de police se sont livrées à une agression d’une violence inadmissible contre le cortège en cours de dispersion.

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Des tirs tendus de grenades lacrymogènes et de flashballs ont atteint des manifestant-es et le camion de l’Union syndicale Solidaires 13. Un responsable de Sud Collectivités territoriales, touché à la gorge par un tir de flashball, est actuellement hospitalisé. Les images ci-jointes montrent que le pare-brise du camion de Solidaires a été atteint par deux tirs de grenades délibérés à hauteur de visage.

 

Solidaires 13 dénonce la violence policière à l’égard des manifestant-es et des organisations syndicales, et reste plus que jamais déterminé à poursuivre la lutte pour le retrait du projet de Loi Travail. On lâche rien !

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Manifestation à Rennes : 38 manifestants blessés dont 10 graves
par Rédaction de France Info jeudi 28 avril 2016
 

38 manifestants ont été blessés ce jeudi à Rennes, dont 10 grièvement, dans des heurts avec les forces de l'ordre, selon France Bleu Armorique.

Lire la suite ici

8 manifestants innocents condamnés à Rennes
Loi Travail. Rennes, Vendredi 22 avril 2016, la machine judiciaire réprime. 

9 manifestants étaient jugés après leur interpellation lors des manifestations des 31 mars et 9 avril.  Ceux du 31 mars ont passé 48  heures en garde à vue ! 8 étaient accusés de participation à attroupement armé et jet de projectiles sur les forces de l'ordre, un neuvième était poursuivi pour injures et rébellion alors qu'il filmait la manifestation du 9 avril. 

Nous avons assisté de 14h à 1 heure du matin le lendemain à un simulacre de procès et de justice. Chaque accusation reposait sur le temoignage d'un policier qui affirmait avoir vu le prévenu lancer des projectiles. De preuves réelles, de photos ou de video à l'appui, point, malgré les cameras de surveillance de la ville qui ont cadré la manifestation dans sa totalité, malgré les films en continu de la police, malgré l'hélicoptère qui n'a cessé de survoler les manifestants pendant des heures.

Au terme du passage à la barre de chaque accusé, il est apparu qu'aucun n´ était coupable des accusations retenues.

 

Le juge principal s'est comporté comme un procureur balayant tous les témoignages et preuves à décharge. L'avocat des policiers qui se sont portés partie civile a eu ce mot extraordinaire : "ce n'est pas parce que personne n'a vu monsieur X lancer des projectiles qu'il ne l'a pas fait" ! Cet aveu du manque de preuve et par là du faux temoignage du policier n'a eu aucun effet sur le juge ou le procureur. Ce dernier s'est particulièrement distingué en requérant des peines de prison ferme pour deux prévenus qui avaient déjà du sursis dans d'autres affaires et pour un camarade syndiqué à SUD SANTE Sociaux qui " vu son âge (61 ans) aurait dû faire preuve de sagesse" ! (Sic). Pour tous les autres il a requis du sursis. Faisant preuve d'imagination, il a aussi remis au goût du jour, une peine tombée en désuétude : le bannissement. Pendant 2 ans  du centre historique de Rennes pour 8 prévenus et 5 ans du territoire d'Ile et Vilaine pour une étudiante de nationalite Suisse, sans aucun doute circonstance aggravante pour le procureur. Il faut préciser que la mairie de Rennes a décidé la création d'une zone à défendre dans sa ville : le centre historique qui ne doit pas voir passer un seul manifestant, une sorte de ZAD pour les riches... Ce qui à chaque manifestation provoque des tensions.

Après  1 heure de délibéré, 6 mn 30 par accusé repas compris, les juges ont rendu leur verdict.

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23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 21:49

Israël doit protéger les défenseurs des droits humains(Amnesty International)

Un soldat israélien dans la Vieille ville d’Hébron © Jacob Burns/Amnesty Interna

Un soldat israélien dans la Vieille ville d’Hébron © Jacob Burns/Amnesty International

[15/04/2016]

Sur le site d'Amnesty International

Arrestations et détentions arbitraires, blessures, actes de torture, restrictions imposées aux associations: les actes d’intimidation et attaques à l’encontre des défenseurs des droits humains se multiplient en Israël et dans les territoires occupés.

Les actes d’intimidation du gouvernement israélien ainsi que les attaques et menaces imputables aux colons se multiplient. Cette escalade a créé un environnement de plus en plus dangereux pour les personnes qui défendent les droits humains en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. Les droits de la population palestinienne à la liberté d’expression et d’association dans les territoires palestiniens occupés sont régulièrement violés. Des initiatives législatives récentes affectent de plus en plus les juifs israéliens qui critiquent le gouvernement et ses pratiques.

INTIMIDATION D'OMAR BARGHOUTI

Au cours d’une conférence anti- BDS qui s’est tenue le 28 mars 2016 à Jérusalem, des ministres israéliens ont lancé des appels évoquant des menaces, y compris de violences physiques à l’encontre des militants du mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS). Ces propos font craindre pour la sécurité et la liberté d’Omar Barghouti, défenseur palestinien des droits humains, ainsi que d’autres militants du mouvement.[...]

Lire la suite en cliquant le lien ci-dessous

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23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 15:19

Le mémorial de Jasenovac le 15 avril 2016 - © STRINGER - AFP

La Croatie commémorait ce vendredi la libération du camp de concentration de Jasenovac où des dizaines de milliers de Serbes, de Roms et de Juifs trouvèrent la mort pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais cette année, les cérémonies ont été boycottées par les associations de victimes et d'anciens combattants yougoslaves pour dénoncer la dérive fasciste de la société croate, encouragée selon elles par le gouvernement conservateur.

Comme chaque année, Nadir Dedić et sa femme Fatima sont venus à Jasenovac. Les deux octogénaires sont les derniers rescapés du camp de concentration issus de la communauté tzigane.

Aujourd'hui, Nadir est là, mais il reste à l'entrée du mémorial. Pour lui, pas question de participer aux cérémonies officielles : "C'est dommage, mais on ne peut pas mettre ensemble les partisans antifascistes et les racistes, et les nazis. Ici, vous savez ce n'est pas ceux-là qui manquent. Mais que moi j'aille les écouter, jamais !"

Graffitis racistes

Depuis plusieurs mois, la Croatie a pris un virage très à droite, qui rappelle les sombres années 1990, celle du président nationaliste Franjo Tudjman. Des néo-chemises noires paradent dans la capitale Zagreb, des graffitis racistes recouvrent les murs de tout le pays.

Le 22 mars dernier lors du match contre Israël, les supporters croates ont même crié des saluts nazis et ils ont aussi appelé à tuer les Serbes. La seule réponse de la présidente Kolinda Grabar Kitarovic a été de condamner toute forme de totalitarisme, mettant sur le même plan les crimes nazis et les crimes communistes yougoslaves. Comme en 2015, elle a encore refusé de venir cette année à Jasenovac. Zlatko Hasanbegovic, le nouveau ministre la Culture, un historien révisionniste, avait par contre fait le déplacement. Plus de vingt ans après la fin de la guerre, la Croatie n'arrive toujours pas à chasser les démons du passé.

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22 avril 2016 5 22 /04 /avril /2016 14:51

Publié par Jean Lévy

Déjà en 2011, les communistes polonais avaient dû se battre pour obtenir la levée de l'interdiction des symboles communistes...Aujourd'hui, ils doivent faire face à une répression des militants...

Déjà en 2011, les communistes polonais avaient dû se battre pour obtenir la levée de l'interdiction des symboles communistes...Aujourd'hui, ils doivent faire face à une répression des militants...

Répression anticommuniste en Pologne...

 

Bruno DRWESKI  a écrit :

 

Chers Camarades,
Ayant été contacté par Jacques Kmieciak de l'Association des amis d'Edward Gierek basée dans le nord de la France, à propos de la mise en prison de neuf dirigeants du Parti communiste polonais (KPP), et ayant moi-même trois semaines plus tôt, rencontré à Wroclaw deux camarades de ce parti à l'occasion du Forum social est-européen, je n'en ai d'abord pas cru mes yeux mais j'ai vérifié auprès de Beata Karon, membre de la direction du KPP qui me répond ce qui suit :
 
"Salut,
Je n'ai pas encore été mise en prison.
Quatre membres du KPP ont été condamnés pour avoir fait la propagande du communisme dans le journal "Brzask" (journal du KPP) et sur internet.
Le 31 mars le tribunal régional de Dabrowa Gornica a émis ce jugement (sans qu'il n'y ai eu ni procès, ni justification, etc.) condamnant deux personnes (dont moi-même) à neuf mois de limitation de la liberté et obligation d'effectuer un travail obligatoire sous contrôle à objectif social et deux autres camarades à payer des amendes.
Nous avons fait appel de ce jugement, en exigeant qu'un véritable procès ai lieu. J'ai justement envoyé aujourd'hui ma lettre d'appel du jugement.
Nous allons envoyer plus tard des informations plus amples.
Je vous remercie pour vous êtes intéressés à ce problème.
Salutations
Beata "
 
En conséquence, je pense qu'il faut de notre côté faire le maximum de diffusion concernant cette information et penser à prendre contact à ce sujet avec les ambassades de Pologne ou directement les autorités polonaises (présidence, gouvernement, tribunal constitutionnel, etc.). On trouve leurs adresses sur les sites correspondant.
Le maximum de bruit à l'étranger sur cette affaire peut aider.
Ils vont bien sûr répondre que la justice est indépendante ...mais ici, même les formalités de justice n'ont pas été correctement remplies, et donc normalement le ministre de la justice en est responsable. Et en plus, bien sûr, la loi elle-même est en contradiction avec le fait que la KPP avait précédemment été légalisé en Pologne avec ses statuts et que la constitution polonaise qui rend illégal "l'utilisation de méthodes fascistes et communistes" est suffisamment floue pour être d'un côté dénoncée, mais, dors et déjà, que veut dire le terme "méthodes" ? C'est d'ailleurs à cause de ce flou que le KPP avait été légalisé, les juges de l'époque estimant que les idées, les programmes et symboles communistes ne sont pas visés par la loi et que, en conséquence, le KPP pouvait être légalisé.
Je rappelle également que, en ce moment en Pologne, les autorités se sont engagées dans une campagne visant à détruire les monuments aux soldats soviétiques ayant libéré le pays en 1944-45, ainsi que ceux consacrés aux communistes et même aux socialistes ou à d'autres révolutionnaires polonais, que cette campagne se heurte à de nombreuses résistances de maires et de populations locales s'opposant à ces menaces et parfois déjà décisions, parfois aussi à des décisions prises en haut lieu. Cette campagne se heurte à des résistances qui dépassent largement les milieux communisant, et même de gauche, et, dans ce contexte, la répression visant ici les communistes polonais peut rencontrer une désapprobation plus large, à laquelle il faut donc aller à la rencontre.
 
Salut et Fraternité !
 
Bruno Drweski

 

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19 avril 2016 2 19 /04 /avril /2016 08:42
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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 22:02
Chroniques Bruxelloises

par · 15 avril 2016

Les responsables de l’Union européenne semblent être passés en mode « panique » depuis le référendum néerlandais du 6 avril. C’est le sentiment que donnent plusieurs rencontres ces derniers jours à Bruxelles. En témoignent aussi les déclarations multiples, de Martin Schultz le président « socialiste » du Parlement européen aux commissaires européens, qui désormais appellent ouvertement l’UE à entrer dans la « post-Démocratie », c’est à dire un système où l’on ne demande plus son avis aux peuples[1]. Baste, cela se comprend, les peuples pourraient leur donner tort ! Comme aux Pays-Bas, par exemple, où les électeurs ont rejeté massivement le traité entre l’Union européenne et l’Ukraine. Mais, on voit bien que ce qui occupe désormais l’esprit de ces « responsables », c’est le référendum britannique du mois de juin prochain. La perspective du « Brexit » plonge ces dits « responsables » dans les affres de l’effroi. On comprend mieux les enjeux si l’on pense aux débats qui se déroulent aujourd’hui sur le futur de l’Euro. La crise de l’Euro va faire un retour remarqué sur la scène politique européenne d’ici cet été. D’ailleurs c’est bien de l’Euro qu’il est (indirectement) question avec le Brexit. On voit bien que les britanniques sont aujourd’hui inquiets de l’évolution politique de l’Union, mais cette évolution politique est impulsée par l’aiguillon de la crise de l’Euro.[...]

Lire la suite en cliquant sur le lien ci-dessous

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 16:17

Publié le par Front Syndical de Classe

L'agression paronale contre les droits conquis en matière de contrat de travail, ... une longue histoire!

Deux textes qui rappellent la lutte constante du paronat, de la droite relayés par le parti socialiste pour précariser les travailleurs en "sécurisant" les exploiteurs!

 

D’Auroux à El Khomri en passant par Aubry, assouplissement des contraintes patronales et négation de la hiérarchie des normes Une constante depuis plus de 30 ans

Par Évariste

Le 6 avril 2016

Imposée par l’Union européenne (1) et par le mouvement réformateur néolibéral, la loi El Khomri tente de finaliser la marche régulière vers la satisfaction des demandes patronales depuis plus de 30 ans. Déjà les lois Auroux montraient la voie. A côté de mesures positives comme la création des CHSCT par exemple, l’idée de la priorisation des accords d’entreprise sur la loi est installée dans les lois Auroux. Si la loi Aubry 1 de 1998 permet la revendication positive des 35 heures, elle engage de suite la possibilité de l’annualisation du temps de travail et l’instauration du forfait jours avec la loi Aubry 2 de 2000.

Puis la droite relève le plafond des heures supplémentaires de 130 à 180 heures par an par décret le 15 octobre 2002. Puis la loi Fillon baisse la rémunération des heures supplémentaires à 10 % pour les heures qui sont effectuées entre 35 et 39 heures par la loi du 17 janvier 2003. La loi du 31 mars 2005 permet par négociation dans l’entreprise de faire jusqu’à 48 heures par semaine, permet l’extension du forfait jours aux non cadres, puis d’échanger leurs RTT contre un complément de rémunération. Toutes ces mesures entraînent un allongement de la durée hebdomadaire de travail.

Puis Nicolas Sarkozy fait voter la loi Tepa le 21 août 2007 qui favorise les heures supplémentaires en les défiscalisant et en diminuant les entrées de cotisations sociales vers la Sécurité sociale. Puis la loi du 20 août 2008 renforce l’autonomie des entreprises en matière de gestion du temps de travail : plus besoin de l’accord de l’inspecteur du travail pour les heures supplémentaires au-delà des 180 heures, le repos compensateur n’est plus automatique mais négocié au sein de l’entreprise, l’annualisation du temps de travail peut être mis en application sans justification.

Sur tout ce travail de détricotage, Hollande n’annule à son arrivée que la défiscalisation des heures supplémentaires.

La loi El Khomri va encore beaucoup plus loin en allant jusqu’au bout du changement de la hiérarchie des normes en faisant en sorte qu’un accord d’entreprise puisse déroger à une loi, à un accord de branche et même à un contrat de travail. La durée de travail permet d’aller jusqu’à 12 heures par jour et même 60 heures par semaine en cas de « circonstances exceptionnelles ». Les forfaits jours sont encore élargis. Toutes les majorations des heures supplémentaires pourront être réduites à 10 % par accord d’entreprise.

Les visites chez un médecin du travail ne seront réservées qu’aux salariés travaillant sur des postes à risque soit pour eux soit pour l’environnement. Tous les autres n’auront droit qu’à une visite d’information qui pourra être animée par un personnel paramédical.

Tout cela est clair comme le nez au milieu de la figure.

Comprendre ce processus

Pour illustrer ce processus, trois citations suffiront :

« Il y a une lutte des classes, bien sûr, mais c’est ma classe, celle des riches, qui fait la guerre. Et nous gagnons. » (Warren Buffet, l’un des hommes les plus riches du monde)

« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. » (Henri Lacordaire)

« Aujourd’hui, c’est dans l’entreprise que le rapport des forces est le plus défavorable pour les salariés. » (Tous les syndicalistes du syndicalisme revendicatif)

On comprend alors mieux pourquoi le patronat et ses serviteurs, les néolibéraux de droite et de gauche, souhaitent par phases successives l’inversion des normes pour que l’accord d’entreprise puisse détruire la loi, l’accord de branche et le contrat de travail.

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(1) La dernière injonction en date est l’avis du conseil de l’Union européenne au Plan national de réforme (PNR, document obligatoire depuis la stratégie de Lisbonne et le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, et notamment en son article 121, paragraphe 2, et son article 148, paragraphe 4) proposé par la France au Conseil : voir http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX%3A32015H0818%2815%29&from=FR)

 

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Autre texte source : Réveil Communiste

Source Michel Etievent, relayé par Pascal Bavencove (extraits)

L’hostilité patronale au droit du travail

Ainsi donc le code du Travail serait trop volumineux, illisible et incompréhensible. Son poids tétaniserait les chefs d’entreprise. La concurrence internationale, la libération débridée des marchés exigeraient toujours moins de contraintes et plus de flexibilité. Ces discours nous les connaissons bien – le monde change, nous devons donc changer – sont repris en boucle et en refrains par les chroniqueurs bien informés. Mais cela est-il si nouveau ? Depuis les premières lois sociales, le patronat ne cesse de s’opposer au progrès. Aujourd’hui, il applaudit aux dispositions les plus régressives du projet de loi sur le travail. Voici un florilège, de la rhétorique anti sociale !

1898 - À propos de la vieille revendication ouvrière sur la journée de huit heures et les fameux trois huit (de travail, de repos et loisirs et de sommeil), le Journal d'Elbeuf peut écrire : « Quel besoin la loi a-t-elle de venir fourrer son nez pointu et biscornu dans les heures de sommeil ? C'est une théorie de la pire espèce, nuisible aux ouvriers, parce que des meneurs fainéants et débauchés l'auront fait admettre, vous serez en droit d'empêcher un ouvrier de travailler plus de huit heures ! Ce serait pour la classe ouvrière le commencement d'une misère épouvantable. »

1899 - Au Creusot, s’ouvre en mai 1899 un long conflit. En jeu, les salaires, le surmenage mais aussi la reconnaissance du fait syndical. Pour la première fois, une médiation préconise l'élection de délégués ouvriers. Gaston Japy, qui se fera plus tard (1906) le théoricien du syndicalisme jaune, regrette les termes de la sentence arbitrale et reproche à Eugène Scheiner son « insigne faiblesse ! ».

1901 - L’œuvre sociale de la IIIe République est médiocre. Pourtant le patronat regimbe, n’y voyant que concessions à la démagogie : « Toutes les fois qu'une question a pu être traitée directement entre le patron et l'ouvrier, l'entente a été généralement facile. Il n'en a pas été de même quand sont intervenus des tiers n'ayant d'autre but que de produire leur personnalité, de se créer par leur intervention des titres à un mandat politique, et de se faire ainsi un marchepied pour leur ambition » (14 janvier 1901).

1924 - En janvier, le président du consortium textile de Roubaix-Tourcoing, Eugène Mathon, dépose auprès du pape Pie XI une plainte contre les syndicats chrétiens du Nord qui sera élargie quelques semaines plus tard à la confédération chrétienne toute entière ! Les maîtres du textile accusent la CFTC d’avoir eu l'audace de réclamer les allocations familiales !

1925 - Au congrès de Paris, la CGT revendique les vacances ouvrières « pour la santé physique et morale des travailleurs de toutes les professions ». Les patrons ne l’entendent pas ainsi. Les Chambres de commerce, suivant celle de Douai (1930), considèrent que « les conditions de l’ouvrier dans l’industrie sont actuellement parfaitement salubres et ne nécessitent aucunement la période de détente nerveuse appelée congé, qui est nécessaire aux cadres et aux employés et demandent que la proposition de loi soit rejetée par le Parlement ».

1940 - Les conquêtes sociales du Front populaire sont une triste période pour le patronat. Mais, celui-ci tient rapidement sa revanche. Vichy est une divine surprise ! Philippe Pétain affirme qu’avec le Front populaire « l’esprit de jouissance l’a emporté sur l’esprit de sacrifice. On a revendiqué plus qu’on a servi. On a voulu épargner l’effort ».

1967 - Le CNPF a inspiré les ordonnances de 1967 sur la Sécurité sociale. Elles comblent ses attentes en proposant un réaménagement de ses structures et une modification de son financement. Depuis son offensive à l’encontre de la Sécu ne cesse de s’amplifier. En 1977, elle est qualifiée « de machine anonyme, irresponsable et sacrée. »

1982 - Les années 1980 seront pour le patronat celles du combat en faveur de la flexibilité. En 1982, toujours au meeting de Villepinte, une violente charge est engagée contre la réglementation du temps partiel et contre les seuils sociaux. En matière d’organisation du travail, il préconise le « libre-choix » pour le travail à temps partiel ou non durant le week-end, la nuit… .Il propose de remplacer la notion « de travail à temps plein » par celle du « travail rémunéré ».

1999 - Le 16 décembre 1999, l’Assemblée nationale adopte le second projet de loi sur les 35 heures. Celui-ci étend cette durée légale hebdomadaire à toutes les entreprises de plus de vingt salariés. Le Medef est vent debout contre cette réforme. Un meeting réunissant 25 000 patrons est organisé à Paris. Devant son public, Ernest-Antoine Seillière assène « la loi est ringarde, elle est partisane, elle est archaïque, elle est antiéconomique et elle sera véritablement antisociale. »

2007 - Dans un article publié dans la revue Challenge titré « Adieu 1945, rattachons notre pays au monde ! » Denis Kessler, président directeur général du groupe d’assurance Scor, donne une cohérence idéologique aux réformes disparates mise en œuvre par le gouvernement Fillon, il s’agit aujourd'hui « de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »

2011 - Laurence Parisot, présidente du Medef, ose des comparaisons bien abusives : « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? ».

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