Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Nous savons d’ores et déjà que les forces du « remain » accuseront les tenants du Brexit de toutes les calamités qui vont fondre sur le Royaume-Uni dans les mois qui viennent. En particulier, ils les rendront responsables de la prochaine crise financière qui, selon toute vraisemblance, devrait éclater à l’automne et qui sera infiniment plus dévastatrice que celle de 2008. Une crise, qui est le résultat des politiques irresponsables de dérégulation tout azimut voulu par l’UE et bénies par les marchés financiers.
Il est grand temps d’en finir avec l’Union Européenne. Son projet irrationnel n’est pas comme on s’amuse à dire parfois, “anti-démocratique par accident”, il est tout simplement totalitaire et cela même par essence. Le Brexit - pas encore accompli, faudrait-il alors le rappeler ? - n’est qu’un début, sauf que la “Paneuropa” ne se laissera certainement pas abattre si facilement. Cependant... l’espoir revient, d’ailleurs, en dépit des analystes mainstream et des politiciens bien de chez nous et... qui feraient mieux de se taire.
Au studio de la radio du Pirée au soir du 23 juin |
Nous avions débattu de tout cela en direct depuis le studio de la Radio du Pirée 90.1 FM dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 juin et nous avons exprimé notre certitude quant à la victoire du Brexit. Lors de l’émission, il a été ouvertement question du totalitarisme de l’Union Européenne, ainsi que de ce son “nazisme bleu” que les peuples de l’Europe doivent alors abattre sans trop tarder. En annalistes et en écrivains d’hier et autant d’aujourd’hui, nous entrevoyons parfois assez clairement les fentes du temps humain qui est le nôtre.
Hors microphone, nous avons également évoqué ce récent sondage, resté suffisamment confidentiel et réalisé auprès d’un échantillon réel de douze mille personnes en Grèce, dont les résultats sont enfin sans équivoque: en cas de référendum similaire à celui organisé en Grande Bretagne, les Grecs préféreraient la sortie de l’Union Européenne, à plus de 55% à 58%. Les élites européistes lesquelles auraient financé l’organisation de ce sondage et d’ailleurs bien d’autres cercles à Athènes, n’ignorent pas, que chez les peuples, et particulièrement chez les Grecs, les Français, les Italiens, les Suédois, les Hongrois... la prise de conscience est désormais telle, l’escroquerie européiste ne passe alors plus du tout.
Certes, les pires inepties sont prononcées depuis quatre jours, de la bouche des politiciens marionnettes à l’instar d’Alexis Tsipras qui se déclare être enfin l’ardent défenseur “d'une construction européenne... sociale”, peine perdue.
Vision de l'euro, presse grecque déjà en 2014 |
Ailleurs, et plus sérieusement, il serait toutefois question du Brexit, lequel pour Jean-Pierre Chevènement “peut être un service rendu à l’Europe. Il peut être une deuxième chance donnée à l’idée européenne: celle d’une refondation démocratique qui articulerait la démocratie qui vit dans les nations avec une démocratie européenne qui reste à construire. Il ne suffit pas de dire qu’on fera demain ce qu’on n’a pas fait hier. Pour sauver l’idée européenne, je demande la réunion à bref délai d’une conférence chargée de redéfinir les institutions européennes et de repenser le modèle de développement qui résulte notamment du traité budgétaire de 2012 et qui plombe la croissance européenne. D’abord rendre à la souveraineté populaire et à la démocratie leurs droits dans une Europe confédérale qui serait faite de l’entente et de la coopération entre les nations: cela suppose une réorganisation profonde des compétences et, le cas échéant, du mode de désignation des institutions européennes (Conseil, Commission, Parlement, Cour de justice, Banque centrale européenne)”, au quotidien de propagande européiste “Le Monde” daté du 25 juin.
Vétusté... publique. En Attique, juin 2016 |
Jean-Pierre Chevènement se trompe à mon avis... déjà de siècle. Nous n’avons guère besoin de redéfinir entre autres, le mode de désignation des institutions européennes, déjà c’est un piège de plus et de trop que de... nous servir ainsi comme sur un plateau... l’abîme prétendument pensé différemment, non, nous devons tout simplement détruire ces institutions et revenir dans une organisation géopolitique des États-nations, ce qui n’exclu pas évidemment les relations bilatérales ni la négociation de certains Traités Internationaux.
Jean-Pierre Chevènement ne dit d’ailleurs pas les choses très différemment de Jean-Luc Mélenchon, de Yanis Varoufákis et de tant d’autres (derniers) politiques intelligents, issus d’une gauche largement hébétée. D’ailleurs, la seule fracture politique encore digne de ce nom (et pour certains peuples déjà existentielle car il en est de leur survie tout simplement) n’est plus celle entre la supposée “gauche” et la prétendue “droite” mais entre ceux qui prônent la destruction de l’Empire européiste et ceux qui s’y attachent comme dans un... ultime reflexe Pavlovien.
Je n’ai pas réagi aussitôt après le référendum du Brexit en publiant mon analyse sur greek crisis, d’abord parce que les positions de ce blog vis-à-vis de l’Européisme ont été largement exposées et de manière bien claire depuis 2011 (ce qui a été plus rarement le cas chez les gens de gauche comme on s’amuse encore à dire parfois), ainsi, les lecteurs peut-être... fatiguées de mon blog sont depuis suffisamment informés en la matière, ensuite, la lutte actuelle... pour ma propre survie économique me laisse encore moins de temps et de courage que d’habitude. En... jonglant entre mon activité liée au tourisme (Greece Terra Incognita) et mon travail très occasionnel de traducteur... urgentiste rémunéré... au prix extraordinaire de 0,012€ par mot (et non pas 0,12€ par mot, je le précise pour les lecteurs ayant cru à une faute de frappe), non, la frappe et la faute sont ailleurs et elles nous concernent tous !
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Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].
A BAS la LOI TRAVAIL ! VALLS hué à Montpellier
Montpellier le 1er juillet 2016 (capture d'écran twitter)
Manuel Valls hué par des opposants à la loi Travail à Montpellier Le Premier ministre a poursuivi son discours, couvert de bout en bout par des sifflets fournis.
Les sifflets ont recouvert la totalité de son discours. Venu inaugurer une ligne de tramway à Montpellier, Manuel Valls a été copieusement hué, vendredi 1er juillet, par p
http://www.communcommune.com/2016/07/a-bas-la-loi-travail-valls-hue-a-montpellier.html
En grève, les salariés d'Areva veulent faire céder l'État
Les salariés d'Areva des sites de Cadarache et des Milles ne décolèrent pas ! En grève hier à l'appel des organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, UNSA, SPAEN et CFE/CGC), ils se sont mobilis...
http://www.anti-k.org/2016/06/30/en-greve-les-salaries-dareva-veulent-faire-ceder-letat/
Les entreprises multinationales sont devenues des acteurs puissants qui pèsent lourdement dans les processus de décision de l’Union Européenne et plus généralement dans l’ensemble des pays.
Depuis des années, la Commission Européenne demande aux états de l’UE de privilégier la négociation au niveau des entreprises, un moyen de réduire les droits des salariés, d’affaiblir les syndicats de lutte et d’accroître la concurrence entre les salariés. En Grèce, Italie, Espagne, Allemagne, Portugal, Grande Bretagne, Irlande, les salariés vivent déjà les effets néfastes de cette politique d’austérité portée par les représentants politiques de ces pays dans la Commission : baisse des salaires, des pensions de retraites, attaques contre les droits des travailleurs (Code du travail et conventions collectives), développement des emplois précaires. C’est l’aboutissement extrême de la pensée unique en vigueur sur tout le continent, où les gouvernements nationaux, en coordination avec la Commission Européenne, s’emploient à détruire les réglementations du travail, au nom de la sacro-sainte compétitivité défendue par les tenants du capital, et son représentant, Business Europe. Malgré le beau principe, souvent évoqué, d’une Europe des Citoyens, les mots d’ordre venus de l’Union Européenne sont :
La stratégie mise en œuvre repose aussi sur le démantèlement des services publics dans les Etats membres. L’idée même de service public est mise à mal. A travers les politiques de gouvernance, l’Europe impose une précarisation croissante de l’emploi au nom de la « concurrence ». On en mesure déjà les effets désastreux sur les populations en Grèce, en Italie, en Espagne, en Allemagne, au Portugal, en Grande Bretagne et en Irlande. Maintenant, c’est au tour de la France et de la Belgique.
En France, le projet de loi travail est officiellement dévoilé le 17 février, il s’inspire des recommandations de la Commission Européenne et des réformes engagées dans d’autres pays de l’UE. Le MEDEF, syndicat patronal en France, soutient le projet et une première vague d’opposition, à travers une pétition sur internet, recueille plus d’ 1 million de signatures. Les organisations syndicales françaises appellent à une mobilisation le 9 mars 2016, date initialement prévue pour la présentation du projet de loi au gouvernement. Ce gouvernement a, depuis le début, commencé les tractations avec la seule CFDT, qui est contre la lutte des salariés et d’accord avec la loi, en déclarant sa satisfaction sur les concessions faites par le gouvernement.
Depuis le 9 mars, la mobilisation des salariés et le soutien de la population ne cessent d’augmenter pour exiger le retrait de la loi. Face à la mobilisation croissante, Hollande, Valls et son gouvernement bafouent les principes de la démocratie en organisant la répression par l’intervention des forces de l’ordre et en utilisant l’article 49-3. L’article 49-3 permet de passer le texte en force et de couper court aux débats de l’Assemblée nationale. La colère grandit et la mobilisation passe à une nouvelle étape, des secteurs se mettent en grève reconductible, c’est le cas dans nos industries, avec la mobilisation des camarades du raffinage et la solidarité dans les territoires, autour du blocage de dépôts de carburant, de centrales électriques et d’entreprises. Le gouvernement lâche quelques miettes pour éviter que le mouvement ne prenne de l’ampleur. Il faut dire qu’il a le soutien des médias du grand capital, qui focalisent sur les affrontements entre les casseurs et la police afin de faire oublier la revendication principale des syndicats : le retrait de la loi. Le gouvernement, qui a tenté d’interdire la manifestation prévue les 23 et 28 juin 2016, est forcé de reculer face à la pression des syndicats. Le droit de manifester est un des éléments constitutifs de la démocratie, garanti par de multiples conventions internationales concernant les droits fondamentaux. Interdire aux organisations syndicales d’exercer ce droit démontre l’absence d’arguments politiques face à un mouvement social grandissant et de plus en plus dérangeant pour le gouvernement.
La lutte contre cette loi continue, elle ne faiblit pas après 4 mois intenses de mobilisations, de grèves : la CGT organise d’ores et déjà la lutte en juillet, consacrant la période estivale aux débats pour une nouvelle action début septembre.
Depuis de nombreuses années, la Commission Européenne demande au gouvernement français de faire tomber le Code du travail. Le gouvernement socialiste, répondant aux commandements du MEDEF, s’y emploie avec l’aide des syndicats d’accompagnement
L’Europe telle qu’elle fonctionne répond-elle aux aspirations des peuples ? Non
La crise subie par les peuples grec, espagnol, portugais, largement commentée dans les médias, a mis en lumière un système hégémonique de la finance et des firmes multinationales, qui imposent leurs décisions aux divers pays sommés de faire voter des lois contre les intérêts des populations.
Le pouvoir européen agit comme une dictature en pesant fortement sur les politiques intérieures des pays et imposant des règles d’austérité draconiennes aux salariés, exigeant sans cesse plus de libéralisme et démantelant les systèmes collectifs tels que les retraites, la santé, les salaires garantis, la protection contre les licenciements … etc.
L’Europe est-elle sociale ? Non.
Elle organise plus de dumping social qu’elle ne génère du droit social en prétendant le règlementer : elle est à l’avant-garde des destructions des droits sociaux collectifs tels que sécurité sociale, retraites, indexation des salaires, santé, services publics etc…. considérant que ces droits protecteurs sont des barrières qui bloquent la libre concurrence dans les « marchés financiers », à l’exemple du « Trade Union Bill » voté par le parlement britannique, qui remet en cause le principe même du droit de grève,
La sortie de la Grande Bretagne de l’Union Européenne serait-elle préjudiciable aux populations? Non.
Cela ne changera pas le quotidien de la population britannique et des syndicats, ils devront toujours faire entendre leur voix en se mobilisant pour être « écoutés » par leur gouvernement qui, depuis des années, porte le fer contre les droits salariés.
Seules les actions collectives, les mobilisations sociales, seront à même de construire un avenir fait de progrès social, de droits et libertés, de démocratie véritable respectueuse des aspirations des peuples.
Les libertés syndicales en Europe et dans le monde et, plus largement, les droits et libertés des travailleurs, ne sont pas négociables, au contraire ils doivent être renforcés. Pour cela nous avons besoin d’un syndicalisme de lutte de classe et de masse en Europe et dans le monde, et non d’un syndicalisme d’accompagnement du capital, représenté par la CES..
Il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire, au niveau européen, d’unir nos forces avec la FSM.
Soutien à nos camarades accusés à tort par Robert Ménard - JEUNES COMMUNISTES - BEZIERS
Lors du conseil municipal du 17 mai 2016 le Maire de Béziers, qui n'est jamais le dernier pour se vautrer dans la boue des plus basses attaques politiques, accusait publiquement notre camarade Jean