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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
22 mai 2017 1 22 /05 /mai /2017 05:03

L'association SOS éducation est proche de la droite, voire de l'extrême-droite.

Elle avait publié coup sur coup deux longues interviews de Jean-Michel Blanquer, nouveau ministre de l'éducation nationale et de Christophe Kerrero, son futur très probable directeur de cabinet. Jean-Michel Blanquer y expliquait notamment: «Sans aller vers des logiques de privatisation, on peut aller vers des logiques de délégation, qui permettent d'accomplir mieux le service public en responsabilisant davantage les acteurs.»

Donc un ministre de l'éducation favorable à une privatisation de l'enseignement ...

Jean-Paul Mongin, le "directeur général de l'association" a salué la nomination de Jean-Michel Blanquer sur Twitter: «Une excellente nouvelle pour l'école et pour le pays».  SOS Education  avait soutenu publiquement François Fillon pendant la Primaire de la droite ...

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 23:13

Mettons-nous dans la peau d’un habitant de la planète qui n’aurait que les médias pour s’informer sur le Venezuela et à qui jour après jour, on parlerait de « manifestants » et de « répression ». Comment ne pas comprendre que cette personne croie que la population est dans la rue et que le gouvernement la réprime ?

Mais il n’y a pas de révolte populaire au Venezuela. Malgré la guerre économique la grande majorité de la population vaque à ses occupations, travaille, étudie, survit. C’est pourquoi la droite organise ses marches au départ des quartiers riches. C’est pourquoi elle recourt à la violence et au terrorisme, dont les foyers sont localisés dans les municipalités de droite. ll y a 90 pour cent de quartiers populaires au Venezuela. On comprend l’énorme hiatus : les médias transforment les îles sociologiques des couches aisées (quelques % du territoire) en « Venezuela ». Et 2% de la population en « population ». (1)

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Caracas en mai

Le 12 mai l’ex-présidente argentine Cristina Fernández, après Evo Morales, a dénoncé « la violence utilisée au Venezuela comme méthodologie pour arriver au pouvoir, pour renverser un gouvernement » (2). Depuis l’Équateur, l’ex-président Rafael Correa a rappelé que « le Venezuela est une démocratie. C’est par le dialogue, avec les élections, que doivent se régler les divergences. De nombreux cas de violences viennent clairement des partis d’opposition » (3). C’est aussi la position du Caricom, qui regroupe les pays des Caraïbes (4). Le Pape François a dû pousser les évêques du Venezuela qui comme dans le Chili de 1973 traînaient les pieds face au dialogue national proposé par le président Maduro (5). Ce dernier a par ailleurs lancé le processus participatif de l’Assemblée Constituante, avec vote à la clef, et confirmé la tenue du scrutin présidentiel légalement prévu en 2018.

[...]

Lire la suite en cliquant ci-dessous

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 22:50
Par Bernard Cassen  |  3 mai 2017  sur Mémoire des luttes

On a souvent comparé la construction européenne à un cycliste : s’il n’avance pas, il se trouve en équilibre instable et il tombe à terre. Les dirigeants des Etats et des institutions de l’Union européenne (UE) doivent en effet donner en permanence aux citoyens des raisons d’être ensemble. C’est même la principale activité de la Commission européenne qui produit à jet continu des projets d’actes législatifs baptisés « avancées ».

Le problème se complique lorsqu’il n’y a pas un, mais 28 cyclistes ne pédalant pas tous dans le même sens, et cela dans un environnement international de tous les dangers. Dans un tel cas, la méthode est bien connue : faute de trouver un accord sur les dossiers existants, on en ouvre un nouveau sur lequel des « avancées » seraient possibles et fourniraient le carburant nécessaire à une nouvelle « relance » du projet européen.

Ce dossier est celui de la perspective d’une Europe militaire. La conjoncture est favorable à un tel projet dans la mesure où il peut être présenté aux opinions publiques comme un outil pour se protéger du terrorisme et des autres retombées des conflits armés en cours au Proche-Orient, ainsi que pour faire face aux ambitions prêtées à la Russie.

L’Europe de la défense n’est pas une question nouvelle. Elle s’est posée dès le lendemain de la seconde guerre mondiale, dans le contexte de la guerre froide. Deux problématiques ont structuré les débats à son sujet : quelle implication des Etats-Unis dans la sécurité de l’Europe ? quel mode de décision – intergouvernemental ou supranational – dans un éventuel dispositif militaire européen ?

En fait, il n’a jamais existé de projet consensuel d’une défense européenne qui serait assurée exclusivement par les Européens. Tous les gouvernements, à l’exception de ceux du général de Gaulle (1958- 1969), ont considéré que l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan), créée par le traité de Washington (1949), constituait une assurance tous risques contre l’Union soviétique.

La première tentative d’intégration militaire fut la Communauté européenne de défense (CED) sur le modèle supranational de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (Ceca), et elle fut rejetée par le Parlement français en 1954. Elle est encore aujourd’hui abusivement étiquetée « européenne » alors qu’elle plaçait une éventuelle armée européenne sous la tutelle du commandant en chef de l’Otan, un général américain nommé par le président des Etats-Unis.

L’échec de la CED a durablement marqué les esprits et il a tracé la « ligne rouge » de toute initiative en matière de défense européenne : pour Londres et pour la quasi totalité des membres de l’UE, le seul véritable outil de défense européenne est l’Otan [1], et toute nouvelle organisation militaire doit être compatible avec cet impératif. Mais l’élection de Donald Trump a brutalement rebattu les cartes en raison de ses déclarations contradictoires au sujet de l’Otan. La confiance des dirigeants européens dans le lien transatlantique s’est érodée. D’où, pour combler un vide et, en même temps, pour « relancer » l’UE, les propositions franco-allemandes de réalisations concrètes (notamment en matière de recherche militaire et de développement de matériels communs). Additionnées, elles finiraient par constituer une politique européenne comme les autres. La grande faiblesse de ce projet est qu’il ne dit pas quelle est la menace à laquelle il est censé répondre. Ce qui, en première priorité, obligerait l’UE à choisir le statut qu’elle assigne à la Russie dans sa doctrine stratégique : partenaire, alliée ou adversaire ?

 

Illustration : Antti T. Nissinen

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 15:28

Heureuse coïncidence

Nous apprenions lundi 5 mai qu’un (presque) inconnu, Édouard Philippe, avait été nommé Premier ministre par le président intronisé la veille.

Le premier nous a été présenté comme le « poulain » d’un ancien premier ministre ultralibéral, condamné à 14 mois de prison avec sursis, actuel maire de Bordeaux, j’ai nommé .

Le second, à qui les parrains ne manquent pas, a été secrétaire général adjoint du cabinet de François l’« ennemi de la finance » Hollande avant d’être son ministre de l’économie, des finances et de l’industrie.

Qu’y a-t-il de commun entre ses quatre personnes ?

Certainement énormément, mais un élément, oublié par nos médias, devrait attirer l’attention – en ces temps où l’ingérence de la Russie poutinienne dans nos élections n’a de cesse d’être dénoncée. Alain Juppé, , Édouard Philippe et ont tous les quatre étaient sélectionnés comme Young Leaders de la French American Foundation, respectivement en 1982, 1996, 2012 et 2012.

Qu’est-ce qu’un ?
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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 14:21
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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 14:08

Communiqué du 02 mai 2017

 

 

INFRAROUGE
"Dans le secret de la violence sociale"
Mardi 23 mai 2017 à 23h15 - INÉDIT
Logo France 2
 
 
INEDIT 54'
INFRAROUGE
« Dans le secret de la violence sociale »
Hier Air France, Goodyear, Sony, Molex, Caterpillar, Sodimatex, Continental, etc… Aujourd’hui Whirlpool. Hier Nicolas Sarkozy ou François Hollande devant des ouvriers menacés, prenant des engagements, aujourd’hui Emmanuel Macron ou Marine Le Pen… Désillusion, exaspération, déception, perte de repère, abandon…. Chômage, misère, perte de toute relation sociale…. Manifestations, occupations, séquestrations… Etrange impression que cette confrontation à « la violence sociale », la violence ouvrière d’une part, visible, la violence patronale d’autre part, feutrée, cachée, camouflée… Dès lors demeure une question : est-il possible d’aborder sérieusement la violence sociale en se limitant à un de ses aspects – la violence ouvrière visible - et en ignorant l’autre -la violence patronale- souvent présentée comme simple fatalité ?

La violence sociale…

… Sa réalité, ses causes, ses responsables… Documentaire Mardi 23 mai - 23h15 - France 2.

Par Jacques Cotta sur son blog "La Sociale"• Vendredi 19/05/2017

Documentaire : "Dans le secret de la violence sociale" - Mardi 23 mai 2017 à 23h15 France 2

La violence sociale…

… Sa réalité, ses causes, ses responsables… Documentaire Mardi 23 mai - 23h15 - France 2.

Par Jacques Cotta sur son blog "La Sociale"• Vendredi 19/05/2017
 

 

Le dernier documentaire que j'ai tourné concerne la violence sociale. En campagne électorale, les candidats ont coutume d’aller voir les ouvriers en détresse et de leur promettre un sort meilleur. Nicolas Sarkozy en 2008, François Hollande en 2011 dans la sidérurgie, Marine Le Pen et Emmanuel Macron dernièrement à l’usine Whirpool d’Amiens. Mais pour quel résultat ?

Octobre 2015. Le président de la république, François Hollande réaffirme une des priorités de son quinquennat, la « modernisation du dialogue social ». Quelques jours seulement après cette nouvelle déclaration de bonnes intentions, la chemise du DRH d’air France en lambeaux, arrachée dans une bousculade sans précédent au sortir d’un CCE de la compagnie par des employés en colère, vient montrer la distance qui existe de la coupe aux lèvres.

L’image fait le tour du monde. La réalité du « dialogue » au grand jour ? Il n’est plus question dans les commentaires des hommes politiques, des éditorialistes, des responsables de la compagnie que de « violence sociale inacceptable ».


Pierre Gattaz réclame une punition. Le premier ministre Manuel Valls lui emboite le pas. Il qualifie les salariés de « voyous » et affirme « qu’il n’existe aucune excuse, pas même la violence sociale, à des actes de violence contre les personnes » ....

Nous y voilà ! En creux le terme est évoqué. « La violence sociale ». Mais de quoi s’agit-il ? Dans le fond, la chemise du DRH est-elle anecdotique ou au contraire révélatrice d’une situation qui dépasse la seule compagnie aérienne et qui témoigne d’une réalité sociale insupportable à des millions de salariés ?

Vision exagérée ou au contraire lucide ?
Pour comprendre, il fallait se rendre auprès des principaux intéressés, les rencontrer, les écouter.


Faudrait-il comme pour se rassurer limiter la violence sociale aujourd’hui à quelques « excités » ou au contraire reconnaître qu’elle n’a rien de bien original et a toujours été une des conséquences des rapports sociaux. Air France ne fait-il pas suite à une série d’autres évènements qui expriment les mêmes malaises ? Manifestations, bousculades, affrontements, occupations d’usines, séquestration de patrons... Dernièrement la situation des « Goodyear » passés en justice pour s’être opposés à plus de 1200 licenciements et avoir retenu leur responsable durant une trentaine d’heures vient indiquer la réalité d’une violence visible, mais aussi et surtout de celle dont on ne parle pas, ou peu, la violence subie qui pousse à commettre des actes tout aussi déterminés qu’ils ne sont pas prémédités.

Les manifestations de colère à Air France ou Goodyear sont-elles le « privilège » de ces entreprises, ou au contraire susceptibles d’atteindre celles qui se croient à l’écart au nom d’un dialogue social souvent plus imaginaire que réel ?


La société évolue souvent sous le coup de tensions, d’affrontements, de violence aussi. Encore faut-il tenter d’en saisir la signification et s’interroger sur les causes réelles et profondes qui peuvent pousser n’importe quel salarié, là dans l’industrie, ici dans les services, là dans le privé, ici dans le public à utiliser des méthodes à l’encontre de son patron ou de son responsable jusque-là inenvisageables…

La violence sociale aujourd’hui ? Il ne sert à rien d’attendre de nouvelles manifestations ouvrières pour l’évoquer. Elle est annoncée, programmée avec la « réforme » du code du travail jusqu’au bout dans la foulée d’El Kohmri, par l’utilisation des ordonnances, comme l’a annoncé le nouveau président de la république, Emmanuel Macron, dans la campagne électorale.


Derrière la réalité de la violence sociale se trouve un système qui désespère et broie l’individu. Derrière la violence ouvrière se trouve la violence patronale. Appréciation d’un autre temps ? Avec la réalité des faits, c’est cela aussi qu’il me semblait important d’aborder. Les responsabilités politiques, économiques et sociales qui désespèrent et poussent à l’action. Bref qualifier le mal pour tenter de réfléchir à un remède…


Documentaire:
"
Dans le secret de la violence sociale"
Mardi 23 mai 2017 à 23h15
France 2


Jacques Cotta
le 19 mai 2017

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 13:53

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 13:31

« L’armée et tout le complexe de sécurité US sont assujettis à un budget de 1000 milliards de dollars pompés sur les contribuables américains. En menaçant de normaliser les relations avec un ennemi créé uniquement pour justifier ce gigantesque budget, Trump devenait la plus grosse menace pour le pouvoir et les intérêts des forces de l’American National Security State. »

Paul Craig Roberts

Deep_State.jpg
« Enfer ! Savez-vous ce que vous êtes en train de faire ? »
(Inscription sur le camion : « Service de vidange des marécages ».)

Tellement obnubilés par la succession d’événements électoraux en France, nous oublierions presque de regarder ce qui se passe à l’extérieur de notre hexagone. Pourtant, en ce moment, il y a un pays fertile en rebondissements politiques : les États-Unis.

Ça flingue tout azimut là-bas ! D’un côté, le président Trump et sa bande de pieds-nickelés, presque abasourdis par le pouvoir qu’ils ont à exercer ; de l’autre, le Deep State (“l’État profond”), c’est-à-dire celui qui gouverne vraiment, en sous-main, ou essaie de le faire : le FBI, la CIA, le Pentagone, le clergé médiatique, tous ergots dehors pour détrôner l’inconvenant calife peroxydé de la Maison-Blanche.

Et ce n’est pas le limogeage tout chaud de James Comey, le directeur du FBI, par Trump, qui va arranger les relations des deux camps ennemis.

L’assaut contre Trump

C’est encore Paul Craig Roberts, journaliste et ancien sous-ministre de Reagan, qui résume le mieux la bataille de chiffonniers en train de ravager son pays :

« Nous assistons à l’assaut sans précédent de l’American National Security State et de ses médias néolibéraux contre le président des États-Unis. »

Que le président Trump soit un fou furieux complètement déjanté n’est une surprise pour personne. Que son équipe soit une bande de tocards régressifs paumés dans leurs nouveaux habits de gouvernants est une autre incontestable évidence. Mais le sinistre clan d’en face, celui qui compose le fameux “État profond”, est au moins aussi terrifiant que les premiers.

La vraie raison du délire paranoïaque anti-russe

Le délire paranoïaque de la « menace russe » atteint des sommets vertigineux. Dernier délire en date : lors de leur rencontre du 10 mai 2017, le président Trump aurait livré des secrets d’État américains au ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Accusations surréalistes lancées sans le moindre début de preuve par le Washington Post, qui n’avait d’ailleurs aucun journaliste sur place pour vérifier sa tonitruante info. Et qu’importe si l’espiègle Poutine ait proposé l’intégralité de l’enregistrement de la rencontre, aussi sec les élus démocrates du Congrès lancèrent une procédure d’Impeachment contre leur président “panier percé”.

Pour Paul Craig Roberts, la vraie raison du délire paranoïaque anti-russe est bien plus terre à terre et Trump, spécialiste de l’immobilier et du divertissement, n’avait aucune idée de la tempête qu’il allait déclencher en projetant une normalisation des relations avec la Russie. Paul Craig Roberts :

« L’armée et tout le complexe de sécurité US sont assujettis à un budget de 1000 milliards de dollars pompés sur les contribuables américains. En menaçant de normaliser les relations avec un ennemi créé uniquement pour justifier ce gigantesque budget, Trump devenait la plus grosse menace pour le pouvoir et les intérêts des forces de l’American National Security State. »

Un relent de coup d’État en gestation

On pourrait rigoler devant ce piètre et grossier spectacle si ceux qui le donnaient étaient de simples rigolos. Mais rappelez-vous, écrit Paul Craig Roberts, quand en 2016 le président Obama tenta de négocier un accord de coopération militaire avec Poutine sur le problème syrien, le département de la Défense US refusa d’obtempérer et, quelques jours plus tard, tua sans façon quelques soldats syriens pour torpiller l’agreement conclu avec les Russes.

Pire encore, rajoute Paul Craig Roberts, quand dans les années 60, le président Kennedy se mit en tête de bloquer un énième projet d’invasion de Cuba (“the Northwoods project”), refusa une attaque nucléaire “préventive” contre l’URSS, et évoqua l’idée de mettre fin à la Guerre froide, eh bien, ni une ni deux, le Deep State le liquida sans façon à Dallas.

C’est dire si aujourd’hui la situation politique américaine est périlleuse, tendue à l’extrême, menacée d’embûches et de coups tordus. Mais ainsi va la fin de vie des empires finissants, qui passent inévitablement par des soubresauts aussi sanguinolents que ridicules. Carnage en vue !

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 12:59

A lire.  Un vrai débat.  La question est : existe-t-il encore un espoir de reconstruire un vrai parti communiste à partir du PCF existant ?  La jeune génération de militants est-elle majoritairement déterminée à le faire ?

Y.G.

Cet interview du politologue Thomas Guénolé qu’un militant FI m’envoie est utile.

Derrière l’objectif affiché d’imposer une cohabitation, bien incertaine, l’objectif plus réaliste de JLM est bien de tenter d’affirmer la FI comme seul parti de gauche...

Car une cohabitation est bien irréaliste dans un contexte politique ou la droite n’a jamais été aussi élevée en France (plus haute qu’en 1969 !). Macron fera sa majorité à droite comme Collomb qui a une longue expérience lyonnaise que je connais bien. Il a fallu toute la détermination des communistes de Vénissieux victorieux en 2014 contre le PS pour bousculer tout ceux qui cherchaient leur place avec Collomb malgré sa majorité à droite, dont malheureusement d’autres élus communistes, mais aussi toute la gauche "alternative" lyonnaise des anciens communistes comme Maurice Charrier à Vaulx en Velin, aujourd’hui insoumis, mais allié de Collomb quand il était élu... Ce sera amusant de voir cette gauche alternative "de gauche" se contorsionner pour justifier de continuer à participer à l’exécutif de la métropole, exécutif qui préfigurait le macronisme... De fait, la "cohabitation" sera bien avec la droite...

Mais le texte éclaire la motivation principale de JLM, l’affirmation d’une seule grande force de gauche... FI

Je cite :

Certes, pour le PCF, signer la charte pose le risque d’une dissolution. Mais la question de la finalité et de l’utilité du PCF en tant que parti politique se pose. Si ce calcul est gagnant, il y aura une seule grande force de gauche « antisystème » : la France insoumise.

La question de l’utilité du PCF est effectivement posée, et comme ses dirigeants successifs font un par un la démonstration qu’il ne sert à rien, Hue passé annexe du PS avant de soutenir Macron, Buffet déjà insoumise appelant le PCF à "se dépasser"... La réponse semble couler de source... le PCF est inutile et va disparaitre... Si les dirigeants communistes cherchent bien sûr à préserver des places, et donc sont en partie en concurrence avec la FI, en réalité, ils sont en accord avec cet objectif de "refonder la gauche", ils ne croient plus au PCF... Incroyable d’ailleurs que ce parti existe encore alors que tous ses dirigeants depuis 20 ans essaient de le dissoudre/métamorphoser/faire muter/dépasser.. le vocabulaire varie mais l’idée est toujours la même, s’en débarrasser...

La question se résume en une formule célèbre, "en finir enfin avec 1920 !" La FI est, dans la continuité d’un Mélenchon héritier du Mitterrand de 71/81, l’aboutissement de la remise en cause de 1920... revenir à une gauche "acommuniste".

Un élément très pragmatique de ce texte montre qu’on sait faire de la politique à l’ancienne à la FI.. Car en fait, tant pis pour la cohabitation, la priorité est bien de créer les meilleures conditions possibles à l’hégémonie du nouveau parti et donc à son financement... Question : La FI pourra-t-elle durer ?

Oui, pour des raisons simples de financement des partis politiques : les subventions publiques qui découlent des législatives vont permettre de stabiliser son existence

Il vaut mieux faire gagner un député sortant PS-Macron et accumuler des voix pour son financement, surtout si l’inverse aurait fait prendre le risque d’avoir un député capable de maintenir l’hypothèse communiste...

Ainsi la FI maintient un candidat rejeté par les collectifs locaux à Vénissieux, ville ou le PC depuis 30 ans s’oppose aux orientations nationales du PCF, et gagne contre le PS, malgré Gérard Collomb venu personnellement faire campagne aux municipales en 2014, et dans un rassemblement fraternel avec le PG... une candidature qui a montré qu’elle respecte ses engagements, refusant de rejoindre l’exécutif large de Collomb dans la métropole de Lyon ... bref, une candidature qui peut faire perdre un PS sortant macroniste et consolider une opposition de gauche authentique...

Mais la FI se retire pour une candidature "nouvelle donne" dans le Calvados... il est vrai tout à fait compatible avec une gauche "acommuniste"... une gauche qui oscille entre les verts et un PS de gauche... la seule certitude qu’on a, c’est qu’elle ne sera jamais communiste...

Ce qui devrait conduire à un rappel historique : Qu’est-ce qu’une gauche "acommuniste" ? ... tout simplement une gauche socialiste... la boucle est bouclée... Mélenchon aurait terminé le travail de Mitterrand.

Je crains que cette stratégie ne se révèle mortifère pour ceux qui persistent à vouloir changer de société...

Tout ca n’empêche pas Nicolas, qu’la commune n’est pas morte ! (https://lepcf.fr/Quel-avenir-pour-le-parti-communiste)

pam

 

 

Thomas Guénolé : « Mélenchon veut imposer la cohabitation »

Thomas Guénolé Politologue, professeur à Sciences Po

Jean-Luc Mélenchon désarçonne une partie de la gauche par ses positionnements et sa stratégie. Pour Thomas Guénolé, le leader de la France insoumise est cohérent.

La campagne des législatives s’ouvre sur fond de divisions des candidatures à gauche, éloignant la probabilité d’une présence élargie au Parlement. Pour Jean-Luc Mélenchon, qui convoite l’hégémonie de l’opposition à gauche, l’union des partis ne fait pas sa force. Thomas Guénolé analyse cette stratégie.

Lire la suite et l'l'interview de Thomas Guénolé ci-dessous

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 09:56

« Les manifestants profitent d'une circonstance particulière à notre pays : les forces de l'ordre public n'utilisent pas d'armes à feu. C'est interdit. C'est une disposition de notre commandement militaire et l'opposition abuse de cette disposition pour agresser et menacer le reste des citoyens, » a précisé Rafael Ramírez, l'Ambassadeur de la République Bolivarienne du Venezuela devant l'Organisation des Nations Unies (ONU).

Publié le par Bolivar Infos

L'Ambassadeur de la République Bolivarienne du Venezuela devant l'Organisation des Nations Unies (ONU), Rafael Ramírez, a expliqué mercredi qu'une minorité violente de l'opposition profite qu'au Venezuela , il est interdit aux forces de l’ordre public d’utiliser des armes à feu.

« Les manifestants profitent d'une circonstance particulière à notre pays : les forces de l'ordre public n'utilisent pas d'armes à feu. C'est interdit. C'est une disposition de notre commandement militaire et l'opposition abuse de cette disposition pour agresser et menacer le reste des citoyens, » a précisé le diplomate au siège des Nations Unies.

Il a soutenu que l'Etat garantit la sécurité et la paix de toute la société vénézuélienne, c'est pourquoi « il ne peut permettre que ces groupes violents et extrémistes déstabilisent tout le pays. »

« Notre pays affronte la violence d'une minorité, ce ne sont pas des manifestants pacifiques comme le dit l'ambassadrice états-unienne, Nikki Haley”, a assuré Ramírez.

Il a indiqué que « l'ingérence des Etats-Unis dans des tentatives comme celle d'aujourd'hui aux Nations Unies (de mettre, sans préavis, le Venezuela à l'ordre du jour du Conseil de Sécurité), ce que ça fait, c'est stimuler l'action de ces groupes violents et la propagande des grands médias qui est systématiquement et de façon permanente contre notre pays. »

« Les Etats-Unis ont été les grands promoteurs de la violence et des guerres dans le monde. C'est dans des actions comme celles-là, qui sont des actions d'ingérence, dans cette sorte de situations que des conflits et des tragédies comme ceux que subissent les peuples de Libye, de Syrie et d'Irak ont eu leur origine, » a-t-il noté.

Il a rappelé que les Etats-Unis ont été les organisateurs du coup d'Etat de 2002 au Venezuela (le coup d'Etat le plus court de l’Amérique Latine). « aujourd'hui, les dirigeants de l'opposition sont les mêmes que ceux qui ont participé aux événements de 2002, » a-t-il déclaré.

« Les Etats-Unis ont, d'autre part, une triste histoire de violences, d'ingérence et d'interventions dans notre région qui a fait obstacle au développement de nos démocraties. »

Il a souligné l'appel constant du Gouvernement Bolivarien au dialogue. « Nous avons la médiation des ex présidents Leonel Fernández, Rodrigo Zapatero et Martín Toriijos et de l'Union des Nations Sud-américaines (UNASUR), notre propre organisme régional et nous continuerons à insister sur le dialogue et le respect de nos institutions. »

Enfin, il a assuré que le dialogue a le soutien du Saint Père, le pape François qui « a été victime de l'extrême droite et d'innombrables critiques seulement pour avoir appelé au dialogue. »

 

T/Ana Maneiro

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

 

source en espagnol :http://www.correodelorinoco.gob.ve/minoria-violenta-de-la-oposicion-se-aprovecha-que-las-fuerzas-del-orden-publico-en-venezuela-no-utilizan-armas-de-fuego/

URL de cet article:

http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2017/05/venezuela-la-minorite-violente-de-l-opposition-profite-que-les-forces-de-l-ordre-n-utilisent-pas-d-armes-a-feu.html

 

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