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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 22:30

Et nous n'avons pas tout mis ... Jamais vu ça un 5 juillet !  Regardez la carte en fin d'article.

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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 22:30

Excellent article et témoignage sur le blog de l'UL-CGT de Dieppe

Si la situation médicale est critique dans le secteur de Dieppe, elle se tend de plus en plus dans de nombreux autres secteurs.  Le nombre de médecins généralistes diminue dangereusement.  Dans la région de Fécamp il ne fait pas bon être malade quand on est en vacances.  Beaucoup de médecins généralistes refusent de vous prendre car vous n'êtes pas un patient habituel. "Allez aux urgences" répondent les secrétaires sollicitées et embarrassées.  Or, d'après une étude de l'INSEE, la moitié des médecins généralistes en Haute-Normandie en 2013 a plus de 55 ans.  

A Elbeuf par exemple, les gynécologues parties en retraite ne sont pas remplacées.  Pour beaucoup de femmes c'est donc Rouen ou l'abandon des visites régulières chez la gynécologue.  Les ophtalmologues partent et ne sont pas remplacés... Quand à Rouen il faut compter trois mois pour consulter un stomatologue, dans la région de Nice, en quinze jours le rendez-vous est pris ...  C'est certain,  en Seine-Maritime le seuil critique est dépassé.

Quant au nombre de spécialistes conventionnés secteur I, ils se font rares et il faut beaucoup d'obstination pour en trouver un ... De plus, les spécialistes se regroupent dans des usines médicales, telles les cliniques Saint-Hilaire, Mathilde ou Europe, éloignées des banlieues et au standard téléphonique hasardeux.  Le plus souvent, c'est rendez-vous par Internet, impossible de parler de ses problèmes ou de l'urgence nécessaire, Internet et "doctolib" ( le site sur lequel vous vous devez obligatoirement vous connecter, si vous voulez prendre un rendez-vous avec les médecins qui ont choisi cet accueil si peu humain ) ne comprend pas ça.  Cela économise une secrétaire.  Le patient n'est qu'un client.  Il ne faudrait tout de même pas qu'il coûte trop cher au médecin, souvent de secteur II.

La médecine à deux vitesses est en place.  Plus vous êtes pauvre, plus vous habitez loin des centre-villes ou dans une zone défavorisée, plus il vous est difficile de vous déplacer, moins vous serez bien soigné. 

Quand vous êtes vieux, pauvre et sans moyens de transports, vous avez perdu. 

Pénurie de médecins généralistes en secteur dieppois

Pénurie de médecins généralistes en secteur dieppois

"Nous sommes face à une aggravation de la fracture sanitaire. Un électrochoc s'impose !", a lancé 29 juin 2016 le président de l'association de consommateurs UFC-Que choisir:

"Il est temps que ce débat soit pris à bras-le-corps par les pouvoirs publics !", a-t-il ajouté.

Confortant ce que ne cesse de dire la CGT, l'UFC-Que choisir déplore "un recul de l'accès aux soins, aux tarifs de la Sécurité sociale, pour plus de 30 millions de Français" particulièrement depuis 4 ans. Ces résultats sont issus d'une étude sur l'offre de soins de ville de quatre spécialités : généralistes, pédiatres, ophtalmologistes et gynécologues.

Lorsqu'on se connecte sur la Carte interactive sur leur site on découvre que la fracture sanitaire touche aussi des secteurs proches de Dieppe, le cœur de la circonscription du nord du département qui est en situation d'abandon.

Mais ce que ne dit pas l'UFC-Que choisir, et que dénonce la CGT, c'est que cette fracture médicale a une cause: le Numérus Clausus.

Les élus CGT du comité de section de Seine-Maritime de la Mutuelle Générale (ex-MGPTT) s'en sont fait l'écho par la bouche d'un ancien membre de notre Commission exécutive, lors de l'AG de cette Mutuelle, à Issy-les-Moulineaux:

Texte de l'intervention des élus CGT à la MG:

"Nous somme ici pour discuter de la manière dont la mutuelle va couvrir ses adhérents, mais aujourd’hui la question cruciale à laquelle ils sont confrontés devient l’accès au soin. Nous pensons en Seine-Maritime que cette question aurait dû être traitée dans le rapport moral, car aujourd’hui le parcours de santé de nos adhérents est en train de devenir un véritable parcours du combattant. Or cet aspect des choses est globalement absent du rapport.

"En effet, il devient aujourd’hui quasiment impossible d’obtenir un rendez-vous dans les 24h00 chez un généraliste, dans une majorité de région.

"Aujourd’hui, pour obtenir un rendez-vous chez un dentiste, un ophtalmo, un spécialiste en général, il faut attendre 6 mois minimum

"Mais ce qu’il y a de pire dans la situation, c’est qu’il devient difficile, pour un patient ou une patiente qui perd son médecin référent, d’en retrouver au autre. Il en est de même pour son ophtalmo, son dentiste, je ne parle même pas de son gynécologue, où là, la situation est catastrophique pour les femmes."

La situation se dégrade: l'exemple des ophtalmos de Dieppe:

"Je vais prendre un exemple, celui des ophtalmologistes, pour illustre mon propos et alerter notre assemblée générale : J’ai assisté à une scène hallucinante, il y a deux semaines, dans un cabinet ophtalmologiste de ma province. Il y a eu fermeture de plusieurs cabinets ophtalmologiste dans la ville de Dieppe, où j’habite, ville moyenne de 30 000 habitants, au centre d’une agglomération de 80 000 habitants.

"Alors que j’attendais dans la salle d’attente, qui est aussi le bureau de la secrétaire médicale du cabinet, que mon épouse passe un examen de fond d’œil, j’ai assisté à une succession de visites de patients en détresse, car ils étaient en recherche de nouvel ophtalmo. A chaque fois, la secrétaire médicale leur a répondu :

« On ne prend plus de clients, parce que nous ne voulons pas dépasser la durée d’attente de 6 mois ».

"Elle a répondu la même chose au téléphone, à plusieurs personnes qui n’étaient pas clientes du cabinet. A chaque fois elle les a renvoyés vers une clinique rouennaise située à 60 kilomètres en leur disant qu’à sa connaissance, il y avait encore des possibilités d’y obtenir un rendez-vous. J’ajoute que parmi ces patients, l’un d’entre eux était diabétique, et avait besoin de faire un fond d’œil. Il ne sera pas fait d’exception pour lui.

A Rouen la situation se tend aussi !

"Je me suis renseigné auprès de mes camarades élus du comité de section, qui m’ont tous dit que la situation se tendait aussi en région rouennaise. L’un deux, patient d’une ophtalmo dans cette même clinique rouennaise, m’a dit être inquiet, parce que son ophtalmo prenait sa retraite en fin d’année et qu’elle ne serait pas remplacée, un autre ophtalmo de ce cabinet ayant déjà pris sa retraite, et n’ayant pas été remplacée. Les autres praticiens se répartissent les patients entre eux, ce qui entraine un allongement des délais d’attente initialement de 6 mois à 8 mois aujourd’hui.

"S’ajoute à cela un effet sur les tarifs : les ophtalmos sur le départ pratiquent tous des tarifs de 28€. Un jeune ophtalmo arrivé dans ce cabinet il y a deux ans, venant de son pays natal de l’est de l’Europe, ne s’embarrasse pas avec ce tarif : le sien est de 50€. La pénurie de praticien a donc un 2eme effet : il provoque l’élévation du tarif de la consultation.

"Vous m’objecterez peut-être que ce que je décris est un épiphénomène marginal, limité aux ophtalmologistes. Mais je peux vous faire quasiment la même description pour les dentistes.

"La question cruciale, aujourd’hui, en matière de santé, est certes la question du remboursement des frais, et du tiers payant. Mais ce qui devient de plus en plus prégnant c’est l’accès au soin.

L'effet Numérus Clausus en fin de 1e année de médecine; un peu d'histoire:

"Nous sommes entrés dans une période où un très grand nombre de médecins partent à la retraite ; pourquoi ? Parce qu’ils sont nombreux à avoir atteint et dépassés l’âge de 65 ans. Certes la loi de modernisation du système de santé dont le rapport moral nous vante le contenu, se présente comme ayant l’ambition d’améliorer cet accès au soin, mais elle fait l’impasse sur la production de nouveaux médecins.

"Ceux qui partent aujourd’hui en retraite sont les derniers à être entrés en 2e année de médecine avant la mise en place du numérus clausus en 1971. La situation est dramatique, car selon les propres chiffres du Conseil de l’ordre, 26,7% des médecins des médecins généralistes ont aujourd’hui plus de 60 ans, soit plus d’un sur quatre, alors que 14,8% seulement des médecins généralistes ont moins de 40 ans.

"Cela veut dire que dans les 5 ans la population médicale française va subir un choc terrible, qui va généraliser et aggraver les exemples que je vous ai présenté en début de mon propos.

"On en connait les raisons :

  • "Jusqu’en 1978, c'est-à-dire la dernière année d’où sont sortis du cursus de formation, les étudiants entrés en 2e année médecine avant la mise en place du numérus clausus, on produisait plus de 8000 médecins tous les ans.
  • "En 2016 le numérus clausus ne dépasse guère les 7000 places, alors que la population française a augmenté de 10 millions d’habitants entre 1978 et 2016.
  • "Mais entre ces deux dates, la courbe s’est effondrée ; on a baissé le numérus clausus jusqu’à un étiage inférieur à 3600 entre 1992 et 1999, pour ne le remonter que très progressivement qu’à partir de l’an 2000 ; si bien que la population médicale présente l’aspect démographique similaire à celle de la population française à la suite de la guerre 14-18.

"Il nous semble évident donc que le rapport moral aurait dû consacrer à ce grave problème, une partie de son propos, d’autant qu’à l’évidence, au-delà du fait que cela a déjà des conséquences importantes sur la vie de nos adhérents, cela risque d’avoir aussi des conséquences en matière de gestion.

"Car au-delà des problèmes sanitaires que cela va créer, cette pénurie risque de contribuer à une hausse rapide et brutale des honoraires, car la santé n’est pas isolée des logiques de fonctionnement du monde économique, et qu’une pénurie produit toujours une élévation des coûts."

 

La pénurie d'ophtalmos est encore pire en pays de Bray et en Vallée de Bresle !

La pénurie d'ophtalmos est encore pire en pays de Bray et en Vallée de Bresle !

Quelques liens pour des informations complémentaires.

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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 22:13
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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 19:42
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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 15:47
 
La Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale a pris connaissance du décès par suicide d’une infirmière du groupe hospitalier du Havre et exprime à sa famille, ses proches et ses collègues, sa profonde tristesse.
La prise en charge des patients s’éloigne des missions de soins de qualité et de sécurité. Une fois encore, cette tragédie rappelle dramatiquement le suicide, déclaré en accident du travail par sa direction, d’un infirmier de l’Hôpital de Rangueil à Toulouse le 13 juin dernier.
Les politiques de santé amènent des restructurations brutales, des mutualisations et une exigence de polyvalence qui percutent notre éthique professionnelle et risquent de conduire à un désarroi profond.
On ne peut se satisfaire de voir les professionnels au service des patients exprimer leur souffrance à exercer des professions méprisées et bafouées par la logique financière et les réorganisations des établissements.
 
Montreuil le 1er juillet
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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 15:46
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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 13:12
Presse française : qui possède quoi
Marie Beyer & Jérémie Fabre, juillet 2016  sur le site du Monde diplomatique

Pour agrandir l'image ci-dessus, cliquez sur le lien pour vous rendre sur le site du Monde diplomatique

https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/ppa

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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 09:13
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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 09:08
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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 09:03
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