Chroniques Bruxelloises
par Jacques Sapir · 15 avril 2016
Les responsables de l’Union européenne semblent être passés en mode « panique » depuis le référendum néerlandais du 6 avril. C’est le sentiment que donnent plusieurs rencontres ces derniers jours à Bruxelles. En témoignent aussi les déclarations multiples, de Martin Schultz le président « socialiste » du Parlement européen aux commissaires européens, qui désormais appellent ouvertement l’UE à entrer dans la « post-Démocratie », c’est à dire un système où l’on ne demande plus son avis aux peuples[1]. Baste, cela se comprend, les peuples pourraient leur donner tort ! Comme aux Pays-Bas, par exemple, où les électeurs ont rejeté massivement le traité entre l’Union européenne et l’Ukraine. Mais, on voit bien que ce qui occupe désormais l’esprit de ces « responsables », c’est le référendum britannique du mois de juin prochain. La perspective du « Brexit » plonge ces dits « responsables » dans les affres de l’effroi. On comprend mieux les enjeux si l’on pense aux débats qui se déroulent aujourd’hui sur le futur de l’Euro. La crise de l’Euro va faire un retour remarqué sur la scène politique européenne d’ici cet été. D’ailleurs c’est bien de l’Euro qu’il est (indirectement) question avec le Brexit. On voit bien que les britanniques sont aujourd’hui inquiets de l’évolution politique de l’Union, mais cette évolution politique est impulsée par l’aiguillon de la crise de l’Euro.[...]
Lire la suite en cliquant sur le lien ci-dessous
commenter cet article …