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Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Comme la mort de tout être humain, le décès de Michel Rocard nous rappelle tristement à notre condition finie ; et bien entendu, sa mort ne peut qu’affliger ses proches.
Mais osons dire que sur un plan strictement politique, sa mort ne saurait dédouaner de son bilan politique cet homme issu comme Blum de la haute bourgeoisie d’Etat qui n’a cessé de combattre le socialisme et le communisme tout en servant sans états d’âme la mortifère « construction » euro-atlantique.
Il est vrai qu’au début des années 70, il n’y avait pas plus « révolutionnaire » – en paroles ! – que celui qui dirigeait alors le PSU. Comme il était alors de bon ton, les dirigeants du PSU et de la CFDT feignaient de prendre « de gauche » le PCF et la CGT, voire d’appeler le prolétariat à « la guerre civile… Mais bien entendu, c’était un jeu : il s’agissait de minorer le rôle du PCF dans l’union de la gauche en formation tout en « relativisant » les revendications « quantitatives » si vulgaires des ouvriers CGT !
Sitôt la vieille SFIO relouquée par Mitterrand et le PSU liquidé par les siens (fin des années 70/début des années 80), sitôt Mitterrand parvenu au pouvoir, le gauchiste de salon se révéla un parfait gestionnaire de la société capitaliste. Finies les utopies destinées à mordre sur l’électorat communiste. Ministre, puis premier ministre de Mitterrand, Rocard s’évertua à rassurer le patronat et à prendre de droite le président dont il convoitait la place. Se présentant comme un socialiste « moderne » à la manière de Tony Blair, Rocard mit en musique la première austérité dictée par le « virage » de la rigueur qui, dès 81, accompagna la marche à la dévastatrice monnaie unique. C’est à l’époque où Rocard était premier ministre de Mitterrand que le statut des dockers fut durement attaqué et que Renault, semi-privatisée, fut frappé au cœur (fermeture de Renault-Billancourt, licenciement des dirigeants CGT) par celui qui, en 68, prétendait parler au nom du prolétariat. C’est Rocard qui institua la CSG, cette manière d’obliger les travailleurs à financer la protection sociale en lieu et place de plus en plus souvent exempté du paiement de ce salaire indirect que sont les cotisations Sécu…
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A propos de Michel Rocard. par Floréal - INITIATIVE COMMUNISTE
Comme la mort de tout être humain, le décès de Michel Rocard nous rappelle tristement à notre condition finie ; et bien entendu, sa mort ne peut qu'affliger ses proches. Mais osons dire que sur...
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Loi Travail - 2 juillet 2016 : Opération péage gratuit à Clermont-Ferrand
Extraits de France 3 Auvergne et source : http://mai68.org/spip/spip.php?article11088 « Ils ont raison ! On devrait tous faire comme eux ! » Fabien Gandilhon de France 3 Auvergne : Bonne nouvelle pour les vacanciers qui ont franchi la barrière de péage de Gerzat ce matin, ils ont pu passer gratuitement. Les opposants à la Loi Travail avaient levé les barrières pour faire entendre leurs reve
L'entreprise Allia va fermer ses portes à Digoin. Liquidée. Ses salariés à la porte. Digoin est une ville de 8 000 habitants. Elle en comptait 12 000 dans les année 80. La moitié des jeunes doit partir pour trouver du travail. 1 salarié fait vivre en moyenne 4 personnes. Ce sont donc plus de 700 personnes qui sont touchées directement par cette fermeture. Mais les finances locales, l'école, les services publics en pâtiront.
Les salariés ont reçu l'appui du maire LR et de la députée socialiste locale, Edith Gueugneau. On notera l'inconséquence du maire Les Républicains qui soutient la politique de la mondialisation capitaliste et son bras armé en Europe, l'Union européenne ... La députée socialiste, frondeuse qui n'a pas voté la motion de censure, devrait tout de même s'interroger sur son soutien, de fait, à un parti socilaiste devenu social-libérale et adepte de la "compétitivité" et de l'ouverture des frontières sans contrôle ni échanges équitables ... AC
Trois à quatre cents personnes défilent dans les rues de Digoin en Saône-et-Loire samedi 2 juillet 2016, pour protester contre la fermeture annoncée de l'usine Allia. Un cortège qui réunit des employés de l'entreprise, des élus et des habitants.
Digoin (71) : des manifestants défilent en soutien aux salariés d'Allia - France 3 Bourgogne
Trois à quatre cents personnes défilent dans les rues de Digoin en Saône-et-Loire samedi 2 juillet 2016, pour protester contre la fermeture annoncée de l'usine Allia. Un cortège qui réunit de...
Sanofi fait des profits faramineux : 7 milliards de profits dont 3,8 miliards versés aux actionnaires en 2015. Ces profits sont réalisés parce que les médicaments fabriqués sont remboursés par la sécurité sociale, par l'Etat (vaccins anti-grippe), par nos mutuelles, bref par les citoyens, par les salariés.
Sanofi n'a pas besoin de licencier, n'est pas en difficulté financière. Elle veut pourtant supprimer 600 emplois en France
Sanofi n'élabore pas sa stratégie industrielle en fonction des besoins de la santé, mais uniquement avec en tête les chiffres de la Bourse scrutés par les groupes financiers, les agences de notation et les actionnaires. Sanofi se moque éperdument de la santé, des hôpitaux publics au bord du gouffre financier, de ses salariés. Sanofi n'a cure des comptes de la sécurité sociale et de nos mutuelles qui ne sont pour les actionnaires qu'un énorme puits financier où puiser sans vergogne.
C'est justement pour toutes ces raisons qu'il convient de nationaliser Sanofi : pour les salariés, pour les comptes de la sécurité sociale et nos mutuelles, pour les hôpitaux publics.
Parce que la santé n'est pas une marchandise.
image: https://www.toutsurmesfinances.com/placements/images/stories/16_9/sanofi-comprimes.jpg
Le laboratoire pharmaceutique français a signé avec son homologue allemand Boehringer Ingelheim des accords définitifs pour procéder au transfert d'actifs annoncé fin 2015. Merial, la division santé animale de Sanofi valorisée 11,4 milliards d'euros, va être échangée avec l'activité santé grand public de la société basée outre-Rhin, évaluée à 6,7 milliards d'euros.
L'opération doit s'accompagner d'un paiement d'un montant brut de 4,7 milliards d'euros en faveur du groupe tricolore, correspondant à l'écart de valorisations entre les actifs. La direction de Sanofi anticipe un effet neutre de cette transaction sur le bénéfice net par action en 2017, « puis un effet relutif par la suite ». Le cours de Bourse grimpe de 1,51%, à 70,42 euros, et l'entreprise est la seule du CAC 40 à finir dans le vert.
En savoir plus sur https://www.toutsurmesfinances.com/placements/sanofi-prend-la-tete-du-cac-40.html#xKeB4UFRSQBLdxRm.99
par Jacques Sapir ·
Les principaux responsables de l’Union européenne se déchaînent contre la pratique des référenda, considérée comme non démocratique. Ceci peut se comprendre à la suite du référendum britannique, mais ne constitue en réalité qu’une argutie qui vise à renforcer la déclaration de Jean-Claude Juncker de janvier 2015 où il déclarait « qu’il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». En fait, si l’on regarde l’histoire des référenda depuis le traité de Maastricht, elle est effectivement édifiante :
Pays | Date | Objet | Pourcentage du vote de rejet (« non ») | Résultat politique |
Danemark | 1992 | Traité de Maastricht | 51,7% | Obligation de revoter |
Danemark | 2000 | Adhésion à l’Euro | 53,2% | Résultat accepté |
Irlande | 2001 | Traité de Nice | 53,9% | Obligation de revoter |
Suède | 2003 | Adhésion à l’Euro | 56,1% | Résultat accepté |
France | 2005 | Constitution européenne (TCE) | 54,9% | Résultat ignoré |
Pays-Bas | 2005 | Constitution européenne (TCE) | 61,5% | Résultat ignoré |
Irlande | 2008 | Traité de Lisbonne | 53,2% | Obligation de revoter |
Grèce | 2015 | Conditions des créanciers | 61,3% | Résultat ignoré |
On constate que sur 8 référenda, seuls 2 ont été respectés. La pratique de l’Union européenne, et des gouvernements dans le cadre de cette Union européenne, se révèle donc largement anti-démocratique puisque remettant en cause dans 75% des cas un vote démocratiquement exprimé.
De la pratique à la théorie…
Cette position n’est pas seulement une pratique. Elle a été théorisée dans une critique qui s’avère parfaitement convergente avec le discours tenu par l’Union Européenne. Il convient de s’y arrêter un instant pour chercher à comprendre de quoi il retourne en la matière. Jakab, après une analyse comparée des diverses interprétations de la souveraineté, avance pour le cas français que : « La souveraineté populaire pure fut compromise par un abus extensif de referenda sous le règne de Napoléon Ier et de Napoléon III, la souveraineté nationale pure ayant été perçue comme insuffisante du point de vue de sa légitimation[1] »
C’est soutenir qu’un abus pervertirait le principe ainsi abusé. Mais il ne peut en être ainsi que si l’abus démontre une incomplétude du principe et non de sa mise en œuvre. Viendrait-il à l’esprit des contemporains de détruire les chemins de fer au nom de leur utilisation par le Nazis dans la destruction génocidaire des Juifs et des Tziganes ? Or, ceci est bien le fond du raisonnement tenu par Jakab. Pourtant, il est loin d’être évident dans l’usage politique fait du plébiscite que cet usage soit le seul possible. Si un plébiscite est bien un instrument non-démocratique, tout référendum n’est pas à l’évidence un plébiscite.
La confusion établie par l’auteur entre les deux notions est très dangereuse et pour tout dire malhonnête. La pratique qui consiste à assimiler référendum et plébiscite, car c’est de cela dont il est question dans le texte, est une erreur logique. La discussion se poursuit sur la portée qu’il faut attribuer à la décision du Conseil Constitutionnel concernant la Nouvelle Calédonie où il est dit que « la loi votée… n’exprime la volonté générale que dans le respect de la Constitution »[2]. Ici encore, on pratique de manière volontaire la stratégie de la confusion. Ce que reconnaît le Conseil Constitutionnel, en l’occurrence, c’est la supériorité logique de la Constitution sur la Loi. Ce n’est nullement, comme le prétend à tort Jakab l’enchaînement de la souveraineté. En fait, dire que le processus législatif doit être encadré par une Constitution ne fait que répéter le Contrat Social de Rousseau[3]. Ce qui est en cause est bien le parti pris de cet auteur est de refuser ou de chercher à limiter le concept de Souveraineté.
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Comme si le Brexit ne suffisait pas, la commission européenne pourrait décider la semaine prochaine de sanctionner le Portugal et l'Espagne car les deux pays n'ont pas assez maitrisé leur défic...
Par: rédaction
23/06/16 - 14h14 Source: Belga sur 7 sur7 Le Premier ministre portugais Antonio Costa (d) avec le président du Parlement européen Martin Schulz à Lisbonne, le 3 juin 2016. © afp.
La Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) ont appelé le Portugal à "intensifier" ses efforts en matière d'assainissement budgétaire et mis en garde contre une rupture avec la politique de rigueur menée ces dernières années.[...]
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L'UE appelle le Portugal à intensifier ses efforts budgétaires
La Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) ont appelé le Portugal à intensifier ses efforts en matière d'assainissement budgétaire et mis en garde contre une rupture avec...