Nos médias, depuis quelques jours, ne nous laissent rien ignorer des élections de mi-mandat présidentiel qui ont eu lieu le 8 novembre. Chacun devrait, selon nos « experts » consacrés par les chaînes d’info et les divers réseaux de formatage idéologique, être persuadé que le moindre battement de cils des citoyens de l’Arkansas profond a une importance majeure pour le monde entier, comme si la France était une lointaine province des États Unis d’Amérique du Nord.
Ce qui n’est pas totalement faux, puisque ce pays est devenu au XXéme siécle la première puissance mondiale, et l’est encore, sur le plan économique, monétaire, militaire, et culturel ou idéologique. Il en a profité pour étendre sa domination impérialiste, d’abord à l’ensemble des pays d’Amérique, puis aux autres continents, Asie, Afrique et Europe, y compris par la vassalisation de ses alliés capitalistes, de l’OTAN en Europe, Japon, Corée du Sud en Asie, Israël et Royaumes Arabes au Moyé-Orient.
Et cela durant toute la « Guerre froide » ( 1945-90 ) jusqu’à l’effondrement de l’URSS et ses alliés européens, qui n’a pas manqué d’être perçue par les dirigeants des USA comme une victoire définitive de leur système social capitaliste, et de leur domination mondiale.
Ce qui, évidemment, a été démenti par les faits : dès la fin du XXéme siècle et les premières décennies du XXIème, l’Impérialisme États-unien et Occidental en général ont vu surgir et croître des concurrents de plus en plus rétifs à sa tutelle économique et politique, qui l’ont conduit à des guerres pour les éliminer autant qu’il le pouvait : ils réussirent ainsi l’invasion de l’Irak ( en 2003 par l’armée des USA ) ou de la Libye ( en 2011 sous la direction de Sarkozy ), en y détruisant l’État national.[...]
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